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Citations de Priska Poirier (59)


Il pouvait comprendre que son français oral et écrit devait être parfait s’il voulait que son oreillette traductrice fonctionne adéquatement et que les autres le comprennent. Il savait aussi que les mathématiques lui serviraient pour les calculs de vitesse,de masse et de pression pendant ses compétitions,tout comme la géographie, car, s’il perçait dans son sport, il serait appelé à se rendre sur les montagnes de tous les continents. Mais que de temps perdu avec l’histoire, l’informatique-aérospatiale et l’astronomie !
« Ce n’est pas comme si j’avais l’intention d’aller visiter la constellation du Verseau un de ces jours ! »
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L’adolescent s’approcha de l’écran du salon et entra le nombre de crédits ainsi que le nombre de personnes pour chacun des repas de la semaine. Aussitôt, un choix de menus apparut en fonction des réserves contenues dans le garde-manger et du montant alloué pour l’achat de nouveaux aliments. Benjamin parcourut la liste des yeux en sélectionnant au fur et à mesure les repas qu’il souhaitait. Comme d’habitude, Jacob y alla de ses suggestions.
–Un macaroni aux lentilles... un couscous aux poivrons... Oh, Ben, choisis les sushis... s’il te pllaaaîîîîttttt !
–Oui pour le couscous et les sushis, mais pas le macaroni aux lentilles. Yark ! Si tu le veux, tu le choisiras quand ce sera ta semaine. L’adolescent voulait bien faire plaisir à son frère, mais il y avait des limites ! Il attendit que la liste des ingrédients manquants fût affichée, puis il envoya la commande au supermarché.
–Et voilà ! L’accusé de réception de l’épicerie apparut à l’écran avec un choix d’heures pour la livraison. Ben sélectionna dix-huit heures, car il était certain d’être là. Puis, d’un mouvement du doigt, il projeta les renseignements sur le mur-écran du salon afin d’en informer sa mère, qui était déjà partie travailler.
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Mai 1262

Dans son lit en suspension à vingt centimètres du sol, Benjamin dormait. Le dôme au-dessus de lui permettait de l’isoler du bruit. Il aidait aussi à contrôler la température et le niveau d’oxygène afin que son sommeil soit le plus réparateur possible. Ses parents avaient toujours accordé un soin particulier à cet aspect de son bien-être. « Le sommeil est essentiel à la santé », répétait sans cesse sa mère.

Comme tous les matins, l’adolescent de quatorze ans se réveilla à cinq heures trente. Il appuya sur un bouton orangé qui fit disparaître le dôme qui recouvrait son lit. Puis, il glissa ses jambes dans le vide, sauta au sol et demanda sa musique favorite à l’ordinateur de la maison.

–Ouverture des toiles, ordonna-t-il en s’étirant.
Aussitôt, les fenêtres laissèrent pénétrer dans la chambre les premiers rayons du soleil. Benjamin aimait les matins. L’idée que tout pouvait arriver dans la journée lui plaisait. D’une simple pression du doigt sur la tête du lit, il fit en sorte que ses oreillers s’intègrent au matelas comme si celui-ci les avait aspirés. Le meuble se rangea ensuite à la verticale dans le mur. L’adolescent sortit de sa chambre et se dirigea vers la salle de bain. Les paroles de sa chanson préférée le suivirent. Dès qu’il entra dans la pièce, il appuya le pouce sur la petite plaque noire en bas du miroir afin qu’une micro goutte de son sang soit prélevée. Puis, il retira son survêtement, qu’il plaça dans une case, et pénétra dans la douche. Un sourire de bien-être étira ses lèvres. Benjamin avait droit à dix minutes et il était bien décidé à rester sous le jet d’eau chaude jusqu’à la toute dernière seconde. Du coin de l’œil, il lut les informations que lui transmettait le miroir, directement sur le mur de la douche.
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Il s'agissait d'une pièce immense. De nombreux miroirs étaient suspendus à différentes hauteurs. Marguerite remarqua aussi une coiffeuse en bois qui devait provenir....d'un navire échoué et être entretenue avec de l'onguent à base de graisse de limaces de mer. Il y avait une bibliothèque en cuir de baleine, contenant plusieurs rouleaux d'algues, un bureau et des commodes de roseaux. Tous ces meubles étaient fixés sur les murs, à des niveaux différents.
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Alors elle sut! Son sang ne fit qu'un tour....Sa mère! Elle se trouvait en face de sa véritable mère! Son coeur battait la chamade, et c'est alors que des lèvres de Marguerite s'échappa un mot qu'elle ne connaissait pas: Naquissa !
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Sans s’en rendre compte, Marguerite n’apprenait pas seulement à nager, elle apprivoisait l’eau, ses courants et ses températures. Elle apprenait à respirer et à contrôler la pression qui s’exerçait en elle lorsqu’elle plongeait plus profondément. Elle s’initiait également à la course et à se diriger grâce à de nouveaux repères. Mais le plus extraordinaire, c’est qu’elle réapprenait à voir. Au début, elle ne se fiait qu’aux dauphins. Elle voyait bien leur corps gris. Puis, tranquillement, elle découvrit qu’elle percevait la quille du bateau au loin, la surface de l’eau et même les courants. Elle prit donc plaisir à aiguiser sa vue, autant le jour que la nuit. Grâce aux dauphins, elle fit des progrès phénoménaux.
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Tout en contemplant l’étendue de l’océan, elle laissa aller ses pensées. Qu’y avait-il tout au fond ? Se pouvait-il qu’un monde aussi fantastique et légendaire que celui des sirènes existe vraiment ? Mais, le plus extraordinaire dans tout ça, c’est qu’elle en était une.
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Aurait-elle vraiment le courage de se lancer à la suite de Gab, vers les profondeurs de l’océan et le royaume de Lénacie ? Puis elle plongea à nouveau son regard par-dessus le garde-corps… et au fond d’elle, elle sut qu’elle irait au bout de cette aventure !
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La queue du capitaine était de la même couleur que sa barbe, c’est-à-dire d’un roux clair. Il se plaça derrière Marguerite et la soutint par les aisselles, tandis que Gab lui enseignait de son mieux comment bouger son corps afin de donner le mouvement voulu à sa queue. La leçon dura plus de cinq heures. Marguerite était maintenant capable de nager en ligne droite, en suivant la surface, et à la verticale. Gab et Jeff étaient fourbus. Ils auraient dû suspendre les leçons bien avant, mais ils avaient continué après s’être rendu compte que, naturellement, Marguerite arrivait à se tenir parfaitement immobile à la verticale. Ils s’étaient regardés bouche bée et avaient choisi de garder le silence devant cet exploit. Parvenir à une telle maîtrise de son corps était très rare chez les syrmains ; ce n’est qu’au bout de plusieurs années de travail acharné et constant que quelques-uns y arrivaient. Si Marguerite réussissait naturellement, cela voulait sans doute dire que lorsqu’elle aurait acquis les mouvements de base, elle deviendrait une sirène extrêmement douée.
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Après quelques secondes de parfaite immobilité, elle eut la rassurante sensation que ses poumons se remplissaient d’air à nouveau. Gab se tourna vers elle et lui sourit. Il désigna les oreilles de Marguerite. De sa main libre, elle les palpa et découvrit, derrière celles-ci, de minuscules fentes qui s’ouvraient et se refermaient sporadiquement. Elle comprit alors que son corps avait troqué ses voies respiratoires d’humaine contre des branchies. Ces dernières lui permettaient de respirer à sa guise sous l’eau. Elle porta également la main à sa nuque et se rendit compte que, là aussi, sous ses cheveux, à la base de la tête, elle avait de très minces et longues branchies.
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Ce matin-là, ils commencèrent à l’entendre dès qu’ils ouvrirent les yeux. Parfois, c’était une voix de femme, parfois, celle d’un homme. Toutes les cinq minutes environ, ces phrases étaient chantées, marmonnées ou déclamées, et même une fois, aussi bizarre que cela puisse paraître, elles furent sifflées. Marguerite, qu’ils n’avaient presque pas vue de l’avant-midi, entra alors dans la pièce et la chanson s’arrêta sur-le-champ, en plein milieu du couplet, ce qui n’était guère plus rassurant. Néanmoins, Gaston et Cynthia accueillirent ce répit avec joie.

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Gaston et Cynthia ne s’étaient presque pas adressé la parole depuis le matin. L’un comme l’autre étaient en train de devenir complètement fous à force d’entendre ce que Cynthia considérait comme sa chanson de malheur :

Un jour, elle voudra savoir

Un jour, elle voudra connaître la vérité

Connaître ses origines

Ce jour-là, elle devra suivre sa route

Il faudra la laisser aller

Nous serons là, nous veillerons sur elle

Vous ne l’avez que pour un temps

Soyez-en conscients !
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Des gardiens consacrent leur vie à s’assurer qu’aucun des Enfants de l’Eau n’entre en contact avec l’eau marine avant son quatorzième anniversaire. Tous ceux qui naissent avec le pouvoir d’être à la fois humain et sirène sont rapidement envoyés à la surface pour y être élevés par des humains. En effet, certains enfants de notre peuple naissent avec deux jambes et sans branchies. Lorsqu’ils viennent au monde dans l’océan, ils ne gardent cette apparence que pendant quelques secondes, puis se transforment en sirène pour pouvoir respirer. Cependant, ils s’épuisent rapidement et perdent des forces au cours des semaines et des mois qui suivent. Ces bébés n’arrivent pas à maintenir leur chaleur corporelle. Ils ont besoin du soleil pour grandir et pour rester au chaud. Les mères doivent donc les sevrer et les envoyer sur terre avant qu’il soit trop tard. Lorsqu’ils atteignent l’âge de quatorze ans, s’ils s’en montrent dignes, nous allons les chercher pour leur apprendre leurs origines. Parfois, cette limite est repoussée jusqu’à seize ou dix-huit ans parce que des messagers jugent que certains d’entre eux ont encore trop d’apprentissages importants à faire sur terre.
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Le premier été sert principalement à te familiariser avec ton peuple. Si tu le désires, tu pourras participer aux épreuves. À la fin de celles-ci, il y aura une première élimination et à la fin de l’été, tu décideras si tu désires revenir. Peu importe tes décisions et les résultats des épreuves si tu y participes, tu auras toujours ta place à Lénacie.
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Ce n’est malheureusement pas aussi simple. Pour pouvoir accéder au trône, il faut être descendant de la famille royale, avoir un jumeau, réussir les évaluations, remporter les épreuves d’Alek, puis faire différents stages dans la cité. Tout cela se déroule sur trois saisons chaudes.
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Marguerite eut peine à déglutir en entendant ces mots. Elle était appelée à être reine d’un peuple de sirènes ? Wow, on ne voit ça que dans les films !
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Elle s’y hissa par la force de ses bras et prit quelques secondes pour admirer sa superbe queue qui dépassait de sa chemise de nuit toute ruisselante. Au fond d’elle-même, elle la trouvait très jolie, mais s’abstint de le mentionner devant Gab. Sa queue était composée d’écailles d’un vert émeraude et d’un mauve qui rappelait le cœur d’une pensée lorsque le reflet d’un soleil couchant souligne ses teintes délicates. Gab sortit de l’eau à son tour, et Marguerite put constater que sa tête, ses bras et son torse étaient parfaitement humains. Cependant, de la hauteur du nombril jusqu’au bout de la queue, son corps était couvert d’écailles brun clair. De plus, il portait, enroulée autour de la taille, une large bande de tissu.
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Nager dans une piscine avait toujours paru simple à Marguerite. Ses parents avaient tenu à ce qu’elle suive des cours dès l’âge de quatre ans. Ils avaient maintenu cette obligation jusqu’à ce qu’elle sache parfaitement bien nager. Ensuite, elle avait elle-même décidé de poursuivre jusqu’à ce que d’autres intérêts prennent le dessus. C’est donc avec confiance que Marguerite prit la main que lui tendait Gab. Elle la lâcha presque immédiatement cependant, car elle se rendit compte qu’elle avait besoin de ses deux bras pour maintenir son équilibre.
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Une mystérieuse attirance

Marguerite, heureuse et sereine, s’endormit aussitôt. Elle rêva qu’elle se regardait dans une glace. Seulement, c’était un drôle d’univers qu’elle contemplait. Un univers sombre et vert, rempli de mouvements et de courbes. Tout bougeait ! D’ailleurs, elle aussi bougeait. Elle s’observa davantage. Mais d’où lui venait cette cicatrice à l’oreille ? Elle regarda encore un peu mieux et parvint à distinguer ses yeux. Des yeux immenses et d’un vert profond… Puis elle vit ses lèvres bouger et entendit : Viens, dépêche-toi, viens me rejoindre ! Voilà des mois que je t’attends. C’est enfin le moment. Viens me voir, dépêche-toi ! Cette voix était si réelle… si réelle… Marguerite se réveilla alors en sursaut et attendit, dans le calme et le noir. Ouf ! Ce n’était qu’un rêve.
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À la suite d’une autorisation royale, elle avait obtenu le droit de révéler à ses parents adoptifs qu’elle était une syrmain, mais le privilège s’arrêtait là. Ses sœurs devaient être tenues à l’écart de sa nouvelle vie, et ce, à tout jamais.
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