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4.55/5 (sur 19 notes)

Biographie :

Richard Roger est un auteur auto-édité, passionné atypique de méditation, d'arts martiaux, de Heavy Métal et des enseignements philosophiques des Peuples Premiers.
Il se lance dans l'écriture de son premier roman avec La Division Armurian.

Il revisite ici l'Histoire par le biais d'une uchronie qui lui permet aussi d'accomplir ce qu'il considère être un essentiel devoir de mémoire.

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Citations et extraits (10) Ajouter une citation
De ce sommeil sans repos, leurs rêves se détachent lentement de leur conscience, s’extirpent comme des garnements franchissent l’interdit en se faufilant hors de la maison pour goûter à la liberté de la nuit. Ils flottent dans le silence obscur en fantômes erratiques, en margoulins intrigants et se mettent à errer. Glissant de monde en monde, ces rêves cherchent, reniflent, enfouissent leurs invisibles museaux humides qui raclent et grattent jusqu’à trouver enfin des êtres sensibles à qui s'accrocher, des humains qui avancent les pieds sur terre et la tête dans le chuchotement du vent et des esprits, ces humains que l’on nomme mages, enchanteresses, sorciers…
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Les blessures que l'on garde ancrées en soi naissent parfois des plaies de l'âme, de ces hématomes au cœur que l'on reçoit des coups si précis portés par l'humiliation et la honte; ces blessures s'infectent lentement, ulcérées par les ongles sales de la rumination et de la colère qui les grattent et les triturent sans cesse.
D'autres, au contraire, naissent des plaies béantes des chairs. Violentes, aiguës, elles sidèrent et tétanisent les émotions. Elles opèrent cette fracture intérieure qui projette l'humanité et la compassion à l'extérieur de soi. De l'être et de son ombre, d'un 'être disparaît et ne reste alors que l'ombre, hébétée et flétrie d'un être à l'agonie.
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L’homme qui émergea de la pièce contigüe à son bureau se tint raide devant lui, le regard fixe, la mâchoire contractée. Créature humaine surprenante, le capitaine Georg Bierkamp aurait pu être l’expérience parachevée d’un Docteur Moreau tant il transgressait les lois naturelles en agrégeant entre elles la puissance musculeuse du taureau, la décontraction du loup et la férocité du requin dont il avait un peu le visage, avec son grand nez aigu pointant devant lui, ses petits yeux noirs révélant une intelligence tout entière dédiée au sadisme et à la violence, ses lèvres presque effacées tant elles étaient fines et nerveuses.
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Vous agitez au-dessus de vos têtes la sagesse de livres que vous ne savez pas lire, arguant des préceptes que vous humiliez par vos actes abscons et obscènes, attendant prostrés une rédemption par l’absolution impossible de vos péchés !
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Hitler croisa les jambes et se cala au fond de sa chaise. Avec la tête dans cette position, légèrement inclinée, le regard distant, perdu dans des pensées crépusculaires, le chancelier ressemblait à une statue de cire sculptée, se préparant à contempler pour l’éternité l’immuable passage du temps, immortel et divin observateur de l’altérité des hommes, et finalement de la mort elle-même. La posture trahissait une pose par trop photogénique pour être vraie. Hitler théâtralisait sa réflexion. Imperceptiblement, un mince sourire ourla ses lèvres et éclaira son visage de la lumière terrifiante des sombres machinations qui se tramaient sans cesse dans son esprit.
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Les blessures que l'on garde ancrées en soi naissent parfois des plaies de l'âme, de ces hématomes au cœur que l'on reçoit des coups si précis portés par l'humiliation et la honte ; ces blessures s'infectent lentement, ulcérées par les ongles sales de la rumination et de la colère qui les grattent et les triturent sans cesse.
D'autres, au contraire, naissent des plaies béantes des chairs. Violentes, aiguës, elles sidèrent et tétanisent les émotions. Elles opèrent cette fracture intérieure qui projette l'humanité et la compassion à l'extérieur de soi. De l'être et de son ombre, l'être disparaît et ne reste alors que l'ombre, hébétée et flétrie d'un être à l'agonie.
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Aiakos rêvassait au rythme lent des clapotements paresseux de la mer Egée, endormie elle aussi sous la douce chaleur du mois de Béodromion. Le ciel, en invité d'honneur de l'eau, y mirait son immensité bleue dans la profondeur émeraude de son hôte. Le soleil miroitait, scintillait, s'invitant lui aussi pour s'amuser sur l'étendue marine en d'infinis clignements. Il drapait plus loin le port de ses rayons qui couraient sur le dallage de pierres grises, remontaient les rues en en révélant les odeurs entêtantes, passaient leurs doigts sur les colonnes de pierres et de marbre, réchauffaient les murs de briques crues aux couleurs ocres, se prélassaient sur les toits plus humbles recouverts de branchages et de pisé ou roulaient sur ceux en bâtière soutenant les tuiles des maisons plus cossues. La terre se satisfaisait silencieusement de cette torpeur languissante qui imposait une certaine nonchalance à l'ombre des figuiers et des cognassiers.
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Le doute rencontre son thème immédiatement, celui qu'il va dérouler et explorer méthodiquement, contre lequel viendront s'échouer lamentablement toutes les vaines armées de la raison et toutes les fragiles attaques que la logique. Au bout de longues heures de dialogues intérieurs déclinés sous forme d'échanges fiévreux et de discussions explosives de la pensée avec elle-même, se dresse, telle une infranchissable montagne noire et terrifiante qui n'a d'égale que le noirceur de la peur qui l'entoure, la question ! La seule et unique question que Klaus finit par psalmodier au plus profond de ses silences : " Suis-je découvert ?"
Le monologue enfle, torrent impétueux chargé de la boue de ce doute qui charrie des débris de pensées, et le torrent devient un monstre incontrôlable, affamé et oppressant.
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Le temps s'arrêta dans un bruit assourdissant : le bruit d'une inspiration qui se fige devant la sidération de l'horreur ; le bruit d'un silence qui se contracte, qui se chiffonne, qui se plie et se replie sur lui-même.
Puis il réamorça son cours...
Les yeux s'ouvrirent et il rejoignirent tous brutalement la réalité.
L'inexorable marche des minutes reprit, égrainant les secondes lentement.
Le grondement du silence se dissipa. On entendit à nouveau le tic-tac de l'horloge, le souffle des respirations, la cacophonie des pensées...
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Erre-ombre, fomoire parmi les hommes, créature du monde oublié du Sidh, ennemi du Thuatat de Danamm, il arpentait à nouveau le sol des hommes, retrouvant ce soir sa disciple, l'enchanteresse formée par ses soins, belle et sauvage comme pouvaient l'être jadis les sorcières des landes et des forêt celtes.
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