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Françoise Marchand-Sauvagnargues (Traducteur)
EAN : 9782253112259
314 pages
Le Livre de Poche (02/02/2005)
3.63/5   1176 notes
Résumé :
Toute jeune Brésilienne du Nordeste, Maria n’aspire qu’à l’Aventure, au grand Amour. Au cours d'une semaine de vacances à Rio de Janeiro, sur la plage de Copacabana, un Suisse lui propose de devenir danseuse de cabaret à Genève. Elle voit là le début d’un conte de fées... Mais la réalité sera bien différente.
Maria en vient à se prostituer - sans honte, puisqu’elle apprend à son âme à ne pas se plaindre de ce que fait son corps, et qu’elle s’interdit de tomb... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (80) Voir plus Ajouter une critique
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sur 1176 notes
« L'homme ne bougea pas. Au début, elle lut une certaine timidité dans ses yeux, mais cela ne dura guère. Il la regardait, et, en imagination, il la caressait avec sa langue, ils faisaient l'amour, transpiraient, s'embrassaient, mêlaient tendresse et violence, criaient et gémissaient ensemble.
Mais en réalité ils ne disaient rien, ni l'un ni l'autre ne bougeaient, ce qui renforçait son excitation, parce qu'elle aussi était libre de penser ce qu'elle voulait. Elle le priait de la caresser doucement, elle écartait les jambes, se masturbait devant lui, prononçait indifféremment des mots romantiques ou vulgaires, elle avait plusieurs orgasmes, réveillait les voisins, ses cris alertaient le monde entier. »

Extrait du journal du Bison :
Sans but, je me promenais dans la rue de Berne. le soleil de cette fin de printemps illuminait encore la ruelle genevoise. Les parasols des bars étaient encore ouverts. Quelques touristes prenant une coupe de champagne ou un Lagavulin 16 ans d'âge tout en offrant un verre de jus de fruit frais à quelques dames - à peine plus âgées que le Lagavulin -, brésilienne, slovaque, nigérienne. Poupée blonde de l'Est, poupée noire de l'Afrique, poupée dansante d'un Brésil samba. Il fait encore bon à cette période autour du lac de Genève. Les congrès reprennent leur routine avec la fin des vacances, l'animation sera plus chaude dans les travers de la ville.

Je l'ai vu, âme solitaire attablée au Copacabana. Un sourire à m'en exploser le coeur. Avais-je assez de billets dans ma poche pour m'offrir ce sourire et ce cul ? Mes pas s'approchent de sa table, comme si une attraction magnétique attirait irrémédiablement mon corps vers le sien. D'un regard, elle m'envouta, Maria, belle fille d'une lointaine province éloignée de Rio. Maria, jeune fille frêle et innocente, qui a fait le choix de louer son corps pendant une année pour s'offrir un parfum Kenzo, un restaurant de crustacés, une ferme au Brésil. Hypnotisé par son regard et par son sourire, je l'écoute en silence me parler de sa vie, de son métier, des choix à faire, de ses choix. Qu'en est-il des miens ? J'ai l'impression de n'avoir jamais fait de choix dans ma vie, de me laisser porté par elle. J'ai le sentiment de ne pas vivre.

Je la prends par la main, règle les 300 francs d'usage au patibulaire derrière son comptoir. Hey, taxi. « L'hôtel Ibis, s'il vous plait ». Chambre 222. Je demande au groom de tirer les rideaux pour se retrouver dans la pénombre et de me monter une bière pas trop fraiche. Il revient avec une bouteille 75cl même pas belge ! Manque de saveur, et d'épices. Mais les épices dansent devant moi, nue et belle, les cheveux noirs détachés. Je goûte à son parfum, à ses courbes, à ses effluves parfumées de sueur et de désirs. Je la caresse, l'embrasse, la bouche, les seins, le sexe. J'y glisse ma langue, mon majeur, mon sexe. Va et vient. Jeux de doigts, jeux de mains, jeux de sexe. La baise est un jeu, un moment où des émotions se partagent, ou des échanges se font, dans le regard, dans les fluides, dans l'âme. Un mélange de transpiration et de respiration, des halètements, des murmures, des gémissements, une symphonie qui se compose entre deux draps, à deux ou à plusieurs. Un mamelon qui pointe, un sexe qui se dresse, chaire de poule, chaire d'envie. A quoi pense-t-elle pendant ces instants de plaisir ? J'appuie sur la télécommande de la platine disque, Keith Jarrett, le Köln Concert, la musique idéale pour faire l'amour. Je la regarde droit dans les yeux alors qu'elle me chevauche, mes mains sur ses hanches. Quelle couleur, ses prunelles ? Je ne m'en souviens plus. Je la regarde mais ne la vois pas. Je la regarde les yeux dans son âme, je veux ressentir son intérieur à travers le pétillement de ses pupilles. Cette fille est complètement folle, mais elle me rend complètement dingue. Excitante, désirable, bandante. Les ébats s'achèvent dans un lit inconnu aux draps froissés. L'heure au sourire, à la timidité, l'envie de reprendre un rendez-vous, de recroiser son regard. Elle regarde son agenda. Je regarde celui de l'hôtel Ibis. Ce n'est qu'un début. Une pute de luxe se mérite et se respecte. Je suis prêt à attendre, patience ardente. Est-elle prête également, je n'ose lui demander…

« Ses doigts à lui tracent des cercles autour de son sein, à la manière d'un animal aux aguets. Elle voudrait qu'il bouge plus vite, qu'il touche son mamelon, sa pensée anticipe sur son geste, mais, peut-être que le sachant, il la provoque, se délecte, et tarde infiniment. Ses mamelons dressés, il joue un peu avec, elle a la chaire de poule et son sexe fond encore de désir. Maintenant il promène ses doigts sur son ventre, descend vers ses jambes, ses pieds, ses mains parcourent l'intérieur de ses cuisses, il perçoit sa chaleur sans s'en approcher, c'est une caresse douce, légère, d'une légèreté hallucinante. »

« 11 minutes » de bonheur, de sexe, d'amour et de liberté. La liberté, c'est oser vivre selon ses choix, dans l'amour de soi, de ses actes, de ses proches, sans relations faussées, et dans le respect d'autrui. C'est quand on se sent bien dans sa peau, dans sa tête, quand les dépendances ne sont plus, et quand la vie suffit à tout. Je ne sais plus qui a prononcé cette phrase mais certainement une personne à connaître, une personne ancrée dans la vie et la réalité des sentiments.
Quel bonheur ce livre de Paulo. Pourquoi s'évertuer à battre des records alors que onze minutes suffisent à la plénitude de l'âme. En 11 minutes, je peux parcourir 2,658 km, le souffle court, le corps en sueur. Mais depuis ce roman, je sais qu'il n'est plus nécessaire de courir cette distance pour emballer mon coeur et mouiller mon corps de perles salines. Un lit, une pute, ma pute et le bonheur est total. Franchement quel pied ce Coelho.

« Elle se met à le caresser comme seules les vierges savent le faire, parce que les prostituées ont oublié. L'homme réagit, son sexe grossit, et Maria augmente lentement la pression de ses mains, sachant maintenant où le toucher – plutôt en bas qu'en haut -, comment l'envelopper de ses doigts, tirer la peau en arrière. A présent, il est très excité. Il caresse les lèvres de sa vulve, toujours avec douceur alors qu'elle a envie d'un contact plus énergique, plus profond. Mais il répand sur son clitoris un peu du liquide qui jaillit de son ventre, et répète tout autour les mêmes mouvements circulaires que sur son mamelon. Cet homme la touche comme si c'était elle-même. »

Extrait du journal de Maria :
Il faisait encore nuit et chaud sous ma couette, seule, enfin presque puisqu'il s'est invité sous mes draps, mais comment résister à de si belles et si grandes mains ! Alors j'ai refermé les yeux. Ma main droite s'est posée sur mon ventre et la tienne a pris le relai. Je l'ai prise, j'ai baisé le creux de ta main et fait glisser ton majeur dans ma bouche en mouvement de va et vient. Que j'aime ce geste ! Que j'aime cette main sur mon visage ! J'étais prête à te recevoir mais j'avais besoin de sentir ce doigt dans ma bouche avant de le sentir au creux de mes reins. Alors ta main impatiente à glisser précieusement le long de mon cou, elle s'est arrêté un peu, beaucoup, passionnément sur mes seins endurcis par le plaisir et puis elle a continué sa route vers mon ventre. Pas trop vite, nous avons tout notre temps. La décharge électrique commence à me déconnecter de la réalité, j'ai très envie, alors j'écarte mes cuisses et je replie ma jambe gauche, ta main est venue se poser sur mon sexe offert et mouillé et tes caresses ont commencé lentement, délicieusement, presque douloureusement. Quand le désir est intense, la douleur est presque là mais j'aime ça, ne t'arrête surtout pas. Ton majeur a commencé son mouvement de va et vient puis circulaire, de va et vient puis circulaire, de vaaaaa et viiiiennntttt puis circulaire. C'est maintenant moi qui suis pressée, je ne tiens plus sous tes caresses, mes hanches se lèvent et se cambrent, j'en veux plus, mais tu calmes le jeu, juste pour mieux reprendre. Mon ventre commence à faire des spasmes, je mords ma lèvre inférieure pour me retenir encore un peu, je ne tiens plus.
Va et vient circulaire. Vaaa et viiient cir culaire… vaaaaa et vieeennnnnttt Cir Cul Aireeeeee…
J'inspire, je suis enfouie en toi, j'adore, puis tu reprends le rythme et tu accélères de plus belle et j'en peu plus, VAAAAAA Viiiiiieeeennnt Aireeeeeeeeeeeee, ma main s'agrippe fort à ta nuque, Encoooooooore ! Vaaaaaaa Viiiient, Vaaaaaaaa et j'exulte mon orgasme…. J'expire dans ton cou, le souffle court, je te serre fort, les larmes de joies coulent mais je suis sereine et bien. Je me sens toujours belle après un orgasme. Ta main se pose sur mon ventre, me calme et je me colle à toi, un peu gênée d'avoir cédée si vite en solitaire et en égoïste.
J'ai joui. Merci, c'était si bon !

« Il allait et venait, accélérait ou ralentissait le rythme, s'arrêtait quelquefois pour me regarder à son tour, mais ne me demandais pas si j'aimais, car il savait que c'était la seule manière pour nos âmes de communiquer à cet instant. le rythme s'est accéléré, et je savais que les onze minutes touchaient à leur terme, j'aurai voulut qu'il continuât toujours, c'était bon – ah ! mon Dieu que c'était bon ! – d'être possédée et de ne pas posséder ! Tout cela les yeux grands ouverts, et j'ai noté les moments où nos perceptions se sont brouillées, on aurait dit que nous entrions dans une autre dimension, où j'étais la Grande Mère, l'univers, la femme aimée, la prostituée sacrée des anciens rituels qu'il m'avait expliqués devant un verre de vin et un feu de cheminée. J'ai pressenti son orgasme, et ses bras ont agrippé les miens, les mouvements sont devenus plus intenses, et alors il a hurlé – il n'a pas gémi, il ne s'est pas mordu les lèvres, il a hurlé ! Il a rugi comme un animal ! »

« 11 minutes » courtes mais intenses.

Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Paulo Coelho ne choisit pas au hasard un des plus grands paradis financiers au monde . Genève est un lieu si alléchant pour qui recherche l'aventure et surtout l'argent . D'ailleurs quand Maria , la Brésilienne , pleine de tempérament et belle comme une reine , se laisse courtiser par un Suisse qui lui susurre des mots de ce style : " Tu seras une danseuse , tes jambes sont merveilleuses !" , et , lui propose de le suivre dans son pays , elle dit oui .

Toujours se méfier de belles paroles ! Elle n'a pas encore compris quel sera son rôle !
Un sujet brûlant mais banal , conté tant de fois mais qui fait toujours mal à penser à tous ces entremetteurs qui exploitent des rêveuses s'imaginant que d'un tour de baguette magique , elles vont mettre les hommes à leurs pieds et gagner des briques .

La belle n'échappe pas à cette règle mais cela ne la traumatise pas , et telle " Perrette et le pot au lait " , elle échafaude des projets sur sa destinée dans son Brésil avec tout l'argent qu'elle va gagner .
Elle atterrit dans une pension " bon chic , bon genre " où Milan , le proxénète protège et respecte ses nanas .
A force de rencontrer des mecs jolis , laids , bons , mauvais , parfumés ou puants , elle s'aguerrit , elle se blinde !
Elle ouvre les jambes mais ferme son coeur !

Plus les pages défilent et plus je m'ennuie de cette histoire monotone , voire téléphonée , jusqu'au jour où elle entre dans un bar respectable et voit : " ... un homme de trente ans approximativement ( ou bien devrait-elle dire " un garçon " ? son univers avait prématurément vieilli ) , les cheveux longs , à genoux par terre , plusieurs pinceaux éparpillés à côté de lui , était en train de dessiner un monsieur ...
" Ne t'en va pas . Je termine ce portrait , ensuite j'aimerais te peindre aussi ." ( ... ) Il y a en toi une lumière . "P.141

Quelle lumière ?
Je la cherche ; j'essaie de comprendre où l'auteur veut m'emmener . Je sais que tout artiste aime le beau et la sensualité qu'il transmet à travers son oeuvre .
Je me délecte de sa philosophie , de ses détails sur la " communion qui mène deux êtres dans une union charnelle mêlée de spiritualité " . Jamais je ne m'offusque de l'érotisme qu'il détaille en véritable " bon amant "

" Viens ! "
Il savait de quoi il parlait , et je savais que c'était le moment .Tout mon corps se relâcha , je n'étais plus moi-même - je n'entendais plus , ne voyais plus , ne sentais plus le goût de rien - , je n'étais que sensation . P.358

J'ai revu défiler toute une existence de partage avec , modestie à part , mon mari pendant bientôt cinquante ans .
Car le secret de la longévité d'un couple , ce n'est certainement pas l'argent et le confort , même s'ils y contribuent , mais l'attention et le plaisir que chacun apporte à l'autre , tout en se rappelant que l'acte d'amour n'est pas vulgaire , qu'il faut savoir dire ce qui nous séduit , qu'il ne faut pas trente-six partenaires pour être épanoui !

" L'art de l'amour est comme ta peinture : il requiert de la technique , de la patience , et surtout de la pratique dans le couple . Il exige de l'audace , et il faut aller au-delà de ce qu'il est convenu d'appeler " faire l'amour " . P.351

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Première rencontre avec Paulo Coelho et je n'en suis pas déçue. J'ai adoré, certes quelques passages osés mais on s'y attend rien qu'en lisant la 4ème de couverture. L'histoire d'une femme perdue, qui ne comprend pas le sens, ni comment fonctionne l'amour. Une femme qui se cherche et qui cherche un sens à sa vie.
Paulo Coelho sait comment toucher le lecteur avec ses mots. Je compte bien découvrir d'autres romans de cet auteur.
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Certains livres nous font rêver, d'autres nous rappellent la réalité .....

Maria, jeune et jolie Brésilienne va allée en Suisse, à Genève, pour gagner beaucoup d'argent afin d'acheter une ferme et mettre ses parents à l'abri du besoin.

Elle va choisir de se prostituer et va nous faire découvrir toutes les facettes de ce "métier" et ses expériences.

Je n'ai pas tout aimé dans ce livre et surtout pas le passage sado-maso.

Mais les pages 231 à 234 étaient très belles et très érotiques.

C'est là où l'on voit qu'en amour, on se cherche bien souvent, que le désir ne se commande pas ni le plaisir d'ailleurs.
Qu'il y a beaucoup à apprendre sur nous mêmes, que nous soyons homme ou femme, pour arriver à avoir un épanouissement sexuel qui nous satisfasse.

S'aimer et avoir du plaisir suppose de bien se connaître et surtout de vouloir connaître les désirs les plus profonds de son compagnon ou sa compagne, sans aucuns tabous.

Pour cela, il faut "se trouver" et c'est cela la clé de tout plaisir, tout désir, et toute jouissance.

A mon avis rare et exceptionnel !

Mais, comme il est dit :
" Ce que les yeux ne voient pas, le coeur le sent".


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Il était une fois .... une jeune fille qui voulait de l'Amour et qui, déçue, a décidé d'abandonner toute illusion, pratiquant (par choix, nécessité?) le sexe tarifé sans émotion, plaisir et jouissance. Cette jeune beauté brésilienne, Maria, fait la rencontre de son prince charmant qui lui apporte tout sur le plateau: le beurre et l'argent du beurre, l'Amour et le plaisir sexuel. Aussi donc, cette jeune fille qui n'a jamais pu jouir lors de la pénétration a fini par connaitre l'extase, par s'approcher de Dieu en vivant, dans les dernières pages de notre roman, des orgasmes à répétition. Youpi, hourra, le conte de fée se réalise! La jeune princesse connait sa fin heureuse, elle a été convenablement baisé.

Cesse de plaisanterie, je ne comprends pas le succès de Paulo Coelho. Certes, ce roman n'est pas à jeter à la poubelle; il est capable d'emporter le lecteur, capable de rendre agréable la lecture mais enfin je ne peux pas dire que l'auteur soit doué d'un grand talent. Coelho ne sait pas faire dans la subtilité. Il y a toujours un voile léger qui vient tout gâcher: un voile cucu-la-praline que j'avais également rencontré dans son fameux best-seller "L'alchimiste" et il faut croire qu'il ne sait pas s'en débarrasser. Ce n'est pas tant le contenu de son message que je conteste mais la forme par laquelle il le transmet. Autrement dit, le style ne me plait pas. Trop mièvre, trop de miel. C'est collant, c'est chiant. Tellement mielleux que l'auteur parvient à édulcorer le "métier" de la prostitution. Tout est beau, tout est rose, c'est juste du sexe qui ne diffère qu'en ce qu'il est tarifé. Aucune profondeur dans l'analyse. Coelho a voulu parler de la beauté du sexe, du travail qu'il faut fournir pour arriver à l'extase et la communion avec ce quelque chose qui nous dépasse mais y réussit-il? Pour ma part, la réponse est négative.

J'ajouterai ces quelques détails qui m'ont également bien fait marrer: d'où sort cette jeune fille qui ne s'est pas remise d'un geste manqué à l'âge de l'entrée en adolescence? le premier garçon, enfant, qu'elle a aimé n'a pas su réagir? Oui et ... ? Ça marque une vie? Elle n'a jamais joui lors d'une pénétration oui et ...? ça ne lui est pas venue à l'esprit qu'elle était plus clitoridienne que vaginale? non? Il faut en faire tout un drame de la vie? ça ne lui est pas non plus venue à l'esprit que les relations sexuelles exercées dans le cadre de son métier de prostitué ne l'aideraient pas à en avoir en ce que ce ne sont pas des relations sexuelles si "normales" que cela?

Bref, un roman qui se lit assez bien mais qui connait ses défauts.
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Citations et extraits (193) Voir plus Ajouter une citation
Certains livres nous font rêver, d’autres nous rappellent la réalité, mais aucun ne peut échapper à ce qui est primordial pour un auteur : l’honnêteté avec laquelle il l’écrit.
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En amour, personne ne peut blesser personne: chacun est responsable de ce qu'il éprouve et ne peut en blâmer l'autre.
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"Celui qui est amoureux fait l'amour tout le temps, même quand il ne le fait pas. Lorsque les corps se rencontrent, c'est seulement la coupe qui déborde. Ils peuvent rester ensemble des heures, et même des jours. Ils peuvent se mettre à danser un jour et finir le lendemain, ou même ne pas fini, de tant de plaisir. Rien à voir avec les onze minutes.
- Quoi ?
- Je t'aime.
- Moi aussi je t'aime.
- Pardon. Je ne sais pas ce que je dis.
- Moi non plus."
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Certaines personnes sont nées pour affronter la vie seules, ce n'est ni bien ni mal, c'est la vie.
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Je suis deux femmes : l'une désire connaître la joie, la passion, les aventures que l'existence peut lui offrir, l'autre être esclave de la routine, de la vie de famille, des menus actes qui peuvent être planifiés et accomplis. Je suis dans le même corps la maîtresse de maison et la prostituée, l'une luttant contre l'autre.

La rencontre d'une femme avec elle-même est un jeu qui comporte des risques sérieux. Une danse divine. Quand nous nous rencontrons, nous sommes deux énergies divines, deux univers qui s'entrechoquent. S'il manque à cette rencontre la déférence nécessaire, un univers détruit l'autre.
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