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Critiques de Pierre Brocchi (11)
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J'ai lu ce livre car Babelio me l'a envoyé dans le cadre d'une opération masse critique, ce dont je les remercie.

Thérèse, la mère d'Alizée, est en phase terminale d'un cancer et vit ses ultimes instants dans une chambre d'hôpital. Ses dernières paroles sont pour donner quelques instructions, confuses, à sa fille. Celle-ci va devoir rechercher des carnets en France et en Ecosse. Dans la maison écossaise de son enfance, et au fil de la lecture de ces carnets écrits par Thérèse, Alizée prend connaissance de son histoire et celle de sa famille. La découverte d'une ancienne photo tombée d'un missel où elle était enfouie représentant 2 jeunes filles identiques, Thérèse et Marie, laisse supposer que Thérèse avait une jumelle dont Alizée ignorait l'existence. La lecture des carnets mènera la jeune femme de surprise en surprise, de découverte en découverte, de supposition en supposition et lui fera commettre le pire.

En parallèle se déroule une enquête de police menée par un policier corse et un autre réunionnais, sur des meurtres de prêtres commis dans des églises à répit.

Livre de poche de 262 pages, j'ai lu assez vite ce roman policier que j'ai trouvé pas mal malgré une ou deux invraisemblances.

C'est plutôt bien écrit ; l'auteur utilise de temps en temps la personnification comme figure de style. Le récit des carnets est en italique ce qui le distingue bien de l'histoire présente et le rythme est soutenu, ne laissant au lecteur Aucun Répit. Par contre, petit bémol, il n'y a aucun chapitre. C'est dommage car cela aurait aéré le texte et posé quelques repères.
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Oubli interdit

Oubli interdit est une histoire de revanche sur fond de fourberie pendant la seconde guerre mondiale. L'histoire est passionnante, très riche et documentée. On est transportée dans les vallées italiennes et nîmoises ainsi qu'au coeur d'un camp d'internement.

J'ai beaucoup aimé les relations entre les personnages cependant j'ai trouvé ce livre assez mal écrit. Dès le départ, via le premier chapitre, on comprend "l'origine du mal", le suspens est mal mis en place, le "méchant" raconte l'histoire au fur et à mesure et j'ai eut du mal à comprendre l'intérêt des policiers ainsi que de leurs émois amoureux (qui n'avaient aucune incidence sur l'histoire). J'ai trouvé qu'il y avait des passages longs, des redondances ainsi que des erreurs dans le nom des personnages ou dans la durée des événements.

Bref, j'avais l'impression d'être devant une ébauche plus que devant un livre aboutis.
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Oubli interdit

La folie meurtrière de cette journée du 6 juin 1924, m'a totalement bouleversée...

Et à partir de l'abomination subie par cette famille à cette date (très importante pour la suite) l'auteur nous raconte, de nos jours, avec une puissance indéniable, les conséquences irréversibles d'une vengeance, longuement mûrie et inévitable.

Un récit poignant.

Un sans-faute, Bravo !

A découvrir absolument.
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Aucun répit

J'ai eu envie de lire ce livre à cause de sa 4ème de couverture, qui me paraissait receler un bon sujet.

Et c'est vrai que le début était plutôt pas mal.

Une mère meurt en laissant à sa fille un message énigmatique, et cette fille va de découverte en découverte....



Oui mais voilà, au fil des pages, l'intrigue devient difficile à suivre, et est de moins en moins captivante.

Alyzée poursuit un but, une sorte de vengeance, suite à des révélations troublantes dans les journaux intimes de sa mère. On effectue des aller retour entre le passé et le présent, mais il n'y a pas d'attachement aux personnages, brossés trop superficiellement.



Un homme me semblait très important, il débarque pourtant comme un cheveux sur la soupe dans l'histoire.....Pour devenir le capitaine Clément Razier, chargé de l'affaire des meurtres de curés, un peu partout en France. Une jeune brigadier, Célia Pila, fait aussi son apparition et semblait avoir une place de choix au coté du capitaine Razier....mais non finalement. L'auteur reste focalisé sur Alyzée qui part dans des délires de plus en plus invraisemblables.



Quant à la fin, elle est trop vite emballée,banale et sans saveur.



C'est vraiment dommage car il y avait là un bon potentiel mais à mon gout l'essai n'a pas était transformé.



Merci tout même à la masse critique Babelio pour l'envoie de ce livre

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Oubli interdit

📖 La mémoire des hommes traverse les siècles où l'oubli n'est pas permis. Personne ne le permettra.



Les actes gangrenés perpétrés hier murmurent les souvenirs de la folie d'aujourd'hui. Le temps fait son ouvrage, libère la haine et le mépris des actions passées. Les mensonges et la perfidie trahissent la bienveillance de l'être humain... La lâcheté des silences est pire que tout.



Sadique imperturbable, Il joue avec eux, les plongeant lentement dans la démence jusqu'au méandre de leur folie. Jusqu'où ira t-il ? Surtout, pourquoi tant de folie savamment orchestrée ?



L'enquête de police patauge, s'enlise et stagne. Impuissante face aux disparitions et aux meurtres, jusqu'au jour où....🤫





Ressentis:

Un thriller que je qualifierais de politico-historique avec une connotation humaine. On évolue dans une ambiance sourde, pesante et angoissante où jaillissent des faits de notre histoire que l'on préférait oublier, qui démontrent la face obscure de l'homme.



L'intrigue y est présente, elle se Creuse crescendo au fil des pages tout en subtilité qui suscite un vif intérêt.

L'enquête de police est très bien menée, on chemine en prenant part dans leurs investigations, leurs interrogations jusqu'au dénouement final.



L'auteur n'est pas avare dans l'expression des sentiments et ressentiments des personnages ainsi que dans la description tout en détails des lieux qui nous entourent. Une histoire qui nous entraîne dans l'arrière pays Varois et niçois, les plages du sud et une virée en Italie. Un vrai enchantement.

Sa plume est fluide, parsemée par moment d'une pointe d'humour bien placée.



J'ai vraiment bien apprécié la lecture de ce thriller qui pour ma part est vraiment bien construit, mené avec la précision d'un chef d'orchestre, à l'écriture rythmée. Je ne peux que vous le conseiller.
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Oubli interdit

Oubli interdit



6 juin : une date importante. Des morts, des disparitions et la police qui doit mener son enquête. On démarre en Toscane et ça continuera à travers plusieurs endroits. Qui a tué ? Où sont les disparus ? Tant de mystère dans ce roman…



Mon avis



J’avais déjà lu un livre des éditions Lucien Souny qui s’appelle « Mort Point Final » de Frank Klarczyk que j’avais énormément apprécié. C’est donc un plaisir de pouvoir à nouveau lire un livre de cet éditeur ! Et je n’ai pas été déçue !



Un très bon roman qui nous tient en haleine jusqu’au bout. On se pose des questions jusqu’à la fin, on a hâte de savoir comment ça va se terminer et au final, on n’est pas déçu par ce roman. Concernant les personnages, ils sont intéressants. On les découvre au fur et à mesure. Puis l’histoire est vraiment très sympa et c’est très bien écrit. D’ailleurs, ça a été un plaisir de lire ce livre ! Aimant les romans policiers, j’ai aimé le lire. Décidément, j’aime les livres des éditions Lucien Souny !



Remerciements



Je tiens à remercier la Masse Critique de Babelio à laquelle j’ai participé et là où j’ai été tiré au sort parmi les gagnants de ce livre. Ainsi que les éditions Lucien Souny pour m’avoir adressé ce livre. Un énorme merci à tous !



Note



9/10.
Lien : https://universlectures.word..
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Oubli interdit

Mon premier Masse critique !!! Si j’étais ravie d’avoir été sélectionnée, je me suis trouvée un peu désappointée : cet Oubli interdit, en effet, je l’avais coché un peu par défaut, pour augmenter mes demandes et mes chances d’en trouver un dans ma BAL. Bon, je vais pas faire mon Caliméro non plus ! J’avais pas fait pouf pouf à l’aveugle, le résumé m’avait attirée. J’aime les polars qui fouillent dans les poubelles de l’histoire, et ça fait un bout de temps que je n’en avais pas lu un qui s’ancre dans la guerre mondiale n°2. Je n’ai pas été déçue du voyage.

Ca démarre en Toscane. Ah ! La Toscane, souvenirs, souvenirs… Si l’auteur avait voulu me harponner direct, il n’aurait pas mieux choisi ! Et harponnée, je l’ai été. Direct.

Faut dire qu’il commence fort : 6 juin 1924, toute une famille de paysans décimée par un terroriste adolescent en chemise brune. Et, derrière un rideau, une silhouette… Aperçue par 2 témoins. Qui choisissent de se taire. Juin 2008 : après l’enterrement du patriarche, d’origine italienne, un de ses fils est tué, le reste de la fratrie enlevée. Les enquêteurs pataugent, se focalisent sur des faits de guerre, tournent en rond. Nous lecteurs, bien sûr, on se doute que ça remonte à bien plus loin. Mais qui était réellement Adrien Ragnotti ? Qui se cache derrière ce tueur en série ? Un vieillard ? Un descendant de la famille toscane ? Et que viennent faire ces 2 vieux cadavres alsaciens dans l’histoire ?

Pierre Brocchi m’a bien baladée. Et durant la balade, j’ai appris une foule de choses. Sur ces camps d’internement dont il est question notamment. Si je connaissais le camp des Milles, j’ignorais jusque-là qu’il n’était pas le seul de son acabit, et quelles étaient les catégories d’internés concernées par ces camps. C’est édifiant.

J’ai beaucoup apprécié la maitrise avec laquelle l’auteur déroule son histoire. Rien à redire, ni à jeter, pas de gras. Il a trouvé son style. J’ai moins aimé le marivaudage entre les 2 flics, et surtout sa conclusion, qui m’a un peu gâché la fin. Mais le passage sur la plongée est magique et intense, et le paragraphe final très beau. Pierre joue magnifiquement des émotions, des sensations. Quant à la révélation de l’identité du témoin-silhouette… sur le cul il m’a laissée ! Là, je dis chapeau ! Peu peuvent se vanter de m’avoir bananée à ce point. Du grand art. Et pourtant, il m’a fait cogiter, ce témoin, j’en ai fait des hypothèses…

Mon seul bémol sur ce livre serait les quelques fautes et coquilles qui le parsèment, surtout dans sa deuxième moitié. Ca ne gâche pas le plaisir, mais Lucien Souny semble un éditeur soigneux, et c’est un peu dommage. Oui, je sais, je suis maniaque, tendance psychorigide de la langue, mais j’estime que lorsqu’on écrit/édite un livre le moins que le lecteur puisse en attendre est que sa syntaxe soit irréprochable. Je ne dirai jamais assez à quel point je regrette la disparition des correcteurs à 2 yeux.

Malgré cela, je ne saurais trop remercier Babelio et Lucien Souny de m’avoir offert cette belle découverte doublée d’un auteur à suivre. On frôle le coup de cœur !

Et vous, vous attendez quoi pour le lire ?





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Aucun répit

Vous connaissez les sanctuaires à répit ? moi, je ne connaissais pas du tout, jusqu'à ce que je rencontre Pierre Brocchi au salon du livre de Riez 04 en août dernier. Une partie du livre se passe sur Moustiers Sainte Marie et Riez, et j'avais très envie de le lire tout en me demandant si j'apprécierais l'écriture de Pierre. Je n'ai pas été déçue ! En plus d'avoir appris un petit bout de notre histoire, j'ai découvert une écriture qui sait mettre en valeur les personnages et l'intrigue. Aucun temps mort jusqu'au dénouement !
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Aucun répit

Avant la lecture : gagné par le biais de Babelio, je ne connais pas l'auteur mais j'ai été attiré par la quatrième de couverture.



Le livre en lui même : un poche souple, une couverture qui fait un clin d’œil au récit. La typographie est désagréable, les pages archi pleine et certaines imprimées de travers. Pas top. Peu de chapitre j'ai l'impression de manger du texte plutôt que de dévorer un livre!!



Pendant la lecture : des premières pages agréables malgré un problème d'impression, on reprends les lignes de la quatrième de couverture pour aller vers un récit qui me semble sympathique, intriguant.

Cette impression passe très très vite. L’écriture devient lourde, des phrases sans queue ni tête, le texte saute d'un protagoniste à un autre, d'une époque à une autre en changeant l'intitulé des personnages. Je m'y reprends à plusieurs fois sur plusieurs jours pensant que je suis trop fatiguée pour suivre. Mais non.

Je me force à finir cette lecture que je déteste, c'est bien une des premières fois que je ne comprends pas ce que je lis. J'ai même fais des recherches d'avis sur ce livre afin de vérifier si c'est moi qui passe à côté . A première vue le peu de critique publiées sur le site de l'éditeur sont plutôt bonne mais je persiste et je signe je déteste.



Après la lecture : j'ai expédié la fin de ce livre qui à un thème intéressant mais qui est affreusement écrit. Je passe mon tour pour cet auteur.



04.2018



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Je suis la mort des hommes

Comment dire ???

Compliqué de terminer ce livre...

C'est décousu, on ne comprend pas ou l'auteur veut vous emmener..Un mélange de personnages et de genre qui fait que vous ne savez plus ce que vous lisez, un polar, un livre d'art, une intrigue amoureuse, une psychanalyse...

Bref, très déçu alors que l'auteur que J'ai eu l'occasion de rencontrer est très très sympathique...
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Je suis la mort des hommes

Entre légende et quête initiatique, Pierre Brocchi nous entraine sur les traces des frères Brea, peintres primitifs niçois, références incontournables, de la Provence et jusqu’à Gênes, dans l’art religieux du XV° siècle. L’intrigue se présent comme particulièrement originale et a dû nécessiter un travail de recherches minutieux, sans compter les descriptions très fines et exhaustives des lieux pittoresques et majeurs du patrimoine historique du pays niçois. L’étude des tableaux et retables, particulièrement des « danses macabres » est aussi instructive que passionnante, entourée de surcroît par tout un folklore mystico-religieux des plus singulier. Pour rehausser cette sensibilisation à l’art religieux et la rendre plus attractive, l’auteur l’inscrit dans une intrigue tortueuse mêlant imbroglio sentimental, quête d’identité et réflexion mystique. Dans l'effectif, le résultat se traduit, hélas, par une suite désordonnée de parcelles d’existences, d’interrogations sibyllines et de souvenirs confus. Un assemblage décousu de faits réels, d’onirisme, d’hypothétiques révélations et de situations nébuleuses qui manque globalement d’attractivité et nuit à la crédibilité de l’ensemble. La présence d’Adrien, personnage troublant à l’esprit empli de fantasmes et autres introspections n’a pas de réelle raison d’être et renforce l’impression de parcourir un cocktail d’évènements disparates sans rapport pertinent et combinés aléatoirement de manière artificielle. Exception faite du volet historique, Pierre Brocchi échafaude un récit peu palpitant, sans fondement véritable et dont au final on a du mal à saisir le sens exact. L’idée première était intéressante, le résultat est décevant et laisse perplexe.

Pour information, concernant Ludovic Brea et des mythes du comté de Nice, les ouvrages de Christian Maria sont bien plus conséquents et proches de la véracité.

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