Philip Reeve

Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un livre jeunesse, et je ne l'ai pas regretté ! J'avais peur d'être bloqué par un côté trop enfantin, un style trop simple et une intrigue pas assez développée...



Mais ce n'était pas du tout le cas ! Bien sûr, on sent que c'est pour les enfants ou jeunes ados, mais ça ne m'a pas dérangé ! Les personnages sont très chouettes et l'intrigue est vraiment sympa.



J'ai même eu des petits moments d'angoisse, des moments de joie bien sûr, bref, de tout !



Ça se lit très rapidement, c'est très fluide et j'ai eu du mal à le reposer. Une très belle histoire avec une très belle fin, beaucoup d'action et de réflexions, des mystères et des rebondissements : ce livre jeunesse ne m'a pas ennuyé une seule seconde !

"Nuit noire fille des déferlantes" est un roman jeunesse passionnant qui te plonge dans un univers fantastique et mystérieux. L'histoire se déroule dans un contexte historique intéressant, celui de l'Angleterre à la fin du XIXe siècle, ajoutant une dimension supplémentaire à l'intrigue du récit.



L'auteur, Philip Reeve, t'emmène dans un voyage au cœur de l'île des Déferlantes, un lieu sauvage et hostile où les habitants vivent en symbiose avec la mer. L'arrivée de Nuit, ce bébé échoué sur le rivage et recueilli par Will Noire, va bouleverser l'équilibre précaire de cette communauté. Le personnage de Nuit Noire est fascinant et attachant, avec sa force et sa détermination à affronter les épreuves qui se dressent sur son chemin.



La disparition de Will Noire et la responsabilité qui incombe désormais à Nuit de surveiller l'horizon pour protéger les villageois ajoutent une tension dramatique à l'histoire. L'intrigue est riche en rebondissements et en suspense, je ne me suis pas ennuyé, jusqu'à la dernière page l'auteur te tient en haleine.



L'univers marin créé par l'auteur est sombre et envoûtant, peuplé de créatures mystérieuses et de monstres marins. La magie et le mystère qui entourent l'île des Déferlantes donnent une atmosphère envoûtante au récit, te plongeant dans un monde où le fantastique et le réel se mêlent dans une harmonie séduisante.



"Nuit noire fille des déferlantes" aborde des thèmes profonds et universels, tels que l'amitié, le courage et le dépassement de soi. Le voyage initiatique de Nuit, sa quête d'identité et de vérité, font écho à des questions essentielles sur la nature humaine et sur le pouvoir de la volonté face à l'adversité.



"Nuit noire fille des déferlantes" est un roman jeunesse captivant et poétique, qui te transporte dans un univers fascinant et énigmatique. Philip Reeve signe ici une œuvre intimiste et puissante, qui ne manquera pas de toucher le cœur des lecteurs, jeunes et moins jeunes.

Après que Londres eut été réduite en cendres, Tom et Hester errent dans le CryoDésert à bord du Jenny Haniver. Ils font la connaissance d'un étrange explorateur du nom de Pennyroyal et tous trois débarquent à Anchorage, la cité polaire dévastée et presque abandonnée de tous. La jeune margravine (maire) Freya Rasmussen a bien du mal à diriger cette ville décatie et à éviter les autres locomopoles tellles qu'Arkengel, l'énorme cité prédatrice qui chasse toujours plus au Nord. Sur les conseils de Pennyroyal, Freya décide de mettre le cap sur le contient mort : l'Amérique, se risquant ainsi à traverser la fine couche de glace qui sépare Anchorage de la terre promise. Rajoutez à cela la malhonnêteté d'un homme, la jalousie d'une jeune femme, la poursuite avec les Assaillants verts (qui sont persuadés que la mort d'Anna Fang est le fait du jeune couple) ainsi que l'apparition des Enfants perdus (des voleurs experts et très discrets à la botte de Parrain) et vous obtenez un très bon seconde tome avec de l'aventure, des rebondissements et de bonnes heures de lectures en perspective !



Dans L'or du prédateur, Philip Reeve développe encore plus l'univers si particulier qu'il a crée, on en apprend plus sur la Ligue anti-mouvement et ses redoutables assaillants verts. Des éléments déjà connus comme les Traqueurs refont leur apparition, et cela dans des circonstances encore plus dramatiques. De nouveaux personnages comme Freya, qui s'éprend de Tom et ne le laisse pas insensible ou encore Caul, Enfant Perdu , groupe de pilleurs de locomopoles ajoutent encore un peu de piment au récit.



Aussi prenant que le premier volet par son univers fantastique, L’or du prédateur, l’est encore plus que le premier de par son intrigue et son suspense. Une série à ne manquer sous aucun prétexte. Vivement que je lise la suite...

Raconté avec gaieté, dessiné avec malice ou le contraire, tant le duo auteur-illustratrice fonctionne bien, le roman se lit d'une traite.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..

Au vu de la couverture - mais regardez ces carlins qui ont l'air siiii neuneus, avec leur yeux exorbités - ça avait l'air d'être un roman sans grande prétention, plein d'humour et pas vraiment intéressant d'un point de vue contenu.



Et bien - notez-le bien, je ne le répèterai pas - je me suis trompée. Ce livre parle de la mort, de l'acceptation de la mort. Mais attention, pas d'une manière larmoyante ou dépressive, loin de là.



Voici le synopsis : Un fois dans sa vie, une fois seulement, on peut avoir la chance de voir les glaces éternelles qui mènent au palais du Père la Neige. Le Père la Neige a - dit-on - ce pouvoir fabuleux d'exaucer le souhait le plus cher d'une personne.

A ce moment, une grande course de traineau est organisée et le premier arrivé à la chance de voir son souhait réalisé.



Le grand père de Sika voit déjà pour la deuxième fois les glaces éternelles et il sait ce que cela signifie : il va bientôt mourir.

Sika refuse ce destin ! C'est décidé, avec l'aide de Shen et de 66 carlins "de traineau" va participer à cette course : le but -> demander au Père la Neige de "redonner" une vie à son Grand Père.



Le chemin n'est pas sans embuches : Trolls piégeurs, Yétis mangeurs de nouilles et Kraken peuplent le pôle Nord. Et il faut aussi compter sur l’absence de Fair-play de certains participants.



Bref un roman d'aventure léger et drôle qui cache discrètement un thème sérieux. Bien écrit, facile à lire, les illustrations sont sympas.



AL-MTCY

Oliver est un jeune garçon dont les parents, explorateurs, courent le monde en quête de nouveautés... Mais après le constat qu'ils ont tout exploré, ils décident de s'installer dans leur maison de Calmeflot.



En arrivant, cependant, ils découvrent dans la baie des îles qu'ils n'avaient jamais vu et, ne défaisant même pas leurs bagages, ils partent à leur découverte laissant Oliver s'installer. Le soir venu, Oliver constate que ses parents ne sont pas revenus, et, de plus, que les îles ont disparu... sauf une sur laquelle Oliver se rend pour découvrir ce qu'il s'est passé.



Ce petit roman, qui partait d'une idée sympathique, m'a, je dois le dire, laissé un peu sur ma faim. Il plaira peut-être à un public plus jeune que ce que le format (petit roman de 200 pages) pourrait le laissé penser, peut-être 8-10 ans donc (et encore), mais pas forcément plus, la taille des caractères étant assez grande, la mise en page parfois clairsemée et les illustrations, sympathiques au demeurant, très nombreuses...



Ce qui m'a principalement déçu, c'est que le développement de l'histoire, malgré des éléments imaginaires originaux, semble un peu convenu, le style est sans vraiment de surprise, et du coup, ferait plus penser à une première lecture dans un texte un peu trop long et il manque peut-être également une petite pointe d'humour.



Cela n'en fait pas un mauvais livre pour autant, mais on trouvera mieux je pense. Dans ce même genre, roman d'aventure/imaginaire illustré, la série des aventures de Harold Horrib Haddock III est bien plus agréable à lire et plus "consistante".

J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une Masse Critique. Je remercie donc Babelio et les Éditions Seuil Jeunesse pour cette pépite.



Première chose à dire : la jaquette du livre donne vraiment envie de le lire. Très colorée et dynamique, elle donne plutôt bien le ton du livre, tout comme la quatrième de couverture. Le résumé est fidèle et n'en révèle pas trop sur l'intrigue.

Il s'agit d'un livre Jeunesse, destiné aux 8-10 ans, donc les écritures sont relativement grosses et le livre se lit en 1h pour un lecteur adulte chevronné.

Faisant partie de cette catégorie, j'ai cependant bien accroché sur ce livre, car l'humour est omniprésent : dans l'histoire, le ton avec lequel elle est racontée et même dans les dédicaces et les biographies des auteurs que l'on ne lit pas forcément habituellement.

Il s'agit d'un humour plutôt subtil, souvent basé sur des jeux de mots ou sur les personnages eux-même.

Autre point fort du livre : les illustrations ! Bien que ce terme soit un peu réducteur, car les images sont tellement bien intégrées au récit, que le texte est parfois incrusté dans l'image.

Bref, c'est un livre que je recommanderais sans hésiter aux enfants de mon entourage.

Un coup de cœur pour les algues sarcastiques et Colin le crabe !



Un message cependant pour le traducteur : on écrit "s'effaceraient" et non "s'effaçeraient" (le ç, c'est seulement devant le a, le o et le u).

Oui, je sais, je pinaille, mais nos enfants n'ont pas besoin de ça pour faire des fautes d'orthographe, alors autant les éviter dans les livres qu'il s lisent !

Bienvenue sur l’île des Déferlantes : un caillou de cinquante kilomètres de long sur quinze de large en forme d’hameçon battu par les vents. Ici, il était possible de croire à presque tout car on peut croiser des trolls, des sorcières, des hommes algues, la Gorm et Nuit Noire.



Cette dernière est d’ailleurs la petite héroïne de notre histoire, elle doit son nom au gardien de la vigie du Crépuscule, Andrew Noire, qui l’a trouvé bébé, échouée sur les rivages de l’île. Dix ans plus tard, son père adoptif est retrouvé noyé, propulsant la fillette vigie par intérim. Elle va alors découvrir que la mer recèle de nombreux secrets et dangers, mais aussi qu’elle a un oncle, Will Noire qui doit revenir d'Angleterre pour occuper le poste de son frère. Ce jeune scientifique à l'esprit cartésien, est peu disposé à revenir sur l’île et encore moins à croire à tout le folklore qui l’entoure. Il est prêt à tout pour prouver que la Gorm, un monstre mythique venu des eaux pour détruire l’île, n’existe pas et n'est même qu'un phénomène météorologique.



Mais attention, si vous ne croyez pas en la Gorm, la Gorm, elle, croit en vous !

Avec "Mécaniques fatales, tome 4 : Plaine obscure", Philip Reeve nous offre le dernier tome de sa saga "Tom&Hester" et reste dans sa ligne scénaristique : Pas de pitié dans ce monde!



On reprends donc l'histoire, peu de temps après le tome 3. Cette fois-ci, pas de gros bon dans le temps, juste quelques mois et on aura l'occasion d'explorer plus longuement ce monde apocalyptique. Il faut dire qu'on attendait que ça!



L'histoire se lance rapidement, on est dans le feu de l'action et on suit donc 4 aventures qui vont rapidement se croiser. En effet, nous avions laissé Hester, Tom, Anna et Théo chacun de leur coté! Ce roman est d'autant plus riche!



L'auteur nous autorise aussi un brin de nostalgie et revenant au source, au premier tome, notamment avec Londres, sans trop en dire! Cependant, le génie de cette saga réside surement dans son dénouement. On ne pouvait espérer mieux. Dans la lignée de ce qu'a pu nous offrir le reste de la saga. Car sa force, ce sont ces personnages, très loin de l'image des héros telle qu'on la connait. Cette fin déchirante était juste parfaite.



Vraiment une belle aventure en 4 tomes lus sur plusieurs années. Merci Reeve pour ce bon moment d'aventure!

Dans ce premier tome de la saga Mortal Engines de Philip Reeve, nous suivons plusieurs personnages évoluant dans un futur lointain et dans un monde bien différent du nôtre. Les villes, pour la plupart, se déplacent sur des systèmes de chenilles, et s'attaquent entre elles selon la théorie de Darwin. D'autres ont fait le choix de rester sur place, appartenant au groupe des "antimouvementistes". Dans toutes ces villes, ou locomopoles, le maire de Londres est bien décidé à s'en prendre au plus grand nombre en utilisant les technologies dont il dispose. Pour cela il s'appuie sur l'aide de l'historien Thaddeus Valentine. En parallèle, on suit Hester Shaw, une jeune femme dont les parents ont été tués alors qu'elle était jeune. Elle-même a été défigurée et ne rêve que de vengeance.



Le texte se lit facilement... peut-être un peu trop. J'aime l'idée de base de l'auteur, l'univers qu'il a créé mais... dommage qu'il ne soit pas du tout exploité ! J'ai le sentiment que l'auteur a inventé un décor juste pour raconter l'histoire qu'il voulait nous raconter mais sans exploiter ce décor. Très souvent, il évoque certains évènements du passé, ou certaines technologies, mais il ne fait que les évoquer. J'ai arrêter de compter le nombre de fois où je me disais "ok, mais encore ? dis m'en plus, explique moi comment on en est arrivé là, explique moi à quoi toute cette technologie a pu servir ou pourrait servir etc..."



La même remarque s'applique aux personnages. Il n'y a pas vraiment de personnage principal. Je m'attendais à ce que ce soit Hester Shaw, mais finalement (de mon point de vue en tout cas) pas du tout... Son personnage aurait pu être exploité de façon beaucoup plus approfondie. Cela aurait permis d'avoir une toute autre approche de son histoire et du livre de façon générale. Au final, les passages que je "préférais" étaient ceux avec Katherine, la fille de Valentine, dont le personnage est peut-être un peu plus approfondi que les autres et pour qui on retrouve une réelle évolution.

Mais tous les autres personnages, y compris Hester, ou Tom, un historien qui se retrouve malgré lui à devoir suivre Hester dans sa quête, sont totalement survolés. Ils m'ont tous laissée indifférente, aucun ne m'a touchée plus que l'autre, si ce n'est peut-être Katherine. Ils sont si peu développés, qu'on se retrouve avec des retournements de situation qu'on ne comprend pas du tout, jusqu'aux dernières lignes du livre.

Un point qui m'a agacée concernant le personnage d'Hester Shaw : sa particularité physique a souvent été mise en avant et l'auteur insiste beaucoup sur le fait qu'elle soit laide... à chaque fois j'avais envie de baffer les personnages par lesquels cette idée transitait ! Parce qu'une femme a été défigurée par une lame, elle en devient laide ? C'est peut-être une déformation professionnelle, mais pour moi il n'est pas question de laideur, mais de cicatrices d'un évènement tragique, arrêtons avec ce mot "laid" !



Ainsi, entre un univers qui sert plus de photographie pour une histoire, et des personnages sans profondeur, l'histoire de base a beau me plaire, elle manque totalement de reliefs et semble bâclée. On en arrive à ne même plus avoir de surprise sur certaines révélations qui se seraient voulues des révélations chocs.



Autant dire que je n'ai plus autant hâte qu'avant d'aller voir son adaptation au cinéma. Mais j'irai, parce que ça reste du Peter Jackson, et qu'il a probablement trouvé le moyen d'exploiter l'univers de l'auteur à sa façon. Par contre, pour ce qui est du tome 2, j'hésite beaucoup. Je me dis que maintenant que tout ça est posé, peut-être que l'auteur creuse plus son univers dans la suite... Mais j'ai de sérieux doutes...

Je rêve d'avoir un carlin ou un bouledogue. Cependant, je sais que je n'en aurai jamais autrement que sur mes sacs à main ou sur mes stylos.

Cependant, dans ce livre, je suis comblée, puisque ce n'est pas moins de soixante-six carlins qui se retrouvent à tirer un traîneau dans le Grand Nord. Le texte et les images sont intimement liées, permettant ainsi au roman de se lire tout seul. Shen, le jeune héros, ne manque pas de ressources, lui qui trouve un moyen de réchauffer les chiens perdus avec lui sur la banquise en véritablement styliste du recyclage.

L'objectif ? Atteindre le père des Neiges qui peut exaucer le voeur du vainqueur. Aussi, les concurrents sont nombreux, pas toujours très fair play - une notion à redécouvrir, d'ailleurs, pour certains jeunes sportifs - et usant toujours de chiens de traîneau surprenants. Non, parce que, utiliser des chiens quand on peut se servir d'ours ou de robots, franchement....

Tout au long du parcours semé d'obstacles et de découvertes sont mises en valeur les qualités de chacun, leur capacité à s'entraider, à penser à l'autre avant de penser à soi. Il est question de la vie, il est question de la mort, et de la nécessité de bien vivre, intensément, pour affronter le dernier voyage.

Un livre drôle, oui, mais plus profond qu'il n'y paraît.

Une belle petite surprise pour ma part.



Dans ce roman, on est très loin de la grande légende arthurienne. Arthur est, ici, un personnage secondaire pas particulièrement appréciable, tyrannique et imbue de lui-même.

Le personnage principal est une fille (qui se travestit cependant pendant une bonne partie du roman) à laquelle je me suis vraiment attachée, elle est courageuse et malgré toutes les difficultés qu'elle rencontre, ne baisse jamais les bras.

On rencontre d'autres personnages inspirés de la légende, le choix a cependant été d'utiliser les noms d'origine (par exemple Gwenhwyfars pour Guenièvre) ce que j'ai particulièrement apprécié.

J'ai suivi vraiment avec entrain les différentes intrigues de ce roman. A côté de ça, l'action et l'émotion sont vraiment là, je ne me suis aucunement ennuyé en lisant cette adaptation particulièrement originale d'une légende que j'aime particulièrement !

Le récit : L’intrigue se déroule dans un contexte maritime, sur l’île des Déferlantes. Andrew Noire, gardien de la vigie du Crépuscule, découvre un bébé échoué sur le rivage et la recueille. Il la nomme Nuit. Dix ans plus tard, la vie de Nuit bascule lorsque le gardien se noie. Désormais, elle doit surveiller l’horizon pour avertir les villageois des mystérieux dangers venus des profondeurs de la mer. L’île cache des secrets, et Nuit est au cœur de ces mystères. L’intrigue mêle fantastique, horreur et aventure, avec une ambiance maritime : c’était envoûtant et très bien mené.



Les personnages : J’ai beaucoup aimé Nuit, la personnage principale, élevée par Andrew Noire, car elle est courageuse et déterminée. Elle découvre peu à peu ses origines et ses pouvoirs liés à la mer, c’est un véritable récit initiaque.

J’ai également beaucoup aimé Andrew, le gardien de la vigie, protecteur de Nuit et sa disparition qui laisse un vide et un mystère à résoudre...



La plume décrit avec précision les paysages marins, les créatures mystérieuses et les émotions des personnages. Son style d’écriture permet de s’immerger dans l’univers sombre et envoûtant de l’île des Déferlantes. J’ai beaucoup aimé, c’est fluide, agréable et très doux.



Conclusion ? Un beau premier tome qui intrigue quant à la suite de l’histoire !

Après l’adaptation cinéma puis la relecture du premier tome des « Mortal Engines », il était temps de poursuivre (et conclure parce qu’il va bien falloir poursuivre) cette fantastique saga ! On retrouve donc Esther et Tom, quelques mois après la chute de Londres.



Comme toujours dans Mortal Engines, tout n’est pas rose et les héros n’ont pas la gloire qu’ils méritent. On commence donc dans un environnement assez hostile pour nos amis. Il faut dire que cet univers a, de toute façon, une prédominance hostile ! Il fait pas bon vivre quoi… Encore que, les « immobiles » semblaient sympathiques, mais ça c’était avant !



Oui car dans ce second tome, l’auteur parvient à tout bousculer et tout renverser. Il n’a complétement rien à voir avec le premier tome dans son architecture. Il ne faut pas s’attendre à en savoir plus sur ce futur post apocalyptique et pourtant ça marche. La soif de la découverte en moins, il est clair que ça en est moins passionnant, mais c’est sans compter sur des personnages forts tel que Esther et Tom et d’autres qui font leur apparition : Le peuple de la cité d’Anchorage est haut en couleur et on a même droit à un « Gilderoy Lockhart » version Mortal Engines !



Bref, on tourne les pages, on a envie de connaitre la suite. J’adore vraiment cet univers créé et je trouve qu’Esther prend le dessus sur Tom dans ce tome, ce qui n’est pas sans me déplaire tant ce personnage est intéréssant.



Je n’ai qu’une hâte : me lancer dans la lecture du troisième tome.

Une lecture sympathique dans l'ensemble. Il faut un petit moment pour se plonger dans l'histoire mais une fois que l'on y est on veux y rester⚡ L'univers est très original et les personnages principaux plutôt attachant. Pourquoi pas, se laisser tenter par la suite?!

Quand j'ai lu les quatre livres de l'univers de Tom et Hester, j'ai trouvé le personnage d'Anna Fang étrange mais attirant. J'avais envie d'en savoir plus sur elle. Elle me fascinait.

Grâce à ce nouveau livre de Philip Reeve, c'est chose faîte. Dans cet ouvrage, on découvre trois facettes méconnues de la vie de cette aventurière partisane de la ligue anti-mouvement.

[Je le recommande si vous comprenez l'Anglais], sinon attendez qu'il soit traduit en Français.

"264 papattes sur la banquise", c'est un peu à rapprocher du classique animé "Les Fous du volants" avec le terrible duo Satanas et Diabolo sauf qu'ici, les héros sont bien plus sympathiques et seront nettement plus fair-play pour cette course vers le pôle Nord, à la recherche du Père des Neiges. Selon la légende, le premier arrivé à son palais verra ses souhaits exaucés. Là où dans l'histoire on pourrait supposer qu'il n'y aurait pas âme qui vive et bien il y a un bureau de Poste sur pilotis, des restaurants de nouilles tenus par des Yétis et des compétitions de luges sans mercis. Le petit Shen, fraîchement échoué ( dans tous les sens du terme!), se retrouve avec la cargaison de 66 Carlins engoncés dans des manches de pulls coupés et prêtera assistance à son hôte, la jeune Sika, afin de trouver un moyen de guérir son vieux grand-père malade. C'est que mine de rien, 66 carlins, ça vous tire un traîneau à vive allure. Chaque participants, comme dans les "Fous du volants", a son style et son astuce pour gagner, tirés par des ours ou des robots.

Philip Reeve a même imaginé d'autres embûches générées par la neige elle-même, selon les étapes franchies elle réserve des surprises ou des mésaventures magiques.

Qui sera le vainqueur?

On ne jugera quelques raccourcis, c'est une aventure faite d'humour qui devrait donner du plaisir en partie aussi pour son accessibilité. Les deux héros sont aussi "trognons" que leurs petits chiots et la fantaisie ne manque pas. Les illustrations de Sarah Mc Intyre contribuent à cela.

A découvrir.

Ce titre surfe sur la tendance du roman graphique ou très illustré.



Cela se lit très vite : l'intrigue est un peu attendue puisqu'elle repose à la fois sur le roman d'aventure classique : le héros qui part résoudre sa mission et rencontre des personnages, soi-disant, hors du commun : un albatros qui parle, une île qui parle et qui marche ( non, je n'étais pas sous substance illégale ;-) ) et une sirène myope mais très gentille, et deux méchants bien entendu.



C'est amusant et plaisant. Les illustrations ont une bonne place dans la mise en page ce qui augmente la rapidité de lecture.



C'est une lecture bien mais pas top. La narration est très orale et n'a rien de très original.
Lien : http://vivelesbetises2.canal..

Vraiment un excellent jeunesse !!



J’ai beaucoup aimé me plonger dans ce monde bien particulier et de vivre quelques instants sur les Déferlantes avec Nuit et ses proches.



Beaucoup de mystères et de magie qui m’ont tenu en haleine ! J’avais bien sûr deviné pas mal de chose, mais je pense que ce ne sera pas aussi évident pour un enfant 10 ans.



J’ai été un peu surprise par certains sujet compliqué mentionné comme le suic*de même si ce n’était pas non plus décrit / explicité.



Bref: franchement une excellente surprise. J’adore découvrir ce genre de jeunesse où on sent que c’est bien construit et approfondi.



Je lirai le tome 2 avec plaisir !

★ Un matin, Will Noire, gardien de la vigie du Crépuscule, découvre un bébé échoué sur le rivage de l'île des Déferlantes: il la baptisera Nuit.



Dix années s'écoulent, façonnant leur relation, tandis que les secrets de l'océan murmurent autour d'eux. Puis vient le jour où Will disparait.



Et, dans l'écho de sa perte, une question se pose désormais: qui veillera à présent sur les Déferlantes, gardant ainsi à l'œil les dangers qui rôdent dans les profondeurs?



ஜ Nuit Noire. Fille des déferlantes ஜ Philip Reeve Trad. Luc Rigoureau



Nous avons partagé la lecture de ce roman jeunesse en famille sur plusieurs soirées, dévorant un ou deux chapitres à chaque fois.



Mêlant avec habileté aventure et mystère, ses pages se sont tournées d'elles-mêmes, portées par une tension constante.



L’univers des Déferlantes se dévoile petit à petit à son lecteur. Son ambiance a quelque chose d’envoûtant.



L’écriture, tantôt poétique, tantôt brute, évoque la mer magnifique, imposante et… redoutable. Chaque vague semble nous souffler des récits aussi anciens que la mer elle-même.



«Nuit Noire» est un petit roman qui offre un doux moment d’évasion tissé de légendes et de mythes, et peuplé de monstres, de liens chaleureux, de sourires et d’amitié.



C’est une irrésistible invitation à voyager et à explorer des mondes fantastiques avec ce qu’ils ont de sombres et énigmatiques et, en cela, il remplit pleinement sa mission, nourrissant la curiosité et stimulant l’imagination.



A lire à la nuit tombée ✨
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