Je crois que c’est la première fois que je passe autant à côté d’une lecture…
Je me suis plusieurs fois demandé si je n’allais pas abandonner. J’ai beaucoup de mal à ne pas lire un livre jusqu’au bout, même quand je ne l’apprécie pas. Je ne sais pas si c’est la crainte de passer à côté d’une bonne lecture qui se révèlerait sur le tard, ou de vouloir comprendre pourquoi tel ou tel livre a pu me plaire, ou pas du tout.
Eh bien je suis allée jusqu’au bout, je m’en félicite, mais je n’ai pas du tout accroché. Heureusement la plume de l’auteur n’est pas mauvaise, finalement le livre se lit assez bien. Mais je n’ai pas du tout aimé le style, ni l’humour. Tout était trop gros, tellement gros que j’ai tout compris au bout de quelques chapitres seulement…
Pour une fois, j’ai lu la quatrième de couverture, l’histoire m’inspirait et semblait plutôt bien partir : un homme se réveillant amnésique. Après L’homme du grand hôtel de Valentin Musso, que j’ai beaucoup aimé, c’était reparti pour un tour : amnésie, découverte de l’environnement dans lequel le personnage se retrouve, pourquoi, comment, etc… Eh bien non! L’intrigue a très vite pris un tour, auquel je n’ai pas du tout adhéré. Humour trop « gros », intrigue trop « grosse », au bout de quelques chapitres je me suis dit que tout était trop « gros », qu’il y avait un « truc », et j’ai tout compris, et là j’ai bien failli abandonner, mais je voulais quand même vérifier que j’avais bien compris. Et malheureusement oui, pas de retournement de situation, pas de surprises.
Je pense qu’on peut dire que ce livre trouverait sa place parmi les romans de gare, « je pense », parce que je n’ai jamais lu ou vu OSS 17 qui, « je pense », est le même style de littérature. Après, il en faut pour tous les goûts, ça aura été une erreur de parcours pour moi, mais je souhaite une bonne lecture à ce qui aime ce style.
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