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Citations de Paulo Coelho (4418)


"Quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en apercevons jamais. Et sais-tu pourquoi ? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors."
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“Chaque homme sur terre a un trésor qui l'attend. lui dit son coeur. Nous, les coeurs, en parlons rarement, car les hommes ne veulent plus trouver ces trésors.
Nous n'en parlons qu'aux petits enfants. Ensuite, nous laissons la vie se charger de conduire chacun vers son destin. Malheureusement, peu d'hommes suivent le chemin qui leur est tracé, et qui est le chemin de la Légende Personnelle et de la félicité. La plupart voient
le monde comme quelque chose de menaçant et, pour cette raison même, le monde devient en effet une chose menaçante. Alors, nous, les cœurs, commençons à parler de plus en plus bas, mais nous ne nous taisons jamais. Et nous faisons des vœux pour que nos paroles
ne soient pas entendues : nous ne voulons pas que les hommes souffrent pour n'avoir pas suivi la voie que nous leur avions indiquée.
Pourquoi les cœurs ne disent-ils pas aux hommes qu'ils doivent poursuivre leurs rêves ? demanda le jeune homme à l'Alchimiste.
- Parce que, dans ce cas, c'est le cœur qui souffre le plus. Et les cœurs n'aiment pas souffrir. »
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“ Mon coeur est traître, dit le jeune homme à l'Alchimiste, … . Il ne veut pas que je continue. - C'est bien, répondit l'Alchimiste. Cela prouve que ton coeur vit. Il est normal d'avoir peur d'échanger contre un rêve tout ce que l'on a déjà réussi à obtenir. - Alors, pourquoi dois-je écouter mon coeur? - Parce que tu n'arriveras jamais à le faire taire. Et même si tu feins de ne pas entendre ce qu'il te dit, il sera là, dans ta poitrine, et ne cessera de répéter ce qu'il pense de la vie et du monde. - Même en étant maître? - La trahison, c'est le coup auquel tu ne t'attends pas. Si tu connais bien ton coeur, il n'arrivera jamais à te surprendre ainsi. Car tu connaitras ses rêves et ses désirs, et tu sauras en tenir compte. Personne ne peut fuir son coeur. C'est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu'il a à dire. Pour que ne vienne jamais te frapper un coup tu ne t'attendrais pas.”
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«  Le bateau est en sécurité dans le port. Mais ce n’est pas pour cela que les bateaux ont été construits. »
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Si quelqu’un va au-delà de ses limites, sa volonté est pareillement brisée, expliqua le moine. Celui qui ne sait pas équilibrer le travail et le repos, perd son enthousiasme et ne peut pas aller bien loin.
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« Mon chameau n’a pas supporté le poids d’une plume » a sans doute pensé l’homme. Parfois, nous disons la même chose de notre prochain, sans comprendre que notre plaisanterie a peut être été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la souffrance.
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Quand nous suivons nos rêves, nous pouvons donner l’impression que nous sommes misérables et malheureux. Mais ce que les autres pensent n’a aucune importance. Ce qui compte, c’est la joie dans notre cœur.
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L'Alchimiste connaissait la légende de Narcisse, ce beau jeune homme qui allait tous les jours contempler sa propre beauté dans l'eau d'un lac. Il était si fasciné par son image qu'un jour il tomba dans le lac et s'y noya. A l'endroit où il était tombé, naquit une fleur qui fut appelée narcisse.
Mais ce n'était pas de cette manière qu'Oscar Wilde terminait l'histoire. Il disait qu'à la mort de Narcisse les Oréades, divinités des bois, étaient venues au bord de ce lac d'eau douce et l'avaient trouvé transformé en urne de larmes amères.
« Pourquoi pleures-tu ? demandèrent les Oréades.
— Je pleure pour Narcisse, répondit le lac.
— Voilà qui ne nous étonne guère, dirent-elles alors. Nous avions beau être toutes constamment à sa poursuite dans les bois, tu étais le seul à pouvoir contempler de près sa beauté.
— Narcisse était donc beau ? demanda le lac.
— Qui, mieux que toi, pouvait le savoir ? répliquèrent les Oréades, surprises. C'était bien sur tes rives, tout de même, qu'il se penchait chaque jour ! »
Le lac resta un moment sans rien dire.
Puis : « Je pleure pour Narcisse, mais je ne m'étais jamais aperçu que Narcisse était beau. Je pleure pour Narcisse parce que, chaque fois qu'il se penchait sur mes rives, je pouvais voir, au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté. »
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Lorsqu’on voit toujours les mêmes personnes, comme c’était le cas au séminaire, on en vient à considérer qu’elles font partie de notre vie. Et alors, puisqu’elles font partie de notre vie, elles finissent par vouloir transformer notre vie. Et si nous ne sommes pas tels qu’elles souhaiteraient nous voir, les voilà mécontentes. Car tout le monde croit savoir exactement comment nous devrions vivre. Mais personne ne sait jamais comment il doit lui-même vivre sa propre vie.
.../...
pour elle, tous les jours étaient semblables, et quand tous les jours sont ainsi semblables les uns aux autres, c’est que les gens ont cessé de s’apercevoir des bonnes choses qui se présentent dans leur vie tant que le soleil traverse le ciel.
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Dans la vie, tout est signe, dit l’Anglais, qui cette fois referma la revue qu’il était en train de lire. L’univers est fait en une langue que tout le monde peut entendre, mais que l’on a oublié. Je cherche ce Langage Universel, entre autres choses. C’est pour cette raison que je suis ici. Parce que je dois rencontrer un homme qui connaît ce Langage Universel. Un Alchimiste.
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Il donne aux signes le nom de « chance », dit l’Anglais, une fois que l’autre fut sorti. Si je le pouvais, j’écrirais une énorme encyclopédie sur les mots « chance » et « coïncidence ». C’est avec ces mots-là que s’écrit le Langage Universel.
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Il n’est pas aisé de découvrir la Pierre Philosophale, dit l’Anglais. Les alchimistes restaient plusieurs années dans leurs laboratoires, à observer ce feu qui purifiait les métaux. Et tant ils regardaient le feu que, dans leur for intérieur, ils en venaient peu à peu à abandonner toutes les vanités du monde. Alors, un beau jour, ils s’apercevaient que la purification des métaux, en fin de compte, les avaient purifiés eux-mêmes.
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Pourtant, le chamelier ne semblait pas s’émouvoir outre mesure de la menace de guerre. — Je suis vivant, dit-il au jeune homme, tout en mangeant une poignée de dattes, dans la nuit sans lune et sans feux de camp. Et pendant que je mange, je ne fais rien d’autre que manger. Quand je marcherai, je marcherai, c’est tout. Et s’il faut un jour me battre, n’importe quel jour en vaut un autre pour mourir. Parce que je ne vis ni dans mon passé ni dans mon avenir. Je n’ai que le présent, et c’est lui seul qui m’intéresse. Si tu peux demeurer toujours dans le présent, alors tu seras un homme heureux. Tu comprendras que dans le désert il y a de la vie, que le ciel a des étoiles, et que les guerriers se battent parce que c’est là quelque chose d’inhérent à la vie humaine. La vie alors sera une fête, un grand festival, parce qu’elle est toujours le moment que nous sommes en train de vivre, et cela seulement.
.../...
L’Alchimiste ouvrit une bouteille et versa d’un liquide rouge dans le verre de son invité. C’était du vin, et l’un des meilleurs qu’il eût jamais bus de son existence. Mais le vin était interdit par la loi.
— Le mal, dit l’Alchimiste, ce n’est pas ce qui entre dans la bouche de l’homme. Le mal est dans ce qui en sort.
.../...
— Je vais partir, dit-il. Et je veux que tu saches que je reviendrai. Je t’aime parce que…
— Ne dis rien, interrompit Fatima. On aime parce qu’on aime. Il n’y a aucune raison pour aimer.
.../...
— Te voici bientôt parvenu au terme de ton voyage, dit-il. Tu as suivi ta Légende Personnelle : je t’en félicite.
— Mais vous me guidez sans rien dire. J’ai cru que vous alliez m’enseigner ce que vous savez. Il y a quelque temps, je me suis trouvé dans le désert en compagnie d’un homme qui possédait des livres d’alchimie. Mais je n’ai rien pu apprendre.
— Il n’y a qu’une façon d’apprendre, répondit l’Alchimiste. C’est par l’action.
.../...
— Pourquoi vous nomme-t-on l’Alchimiste ?
— Parce que je le suis.
— Et qu’est-ce qui n’allait pas, pour les autres alchimistes, qui cherchaient l’or et qui ont échoué ?
— Ils se contentaient de chercher l’or. Ils cherchaient le trésor de leur Légende Personnelle, sans désirer vivre la Légende elle-même.
.../...
— Mon cœur est traître, dit le jeune homme à l’Alchimiste, quand ils s’arrêtèrent pour laisser reposer un peu leurs chevaux. Il ne veut pas que je continue.
— C’est bien, répondit l’Alchimiste. Cela prouve que ton cœur vit. Il est normal d’avoir peur d’échanger contre un rêve tout ce que l’on a déjà réussi à obtenir.
— Alors, pourquoi dois-je écouter mon cœur ?
— Parce que tu n’arriveras jamais à le faire taire. Et même si tu feins de ne pas entendre ce qu’il te dit, il sera là, dans ta poitrine, et ne cessera de répéter ce qu’il pense de la vie et du monde.
— Même en étant un traître ?
— La trahison, c’est le coup auquel tu ne t’attends pas. Si tu connais bien ton cœur, il n’arrivera jamais à te surprendre ainsi. Car tu connaîtras ses rêves et ses désirs, et tu sauras en tenir compte. Personne ne peut fuir son cœur. C’est pourquoi il vaut mieux écouter ce qu’il dit. Pour que ne vienne jamais te frapper un coup auquel tu ne t’attendrais pas
.../...
— Etes-vous fou ? demanda le jeune homme, quand ils furent à une certaine distance. Pourquoi avez-vous répondu ainsi ?
— Pour te montrer une loi du monde, toute simple : quand nous avons de grands trésors sous les yeux, nous ne nous en apercevons jamais. Et sais-tu pourquoi ? Parce que les hommes ne croient pas aux trésors.
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Un homme ne prouve pas qu’il est un mâle quand il a une érection. C’est un mâle s’il est capable de donner du plaisir à une femme.
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Certains livres nous font rêver, d’autres nous rappellent la réalité, mais aucun ne peut échapper à ce qui est primordial pour un auteur : l’honnêteté avec laquelle il l’écrit.
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Tout ce qui arrive une fois peut ne plus jamais arriver. Mais tout ce qui arrive deux fois arrivera certainement une troisième fois.
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C'était en arabe qu'ils conversaient, et le jeune était content de lui, parce qu'il parlait arabe.
Il y avait eu une époque où il croyait que ses brebis pouvaient tout lui apprendre sur le monde. Mais les brebis étaient incapable d'enseigner l'arabe.
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Mon cœur est traître », dit le jeune homme à l’Alchimiste, quand ils s’arrêtèrent pour laisser reposer un peu leurs chevaux. « Il ne veut pas que je continue.

C’est bien, répondit l’Alchimiste. Cela prouve que ton cœur vit. Il est normal d’avoir peur d’échanger contre un rêve tout ce que l’on a déjà réussi à obtenir. 
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"Lorsque l'archer tend la corde, il peut voir le monde entier dans son arc. Lorsqu'il suit le vol de la flèche, ce monde s'approche de lui, le caresse, et lui donne la sensation parfaite du devoir accompli. Chaque flèche vole différemment. Tire mille flèches, et tu verras que chacune te montrera un trajet distinct : telle est la voie de l'archer."
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Tu ne peux apprendre que lorsque tu enseignes. Pendant que tu apprenais les Pratiques, moi j’en découvrais la signification. En t’enseignant, j’ai appris réellement. En jouant le rôle de guide, j’ai réussi à trouver mon propre chemin.
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Lorsque que tu voyages, tu fais une expérience très pratique de l'acte de renaissance. Tu te trouves devant des situations complètement nouvelles, le jour passe plus lentement et, la plupart du temps, tu ne comprends pas la langue que parlent les gens. Exactement comme un enfant qui vient de sortir du ventre de sa mère. Dans ces conditions, tu te mets à accorder beaucoup plus d'importance à ce qui t'entoure, parce que ta survie en dépend. Tu deviens plus accessible aux gens, car ils pourront t'aider à des situations difficiles. Et tu reçois la moindre faveur des dieux avec une grande allégresse, comme s'il s'agissait d'un épisode dont on doit se souvenir sa vie restante.

En même temps comme tout est nouveau, tu ne distingues dans les choses que la beauté et tu es plus heureux de vivre. C'est pourquoi le pèlerinage religieux a toujours été l'une des manières les plus objectives pour parvenir à l’illumination. Pour se corriger de ses péchés, il faut marcher toujours plus avant, en s'adaptant aux situations nouvelles et en recevant en échange les milliers de bénédictions que la vie accorde généreusement à ceux qui les lui demandent.
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Je t'aime parce que tout l'Univers a conspiré à me faire arriver jusqu'à toi.
(p.150)
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Je pleure pour Narcisse, mais je ne m’étais jamais aperçu que Narcisse était beau.
Je pleure pour Narcisse parce que, chaque fois qu’il se penchait sur mes rives, je pouvais voir, au fond de ses yeux, le reflet de ma propre beauté.  
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"_Vous l'avez humilié, Tetsuya ! Vous devez vraiment être le meilleur !
_Il ne faut pas juger les gens sans apprendre à les écouter et à les respecter auparavant. Cet étranger était un homme bon : il ne m'a pas humilié, il n'a pas tenté de prouver qu'il était le meilleur, même s'il donnait cette impression. Il voulait montrer son art et le voir reconnu, même s'il semblait vouloir me mettre au défi."
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