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Citations de Priscilla Oliveras (35)


Il n'y avait quasiment rien de pire qu'une mama cubaine couvant sa progéniture avec les meilleures intentions du monde.
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Son corps musclé, rayonnant de virilité, lui procurait de délicieux frissons de plaisir, même si elle était consciente que ce n’était qu’une mise en scène.
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En dépit de son comportement minable avant et après leur séparation, des années plus tôt, même Anamaría avait murmuré quelques « Notre Père » pour son rétablissement. L’école de la culpabilité catholique pouvait parfois laminer tout esprit de vengeance.
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Cette milliseconde où le souffle s’arrêtait, où l’objectif se déclenchait pour saisir l’image parfaite.
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J'avoue que j'ai eu très peur de la perdre. J'ai cru que je n'aurai plus jamais l'occasion de... Qu'elle soit fière de moi.
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𝐿𝑎 𝑣𝑖𝑒 𝑒𝑡 𝑙'𝑎𝑚𝑜𝑢𝑟 𝑒́𝑡𝑎𝑖𝑒𝑛𝑡 𝑎𝑢𝑠𝑠𝑖 𝑒́𝑝ℎ𝑒́𝑚𝑒̀𝑟𝑒𝑠 𝑙'𝑢𝑛 𝑞𝑢𝑒 𝑙'𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒. 𝐺𝑜𝑢𝑣𝑒𝑟𝑛𝑒́𝑠 𝑝𝑎𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑟𝑐𝑒 𝑒́𝑐ℎ𝑎𝑝𝑝𝑎𝑛𝑡 𝑎̀ 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑡𝑟𝑜̂𝑙𝑒.
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Il avait beau l’avoir cherchée, les mots d’Anamaría lui firent l’effet d’une gifle. Pire, l’animosité dont elle faisait preuve n’atténuait en rien son désir d’embrasser ses belles lèvres charnues plutôt que de se disputer avec elle. Initiative qui lui aurait sûrement valu un bon coup de genou à l’entrejambe. De toute façon, il ne pouvait rien tenter, avec ce maudit fauteuil ; et il possédait encore assez de sens commun pour ne pas se lancer dans de telles bêtises.
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Au lycée, elle se portait toujours volontaire pour les actions caritatives ; il s’était donc attendu à ce qu’elle trouve un moyen de se mettre au service des autres, là où ils iraient vivre tous les deux. Mais jamais elle n’avait exprimé le souhait de suivre la voie des hommes de la famille. Jusqu’à ce qu’elle joue un rôle déterminant dans le rétablissement de son père.
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En grandissant, elle était devenue leur princesse, même s’il lui avait souvent fallu lutter contre le machisme inhérent à leur culture. Mais elle s’était toujours sentie protégée, et jouissait d’un lien unique avec son père. Alejandro avait souvent envié cette relation privilégiée – qui, hélas, avait aussi plongé Anamaría dans des abîmes d’angoisse après la crise cardiaque de son paternel.
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La décision du couple était une preuve de leur respect pour le patriarche Navarro – un homme aimé de sa famille, de ses collègues pompiers et de quantité d’habitants de l’île. Cette marque d’amour était l’opposé de l’impardonnable manque de respect éprouvé par le père d’Alejandro quand son fils avait refusé de s’impliquer dans l’affaire familiale, reniant du même coup les sacrifices du père de Victor quand il s’était établi ici. Aux yeux de Victor Miranda, l’attitude de son aîné tenait de l’ingratitude pure et simple, mâtinée d’une témérité déplacée.
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Malgré tout, cette situation était presque pire que le silence qui avait régné entre eux pendant toutes ces années. Impossible désormais d’échapper aux doutes et regrets persistants sur elle, sur eux, sur sa famille. En temps normal, il se réfugiait dans le travail, cherchant sans relâche la photo parfaite, celle qui restituerait au mieux l’expérience qu’il voulait partager.
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Il avait même tenté un bref et malencontreux mariage avec une femme qui avait fini par discerner la vérité, quand lui s’obstinait encore à l’ignorer. Jamais elle n’aurait son cœur. Il appartenait à quelqu’un d’autre.
Le problème, c’est que celle qui l’avait ravi était enracinée dans un endroit qui ne serait plus jamais chez lui.
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L’homme n’était pas du genre malléable. Ce tempérament coriace l’avait aidé à passer du statut de petit traiteur à celui de restaurateur réputé et respecté, chef de l’établissement créé à l’image de celui de son père à La Havane. Le Miranda’s était l’hommage de Victor à la mémoire de ce père qui, comme de nombreux parents cubains à l’époque de l’arrivée de Castro, avait tout fait pour offrir un meilleur avenir à leurs enfants. La volonté de fer ayant assuré sa réussite sociale représentait aussi l’une des raisons de sa brouille avec Alejandro. Ils étaient aussi fiers et entêtés l’un que l’autre.
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Elle avait réussi ! Elle était parvenue à convaincre l’un des hommes les plus férus de tradition qu’elle connaissait à intégrer ses options diététiques dans des menus inchangés depuis toujours. L’obstination de Victor Miranda était légendaire. Autant que celle de son fils aîné.
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Or, reconnaître le moindre soupçon d’attirance pour lui reviendrait à agiter une bannière rouge devant un taureau enragé, encourageant sa mère à tout faire pour les réunir.
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D’expérience, Anamaría savait que lorsque sa mère était en mode Inquisition, le mieux était d’abréger au plus vite la discussion. Il y avait ainsi moins de risque qu’elle dise quelque chose pouvant être mal interprété ou servir plus tard de munition contre elle.
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Conscient du plaisir que son père avait à partager le goût de ce sport avec lui, mais blessé par son mépris pour la créativité naissante de son fils, Alejandro avait ouvert les hostilités en quittant l’équipe de base-ball de l’école.
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C’est l’ego bien abîmé et le cœur meurtri par ses aveux – selon lesquels elle ne savait pas quand elle serait prête à le suivre en Europe, une fois que son père irait mieux – qu’il avait à dessein laissé cette photo derrière lui, le matin de son départ. Persuadé qu’il n’avait plus besoin d’elle. Se convainquant qu’il serait très bien tout seul.
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Ses yeux noisette rieurs, ses lèvres pulpeuses ouvertes en un grand sourire comme elle pliait un doigt en lui faisant signe de venir vers elle. S’il s’était agi d’une vidéo, il l’aurait entendue dire « Viens là et embrasse-moi ! », juste avant qu’il ne prenne la photo.
Ordre auquel il avait obéi sans se forcer.
Cette photo d’elle était l’une des préférées d’Alejandro. Une parmi tant d’autres qu’il n’avait jamais pu effacer de son ordinateur. Ni de sa mémoire.
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Elle aurait voulu être ce genre d’ex. Avec un peu plus de temps pour s’habituer à l’idée de sa présence ici, elle y arriverait peut-être. Peut-être. En attendant, elle pouvait au moins faire semblant.
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