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Critiques de Philippe Declerck (12)
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Variable d'ajustement

Mathilde Norois… une baraque, un mari, deux gosses, directrice dans la chaîne Atout Sport. Dans l'absolu, pas le genre de personnage auquel j'accroche. Jusqu'au jour où elle se retrouve au chômage. Là, ça me parle déjà plus, vu que j'ai connu cette situation.

Mathilde, d'entrée, victime de cette formidable escroquerie qui met sur le même plan “travail über alles” et “consomme comme si c'était ton dernier jour à vivre”, l'une alimentant l'autre et vice-versa. Ce qui revient à valoriser le taf et la glande d'un même élan (vu que consommation de masse amène les trois quarts du temps aux pages loisirs du catalogue).

Mathilde, victime le retour, quand le chômage frappe à sa porte. le chômage la fait entrer dans un autre monde, quelque part entre Kafka, Beckett et les Charlots (Pôle Emploi, donc).

Le parcours de Mathilde est rendu avec autant de justesse que de crédibilité. L'auteur sait de quoi il parle puisqu'il est passé par là aussi. Je ne peux qu'approuver son choix de Mathilde. Oui, je disais plus haut que ce genre de personnage ne me parlait pas plus que ça au départ. Mais ce livre ne s'adresse pas à moi, j'ai connu ce qu'il raconte. Je sais déjà.

Je le conseille à toutes les Mathilde, hommes et femmes qui ont encore leur taf et prennent de haut ceux qui l'ont perdu.
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Monopolille

A Lille, le commandant de police Béjot doit enquêter sur le décès de Corinne Sorel, une brillante avocate qui était aussi la maîtresse de Delghien, son supérieur. Il est convaincu que ce dernier en sait plus que ce qu'il en dit. Par ailleurs, Béjot est confronté à des menaces concernant une mystérieuse affaire immobilière.

Grand amateur du cinéma d'Hitchcock et lecteur friand de polars, Philippe Declerck puise également son inspiration au son du bugle, instrument qu'il pratique depuis de nombreuses années. Dans Monopolille, son cinquième Polars en Nord, il met en scène le commandant Béjot, un policier coriace et d'une loyauté inflexible.

Il nous offre là un un roman appliqué,, un roman procédural classique et efficace. Les amateurs de la région Nord Pas de Calais vont se régaler




Lien : https://collectifpolar.com/
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Variable d'ajustement





" Variable d'ajustement" est par définition une ressource que l'on fait varier selon les besoins.



Mathilde est cadre dirigeant à Atout Sport depuis plus de dix ans et voit sa vie basculer le 05 Janvier 2015. Elle " meurt". La crise de l'entreprise l'a touchée et Mathilde devient une " variable d'ajustement". L'entreprise n'a pas d'autre choix que de licencier une trentaine d'employés dont Mathilde. Cette femme âgée d'une quarantaine d'années est mariée à Richard, assez séduisant et riche et a deux enfants se prénommant Hugo et Claire. Mathilde se retrouve alors sans travail et ne sait pas comment annoncer la nouvelle à ses proches.



" J'étais sur le point de lui déclarer que j'étais prête à relever le défi lorsqu'il a conclu sa démonstration en ces termes, " les employés ne sont qu'une variable d'ajustement parmi d'autres, ce n'est pas à vous que je vais apprendre ça."



Se retrouvant sans emploi, elle voit sa vie basculée; la conjoncture de l'entreprise est mise en danger ; la seule solution est de réduire le personnel en licenciant un certain nombre de personnes. Cette nouvelle va provoquer un grand mal être chez Mathilde. Elle n'arrive pas à faire face à cette nouvelle plus qu'alarmante. Elle s'est tant donnée dans son travail que ses proches ont oublié sa présence. Pourtant Mathilde doit s'occuper de ses enfants mais aussi de son mari car sa libido est en pleine effervescence.

Parviendra-t-elle à se résoudre à sa nouvelle vie? Mathilde tente de faire au mieux mais se sent démunie de tout. Surqualifiée Mathilde ne trouve pas un emploi adéquat et qui correspond à ses attentes. Tout statut confondu, les critères sont les mêmes pour tout chômeur.

Mathilde commence à comprendre qu'elle est pareille, il n'y a pas de demie- mesure entre un ouvrier, un cadre ou un employé.

La réalité sur la recherche d'un emploi devient glaçante et en fait pâlir plus d'un.



" J'allais ouvrir la portière lorsque je sentis les larmes affluer et, de nouveau, cette boule d'angoisse..."

" Je suis ressortie de là déprimée. Malgré un CV impressionnant, une solide expérience et une formation de haut niveau, un problème persistait, il n'y avait pas de travail en adéquation avec mes qualifications. "





L'auteur, Philippe Declerck, décrit un sujet d'actualité qu'est le chômage avec beaucoup d'authenticité et de réalisme. En se mettant dans la peau d'un personnage féminin, je peux vous dire qu'il m'a touchée, émue car j'ai connu les aléas du travail.



" Malgré les différences de sexe, d'âge, de tenue vestimentaire, ils avaient tous un point commun. Leur regard. On y lisait le désespoir. A cet instant, je me suis dit que je n'étais pas comme eux, que je me battrai. S'ils en étaient là, c'était de leur faute."



A travers le personnage de Mathilde, j'ai ressenti le même désarroi, cette peur d'être exclue du monde voire de votre entourage et là des tas de questions se posent intérieurement: que vais-je pouvoir raconter à ma famille? Serais-je à la hauteur de leur sujet de discussion lors des soirées organisées? Comment l'entourage réagira face à ce problème?



Une perte d'emploi touche notre moral et notre mental; s'enchaîne la dépression, le laisser aller et ne parlons pas de certaines addictions telles que l'alcool. Car oui boire fait oublier en un temps limité les idées noires et t’apaisent un peu mais le lendemain c'est autre chose tu te réveilles avec un mal de crâne carabiné et la réalité reprend ses droits et te revient en pleine figure.



" Variable d'ajustement" est un roman qui ne m'a pas laissée indifférente; c'est une histoire qui m' a heurtée et toutes ces émotions retranscrites dans ce livre m'ont rappelées certains souvenirs bien enfouis dans ma tête.



" Variable d'ajustement" est un roman plus que réaliste à la fois percutant et poignant. J'ai pris un énorme uppercut en lisant ces pages car certains passages sont touchants et très forts.



Philippe Declerck a su trouver les mots justes pour décrire l'état de faiblesse lorsque l'on perd son emploi; et c'est à partir de ce moment que l'on voit que la société est cruelle, elle nous broie et nous fait perdre inlassablement une partie de notre identité si nous ne nous battons pas. Ainsi l'être humain est conditionné par le travail.



" Variable d'ajustement" est un roman coup de cœur pour moi. A lire de toute urgence!!!


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Lys, morne plaine

L'écriture est somme toute basique et efficace. On sait où on se trouve et avec qui on se trouve. Le parti pris de faire du protagoniste le narrateur qui se souvient d'une enquête fonctionne parfaitement, d'autant plus qu'il nous permet de comprendre en quoi cette enquête fut spéciale pour lui. On ne se perd jamais dans le flot des personnages malgré leur nombre plutôt élevé. Surtout, le protagoniste (et narrateur donc) s'amuse à donner son point de vue sur eux des années après l'enquête. On comprend assez aisément les traits de caractère de chacun.



Venons-en au fait : l'histoire. Ou plutôt l'Histoire. Car au-delà d'avoir écrit un roman policier efficace, Philippe Declerck nous plonge dans" l'immédiat après-guerre ».

Un meurtre dans une petite commune va faire remonter les rancœurs de cette période. A la fin, quand le lecteur connait le comment du pourquoi (pour faire simple...) il est amené à se poser cette question : qui est vraiment victime ou coupable ?
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Occupons-nous des vivants

Le commandant Béjot enquête sur deux meurtres dont les victimes, qui ne sont autres que son chef et un entrepreneur lillois, avaient la même maîtresse, une avocate tuée elle aussi peu de temps auparavant. A l’époque Delghien, son supérieur et vieil ennemi, lui avait confier cette enquête pour le moins sensible, celle de Corinne Sorel, une brillante avocate et accessoirement la maîtresse de Delghien, qui avait été renversée par une voiture. Et tuée sur le coup. Il se doutait déjà que ce dernier en savait plus que ce qu'il en avait dit. Et aujourd’hui Delghien n’est plus là pour lui faire des confidences. C’est donc seul qu’il va mettre au jour un réseau de malversations financières et d'escroqueries immobilières impliquant des personnes haut placées. Sa hiérarchie lui demande d'étouffer l'affaire.

Mais Béjot est un policier coriace et il est d'une loyauté inflexible. Aussi ne s’arrêtera-t-il d’enquêter que quand la vérité sera faite et les coupables sous les verrous.

Avec cette nouvelle aventure de son héros fétiche, Philippe Declerck nous offre une intrigue policière psychologique subtile et haletante où l'humain se dévoile dans toute sa noirceur. Quand la loi du plus riche domine.


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Triple meurtre à Hazebrouck

On retrouve ici avec grand plaisir Olivier Béjot, policier à la PJ de Lille et héros des deux précédents polars de de Phillipe Declerck. Ancien capitaine notre policier est aujourd’hui commandant et il enquête à Hazebrouck sur des graffitis xénophobes mais aussi sur le meurtre de trois skinheads.

Dans ce troisième roman, notre auteur a choisi de décrire sa ville d'adoption sous un angle inhabituel et il nous entraine dans une affaire plus sombre qu’il n’y parait pour ce thriller qui tient toute ses promesses.


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L'écorcheur des Flandres

Les points positifs :

- Une intrigue bien ficelée : quand on se plonge dans ce roman policier, on est loin de s'imaginer le dénouement qui nous attend, alors qu'il ne sort pas d'un chapeau. Tout est pensé, bien huilé, pour arriver à une fin passionnante.

- Des personnages attachants : ils sont flics, mais avec une vie privée. On entre dans leur psychée sans que cela déborde sur l'intrigue principale. Il y a un subtil dosage qui amène les personnages à agir dans l'histoire en fonction de ce qu'ils ressentent. L'amitié entre Béjot et Dantès est mise à profit. Dantès semble d'ailleurs tout droit sorti d'un épisode d'"Esprits Criminels".

- Ancré dans son époque... mais pas trop : le roman reste à la limite entre notre époque et celle des années 2000. On se plaît à se balader à Lille en pleine Braderie et à suivre les pérégrinations de nos héros sur le net...



Le point négatif:

- Le chapitre 9 : il ne sert à rien, si ce n'est à se placer du point de vue du serial killer. Mais on sait déjà plus ou moins comment celui-ci fonctionne. On ne peut en dire plus, sous peine de dévoiler l'intrigue, mais on a déjà compris à ce stade les différentes étapes du meurtre...
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Le Manchot à peau noire

Luc Mandoline, embaumeur de son état côtoie la mort dans son quotidien. Il la touche, la scrute, la rend plus belle. Ancien légionnaire, il vit à présent une vie bien rangée et tranquille. Mais son sens de l'observation et sa curiosité pourrait bien réveiller "la bête" qui sommeille en lui...



Ce polar nous emmène du côté de l'Afrique dans une enquête sombre, dangereuse et spectaculaire. C'est une mise en abîme à laquelle nous allons assister et mieux vaut vous y préparer. Le terrain est glissant, le terrain est miné...



L'intrigue est sinueuse, électrique. On se confronte à la violence, la torture, le vice dans tout ce qu'il a de plus abject et d'avilissant. Le point fort de ce roman réside dans son personnage principal. On aime sa personnalité atypique, sa ferveur, sa ténacité et son sens des valeurs incontrôlables et démesurées. Quand Luc met le doigt sur une affaire qui va lui causer des ennuis, il ne lâche rien, ni personne ! Et si en plus ses sentiments s'en mêlent, il peut devenir non seulement intraitable mais pire encore, explosif.



L'auteur maîtrise son récit dans un style prompt et efficace. Les dialogues apportent beaucoup de spontanéité et confèrent une réelle dynamique au roman. Les personnages sont attractifs, séduisants. On s'attache à leurs sympathiques contradictions et à leurs petites manies. L'intrigue est bien menée avec de l'adrénaline, du drame, de l'action.



Le danger et l'horreur sont omniprésents. Il faut enrayer le mal par le mal quand on a affaire à un criminel de la pire espèce... Pas de place pour la parole de bois ou l'immobilisme ici ; vous allez être bousculés, voire choqués. L'embaumeur est un homme libre de ses actes tant dans ses décisions que dans l'énergie qu'il déploie. L'engrenage doit s'arrêter et vous pouvez compter sur lui. Attention, ça va saigner !
Lien : http://www.sophiesonge.com/a..
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Variable d'ajustement









Il est question de mort sociale, de la perte d'un rythme fait de maîtrise et de gestion ou encore d'une activité passionnante.



Mathilde est une quadragénaire ambitieuse, elle possède de sérieux bagages et un poste à responsabilités.

Seulement cette dernière un boulet de taille à son pied, elle est une femme, a deux enfants, un mari et donc une vie de famille.

Tout va pour le mieux jusqu'au jour où le couperet tombe, elle est licenciée.

Bienvenue en enfer Mathilde...



Le licenciement est une véritable claque dans la figure qui peut prendre des allures de tsunami dans une vie.

Le personnage principal nous montre comment très progressivement on peut passer par l'humiliation, la perte d'espoir et la peur du regard de l'autre qui vous saisi et ne vous lâche plus.



Ce roman a comme des relents de réalité, on sait tous que les femmes sont freinées dans leur carrière professionnelle.

Moins payées qu'un homme et sujettent aux grossesses, aux soucis de garderie quand les enfants sont malades.

Gros débat de société n'est-ce pas ? (Ne jamais me tendre la perche, j'aime trop ça).



On pourrait classer "Variable d'ajustement" en littérature blanche mais il faut souligner qu'il comporte sa dose de noirceur malgré tout.

Le final est un de ses moments forts, même si j'y avais pensé j'étais il faut le dire très loin du compte.

Je suis restée la bouche grande ouverte, complètement assommée, n'est-ce pas ce que nous recherchons dans nos lectures, hum ça y ressemble fortement en tout cas.



Mon avis est que j'ai passé un très bon moment qui remet les choses à leur place, je regarderais presque la vie d'un autre œil.

Une lecture qui interpelle et fait réfléchir assurément.
Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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Le Manchot à peau noire

J'ai acheté ce livre lors du salon des Halliennales, d'ailleurs j'ai rencontré Sébastien Mousse qui est l'éditeur de l'atelier Mosésu au stand.





La série l'embaumeur offre un nouveau format à ces livres ce qui donne à la lecture un certain confort, plus aéré et la couverture m'a interpellée.

Dans ce huitième opus, Luc Mandoline semble non seulement être plus agressif mais peut se montrer sentimental.Il connait des problèmes d'argent et s'investit tant bien que mal dans une affaire où des corps sont mutilés et torturés et tout porte à croire qu'il s'agit d'un meurtrier en série.Les cadavres sont originaires de l' Afrique de l' Est mais représentent ils un rituel, une vengeance?









" La victime de Vincennes était noire, a subi d'innombrables tortures et a également été mutilé."



Le thanatopracteur met ses tripes en action et essaie de découvrir l'identité du meurtrier. Mais dans " le Manchot à peau noire ", Luc nous dévoile aussi son côté fleur bleue, se lie d'amitié avec une femme qu'il a rencontré et se préoccupe de la vie privée de sa meilleure amie Elisa.Ce n'est pas qu'un guerrier mais une personne qui a un coeur et des sentiments à donner et veut protéger ses proches.



L'auteur, Philippe Declerck, nous entraine vers une enquête ou le meilleur ami de Luc, Max, l'aide et Elisa se donne également à fond dans cette affaire qui vont les conduire sur le chemin de l' Afrique.



L'écriture est limpide et chaque chapitre est fait de rebondissements,il n'y a pas mal de dialogues entre les personnes ce qui permet de passer un excellent moment de lecture.J'avoue que j'en ai fait qu'une bouchée de ce livre environ 200 pages mais pas assez long à mon goût.



Cette histoire m'a vraiment tenue en haleine et c'est la plume de Philippe qui m'a aussi conquise.



Coup de coeur pour le Manchot à peau noire après Harpicide.


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Triple meurtre à Hazebrouck

C’est à la suite d’Olivier Béjot, dans la cité flamande de Hazebrouck (qu’il connaît bien) que nous emmène l’auteur.

D’une banale affaire de tags racistes au meurtre de trois jeunes d’une façon horrible, le pas sera franchi dans ce roman.

Comment seront reliées les deux affaires, qui, à la base, ne sont pas du même acabit ? Qui protège qui, qui cache quelque chose ? Les milieux policiers, politiques, commerciaux et autres ne seront pas épargnés par les secrets, les délations, les trahisons, les non-dits, les situations pas claires, les rencontres douteuses …. Il faudra toute l’opiniâtreté d’Olivier Béjot pour dénouer les fils de cette intrigue lourde de sens.

Olivier Béjot est un homme comme on en connaît, qui aime son métier au-delà de tout, ayant des difficultés à cloisonner sa vie privée et laissant trop souvent le premier déborder sur la seconde ….

« Il aimait sa femme mais il aimait aussi ce métier. Il ne savait rien faire d’autre que traquer le mal et il avait le sentiment d’être utile. »

Il ne compte pas son temps, son énergie pour son boulot …. C’est (presque !) toute sa vie …

Son activité principale c’est :

Un de ces « boulots » où l’urgence ne s’annonce pas et où il faut se rendre disponible au bon moment pour espérer solutionner les gros problèmes ….

Un de ces « boulots » que vous ne posez pas à la porte de la maison … Il vous suit, vous hante, vous obsède, vous vide, vous « tient » le jour, la nuit …

Un de ces « boulots » qui agit sur vous comme une drogue, qui vous est indispensable …..

« ……………la vue de la façade en verre de la PJ. lui arracha un sourire. L’angoisse s’évanouit. Il était chez lui. »

Il est comme ça, Olivier Béjot, tout à son labeur, ne lâchant rien, refusant les événements qui semblent trop évidents, rejetant la facilité, cherchant à comprendre ce qu’on lui tait sous prétexte qu’il n’en a pas besoin pour avancer ; observant, à l’affut, la moindre petite chose pouvant apporter un éclairage différent à sa recherche.



J’ai beaucoup apprécié ce personnage et je l’ai trouvé bien décrit dans ses tourments de mari, de père, de commandant de police, d’homme tout simplement, confronté au racisme, à l’extrême droite, à une enquête difficile ….

En revanche, en ce qui concerne les descriptions des journées, des événements … j’ai ressenti quelques longueurs. L’écriture, dans ces cas-là, m’a paru « trop appliquée », presque « scolaire », pas assez « visuelle », pas assez « puissante », comme si l’auteur avait parfois rencontré des difficultés pour trouver ses mots …

Heureusement les dialogues apportent un peu de vivacité !

Le rythme s’accélère sur la fin et c’est une bonne idée, je commençais à trouver long les différentes remarques et réflexions, trouvant qu’elles n’apportaient pas assez d’éléments essentiels … Il m’a semblé que les personnages secondaires manquaient un peu de consistance pour que je ressente de la colère ou de l’empathie envers eux …. Malgré tout, Ahmed a sauvé les seconds rôles, il est bien « cerné » dans ses angoisses, ses peurs, sa façon d’être ….

Globalement, ce livre est bien pensé, bien ficelé, mais je ne me suis pas sentie attirée, aspirée par l’histoire. Je lisais tout cela relativement détachée … Enfin, pas vraiment, Béjot m’a incontestablement intéressée …. Peut-être parce qu’il me paraissait très humain … Il est donc possible que je lise un autre roman du même auteur pour retrouver ce personnage et me faire une idée plus précise de son écriture ….


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Le Manchot à peau noire

Un bon épisode de l'embaumeur mais si j'ai aimé l'histoire j'ai été dérangée par la continuité.

En effet, je lis les embaumeurs dans l'ordre alors quand dans l'épisode 7 Elsa s'est enfin débarrassée de son mari, elle est indépendante dans son appartement. Et qu'ici je la retrouve de nouveau sous le joug de son ivrogne de marie je dis "NON3

Merci de respecter les écrits des auteurs précédents et également le lecteur qui lit les épisodes dans l'ordre et qui aimerait retrouver une cohérence entre les écrits.

Mais ce n'est que mon avis...
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