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4.47/5 (sur 152 notes)

Nationalité : France
Né(e) le : 11/06/1976
Biographie :

R. B Devaux est auteure d'urban fantasy.

Son premier roman édité est le premier tome d'une trilogie: "Les Gardiens d’Apophis : Renaissance" (2019), suivi par le Tome 2, "Résilience", paru en février 2020.

Gardoise d'origine, R. B Devaux vit à proximité d’Uzès, avec son mari et ses deux enfants.

page Facebook : https://www.facebook.com/RB-Devaux-141408802873625/
Twitter : https://twitter.com/devauxrb
Instagram : https://www.instagram.com/r.bdevaux/

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Citations et extraits (43) Voir plus Ajouter une citation
Apophis!.
L'ombre qui pesait sur mon destin avait désormais un visage et un corps, même s'il s'agissait de celui, déformé et altéré d'lmriel. En dépit des traits qui demeuraient familiers, sa nature avait été pervertie, effacée, anéantie par quelque chose de bien plus puissant que lui.
Un sentiment de pitié se développa dans ma poitrine malgré la souffrance qui me rongeait comme un acide. Il était accompagné d'amertume, de regret et d'une certaine nostalgie. En dépit de ce qu'il m'avait fait, Imriel avait été une part de Delwyn. Il faisait également partie de mon passé, de mon enfance, et ce qui lui arrivait était, à mon sens, bien pire que la mort.
Que pouvait-il y avoir de plus terrible que d'assister, impuissant, à la disparition de sa propre conscience? De sentir son corps échapper à son contrôle ? De laisser la place à quelqu'un d'autre ?
C'est ce qui va m'arriver.
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Le vent soufflait doucement, agitant mes cheveux qui venaient me chatouiller le visage par intermittence. La brise était caressante et chaude, comme un soir d'été, au début du mois de septembre, lorsque les beaux jours persistaient. particules voletaient comme des flocons de neige. Elles descendaient et virevoltaient avec élégance, paresseusement, comme au ralenti. On aurait dit que la gravité s'était altérée, vu le temps que mettaient ces flocons à toucher terre. ll me semblait que certains restaient en suspension, mais cela devait être l'effet du saut. C'était un spectacle étrange, une image surnaturelle et j'aurais aimé pouvoir me tourner vers quelqu'un pour partager ma fascination mêlée d'angoisse.
Sauf qu'il n'y avait plus personne.
Autour de moi, tout était gris et désolé, comme une version délavée de ce qui avait été : une ville qui se prolongeait à l'infini, offrant à ma vue une succession de bâtiments délabrés, de rues abandonnées et de magasins oubliés. Des véhicules recouverts de poussière stationnaient de manière chaotique sur la chaussée et même sur les trottoirs. Certains avaient englouti des obstacles: un poteau en béton par-ci, une vitrine par-là... certaines portières étaient ouvertes sans que personne n'ait pris le soin de les refermer. La luminosité était étrangement terne, Comme tout ce qui s'étendait sous mes yeux.
Et il n'y avait pas âme qui vive. Je ne percevais aucun Signe de vie. juste un silence assourdissant.
J'aurais pu me croire dans un western, au moment où le cow-boy affrontait son pire ennemi, seul, debout au milieu d'une ville désertique. La tension était palpable et le spectateur s'attendait à assister à un duel mémorable. Le nœud de l'histoire. Le moment tragique.
Le souci, c'est qu'ici, il n'y avait personne à combattre. Il n'y avait visiblement plus personne à sauver non plus. J'étais juste perdue dans un no man's Land indéterminé. Et le pire, c'était que j'étais dans les ennuis jusqu'au cou : je ne savais pas où j'étais, et plus problématique encore : je ne savais pas «quand» j'étais.
Je savais une seule chose : c'était une très mauvaise idée de ne pas avoir écouté les conseils de Delwyn.
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- Tu ne peux pas comprendre.
- Pourquoi ? Parce que je suis un grand méchant vampire ? Tu devrais arrêter de juger les métas à cause de leur condition.
- Je suis sangsuphobe, qu'est-ce que tu veux que je te dise ?
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J'ai une théorie : le monde du travail n'est qu'une transposition des jeux romains. La société est une arène et les employés sont divisés en plusieurs catégories :
1) Les spectateurs : ceux qui viennent pour l'excitation du combat et de la mise à mort. Parmi eux, il y a ceux qui font semblant d'être dégoûtés par le spectacle, mais qui ne le louperaient pour rien au monde. Il y a ensuite ceux qui ne se cachent pas de prendre un pied monstrueux.
2) Les gladiateurs : ceux qui essaient de se battre pour survivre et qui doivent parfois le faire aux dépens de la vie des autres. Ils sont prisonniers de l'arène jusqu'à leur mort ( ou leur licenciement ).
3) Les animaux : là, ça se complexifie. On recense énormément d'espèces dans cette catégorie : des lions, des tigres, des panthèeres, des ours, des éléphants et des oiseaux plus ou moins exotiques. Eux, ils sont là pour faire sensation. Sauf les félins : ils sont là pour vous bouffer.
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— On y va en deux roues ?
— Cela me semble évident ! Pourquoi ? Tu as la frousse ?
— Je ne sais pas ! Ce sera une première !
— Tu verras, c’est facile, persifla t-il, tu grimpe sur mon engin, tu serres bien les cuisses autour de la base et tu enroule tes bras autour de ma taille ! Tu seras prête pour la chevauchée sauvage !
— …
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Mes paroles semblent le libérer d’un torrent d’émotions. Il me prend dans ses bras et me serre comme s’il était en train de se noyer. Je lui rends son étreinte aussi férocement et lui murmure des mots de réconfort. Quand, enfin sa respiration s’apaise, je me fais la promesse que je vais tout arranger.
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Alanna.
Aujourd'hui.

Je voudrais être morte.
Des images de chairs brûlées et dos calcinés se combinèrent à celles des hautes flammes qui ravageaient la maison de mon enfance. Mon esprit déroulait en continu un canevas de visions monstrueuses, plus insoutenables les unes que les autres. Des hurlements imaginaires résonnaient dans ma tête. Des flashs du corps de mes parents en train de brûler vifs se succédaient devant mes yeux. J'étais incapable de les arrêter. J'essayais de me représenter la sensation de souffrance intolérable que devait provoquer la morsure du feu. Un malaise horrible me paralysait. J'avais l'impression de suffoquer lentement alors que l'adrénaline me rongeait comme un acide.
La culpabilité m'asphyxiait.
Elle me dévorait.
Je suis responsable.
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Je ne comptais plus les jours où je m'étais réveillée uniquement animée par cet espoir. Si j'ouvrais les yeux chaque matin pour supporter une nouvelle journée, c'était seulement pour lui. Il était la raison qui me poussait à rester en vie envers et contre tout.
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- C'est quoi ces chaussettes ? demande-t-il en observant mes orteils dépareillés.
Je hausse les épaules.
- C'est la faute des lutins. Ils me piquent mes chaussettes.
Il me regarde comme si j'étais folle.
- Quels lutins ?
- Les lutins voleurs de chaussetttes.
Il ricane.
- ça n'existe pas.
- Bien sûr que si. Ne me dis pas que tu as toutes tes chaussettes par paire ?
- Bien sûr que si.
- Menteur ! je m'écrie. C'est statistiquement impossible ! Personne n'est épargné par ce fléau !
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- En mode vitesse vampirique. Tu as gerbé à l'arrivée.
- J'avais déjà vomi sur ses bottes...
- Non ?! Tu es fabuleuse? Si tu n'existais pas, il faudrait t'inventer.
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