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Critiques de Pierre Olivier (9)
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Lorsque tous trahiront

Février 1945. Les collaborationnistes et les membres de la LVF (Légion des Volontaires Français contre le bolchévisme) se retrouvent dans l'île de Mainau sur le lac de Constance, entourés de leurs amis allemands nazis. C'est la déroute allemande et chacun essaie d'asseoir le peu de pouvoir qui lui reste tout en espérant sauver sa peau. C'est dans ce contexte que Jacques Doriot, le chef du PPF (Parti Populaire Français, pronazi) est retrouvé criblé de balles ; sa voiture a été mitraillée par un avion possiblement anglais. Mais la présence sur place d'un officier des renseignements allemand introduit un élément de doute : et s'il s'agissait d'un complot ? ● Il est rare que je trouve qu'un roman est trop court ; d'habitude c'est plutôt l'inverse. Or j'ai trouvé celui-ci beaucoup trop dense et trop bref. Il est difficile d'identifier et de se rappeler tous les personnages tant ils sont nombreux. le texte est tellement documenté historiquement que le côté romanesque et fictionnel est délaissé, ce qui obère le plaisir de lecture, qui, pour moi a été bien faible.
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Lorsque tous trahiront

Bonne surprise que ce livre choisi pour une lecture détente après un essai éprouvant sur une affreuse actualité.

Je ne connaissais ni l'auteur ni le prix qu'il a remporté. Alors appréhension...

Le début du roman est abrupt. Une quantité impressionnante de personnages qui se croisent autour de l’île de Mainau sur le lac de Constance, ou plutôt sur l’Obersee... Une galaxie de personnages allant des collaborationnistes français de la seconde guerre mondiale aux anciens de la "Légion des Volontaires Français contre le bolchévisme", souvent abrégée en LVF, ayant combattus au sein de la Wehrmacht sur le front de l'Est. Et leurs commanditaires : SS, SD etc...

Tout ce petit monde se retrouve en exil sur le lac de Mainau où se constitue une petite société française des perdants de la guerre et qui espèrent encore, un peu du moins, un retournement de situation. Autour de ce Lac, vers Meßkirch, Menningen, va se jouer un épisode mal connu de la guerre : Un certain Jacques Doriot est tué comme dans la grande histoire. Exclu en 1936 du Parti communiste, et ayant fondé le Parti populaire français (PPF) contre le Front populaire, il est à l'origine de la création de la LVF décrite plus haut et il combat d’ailleurs lui-même contre les soviétiques en tant que lieutenant sous l'uniforme allemand sur le front de l’Est. Il organisait dans cet arrière poste sa résistance française alors que les alliés avançaient inexorablement.

C’est la force de ce roman. Il se place de manière très fine dans un contexte historique, y trouve une niche originale et l’exploite au mieux. On alterne une narration à la première personne, celle du héros, à une narration à la troisième personne omnisciente. Au fil du récit, c’est la première qui prend le dessus, dirigeant ce récit vers l’introspection.

Nous suivons donc ce lieutenant des LVF qui cherche à finir sa guerre au mieux, avec cette interrogation : qu’est-ce que « au mieux » peut bien vouloir dire dans ce cas ?

C’est bien écrit, c’est prenant, c’est historiquement très documenté. Un très bon bouquin pas uniquement distrayant.

Remarque : je regrette juste l’exergue : « Le personnage principal de ce livre est un ultra de la collaboration, un fasciste. Les opinions exprimées par celui-ci dans ce roman sont les siennes, et non pas celles de l’auteur »

On en est donc arrivé là ? Il y a donc des risques à simplement publier un roman, car c’en est clairement un même si le fond historique est très prégnant. C’est vraiment triste.
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Lorsque tous trahiront

Les journées sont longues sur notre petite île, bout de terre allemande à la frontière Suisse. Alors assister à un cours de Jean Bouton sur la clandestinité n'est pas inutile. C'est notre lot à tous, nous les collabos. Le cours que je dois donner ensuite sur l'orientation avec une carte et une boussole n'aura jamais lieu. Quelqu'un est entré et a crié: "Le chef est mort !".



Le chef c'est Jacques Doriot, leader du PPF Parti Populaire Français, créateur de la LVF ligue de volontaires français contre le bolchévisme, collabo radical....

On est le 22 février 1945, sur l'île de la Mainau sur le lac de Constance. Les collabos ont fui, une débâcle à l"envers... Et le chef vient de se faire mitrailler par des avions alliés... à moins que ce ne soit un complot.



Pierre Olivier réussit un coup de maître avec ce premier roman dont la grande force est de proposer un narrateur fasciste, collabo, qui raconte les événements de l'intérieur, à la première personne. C'est troublant mais ça fonctionne terriblement bien dans cette intrigue basée sur des faits historiques et des personnages réels.



Ce court roman, très documenté, est vif et piquant. Il y a la gêne de se retrouver malgré soi dans la peau de cet anonyme peu ragoutant et l'envie de comprendre et de résoudre l'enquête avec lui. Il a reçu le premier prix du roman d'espionnage et c'est mérité !
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Lorsque tous trahiront

Le livre s’ouvre sur cet avertissement :



« Le personnage principal de ce livre est un ultra de la collaboration, un fasciste.



Les opinions exprimées par celui-ci dans ce roman sont les siennes, et non pas celles de l’auteur. »



Vous, je ne sais pas, mais en ce qui me concerne cette entrée en matière m’a plutôt fait froid dans le dos.



Bon, je me suis quand même mis à la lecture avec l’idée que j’allais avoir un certain mal à m’attacher au personnage principal. Ce fut effectivement le cas mais étrangement cela n’a pas rendu la lecture pénible pour autant.



La narration est à la première personne et le type est donc un collabo, un français engagé aux côtés de l’Allemagne nazie. Pas le gendre idéal donc.



1945, c’est la fin de la guerre et elle est perdue pour les soldats du Reich. L’expérience a l’air plus pénible pour les collabos que pour les soldats allemands.



L’heure est venue de régler les derniers comptes avant de tenter de disparaitre.



D’abord découvrir qui a assassiné Doriot, puis le châtier.



Notre collabo va donc traquer des agents doubles, des collabos comme lui, des Français au service de l’Allemagne d’Hitler mais qui eux ont choisi de renseigner les forces alliées.



Pour qui aime les romans d’espionnage c’est la base, pour les autres c’est un tantinet compliqué. Mais je m’en suis sorti.



Oubliez OSS 117, James Bond et compagnie, ici le héros n’est pas sexy, pas attirant et s’il y a effectivement des scènes d’ébats amoureux, elles ne sont pas plus glamour que le reste.



Le récit est sec, désenchanté. Un parfum de trahison plane de manière omniprésente et il n’y a rien qui soulage de l’oppression permanente.



En toile de fond, la question des idéaux. Quel est le prix à payer si l’on veut les atteindre ? Et comment gérer la désillusion lorsqu’elle s’impose finalement comme la plus mordante des réalités. Lorsque tout s’effondre à quoi se raccrocher ?



Abandonne-t-on ses idées politiques, ses pensées, ou s’y accroche-t-on avec la force du désespoir?



Ou bien ne vaut-il pas mieux tout simplement vivre une existence modeste, dépolluée de toute velléité politique ?



Lorsque tous trahiront ne prétend pas offrir de réponse à ces questions mais il propose un éclairage particulier et sans concession sur une période sombre de l’Histoire, dans ses tréfonds les plus sordides, où s’agitèrent des hommes et des femmes ordinaires, devenant dans ces circonstances particulières des salauds ou des héros sans cesser de n’être que de simples mortels.
Lien : https://cequejendis.fr/2023/..
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Lorsque tous trahiront

Début février 1945, les derniers représentants de la collaboration avec le nazisme se sont regroupés sur un bout de terre dans le sud de l’Allemagne près du lac de Constance devenu enclave française. A Sigmaringen se terrent Laval et Pétain . Les villages alentour hébergent tout ce qui reste de la France collabo, lambeaux de partis politiques fascisants, paramilitaires de la Milice, survivants de la LVF ayant combattu jusqu’aux portes de Moscou. Pierre Olivier réussit très bien à restituer l’ambiance surréaliste qui règne dans ce qui n’est qu’une étape d’une débâcle générale et inéluctable et signe d’une défaite évidente. Sigmaringen c’est un gouvernement provisoire qui ne dirige rien, un journal que personne ne lit, une radio pour la propagande que plus personne n’écoute et des intellectuels insouciants. Plus étonnant encore il y a ceux qui préparent un nouveau combat, clandestin pour résister au nouvel occupant de la France.



Le chef est mort. Le 22 février 1945 Jacques Doriot chef du PPF a été tué lors d’une attaque aérienne alors qu’il se rendait en voiture à une réunion avec Marcel Déat. A Sigmaringen, il y a un flic qui se pose des questions, un flic qui trouve plein de choses bizarres dans ce qui a précédé la mort du chef. Ce flic, c’est un ancien des RG, Brigade Spéciale n°2, spécialisée dans la traque des communistes. Un lieutenant de la LVF, uniforme boche sur le dos, l’accompagne. C’est le narrateur. Pierre Olivier dresse des portraits sans concession, le plus souvent de gens ordinaires qui auraient pu rester dans l’anonymat et qui ont fait le choix de trahir pour gagner de l’importance. Le lieutenant a combattu contre l’Allemagne en 14-18, il a revêtu l’uniforme de l’ancien ennemi pour combattre le bolchevisme, à aucun moment il n’a pensé qu'il reniait son pays.



Le lecteur suit ce lieutenant dans deux enquêtes. La première concerne ce qu’il pense être l’assassinat de Doriot. Le lieutenant agit par conviction, par respect pour le chef. Son autre mission lui a été confiée par le Hauptsturmführer SS Nosek qui souhaite identifier des agents français travaillant pour les américains. A l’origine ces agents travaillaient pour les nazis en fournissant de fausses informations aux alliés. Cela s’appelle de l’intoxication. Mais ces agents ont été retournés par les américains qui veulent avoir accès à des renseignements fournis par les traîtres allemands. La trahison règne au quotidien au sein de la communauté française de Sigmaringen. Poursuivre le combat contre les alliés n’est qu’une façade pour les exaltés, tous les collabos n’ont qu’une idée en tête, trouver un échappatoire au jugement et aux peines qui se profilent. Certains s’emploient à se forger un passé de résistant, même tardif. D’autres veulent fuir, la Suisse, l’Italie ou l’Autriche sont proches de Sigmaringen. Les militaires allemands aussi trahissent ou fuient, pour sauver leur peau.



Le lieutenant est le dernier à vouloir mener à bien ses missions. Un salaud jusqu’au bout. Pierre Olivier n’a pas choisi un héros facile mais il réussit très bien à restituer une ambiance où personne ne veut plus tenir son rôle. « Lorsque tous trahiront » est un titre qui convient parfaitement aux situations décrites et à la psychologie de personnages voulant à tout prix échapper à la justice des hommes alors que les véhicules des militaires alliés se profilent à l’horizon. Ces militaires alliés ne sont pas totalement opposés à revoir leur attitude face à l’ennemi d’aujourd’hui qui ne sera pas forcément celui de demain. Une ambiance surréaliste et machiavélique.



Cet excellent roman ( mélange de polar et d’espionnage, avec un lien fort avec l’Histoire, c’est également un roman noir ) m’a fait repenser au récit d’Émile Brami intitulé «En collaboration » et qui explore avec autant de véracité la communauté française de Sigmaringen.



Pierre OLIVIER - Lorsque tous trahiront . Parution le 12 octobre 2023, Éditions La manufacture de livres en coédition avec les Éditions Konfident . ISBN 978-2-3855-3024-2 .



Pour ce roman, Pierre Olivier a été le premier lauréat du Prix du roman d’Espionnage décerné par l’Amicale des anciens des services spéciaux .
Lien : http://mille-et-une-feuilles..
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Lorsque tous trahiront

Premier Prix du roman d'espionnage décerné par l'Association des Anciens des Services Spéciaux



Sigmaringen. Si vous vous intéressez un peu à la 2e Guerre Mondiale, en particulier à la collaboration, ce nom vous dit quelque chose. C'est là, en Allemagne, pas très loin de la frontière suisse que s'étaient réfugiés Pétain, son gouvernement et ses supporters Marcel Déat, Rebatet et Céline entre autres. Nous sommes non loin du lac de Constance. Et le 22 février 1945, Jacques Doriot, député français créateur et dirigeant du Parti Populaire Français, est tué dans le mitraillage de sa voiture par un avion non identifié. Attentat organisé par les Allemands, les Anglais, son propre camp ? Accident dû au hasard au moment où l'Allemagne est bombardée sans cesse et où le Général Leclerc est sur le point d'entrer sur le territoire ? Les hypothèses courent toujours...



Pierre Olivier nous donne ici sa version. Enfin plutôt celle d'un enquêteur collabo. Et l'auteur prend bien soin d'indiquer dès la première page que les opinions exprimées ici sont celles de son personnage et non les siennes. On navigue en effet entre collabos réfugiés, na.zis et traîtres de tous genres. Le héros, ancien de la LVF, n'est ni très fier de ce qu'il fait ni très courageux, il est même un peu forcé d'enquêter sur cette mort. On croise d'ailleurs ici un certain Nosek, authentique espion allemand qu'on retrouve dans la saga Sadorski de Romain Slocombe. Preuve que ce roman est très documenté. Entre atmosphère d'un monde finissant sans illusions sur ce qui les attend, malgré le doux rêve de passer à travers sans encombres, et descriptions de cette région plutôt épargnée par la guerre, on voyage en Autriche toute proche à la poursuite des traîtres identifiés et de leur possible punition. Notre "héros" fait comme il peut, comme tout le monde à cette époque et en ce lieu. Le roman s'achève fin avril 1945 au moment où un petit moustachu se donne la mort dans Berlin détruite.



Un court roman qui se lit tout seul et pour les amateurs de romans d'espionnage où on n'est sûr de personne, où chacun est au minimum agent double, un roman qui a obtenu un prix décerné par des experts en la matière... Roman historique, roman d'espionnage... Jacques Doriot est un personnage bien oublié aujourd'hui du grand public, et sa tombe en Allemagne est tombée elle aussi dans l'oubli...
Lien : https://mgbooks33.blogspot.com
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Bravo Gudule, Tome 2 : Rivale et voisine

Chouette gamine !
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Lorsque tous trahiront

Pour ce premier roman, Pierre Olivier choisit un sujet rarement traité dans la littérature (je n´ai pas tout lu sur ce sujet aussi je suis sans doute passé à côté de titres...) : celui des derniers jours de la collaboration française en 1945.

Alors que l'heure de la défaite est arrivée, les collaborationnistes français se tournent vers Sigmaringen et l'Île de Mainau sur le lac de Constance. Exsangues, tous les protagonistes cherchent à s'allier aux bons chevaux pour sortir vivant de cette débâcle.

On suit l´enquête d´un lieutenant français (dont on ignore l'identité, le passé et la motivation) concernant l'assassinat de Jacques Doriot, apôtre collaborationniste et fondateur du PPF par un avion militaire non identifié.



Je suis dubitatif sur les tenants et les aboutissants de ce court roman. L´auteur, parfaitement documenté (quel boulot) fait passer l´intrigue et le romanesque au second plan. La profusion des personnages (entre les Allemands et les Francais) et le choix de concentrer le roman sur quelques jours rend la lecture pas fluide du tout.

Du narrateur, nous ne connaissons rien : pas de passé, pourquoi est-il là ? Quelles sont ses motivations ? S´il semble fidèle à ses convictions de traite à la Nation tout au long du roman, il manque d´épaisseur.



L'idée de se concentrer sur le double jeu, le triple jeu, l'espionnage, le contre espionnage fait qu´on s'y perd dans qui veut quoi, qui fait quoi ...



Le roman est un peu trop court et aurait mérité d'être plus ample pour m´emporter totalement.



Son mérite principal est donc de traiter un sujet compliqué et méconnu de la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Et tout ça est très intéressant.



Je n´ai pas non plus compris l'avertissement de l'auteur qui prévient le lecteur que les propos tenus par le narrateur ne reflètent pas son opinion personelle ... n´est-ce pas justement la liberté de l'auteur de se mettre dans la peau de personnages abjectes et de laisser filer sa plume ? D'ailleurs n´ai rien noté de réellement révoltant dans les propos du narrateur qui mériterait cet avertissement.



J´attends tout de même le deuxième roman de l'auteur qui semble être un passionné d'histoire.
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Lorsque tous trahiront

Jacques Doriot, chef des partisans du régime nazi est mort. Bien sûr nous sommes en temps de guerre et même si celle-ci semble perdue pour l’Allemagne et ses alliés, la lutte est toujours possible. Alors pourquoi assassiner le Grand Jacques ? Un coup des alliés ou une attaque diligentée en interne ? Prenant le parti de nous faire vivre cette aventure/enquête de l’intérieur, l’auteur nous propose de voir à travers le regard d’un jeune lieutenant français acquis à la cause allemande. Pas facile de se retrouver dans cette position, à la fois pour l’auteur et le lecteur. On est plongé du mauvais côté de l’Histoire. Pourtant, une enquête doit être résolue ! Et le meurtre du Grand Jacques doit se résoudre. Car il n’y a pas de doute possible, c’est un assassinat. Sa voiture a été mitraillée par un avion inconnu. Très vite le lieutenant apprendra qu’un changement de voiture de dernière minute a rendu l’attaque plus efficace et plus ciblée sur une voiture plus voyante. Un indice de plus. Mais plus troublant encore, la présence sur place du Sonderführer Von Kreuz. Est-ce à dire que l’Allemagne règle ses comptes ? Le lieutenant mène l’enquête, au mieux de ses moyens avec l’aide de Jean Bouton, ex-flic. La maîtrise de l’allemand par le lieutenant est un atout non négligeable. Mais la partie est loin d’être gagnée car en ces jours de Février 1945 et la défaite officielle de l’Allemagne qui n’est pas loin, on ne peut faire confiance à personne, vraiment à personne. Les amis d’hier ne seront bientôt qu’ennemis. On est toujours le traitre de quelqu’un ! Pourtant le jeune lieutenant va tout faire pour mener sa mission à bien, quitte à oublier de s’échapper lui aussi, car il ne faut pas oublier qu’il est dans le camp de l’ennemi ! Un roman qui nous plonge de l’autre côté, du point de vue des allemands. Pas banal et on comprend la note de début de livre. L’histoire quant à elle est prenante et pas facile à lâcher. Une bonne enquête au cœur de moments troubles où tout le monde cherche à sauver sa peau. Une lecture déroutante aux premières pages, mais on se laisse vite happer par le récit. A découvrir !
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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