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3.55/5 (sur 71 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

Paula Quinn est auteure de romance historique.

site de l'auteure:
http://www.paulaquinn.com/

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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Réfugiée au sommet du clocher qui dominait l'abbaye Saint-Christopher, Davina Montgomery se laisser envelopper par le silence d'un monde chargé de mystère. La nuit et les gardes venus défendre les religieuses veillaient depuis plusieurs heures deja sur le repos paisible de ces dernières. Seul Davina ne parvenait pas à trouver le sommeil. Les étoiles qui parsemaient le vaste ciel indigo qui s’étendait au-dessus d'elle paraissaient si proches qu'il lui semblait pouvoir les toucher du bout des doigts. Quel était son vœu le plus cher ? Pour tout réponse, elle tourna des yeux égarés en direction de l’Angleterre, puis, avec une égale nostalgie, vers les sommets nimbés par le clair de lune au nord. Quelle vie choisirait-elle, si elle en avait le choix ? Quel sort était-il le plus enviable : disparaitre de la mémoire des hommes ou bien vivre parmi eux dans l'anonymat le plus complet ? Elle n'aurait su le dire. Le visage tourné face au vent, elle esquiva un sourire maussade et se serra dans sa bure de novice. Inutile de ses creuser la tête au sujet de l'avenir quand les dés ont été jetés depuis longtemps ! Le futur ne lui réservait aucune surprise. La routine monastique était sans imprévus. Elle aurait tout le temps de s'en convaincre, si elle passait l'année ! Mieux valait chasser de sa pensée ses rêves inaccessibles.
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Conor Grant était celui qui avait donné naissance à ces rêves, puis avait tout fait volé en éclats en partant servir le roi protestant Charles d'Angleterre.
Voilà sept ans qu'elle n'avait plus revu cet homme. Elle l'avait banni de son esprit, de son existence pour de bon.
Seulement, ce soir il était revenu.
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« -C'est le poignard magique, Colin?
-Celui-là même. (Le mercenaire fit tourner la garde entre ses doigts, la regardant fixement comme s'il s'apprêtait à prendre un décision terriblement difficile.) Je n'en ai plus besoin. (Il laissa échapper un long soupir.) Je pourrais te le donner.
-Vraiment?
-Oui. (Colin se tourna finalement pour adresser un regard sévère à l'enfant.) Si tu promets de ne pas le toucher avant d'avoir dix ans. Il suffit de le toucher une seule fois avant cela pour qu'il perde son pouvoir.
-Je ne le toucherai pas, promit Edmund d'un air entendu.
Avant que Colin ait pu s'en empêcher, il sourit au garçonnet.
-Alors, il est à toi. Je vais le placer en lieu sûr.
Il balaya du regard la pièce faiblement éclairée et se leva. Le grand cabinet de bois partiellement dans l'obscurité ferait l'affaire. Tendant le bras, il posa le poignard dans un endroit inaccessible à Edmund.
-La prochaine fois que tu fais un cauchemar, le poignard te protégera.»
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Camlochlin était un petit havre confortablement blotti entre des collines de bruyères battues par les vents printaniers et des monts aux sommets escarpés encore emmitouflés dans leur écharpes de brume. Tandis que la petite troupe descendait au galop le chemin de crête à travers les vallons violaces, Davina eut tout loisir de s’imprégner de la vue grandiose qu'offrait le château qui se découpait sur le noir éperon de la montagne. Avec ses tourelles à créneaux et ses guetteurs armes qui surveillaient les remparts, Camlochlin Castle était une forteresse impressionnante. Mais, comme c'était également la demeure de Robert, elle se dit qu'elle y trouverait surement la chaleur d'un foyer.
Un cheptel de minuscules chaumières et de moutons blancs laineux s’élançait à l’assaut des vallées en pente douce jusqu'aux versants de Bla Bheinn en direction du nord, tandis que des nuages moutonnants venus de Loch Scavaig à l’ouest descendaient vers la baie de Camas Fhionnairigh dans une lenteur pastorale.
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Puisse chaque jour passé a Camlochlin être aussi radieux qu'un sourire de Robert !
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— J’ai rêvé de toi, susurra-t-elle en effleurant le visage de son mari. Tu portais notre enfant dans les bras.
— Ah oui ? bredouilla Robert en partageant sa vision. Te ressemblait-elle ?
Davina écarquilla les yeux.
— Comment sais-tu que c’était une fille ?
— C’est une fille que je voudrais. Une fille aussi jolie et courageuse que sa mère.
Pour toute réponse, Davina se pendit à son cou et l’embrassa avec reconnaissance. Mais l’estomac de la jeune femme, qui ne l’entendait pas de cette oreille, recommença à gargouiller, et les deux époux rirent aux éclats.
Enfin, Robert se redressa en entraînant Davina à sa suite.
— J’ai apporté des victuailles. Approche-toi, je vais te donner la becquée.
Il étendit ses longues jambes sous le corps de sa belle, qui se retrouva ainsi assise à califourchon sur lui, les jambes autour de la taille du guerrier. Ce dernier trempa un morceau de pain d’avoine dans un peu de miel et le lui présenta. Elle mordit dans cette friandise en fermant les yeux puis soupira de bonheur.
— Tu me fais le même effet que le miel, confia-t-il d’une voix gutturale qui trahissait son désir de lui faire l’amour.


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- Je comprends que tu sois attaché à cette fille, commença Connor en pressant le pas pour rattraper le Highlanders. Mais cela ne mènera à rien. Si nous avons vu juste au sujet de son identité, le roi ne consentira jamais à votre mariage.
Robert s’arrêta brusquement et fit volte-face.
- Bon sang ! Parce que tu t'imagines que je n'y ai pas songé ? tonna-t-il, malgré les efforts surhumains qu'il faisait pour ne pas s'emporter.
- Si j'en juge par la scène dont je viens d’être témoin, il me semble, au contraire, que tu t'en fiches comme de ton premier plaid !
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Elle n’était pas sans savoir qu'elle avait commis une erreur en embrassant le Highlander, mais - le ciel lui pardonne ! - comment fermer les yeux face au corps à demi nu et ruisselant du guerrier ?
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— Ma dette envers vous est bien trop grande pour que je puisse m’en acquitter un jour, poursuivit le roi en pressant la main de Davina. J’étais mort, et vous m’avez rendu la vie.

Est-ce une raison pour m’enlever la mienne ? se demanda le Highlander en silence, car il lui aurait été impossible de prononcer ces paroles à voix haute. Vivre sans Davina n’était tout simplement pas concevable.
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Il était capable de séduire presque n’importe quelle femme du public en usant de la bonne dose de charme et des mots savamment choisis qui lui venaient naturellement. Seulement, depuis qu’il avait rencontré Isobel, chaque sourire en coin que lui destinaient les dames qu’il trouvait auparavant si attirantes s’entremêlait pour ne former qu’un même visage poudré et sans vie.
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