Portrait de Napoléon par Stendhal, un fervent admirateur.
Comme l'a si bien résumé Jean Tulard : « Pour Stendhal, le génie de Napoléon, c'est
d'avoir été Bonaparte; l'échec de Bonaparte, c'est d'être devenu Napoléon. Quant au
drame d'Henri Beyle, c'est d'avoir boudé Bonaparte et servi Napoléon. »
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Le Grand Empire fondé par Napoléon atteint son apogée le 20 mars 1811, lorsque naît le roi de Rome, le fils de l’Empereur et de Marie-Louise. Une nouvelle dynastie apparaît, celle des Bonaparte qui prendra, croit Napoléon, la succession des Mérovingiens, des Carolingiens et des Capétiens. L’héritage promis au roi de Rome, le petit-fils de l’empereur d’Autriche François Ier, est fabuleux : la France des cent trente départements avec des chefs-lieux prestigieux comme Rome, Florence, Bruxelles, Amsterdam, Hambourg, Genève… Napoléon est roi d’Italie, médiateur des cantons suisses et protecteur de la confédération du Rhin qui regroupe les Etats allemands. Son frère Joseph est roi d’Espagne et son beau-frère souverain de Naples. La France n’a plus comme adversaire que l’Angleterre, frappée dans son économie par la fermeture des ports du continent à ses marchandises. Et pourtant le fils de Napoléon ne régnera pas sur la France. En moins de deux ans, le Grand Empire va s’écrouler.
Samedi 11 juin [1796] (23 prair. an IV). – À Milan. Il écrit à Joséphine une lettre désespérée, exprimant une réelle douleur : « Mille poignards me déchirent le cœur. » Il écrit à Barras et ajoute un post-scriptum : « Je suis au désespoir, ma femme ne vient pas, elle a quelque amant qui la retient à Paris. »
Les Goupi vivent repliés sur eux-mêmes dans une grande ferme.
Il y a l'aïeul, Goupi l'Empereur, plus de cent ans, qui a caché un magot ; Goupi Mains rouges, l'homme fort, qui passe pour jeter des sorts ; un ancien colonial, Goupi Tonkin ; et un arrière petit-fils, Goupi Monsieur, qui vit à Paris et revient à la ferme où l'on souhaite le marier à une cousine, Goupi Muguet.
Goupi Doux-Jésus, une vieille tante restée célibataire, est tuée lors d'exercices militaires.
En réalité, selon Goupi Mains rouges, elle a été assassinée.
Il y a dans le clan un assassin et c'est lui qui a volé le magot de l'Empereur, quavait découvert Goupi Doux-Jésus ...
Dans une ténébreuse affaire, œuvre parue en janvier 1841, Balzac raconte l'enlèvement de Clément de Ris, appelé dans le roman Malin, propriétaire du château de Gondreville et donne dans le dernier chapitre, intitulé "Les ténèbres dissipées", la clé de cet enlèvement.
Il imagine, par une nuit de juin 1800, vers trois heures du matin, une rencontre entre Talleyrand et Fouché rejoints par Sieyès et Carnot. On envisage la défaite de Bonaparte et le sort du régime.
Gouverner par un parti c'est se mettre tôt ou tard sous sa dépendance.On ne m'y prendra pas,je suis national
Assis entre Mme de Staël et Mme Récamier, un contemporain eut ce mot : "Me voici entre l'esprit et la beauté" et Mme de Staël, feignant de se méprendre, de répondre : "C'est la première fois que j'entends dire que je suis belle".
Olympe de Gouges avait voulu faire du droit de monter à la tribune la contrepartie équitable du « droit » de monter à l’échafaud. Pour avoir oser exprimer librement ses opinons au fil des évènements révolutionnaires, elle s’est effectivement vu appliquer sans ménagements le second de ces droits, sans avoir pu obtenir pour les femmes la reconnaissance du premier. Ayant payé de sa vie ses revendications, il était juste qu’elle devienne pour la postérité leur meilleur porte-drapeau.
Avant même la chute de l'Empire deux courants s'opposaient à lui : l'un, jacobin dans son expression la plus violente, libéral sous sa forme modérée, courant que l'on pourrait qualifier de gauche, l'autre relevant d'une droite royaliste qui se compromit pourtant avec d'autres militaires, Boulanger et Pétain. Le premier courant qualifiait Napoléon de liberticide, le second d'usurpateur. Les deux extrémités de l'éventail politique se réunissaient dans une haine commune de l'Empire. Elles s'alliaient en 1814 pour donner naissance à cette légende noire dont l'origine explique la violence.
On crut qu'elle s'achèverait au retour des Cendres en 1840 puis lorsque Barrès fit de Napoléon l'inspirateur de la "Revanche" à la veille de la guerre de 14-18.
Il n'en fut rien. Elle subsiste encore aujourd'hui, moins virulente, plus insidieuse.
Le destin de Napoléon est fait d'intuitions géniales et d'erreurs graves. Il est l'homme de l'offensive, de l'audace, du risque, ce qui suppose un caractère bien trempé, des nerfs d'acier et une totale confiance en soi. Mais dans cette splendide mécanique, on note des ratés, des hésitations - en 1815 surtout - et des effondrements qui conduisent à la dépression et à la tentation du suicide.
Paris semble avoir fait preuve d'une totale indifférence, mais dans le département, le préfet, influencé peut-être par le souvenir des assemblées révolutionnaires dont il avait parfois fait partie, a compris la nécessité de l'éducation du peuple.