Citations de Rick Yancey (714)
Nous lui donnions différents noms: la Mort Rouge ou l'Épidémie Sanguine. La Peste. Le Tsunami Rouge. Le Quatrième Cavalier de l'Apocalypse. Quelle que soit l'appellation, au bout de trois mois, quatre-vingt-dix-sept pour cent de la population restante avait succombé.
Ça fait beaucoup de larmes de sang.
Le temps s'écoulait à l'envers. La 1re Vague nous a tout à coup ramenés au XVIIIe siècle. La 2e, elle, nous a plongés au néolithique.
Nous étions redevenus des chasseurs-cueilleurs. Des nomades. Retombés au pied de la pyramide de l'évolution.
Cependant, nous n'étions pas prêts à abandonner tout espoir. Non. Pas tout de suite. (...)
Nous pensions qu'ils nous avaient déjà tout envoyé - ou au moins le pire, parce qu'il était difficile d'imaginer pire que la Mort Rouge. Ceux d'entre nous qui avaient survécu à la 3e Vague - ceux qui possédaient une bonne immunité naturelle contre la pandémie - se calfeutraient chez eux après avoir empilé des vivres et attendaient que les responsables au gouvernement nous expliquent quoi faire.
LES EXTRATERRESTRES SONT STUPIDES.
Attention, je ne parle pas des véritables extraterrestres.
Les Autres ne sont pas stupides. Les Autres ont tellement d'avance sur nous que cela revient à comparer l'humain le plus idiot au chien le plus intelligent.C'est à ce point.
Non, je parle des extraterrestres créés par nos esprits depuis que nous avons réalisé que ces petites lueurs scintillant dans le ciel nocturne étaient des soleils comme le nôtre et avaient probablement, comme autour de notre Terre, des planètes en orbite. Vous savez, ces extraterrestres sortis tout droit de notre imagination. Ceux dont nous espérons une attaque... Les extraterrestres selon les humains.[...]
"[...] je pense à l'embrasser et je me demande si les poils au-dessus de sa lèvre supérieure me chatouilleront.
Je repousse cette pensée. Les promesses n'ont pas de prix, et un baiser est une esquisse de promesse."
"Quand arrive le moment où vous devez cesser de fuir votre passé, pour vous retourner et affronter la chose que vous pensiez ne pas pouvoir affronter - ce moment où votre vie chancelle entre abandonner ou vous lever - quand ce moment arrive, et il arrive toujours, si vous ne pouvez ni vous redresser ni abandonner, voilà ce que vous faites : vous rampez."
"J'ai décidé de lui faire confiance, mais, comme quelqu'un l'a dit un jour, on ne peut pas se forcer à avoir confiance. Alors, vous planquez vos doutes dans une petite boîte, vous enfouissez cette boîte bien profondément et vous tentez d'oublier où elle se trouve. Mon problème, c'est que cette boîte cachée est comme une cicatrice qui me démange sans cesse."
"Il venait d'abandonner tout espoir, et c'est ce qui vous tue. Oui, ça vous tue avant que la mort s'empare de vous. Bien avant que vous ne mouriez réellement."
Il parait que dire la vérité vous libère. je n'y crois pas. Elle peut aussi vous enfermer comme une prison.
- Que représentes-tu, Cassie ?
- Ce que tu penses avoir perdu, ce que tu penses ne jamais obtenir. Je ne suis pas cela ; je suis juste moi.
- Et qu'es-tu ?
Je savais ce qu'il voulait dire. Et, bien sûr, je n'avais aucune idée de ce qu'il voulait dire. C'était comme çà, cette chose entre nous, cette chose sur laquelle aucun de nous ne pouvait mettre le doigt, le lien sacré, indestructible, entre l'amour et la peur. Evan représente l'amour. Et moi, je suis la peur.
Ils ont donné à la mort notre propre visage parce qu'ils savaient que c'était le seul moyen de nous exterminer. ça ne se terminerait pas sur un continent, au milieu de l'océan, dans une montagne, une plaine, une jungle ou un désert. ça se terminerait où tout avait commencé, sur le champ de bataille du dernier battement de cœur humain.
A présent, il est temps de m'équiper un peu. Un Luger avec un chargeur plein. Deux grenades. Un M16 ? Pourquoi pas ? Pour une fois, l'habit peut faire le moine. J'ajoute quelques chargeurs dans ma besace. Oh, regardez, ma ceinture a même un étui pour un de ces couteaux à l'allure féroce. Allez, viens par-là, toi, le couteau à l'allure féroce.
La question n'est pas de savoir combien de temps nous serons là, mais ce que nous ferons de ce temps.
Des mensonges au coeur de mensonges au coeur de mensonges. Des feintes et des contre-feintes. Comme un mirage - peu importe vos efforts pour vous en approcher, il demeure toujours au loin. Découvrir la vérité était comme tenter de courir après l'horizon.
Le monde a déjà connu une fin. Il en connaîtra une autre. Le monde se termine et le monde renaît. Le monde renaît toujours.
Les promesses n'ont pas de prix, et un baiser est une esquisse de promesse.
Je suis bien plus que la somme de mes peurs.
Une mort seule est une tragédie ; un million, c'est une statistique.
Je suis un requin qui avait rêvé d'être un homme.
APRÈS TROIS JOURS DE MARCHE SUR LA ROUTE, j’ai décrété que les voitures étaient comme des bêtes de somme. Elles circulent en troupeau. Elles meurent en masse.
Les tas de carcasses immobiles, de tôles abandonnées, se comptent par milliers. De loin, elles brillent tels des bijoux.
– Ce n'est pas le temps qui compte, Evan, je lui rappelle, mais ce que nous en faisons.
Vincit qui patitur = Conquiert celui qui souffre