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Critiques de Pauline Harmange (150)
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Aux endroits brisés

Et voilà un petit livre qui ne paie pas de mine, mais qui est une véritable pépite.

Un énooooorme coup de coeur.

C'est excellemment bien écrit, poétique, beau comme un soleil, et pourtant point de soleil pour Anaïs...



Larguée par son compagnon, virée de son boulot, elle ne va pas bien Anaïs.

Elle décide d'aller à Limoges, ville de province réputée ennuyeuse, mais qui est parfaite pour les gens qui veulent mourir, selon une citation.

Qu'à cela ne tienne, au fond du fond du fond du fond, elle prend un train et débarque en province avec la ferme envie d'en finir pour de bon.



Beaucoup de choses se passent à Limoges.

Vous les raconter serait assassin. Car je voudrais que vous soyez comme moi, totalement raide dingue de ce roman.



Cette écriture est magique ; elle est si juste, si pure, si vraie, que l'on se prend au jeu et qu'on lit les 300 pages en une journée. J'en aurait bien lu le double !



Anaïs est bien courageuse.

Elle a heureusement une grande soeur, Camille, mariée, une petite fille, qui la materne, qui l'aime très très fort, et qui veut la protéger. Elles forment toutes les deux un duo plein d'amour, de joies et d'engueulades aussi ! Elle parviendra à convaincre la petiote d'aller voir un psychiatre. Enfin !!



Et puis il y a une rencontre magnifique avec Hemon, un drôle de bonhomme, tout doux, tout tendre, un amoureux que mériteraient de nombreuses femmes..

Parce que, il faut bien le dire, certains choix de compagnons par les femmes tiennent de l'absurdité ! Ou du masochisme, je ne sais...

Quand on ne s'aime pas, on ne peut pas aimer les autres.



Je m'arrêterais là, car je pourrai encore enrichir ma critique, mais ce ne serait pas raisonnable.

Pourquoi pas 5 étoiles ? Parce qu'il a manqué les parents, la mère et le père, qui ne sont présents que juste quelques phrases. Étonnant, surtout pour la mère, qui, tout de même a sa part de responsabilité dans les choix de sa fille et dans son mal-être.



En tout cas, un grand merci à l'auteure de ce bijou, j'ai cru comprendre entre les lignes que tout cela sent le vécu pour Pauline Harmange, l'endométriose et compagnie, et puis je ne serais pas étonnée qu'elle ait vécu elle aussi un gros chagrin d'amour....



Merci Pauline.

Un vrai cadeau.



L
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Moi les hommes, je les déteste

J'aurai du me douter au titre que ce livre ne me plairait pas.



Pourtant, je me suis acharnée à le lire.



Madame Harmange dépeint un féminisme extrémiste, vouant les hommes à la pire des sentences.



Je classe ce manifeste à côté des vidéos youtube, prônant un machisme décomplexé, où la femme serait une simple machine, offerte au bon plaisir des mâles.



La haine dessert bien souvent l'objectif à atteindre.
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Moi les hommes, je les déteste

Un titre provocateur mais des propos justes et mesurés.



En tant que femme, il m'a rappelé pourquoi il était essentiel de continuer à défendre nos droits, qui sont toujours loins d'être acquis malgré ce que beaucoup nous font croire. Je me sentis aussi moins seule et ce livre m'a redonné espoir en la solidarité féminine que j'ai parfois du mal à trouver.



Merci à Pauline Harmange d'avoir écrit cette pépite et continuons nos girls' clubs !
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Sororité

Un recueil sur le concept de sororité en France qui a le mérite d’exister et qui donne la parole à des femmes connues et moins connue dans le domaine artistique et intellectuel. Une certaine diversité dans le choix de ces femmes qui ont toutes droit à un chapitre sous forme de récit autobiographique, de chanson, d’opinions etc, sur la notion de sororitè. Cela manque, à mon avis, de diversité géographique et les points de vue ne vont pas tous résonner de la même manière en chacune d’entre nous. Grave à ce recueil, j’ai découvert Maboula Soumahoro que je prendrai plaisir à lire plus en profondeur.
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Moi les hommes, je les déteste

Il a fallu qu'un député demande l'interdiction de ce livre pour qu'il fasse parler de lui. On se demande bien pourquoi j'ai voulu le lire. L'autrice est féministe mais ça c'est évident. Elle a écrit cet essai pour expliquer pourquoi il est nécessaire de l'être. J'ai jubilé la plupart du temps tant son essai est bien fait et en accord avec moi la plupart du temps. Parce que oui, on peut ne pas être d'accord sur tout.



Pour être franche, c'est la fin qui m'a posé problème. De mon point de vue, il n'y a pas lieu de politiser à ce point un sujet qui est évident. Tout le monde devrait être féministe dans l'idée d'une égalité. Je le précise au regard de la diversité du féminisme. On est d'accord que c'est utopique de souhaiter l'égalité quand on sait que la loi sur l'égalité salariale n'est même pas appliqué mais c'est une autre histoire.



L'autrice remet en question la société patriarcale et surtout aborde des sujets qu'on ne voit que trop peu. Je pense notamment au célibat choisi par les femmes. Je suis la première à vous le dire : c'est mal vue encore aujourd'hui. La société (hommes comme femmes) considère qu'il est impensable qu'une femme puisse rester célibataire comme si elle ne pouvait pas s'en sortir sans un homme dans sa vie. (ça me rappelle qu'une personne m'a demandé il y a longtemps si je n'étais pas lesbienne parce que célibataire depuis trop longtemps...C'est vous dire le niveau).



Elle montre aussi que les femmes doivent se battre bien plus que les hommes pour être reconnu. On peut ajouter des thèmes plus souvent abordés dans la société comme les violences (le harcèlement...Quelle femme ne l'a pas subi au moins une fois?!) Bref, ça vous donne une idée. C'est extrêmement bien écrit avec beaucoup d'ironie et de mordant ce qui permet une lecture beaucoup plus fluide. Je pense que ce député aurait du réfléchir avant de vouloir l'interdire et surtout se poser les bonnes questions : pourquoi ce livre l'a choqué? Et bien, il a la réponse maintenant. (d'ailleurs je ne me souviens plus de son nom...Pas envie de chercher).



En bref, cet essai et des plus intéressants et je pense que ces messieurs devraient le lire même si leur égo en prendra forcément un coup. Personnellement, j'ai apprécié cette lecture qui m'a défoulé même si je ne suis pas d'accord avec la fin bien trop politique pour moi (je n'aime pas la politique de base. Peut-être pour ça)
Lien : https://lessortilegesdesmots..
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Sororité

14 textes de différentes autrices, en ayant comme point commun la sororité. Les textes sont plus ou moins longs. Certains ne font qu’une pages ou deux et d’autres plus de 20 pages.

Chaque texte est fort et résonne de façon différente selon l’expérience de chacun. Il y a qu’un ou deux texte que j’ai un peu moins apprécié, mais dans l’ensemble ça fait réfléchir.

Maintenant, j’aimerais bien découvrir d’autres écrits des autrices qui font parti ce recueil.
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Fruits de la colère : Embras(s)er nos débordeme..

Enfin, j'ai pu lire ce recueil qui me faisait de l’œil depuis si longtemps ! Sous la direction de Pauline Harmange, 5 femmes dévoilent leur vision de la colère à travers différents supports : la fiction (si parlante !) avec Lucille Belan, la poésie avec Kiyémis (je n'en lis jamais, mais j'ai apprécié), l'autobiographie avec Daria Marx, l'essai documenté avec Fatima Ouassak et Douce Dibondo.



La diversité des points de vue et des personnes représentées est clairement un gros atout pour cet ouvrage, merci à Pauline Harmange qui a visiblement mis un point d'honneur à mettre en avant des femmes que l'on n'entend pas assez.



Personnellement, j'aurais préféré que les différents chapitres soient mieux équilibrés entre eux, certains sont très courts, d'autres très longs. La partie plus théorique, notamment celle de Douce Dibondo, a été un peu plus ardue pour moi - mais je ne suis pas au top de la concentration en ce moment.



Cerise sur le gâteau, le livre en lui-même est très beau : couleurs et polices choisies, papier épais et de qualité, illustration de couverture... Bravo !
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Moi les hommes, je les déteste





Cet essai féministe a failli être censuré pour son titre.

La curiosité m'a insisté à le lire.

Le contenu est intéressant, j'en ai appris sur la misandrie qui est complètement différente de la misogynie.

Elle a pointe du doigt le comportement différent de la société selon s'il s'agit d'une femme ou d'un homme...

Elle ne déteste pas les hommes loin de là, elle constate sans agressivité.
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Sororité

Sororité, ce mot veut-il dire quelque chose pour vous ?

Voici comment le défini Chloé Delaume lauréate du prix Médicis 2020, :

« Le mot sororité vient du latin soror, soeur. C’est un lien spécifique, solidaire, horizontal, indéfectible, entre femmes. Il abolit la rivalité et peut s’avérer être un puissant outil pour lutter contre le système patriarcal. »

Mais elle rajoute :

« La sororité a toujours été présente, mais elle n’était pas nommée, le mot a disparu de l’usage entre la fin du XVIe siècle et les années 1970. Or ce qui n’est pas nommé n’existe pas. »

Pour moi, la solidarité entre les femmes se révèle être l’un des principes fondateurs du combat féministe.

Et dans ce bouquin chorale, le collectif inédit de 15 femmes appelle à une solidarité qui ne nie pas les différences mais embrasse la diversité.

Car c’est grâce à la sororité, véritable parole en acte, que la révolution féministe adviendra.

Toutes ces femmes ont accepté d’écrire autour de la notion de la sororité. Qu’elles soient actrice, chanteuse, musicienne, réalisatrice, comédienne ou journaliste, sous la forme de récits, de fictions, de poèmes ou de chansons, elle nous offre une réflexion collective sur la sororité.

Avec ce collectif, c’est là une véritable occasion de rassembler les femmes et de jeter les bases d’une révolution féministe.



Tous les textes n’ont pas résonné de la même façon en moi. Mais tous m’ont fait réfléchir. Réfléchir sur ma condition de femme, sur la société que je voudrais voir arriver, sur le féminisme aujourd’hui. Comme le vivre et la pratiquer…

Entre essais critiques, politique et philosophes, entre textes poétiques et autobiographiques, entre fictions et documents, c’est ma sororité que j’ai convoquée et interrogée.

Un livre qui n’a fait que raffermir en moi cette notion de sororité mais aussi de bienveillance et de diversité. Bref c’est simplement un ode à bien vivre ensemble loin de l’entre soi !

Dire que j’ai aimé ce collectif c’est un doux euphémisme. J’en redemande !!!
Lien : https://collectifpolar.wordp..
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Sororité

Sororité, le substantif féminin du latin "soror" - sœur- , va être au cœur de cet essai collectif coordonné par Chloé Delaume. Autrices, journalistes, politiciennes, cinéastes et militantes prennent la parole pour exprimer leur expérience de la sororité et en tracer les contours.



Entre ces pages, le mot "sororité" reprend de la valeur et sort de son long, trop long, sommeil. Il prend vie sous les plumes de diverses femmes, sœurs de lutte, qui l'abordent de diverses manières selon leurs expériences et histoires personnelles. Les mots, ici, permettent de révéler l'existence de la sororité dans nos sociétés et de montrer sa nécessité. La sororité n'est pas qu'une pensée, elle est palpable et s'installe, petit à petit, dans nos rapports entre femmes.



Pédagogique, ce texte me semble un bon atout pour les militantes mais aussi pour les alliés. Il explique clairement ce qu'est la sororité sans la rendre plate car différents ressentis sont abordés. De plus, il n'est pas culpabilisant et se présente plutôt comme un guide, un premier pas vers la sororité.



Si j'ai apprécié découvrir différentes façons d'aborder la sororité, certains textes m'ont plus convaincue que d'autres. En effet, et je pense que cela est normal, certains m'ont davantage touchée par leur contenu ou leur style. Quoi qu'il en soit, la façon dont les autrices questionnent la sororité et leur relation avec celle-ci est très pertinente. Beaucoup n'ont pas ou n'ont pas eu une relation exemplaire avec elle et n'en ont pas toujours eu conscience, en cela, je trouve l'écrit très pertinent : si la société a fait disparaitre la sororité, c'est à nous, femmes, de la réapprendre !



Je vous recommande donc cette lecture si vous souhaitez en apprendre plus sur la sororité ou vous réapproprier ce terme. Efficace, pédagogique et universel, cet essai est intéressant pour commencer ou poursuivre son voyage dans l'amour sororal.
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Moi les hommes, je les déteste

Un essai sympathique mais décevant. En achetant ce livre je pensais trouver une réelle argumentation sur la misandrie, or voilà un texte assez peu révolutionnaire présentant des arguments déjà connus quand on a lu un peu d'œuvres féministes.



Les + : des passages réellement intéressants. L'autrice écrit vraiment bien. Le livre est court et efficace, on le lit aisément d'une traite. C'est une base correcte pour une initiation sur cette question.



Les - : un point de vue très blanc, bourgeois et hétéro, malgré les tentatives de référence au lesbianisme. L'usage fréquent de « cis » pour parler des hommes n'était pas nécessaire ; cela donnait juste une nuance transphobe au propos présenté (bien que j'imagine que ce n'était pas l'objectif de l'autrice).



Ce que j'aurais aimé y lire : une réflexion sur la manière dont la misandrie n'est pas un outil politique pertinent lorsqu'on prend en compte l'existence d'un racisme structurel dans nos sociétés. Le besoin de généralisation est bien-sûr légitime. Seulement, il aurait été bien d'ajouter une nuance à un moment en expliquant que le suprémacisme blanc profite du système patriarcal pour exploiter et opprimer également les hommes racisés. Le manque de référence à l'intersectionnalité des oppressions et systèmes de domination s'est fait lourdement ressentir.



De plus, la pertinence de la misandrie en tant que projet politique, (puisque c'est ainsi qu'elle est conçue ici et pas comme un simple ressentiment personnel), est aussi remise en cause par l'objectif auquel on aspire avec nos luttes féministes. Souhaite-t-on juste « que les hommes deviennent meilleurs » ou souhaite-t-on l'abolition des classes de genre et ainsi de tous les mécanismes oppressifs qu'elles engendrent ?



Bien que l'essai se veuille en contraste avec les féministes universalistes et néolibérales, je trouve qu'il est tout de même emprunt de certains réflexes de ces courants.
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Sororité

Merci beaucoup à NetGalley pour cet envoi !

J’avais hâte de lire un ouvrage de cette collection féministe aux Éditions Points. Celui-ci date en 2021 mais est toujours bel et bien d’actualité !



Quelques têtes connues, d’autres un peu moins, des récits intimistes, des fictions, des poèmes, qui rende le tout assez touchant. On rit, on est émue, on a envie de se battre et d’aller encore plus loin dans ce long combat que celui des femmes.



J’ai beaucoup aimé l’ensemble qui va vraiment plus loin que le féminisme et aborde à merveille le principe de sororité.



Une lecture fluide et très rapide, à mettre entre toutes les mains, les jeunes comme les moins jeunes, pour qu’enfin on s’entraide et que les langues se délient.



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Sororité



Un recueil essentiel

Cadeau improbable

Que j'ai tardé à lire .

Des femmes .. des styles, des sujets si differents.

Des textes tres inégaux

Quelques uns, creux ou narcissiques..

Inutiles ...

A l'image de celui d'Alice Coffin .. qui boucle malheureusement le recueil ...



Mais d'autres ..solaires, gais,

Motivants

Apres lesquels on referme le livre en comprenant combien "Féministe" n'est pas un" gros mot"

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Moi les hommes, je les déteste

Je le dis tout de go: je préfère le photos insta de Pauline Harmange à l'opus qu'elle a écrit avec l'émotion d'un certain vécu et la réflexion d'une écolière agacée. Mais d'abord, je salue son courage d'écrire et de s'exposer ainsi. Peut-être a-t-elle mûri entre temps. Peut-être a-t-elle lu Simone de Beauvoir et d'autres pour mieux écrire les prochaines fois. Elle fait un résumé assez éloquent de l'attitude épidermique ayant besoin d'approfondissement pour porter plus loin les acquis de tant et tant de femmes. Assez porté sur sa propre petite personne et l'apprentissage assez limité de la vie, le bouquin ne réalise aucune articulation avec les efforts, batailles et victoires d'autres groupes opprimés. Puiser dans leur intelligence, sortir de la binarité et la polarisation pour construire, pour s'épanouir. Où sont les combats de femmes noires par exemple? Où sont les philosophies de fond du développement d'une société plus juste? Quel est le rôle des parents et des divers acteurs de la société, les institutions, les organismes... la société civile. J'ai eu le sentiment que les combats de cette jeune femme sont une affaire de privilégiés: non contente de la deuxième place, elle binarise, elle clive pour peut-être se faire propulser ailleurs. Pas de mise en perspective humaine, universelle. Un livre pour se faire du bien certes (pour combien de temps: où en est le rapport à ses propres parents) mais en aucun cas des émotions complexes (elle n'insiste pratiquement que sur la colère) ou des réflexions étayées. La sororité se construit sur une myriade de petites, moyennes et grandes choses. Elles sont toutes là, il suffit de s'en servir. Les Remerciements et Pour aller plus loin.... à la fin, c'est ce qui sauve le bouquin (quelques réfs de films, séries, podcasts et livres) mais assez maigre quand-même. A vrai dire, je préfère les remerciements qui semblent être les 2 pages les plus sincères du livre. Puis allez voir ses photos. Des angles plus intéressants que celui adoptés dans ce bouquin.
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Moi les hommes, je les déteste

J'avais déjà pas mal d'animosité envers les hommes, et bien je peux vous dire qu'après cette lecture c'est pire ! Ahah. Certe on reste sur un point de vue très précis, celle de l'auteur mais elle agrémente ces dires de statistiques et de recherches... et ça fait cogiter ! Vive la sororité
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Le renard

Le roman de Pauline Armand "le renard" est un conte qui nous fait traverser, avec une petite fille, l'enfance pour arriver à l'âge adulte.

On alterne entre ses souvenirs et son passage dans la forêt, là où elle va rencontrer un renard, renard qui l'aidera à passer le cap et à surmonter toutes les peurs qui sont liées à ce passage : abandon, incompréhension, solitude.

C'est vraiment très bien fait car on ressent bien toutes les angoisses de cette petite fille, qu'elle soit dans la forêt ou encore au supermarché. Tous ces questionnements, ses peurs, finiront par trouver une réponse.

J'ai beaucoup apprecié.



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Aux endroits brisés

Une plume prometteuse pour ce premier roman. Certains passages ont ouvert une porte et m'ont embarquée, par une écriture riche et fluide, dans un monde où je plongeais avec délice le temps de quelques pages. Pourtant mon sentiment général en refermant ce livre est plutôt l'ennui. Je relirai cette autrice avec plaisir quand elle aura déployé ce potentiel sur l'ensemble des pages.

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Sororité

Sororité (nom féminin) : Attitude de solidarité féminine.

(définition du Larousse)



Chloé Delaume a voulu créer un ouvrage collectif féminin sur cette notion peu connue de sororité, qui est moins utilisée que son homologue masculin, la fraternité.

Liberté, égalité, sororité : le slogan en jetterait et permettrait d'inclure les femmes, grandes oubliées dans les textes législatifs français.

Je ne peux pas parler de ce livre sans évoquer la Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne d'Olympe de Gouges.



Ici, Chloé Delaume a réuni 14 femmes d'origine et de situation différentes, en leur demandant ce que la sororité leur inspirait.



Chloé Delaume "De la sororité en milieu hostile"

Lola Lafon "La traversée" : viol

Juliette Armanet "Ne te retourne pas, ma Sœur"

Estelle-Sarah Bulle "Un café" : dialogue féministe, histoire de l'art

Lydie Salvayre "Anne mes sœurs Anne" : Barbe Bleue

Maboula Soumahoro "Nous sommes cinq" : Fratrie et solidarité entre africaines

Jeanne Cherhal "Ce génie, c'est ma soeur" : poème d'admiration d'une sœur envers une autre

Ovidie "A cause des garçons" : Cette chanson célèbre qui montre que la société a moulé les femmes à sa façon, pour préférer qu'elles soient concurrentes plutôt que solidaires. Et le symbole de la schtroumpfette entourée de schtroumpfs, pas si anodin que ça...

Iris Brey "Nos mains nues" : L'avortement

Lauren Bastide "Sororité, adelphité, solidarité" : car une femme ne naît pas forcément femme, on peut aussi devenir femme

Kiyémis "La sororité comme horizon" : L'importance de la sororité dans un milieu créé par et pour les hommes, la politique / et le combat pour obtenir l'égalité financière

Fatima Ouassak "Protégeons nos enfants, ensemble !" : Le viol des enfants en France

Camille Froidevaux-Metterie "La sororité, un a priori féministe" : la société met volontairement les femmes en concurrence pour éviter la sororité et trop de féminisme

Rébecca Chaillon "Et j'ai vu beaucoup de soleils se coucher." : d'un journal intime jusqu'à des actions concrètes pour que les femmes s'entraident

Alice Coffin "Sister Insider" : confrontation de points de vue entre Alice Coffin et des femmes célèbres (politique, journalisme).





Ce collectif rapporte des actions concrètes, constitue un outil avec des débats très intéressants sur ce qu'est la sororité, avec une nuance par rapport au féminisme.

Il montre toute la difficulté au quotidien pour les femmes de devoir se faire une place crédible dans la société patriarcale, dans le monde du travail sur des postes à responsabilité, dans le monde politique.

Une femme doit constamment prouver qu'elle mérite son statut, chose que les hommes n'ont pas besoin de faire.

Pour cela, au lieu de se tirer dans les jambes, il vaut mieux être solidaires, se soutenir mutuellement et s'entraider, bref, faire preuve de sororité.

Pourquoi se jalouser alors que l'on devrait être fière de ce que nos Soeurs accomplissent, faisant avancer sur la longue route pour obtenir l'égalité hommes/femmes à tous les niveaux.
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Moi les hommes, je les déteste

Un livre plein de bon sens, qui se lit d'une traite. J'ai apprécié l'humour. Dommage que le titre effraye les hommes (en même temps, ils ne lisent pas vraiment d'essais féministes, même lorsque les titres sont pacifiques) car son contenu n'est pas du tout agressif.
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Survivre au sexisme ordinaire

Livre que j’ai du lire pour mon oral de français très court et simple a lire globalement assez d’accord mais quelques passages ou non mais merci quand même car je suis tombé sur une féministe et j’ai réussi à avoir 16 ce qui est un exploit donc merci quand même
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