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Citations de Pierre Chatillon (173)


Avec ma chemise verte imprimée de poissons
Je suis recouvert par les flots de la mer
Je marche sur la plage
Et me fonds avec les vagues
Je suis un leurre
Je veux que le soleil pour une fois
Se trompe d'horizon
Et descende dormir dans mon coeur
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Les mots ( suite )

j'écris rose et dans ma chambre
planent les ailes d'un parfum
j'écris femme et sur le sable
s'allonge une jeune baigneuse nue
je plonge avec elle
dans la rivière de mon poème
et c'est une sirène
je laisse sur mon bureau ma plume
et la suis sous l'eau pour toujours
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MOTS

Parfois mes mots retrouvent
le pouvoir de leur magie
j'écris ciel et sur ma feuille
s'arrondit un dôme bleu
et quand vient la nuit
des astres s'y allument
j'écris rose et dans ma chambre
planent les ailes d'un parfum
j'écris femme et sur le sable
de ma page luisante d'écume
s'allonge une jeune baigneuse nue
je plonge avec elle
dans la rivière de mon poème
et si c'est une sirène
je laisse sur mon bureau ma plume
et la suis sous l'eau pour toujours
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Jour d'avril
le soleil met le feu partout sur la neige
qui flambe comme de la paille
chaque grain de glace étincelle
chaque rayon est une longue allumette
qui frotte sa pointe de phosphore
sur la plaine durcie par le gel
l'hiver est pulvérisé
en rires de diamant
une liesse de braise chante
partout explosent les murs
des geôles du froid
on entend éclater les barreaux de glace
des prisons du mystère
la joie morte soulève
sa dalle de pierre
et allume les cris de feu
de sa résurrection
c'est la naissance jubilatoire de la lumière
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Pierre Chatillon
Lessive

Laver la terre
une fois pour toutes
la laver de tous ses maux
des morts, des guerres
et la suspendre propre enfin
à une corde de lumière
entre la lune et le soleil

(" Le violon vert")
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On dirait qu'aujourd'hui
la Terre s' est approchée du soleil
car il faut porter des verres fumés
pour contempler la neige
sans être aveuglé
on dirait qu'aujourd'hui mon amour
tu t'es approchée du soleil
car même avec des verres teintés
je suis ébloui par ta beauté
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La mer que dépeint si admirablement Debussy n'est pas qu'une vaste étendue d'eau. C'est aussi une description sonore de la mer que chacun de nous porte en lui. Notre corps est une enveloppe parfaitement délimitée , mais
il contient des abîmes sans limites. Dans mon coeur est tout petit s'étend la mer sans fin du mystère.
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Je m'assois sur un banc
Côte à côte avec le soleil couchant
Lui aussi prend de l'âge
Et fait halte dans sa course
Il hésite ce soir
À plonger sous la mer
La nuit sera longue et froide sous l'eau
Et saura-t-il encore
Ses rayons parcourus de frissons
Retenir jusqu'à l'aube sa respiration ?
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Je plonge dans les profondeurs
De mes eaux intérieures
Parmi des colonnes de poissons verts
Plus je descends plus l'abîme s'éclaire
Il me semble que le soleil
Se lève au fond de la mer
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Cet oiseau qui n'existait pas
Voici qu'il chante dans les bois
Cette fleur qui n'existait pas
Voici qu'elle s'ouvre entre mes doigts
Cet amour qui n'existait pas
Voici qu'il flambe dans mon coeur qui bat
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Je m'endors sur le sable
Au bord de la mer
Et quand j'ouvre les yeux
Le vent
A balayé en moi ce qui était mortel
Et ma chair est tissée d'absolu
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Au bord d'un étang noir
Rond comme un cri muet
Je siffle dans un bois silencieux
J'imite le pinson à gorge blanche
Je remporte sur la mort
La victoire d'un chant d'oiseau
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Qui donc se soucie
du destin d'un flocon ?
Il est si petit
que tout de suite il fond.
Qui donc se soucie
du destin d'une étoile
flocon de lumière
qui fond dans l'infini ?
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MOTS

Parfois mes mots retrouvent
le pouvoir de leur magie
j'écris ciel et sur ma feuille
s'arrondit un dôme bleu
et quand vient la nuit
des astres s'y allument
j'écris rose et dans ma chambre
planent les ailes d'un parfum
j'écris femme et sur la sable
de ma page luisante d'écume
s'allonge une une baigneuse nue
je plonge avec elle
dans la rivière de mon poème
et si c'est une sirène
je laisse sur mon bureau ma plume
et la suis sous l'eau pour toujours
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Avec ma chemise verte imprimée de poissons
Je suis recouvert par les flots de la mer
Je marche sur la plage
Et me fonds avec les vagues
Je suis un leurre
Je veux que le soleil pour une fois
Se trompe d'horizon
Et descende dormir dans mon coeur
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J'aime tellement la mer
Qu'il m'arrive de me changer en vague
Pour le plaisir de me gonfler au large
Et de rouler ivre
De soleil sur la plage
Et parfois une sirène rousse
Aux cuisses lumineuses
Chevauche la houle que je suis
Et rit parmi l'écume qui déferle
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EPITAPHE

Pas de pays
et pas de ville.

Pas de maison
pas de chapeau
et pas de barbe.

N'avait même pas de télévision.

Il s'appelait,
euh...
n'avait pas de nom.

Ma foi n'avait pas tort
puisqu'il est mort.
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Le soleil ressemble à une clé de sol
Je bois la voix d'une sirène
Qui m'enivre comme alcool
La mer dépose sur mes plages
Un peu du bleu de son éternité
J'ouvre les ailes de ma joie
J'entre vivant au coeur d'un songe.
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j'eus dix-sept ans jadis
mes yeux les queues rouges de comètes folles
déchirant les cieux dans un fracas de feu
j'ai bondi de planètes en abîmes
tout mon corps balafré déchiqueté
après la lutte corps à corps
contre les araignées pourries de l'Infini
mes mains pleines d'étoiles frémissantes
comme tisons incrustés dans mes chairs
mais aujourd'hui je suis guéri
du mal de vivre de mon pays
j'ambitionne d'écrire
un hymne à la splendeur du monde.
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Je dresse dans le ciel
Une tente de nuées
Où je m'isole pour écrire
Avec une plume de mouette
Des poèmes dont les mots
S'envolent comme des bulles
Se colorent puis crèvent
Ne laissant dans l'air autour de moi
Qu'un éphémère souvenir
De beauté.
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