Citations de Paulo Coelho (4388)
nous ne choisissons pas ce qui nous arrive, mais nous pouvons choisir notre façon d'y réagir.
L'effort est salutaire et indispensable mais, sans résultats, il ne signifie rien.
Un homme qui ne sait pas entendre ne peut écouter les conseils que la vie nous prodigue à chaque instant.
Tout est écrit dans les sons. Le passé, le présent et le futur de l'homme.
Toutes ces petites choses qui auraient pu disparaître si j'avais eu un infarctus ce matin, prenaient soudain une énorme importance pour moi. C'étaient elles, et non les étoiles ou la sagesse, qui m'assuraient que j'étais en vie.
J'avais l'absolue certitude de la vie après la mort, mais jamais je ne m'étais demandé comment s'opérait cette transition. Ce doit être terrible de passer d'une dimension à l'autre, aussi bien préparé soit-on.
Mais pour contempler le vrai visage de notre mort, nous devons d'abord connaître tous les désirs et toutes les terreurs que la simple évocation de son nom est capable de réveiller dans n'importe quel être vivant.
La mort est notre grande compagne, parce que c'est elle qui donne sens à nos vies.
Il ne comprend pas que, conscient de la mort, il serait capable d'avoir plus d'audace, d'aller beaucoup plus loin dans ses conquêtes quotidiennes, puisqu'il n'a rien à perdre, dès l'instant où la mort est inévitable.
Il a peur du passage dans l'ombre, de la grande terreur de l'inconnu, et le seul moyen qu'il ait de vaincre cette peur, c'est d'oublier que ses jours sont comptés.
Il se trouve que, créature fragile, il tente toujours de se cacher la certitude absolue de sa mort. Il ne voit pas que c'est elle qui le motive pour réaliser les meilleures choses de sa vie.
Ce que les gens appellent vanité -- laisser des oeuvres, des enfants, faire en sorte que son nom ne soit pas oublié --, je considère cela comme l'expression suprême de la dignité humaine.
Même en sachant que ses jours sont comptés et que tout finira quand il s'y attendra le moins, l'homme fait de sa vie une lutte digne d'un être éternel.
L'homme est le seul être, dans la nature, qui ait conscience de sa mort prochaine. Pour cette raison, et pour cette raison seulement, j'ai un profond respect pour l'espèce humaine, et je crois que son avenir sera bien meilleur que ne l'est son présent.
Selon lui, l'exercice de la pêche était plus ou moins un symbole de la relation entre l'homme et le monde : nous savons ce que nous voulons, nous l'atteindrons si nous insistons, mais le temps nécessaire pour parvenir à l'objectif dépend de l'aide que nous accorde Dieu.
Voilà le beau côté de l'amour, a-t-il dit. L'amour qui défie, l'amour pour deux étrangers plus âgés qui sont venus de loin et demain seront déjà partis. Pour un monde qu'elle aimerait elle aussi parcourir.
Face à nous, une jeune fille nous fixait tous les deux. Elle devait avoir deux fois moins que notre âge. Petrus lui a porté un toast en levant son verre. La gamine a ri, un peu gênée, et d'un geste elle nous a montré ses parents, s'excusant presque de ne pas approcher davantage.
La Voie lactée montre le chemin jusqu'à Compostelle. Aucune religion n'est capable de rassembler toutes les étoiles, parce que si c'était le cas, l'univers deviendrait un gigantesque espace vide et perdrait sa raison d'exister.
Tu penses que Dieu existe et je le pense aussi, reprit Petrus. Alors, pour nous, Dieu existe. Mais si quelqu'un ne croit pas en Lui, Il ne cesse pas d'exister pour autant. Et cela ne signifie pas que la personne qui n'y croit pas soit dans l'erreur.
Même si un violent tremblement de terre ou un orage meurtrier me donnent parfois l'impression que la nature est cruelle, j'ai compris que ce sont les vicissitudes du chemin. la nature aussi voyageait, à la recherche de l'illumination.