Première impression en déballant le paquet : wow, quel beau livre ! La couverture fait son effet, les illustrations à l’intérieur aussi, ça permet de démarrer la lecture avec déjà de premières étoiles dans les yeux. L’histoire est belle, ponctuée de diverses références sur l’Art pour y éveiller les lecteurs qui y seront sensibles, et les illustrations presque à chaque page aident à visualiser les éléments de décor, les objets et les personnages clé afin de renforcer les descriptions. Idéal pour les lecteurs qui lisent encore peu de romans, et agréable pour les autres !
Comme j’ai l’habitude d’être très critique sur ce que je lis, je trouve quand même quelques points négatifs. Tout d’abord, la plupart des éléments de l’histoire ont déjà été rebattus dans pas mal d’autres ouvrages (une ado qui a perdu son père et peine à trouver ses repères au collège ; une amitié tissée entre deux ados solitaires ; un hymne à la créativité et à l’imagination, seuls remèdes pour sauver la beauté du monde ; …). Pour un enfant qui n’a pas encore trop lu, ça sonnera moins déjà-vu, et les rebondissements seront peut-être moins prévisibles qu’ils l’ont été pour moi. Ensuite, je ressors avec une certaine frustration : c’est un tome 1, et il laisse sur sa faim (je compare notamment aux Carnets de Cerise, dont les tomes sont plus indépendants les uns des autres tout en formant une suite logique, et en développant des thèmes et idées analogues). Le roman est pourtant dense, riche en péripéties et en pistes de réflexion à digérer. Ça veut dire que l’histoire totale sera longue. Ça me laisse dubitatif : l’univers a beau être intéressant, je ne suis pas sûr qu’il ait assez de richesse pour ne pas s’essouffler, surtout quand les grandes lignes sont prévisibles (un grand lecteur se lasserait, un "débutant" se fatiguerait peut-être avant la fin). Cela dit, je reste assez curieux pour m’intéresser au tome suivant et voir ce qu’il en est, preuve que ça fonctionne quand même !
En bref : un superbe objet cadeau à offrir pour des lecteurs qui s’initient au roman. C’est beau, ça donne envie de lire, et il y a moyen qu’ils y prennent goût et demandent eux aussi la suite !
(Merci à Masse Critique et aux éditions Bayard pour le Service Presse aussi beau que le bouquin en lui-même ! Les post-it garniront la boîte à goûter de ma fille en attendant qu’elle puisse lire le roman toute seule, ce qu’elle réclame déjà du haut de ses 5 ans)
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Les aventures de Myrtille Jones
T1. La ville en danger
Le quotidien de Myrtille est triste depuis la disparition de son père. Mais sa vie bascule lorsqu'elle trouve dans ses affaires un incroyable crayon qui donne vie aux dessins. Elle esquisse une porte et la voilà plongée dans le monde extraordinaire de Chroma ! L'aventure s'annonce plus difficile qu'elle ne le pensait face à des poissons mécaniques volants, une grêle d’encre et, surtout, au mystérieux M. White.
Un superbe ouvrage sorti cette semaine qui invite les enfants à partir de 9 ans à s'immerger dans l'aventure de Myrtille, dans l'univers de la créativité, aux côtés d'artistes tels que Klimt, Money ou encore Pollock ! Un très beau livre où les textes sont accompagnés de croquis immersifs.
Aventure, art, créativité sont au rendez-vous pour ce premier tome qui nous a beaucoup plu !
Écrit et dessiné par Rob, qui a également une chaîne youtube "draw with Rob" pour apprendre aux enfants à dessiner.
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Un livre d’aventures fantastiques que j’ai apprécié et que j’aurais adoré pouvoir lire entre 9 et 12 ans !
Des chapitres courts, illustrés par l’auteur lui-même, des rebondissements palpitants, entre la vie quotidienne d’une famille londonienne et un monde parallèle qui met en avant l’importance de l’art et de la créativité.
Un jeune auteur anglais qui, contrairement à sa célèbre compatriote, propose un ouvrage humaniste, pour la parité des sexes et sans racisme. Ici, les filles « valent » autant que les garçons, puisque c’est une héroïne, Myrtille, qui mène l’enquête, aidé par un camarade de classe, dont la description est « un grand garçon dégingandé avec une sphère parfaite de cheveux noirs autour de la tête », sans qu’il soit jamais question de races dans le récit.
L’histoire ? Le père de Léo, 16 ans, de Pernilla, dite Myrtille, 12 ans et d’Elizabeth, dite Tite Bête, 5 ans, qui est artiste peintre, a disparu dans des circonstances peu claires. Myrtille est persuadée que leur père est retenu quelque part contre son gré. Aidée de son camarade de classe Rockwell et de sa petite sœur, elle va voyager, d’indice en indice, dans un univers fantastique dirigé de façon totalitaire.
Beaucoup de jolies trouvailles dans ce premier volet (à suivre…, en fin de roman) qui initie les enfants au monde de l’art et pose des questions intéressantes sur les choix de vie.
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"Les Aventures de Myrtille Jones" fait parti d'un groupe d'oeuvres que j'appelle affectueusement les "Hybrides", quand ils sont à la fois roman, roman graphique, Bd et/ou album. Je me prend à les aime ces hybrides, car ils permettent deux choses. Premièrement, ils permettent d'aller chercher les lecteurs et lectrices moins à l'aide à avec la formule "paragraphe" des romans, surtout ceux et celles qui ont des défis en lecture ) et croyez-moi, ils/elles sont nombreu.x.ses. Deuxièmement, ces oeuvres conviennent bien aux lecteurs et lectrices qui sont davantage "visuels" ou amateurs d'illustrations, ce qui passe encore trop souvent comme un faiblesse, alors que bien souvent, c'est une préférence. Avis donc aux profs qui souhaitent aller chercher ces lectorats, c'est le genre de livre qui peut grandement aider à faire lire plus.
Je suis mitigée sur la question des représentations, car certaines sont rafraichissantes et d'autres beaucoup plus prévisibles. Dans celles que j'ai aimées, il y a les "personnages alliés", ceux dans le cas des "gentils". On a un alligator qui veut devenir éducateur à la petite enfance, un robot du camp ennemi qui articule sa pensée autrement et choisi l'autre camp, une héroïne qui a une façon différente d'être "féminine", une jolie petite blonde au Qi de génie et amatrice d'énigmes, un "binôme" masculin d'ethnie noir, friand amateur de sciences pures ( surtout la physique), élégant, jovial et sans lunettes ( enfin un Intello sans lunettes et bien habillé, bon sang!), une maman qui est une femme de carrière cartésienne et un papa rempli de créativité qui a plus en commun avec le papa de foyer que de l'artiste loufoque. Nous avons un rare trio composé de deux filles et un garçon, où chacun.e a de la ressource. Il y a assurément de la bonne volonté sur les représentations de ce côté. Hélas , le mat blesse du côté des 'méchants".
L'idée de la tyrannie contre-artistique est vue et revue, parce que c'est un constat que l'on peut aussi faire dans L Histoire. On aime généralement peu les arts en dictature, parce "L'art est subversif", et les artistes sont par définition des acteurs de changement qui défient les limites et refusent qu'on leur impose une façon d'être. Et si la tyrannie ne tolère pas une chose , c'est bien l'impossibilité d'avoir le contrôle. Une vieille rivalité entre arts et pouvoir politique, en somme. Ce qui est un peu redondant dans ce genre de conflit, c'est que nous avons donc un "méchant" totalement "méchant" sans nuances. Il impose, il contraint, il est amateur de ruse et de propagande, mais au fond, ce "Méchant" n'a rien d'humain ou de nuancé. C'est juste un être qui aime avoir le contrôle, peu importe comment. Ce qui est un peu conflictuel par rapport à l'histoire, est que tout est blanc ou noir. D'un côté les sciences pures, l'ordre, le blanc et homogénéité ( voir la productivité), contre la liberté, les couleurs, la créativité et les arts. Or, on le sait, le monde a besoin des deux. Nous avons autant besoin d'un certain cadre scientifique que de création culturelle, on ne peut vivre ni dans une dictature totalement rigide ni dans un chaos totalement dénué de règles. Aussi, ce "Méchant" n'a aucune vision: Un monde sans culture est un monde sans avenir, sans saveurs et sans joie. Un monde sans créativité élémentaire, c'est un monde condamnée à se répéter inlassablement. C'est le suicide collectif assuré. Ça m'étonne toujours de voir encore ce genre d'antagoniste sans âme et sans perceptive d'avenir. C'est d'autant plus questionnable que le méchant de cette histoire est aussi mégalomane dans le monde de Chroma que dans le nôtre. Ses intérêts restent donc nébuleux, mais semblent profiler un énième cas d'homme égo-maniaque avide de pouvoir ou étouffé de jalousie. J'attendais plus de cet antagoniste qui a prit le contrôle du "centre créatif" du monde, mais il me rappelle le papa dans le film "Lego", un homme qui empêchait son fils de sortir des cadres imposés par les dépliant de construction de Lego, parce que c'est chaotique, justement. Dans un contexte d'un adulte face à un enfant, ça fait sens, car les adultes ont tendance à oublier l'imaginaire qui a été le leur en devenant des "citoyens de la population active", mais dans un contexte ou nous sommes à la source même de la créativité du monde, c'est beaucoup plus invraisemblable. Bref, de ce côté là, je suis perplexe.
Je remarque aussi que nous avons encore des jeunes géniaux avec des adultes d'intelligence moyenne. Curieux cette façon de ne jamais pouvoir concilier les deux groupes d'âge sur cette question.
Enfin, même les écoles sont opposée. Melody High est l'école des arts, elle est joyeuse et Myrtille l'adore. Au contraire, l'école Saint-Hubert ressemble à une prison, avec un professeur qui a mauvaise haleine, mauvais caractère et fait copier des lignes 500 fois. Cette punition est déjà débile dans la vraie vie, je la trouve pire dans la littérature. Mais ce qui m'enchante moins est d'encore une fois diviser en blanc et noir: art = joie, science = froid. Cela renforce les stéréotypes et donne une image vraiment peu agréable des sciences naturelles ( chimie-science physique, maths et biologie).
Cette dualité est aussi renforcée par l'attitude de la maman et de son patron, pour qui les arts sont des hobbies pour enfant et un signe de contre-productivité fabulatrice chez les adultes. Pas le meilleure message à envoyer, parce que pour certains esprits obtus adultes, c'est une vérité. Heureusement que le personnage de Rockwell fait contre-poids, mais même lui semble être outrancièrement pointilleux et rigide a bien des égards, parce que c'est un esprit scientifique. Tous les artistes ne sont pas frivoles et insouciants, tous les scientifiques ne sont pas froids et exagérément rigides.
Côté illustration, on fait fort, c'est assurément créatif et visuellement intéressant. Il y a des jeux de perceptive, des doubles pages dessinées, des détails amusants, bref, visuellement, on s'en sort bien. Nombre de romans anglais ont d'ailleurs cette versatilité entre images et texte, comme les romans de Chris Riddle ou les "Kate mène l'enquête", plus récemment. Les illustrations sont dans une palette de gris de toutes nuances, avec du noir et divers nuances d'orange.
Le thème des arts est central, nous avons autant de diversité de ces divers formes dans le monde de Chroma que nous avons de références aux artistes eux-même. Certains décors sont même des oeuvres connues, notamment le peintre Monet et Van Gogh. L'idée de faire coexister le thème des beaux arts avec les lois de la Physique est amusant et se côtoient bien. Il y a des sciences dans les arts et vice versa, ça n'a rien de nouveau, mais on voit généralement peu ce rapprochement dans la littérature jeunesse de manière générale.
Côté écriture, c'est peu poétique et peu psychologique. J'ai remarqué deux ou trois répliques pas franchement sympa entre les personnages, surtout entre adultes et enfants, mais je reconnais là un trait très britannique.
Des bons côtés et des moins bons, mais reste que c'est intéressant comme roman. Il y a des choses intéressantes à en tirer, mais il aura gagné à être moins manichéen, tant sur la questions des personnages que sur la question des domaines artistiques vs scientifiques. Çà ne donne rien de glorifier l'un au détriment de l'autre, quand on sait que ces deux domaines doivent apprendre à coexister parce qu'ils sont tout deux essentiels. J'espère que le tome suivant suivra cette tangente. Aussi, cela reste une ode à la créativité et propose des modèles masculins et féminins modernes. Je sais déjà quels lecteurs et lectrices apprécieront ce genre de roman d'aventure aux inclinaisons magiques et colorées, et c'est là l'important.
Pour un lectorat du troisième cycle primaire, 10-12 ans.
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C’est dans une folle aventure dessinée que plonge Myrtille pour partir à la recherche de son père disparu. Alors qu’elle peine à se faire à sa nouvelle vie depuis son départ, elle trouve dans sa boîte à trésors un mystérieux crayon qui donne vie à tout ce qu’elle dessine et qui la transporte dans un monde parallèle – celui de l’art. C’est là-bas que l’art de notre monde naît et, Myrtille en est certaine, c’est là-bas que se trouve son père. La jeune fille accompagnée de sa petite sœur, de son nouvel ami et d’un chien en gribouillis vont devoir faire face au redoutable M. White qui souhaite détruire l’art afin de sauver la ville de Chroma et ses habitants et, peut-être, retrouver le père de Myrtille...
Une aventure trépidante et loufoque qui nous plonge dans un monde fantastique et original où l’art et la l’imaginaire sont rois ! Découvrez la ville de Chroma aux côtés de personnages tantôt attachants et drôles, tantôt inquiétants et animés de mauvaises intentions… Un voyage initiatique haletant, jonché d’obstacles et de rebondissements, qui célèbre le pouvoir de l’imaginaire, la liberté de création et l’Art !
Un premier tome à lire à partir de 10 ans !
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Dans le cadre d'une masse critique privilégiée organisée par Babelio, j'ai eu la chance de recevoir Les Aventures de Myrtille Jones Tome 1 de Rob Biddulph.
Ce livre est un objet magnifique, avec de superbe illustration et j'ai adoré les pages de différentes couleurs (noir, orange, grise). Un livre qui donne envie rien qu'en le feuilletant.
La plume est belle et l'écriture est fluide et peut séduire petit et grand.
J'ai adoré le personnage de Myrtille. C'est une jeune fille au caractère fort qui sait ce qu'elle veut. Sa rencontre avec Rockwell et lui montre l'importance d'avoir quelqu'un à qui ce confié.
L'histoire et l'univers de Chroma sont très bien construits. Les péripéties s'enchaînent de plus en plus vite à partir du début de la troisième partie.
La fin m'a surprise pour plusieurs raisons et j'ai hâte de découvrir le fin mot de l'histoire dans le tome 2.
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Voici un moment que je n'avais pas lu un roman appartenant à l'un de mes enfants. À l'époque où mes aînés étaient au collège je le faisais systématiquement. J'ai dû en lire une petite vingtaine en six ans. À présent qu'ils sont au lycée/ en fac, j'ai déjà lu les ouvrages qu'ils étudient (enfin, si mon aîné n'étudie plus rien, il lit encore pour lui). Reste donc mon petit dernier, qui lit essentiellement des mangas pour son plaisir et de petits roman adaptés à son âge pour un défi lecture à l'école. Jamais auparavant, je crois, je n'ai lu un roman après lui.
Je remercie par ailleurs les éditions Bayard de m'avoir gracieusement envoyé ce livre en échange d'une critique. Mon jeune fils est âgé de dix ans, âge de transition me semble-t-il, où il est temps à mon avis de passer des bandes dessinées et autre littérature de la bibliothèque rose à des romans un peu moins enfantins et cependant toujours assez « attirants » selon les critères d'un élève de CM2 (la couverture, aux couleur très vives, a quelque chose de probablement attirant pour le jeune public). Voila : l'entraîner à lire un livre de plusieurs centaines de pages pour le préparer tranquillement au collège.
Je n'ai pas, comme nombre de parents, éprouvé cette étrange nostalgie à la lecture d'un livre pour enfant. C'est probablement que je ne lisais pas de cette littérature à dix ans. Peut-être même que je ne lisais pas du tout. Si je ressens une drôle d'émotion à la vue d'un petit livre de maternelle (j'ai dû en consommer beaucoup), je n'ai environ pas lu (pas vraiment lu, pour moi-même et par envie) avant le collège. Fin de la parenthèse.
Comment juger de la qualité d'un roman écrit pour un enfant de dix ans ?
L'intrigue à présent. le père de la jeune Myrtille, âgée de douze ans, a disparu depuis un an lorsqu'elle trouve un crayon magique : il rend réel ce que l'on dessine. Ce qu'elle dessine (artiste en herbe et fille d'artiste) la conduit à Chroma, une sorte de monde parallèle en noir et blanc. Et voilà un peu un univers inspiré en loin d'Alice au Pays des Merveilles : monde fantastique et parfois hostile, avec des poissons volants, des personnages farfelus et autres créatures surnaturelles.
Les enfants auront des énigmes à résoudre et le récit est parsemé de multiples rebondissements (peut-être trop ?).
Ce roman ne peut que fonctionner. Il reprend des thèmes convenus : l'entraide, la solidarité, la résistance. Quant aux illustrations, si elles sont réussies, elles sont si nombreux que l'on est presque proche du « roman graphique ».
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L'éditeur Bayard Jeunesse recommande ce livre pour les enfants à partir de 8 ans. le mien va bientôt en prendre 7 et nous avons lu ce très beau livre ensemble.
Comme d'habitude lorsque mon fils et moi lisons un livre jeunesse, je vais vous faire partager son avis d'enfant, puis le mien d'adulte.
Bon pour son avis, c'est simple. Il m'a dit : « C'est trop bien, je veux la suite ! » (oui il a 7 ans son avis est assez succin!). Lui ayant fait la lecture je peux vous dire qu'il a adoré l'histoire de ce livre, le monde parallèle de Chroma, « l'enquête » pour retrouver le Papa de Myrtille et Tite-Bête et aider Chroma.
Il a eu juste un bémol : le début à été assez long pour lui. Il était pressé d'entrer dans le vif du sujet et l'auteur prend bien son temps pour installer son histoire, ses personnages et l'intrigue. Toute cette partie fût un peu longue pour lui. Mais dès la découverte du mystérieux crayon, il a été embarqué par l'histoire.
Il a beaucoup apprécié les illustrations également.
Pour mon regard d'adulte, je dois dire je suis fortement emballée.
Déjà on en prend plein les yeux avec cette couverture magnifique, colorée, qui attire l'oeil immédiatement (celui des enfants comme celui des adultes).
Ensuite, on ouvre et là on voit les illustrations toutes aussi belles mais dans un style bien différent de la couverture. Tout est dans les tons orangés-blancs-noirs.
Toujours en restant sur la forme du livre, le bon point ce sont les chapitres. Car même si le livre peut sembler volumineux, l'auteur a été très astucieux de séparer l'histoire grâce à des chapitres assez courts (3 à 4 pages en moyenne avec les illustrations), ce qui permet à l'enfant de ne pas se retrouver submergé et de toujours garder son intérêt éveillé.
Pour ce qui est du fond maintenant : l'histoire est très belle et très actuelle, avec des thèmes comme un nouveau compagnon qui arrive dans la vie de la maman, l'amitié qui se développe entre deux personnes différentes mais qui vont tisser des liens d'amitié forts.
Le thème de l'art et des couleurs est bien sûr le centre de ce roman, ce qui en fait en plus une lecture ludique pour la créativité des enfants.
L'humour instillé également part de vives réparties entre Myrtille, Rockwell et Tite-Bête, accroche les enfants à cette histoire et ses personnages.
Donc voilà, carton plein pour ce très beau roman rempli d'humour, de personnages attachants et qui véhicule de très belles pensées et idées aux enfants. le tout magnifié par de superbes illustrations.
C'est certain, nous lirons la suite quand elle sortira !
Un grand merci à Babélio ainsi qu'aux éditions Bayard Jeunesse pour l'envoi de ce livre lu dans le cadre d'une masse critique privilégiée.
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Je tiens tout d'abord à remercier Babelio, ainsi que la maison d'édition, pour l'envoi de ce livre durant la Masse Critique, ainsi que pour tous les petits goodies qui étaient avec.
Ce livre est magnifique. La couverture, les illustrations à l'intérieur, l'histoire, tout.
Ce n'est pas du tout mon genre de prédilection, mais j'ai adoré découvrir cette histoire.
L'écriture est fluide, addictive et surtout accessible. Et oui, car ce beau bébé fait tout de même 420 pages, ce qui peut retenir certains petits lecteurs. Mais c'est écrit assez gros, les illustrations présentent limitent le texte, ce qui permet une lecture immersive sans embûches.
Je suis persuadée qu'il trouvera son public sans mal et que le tome 2 sera grandement attendu.
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J'ai vraiment beaucoup aimé ce roman jeunesse.
En tant qu'objet, déjà, le livre est sublime. Plein de couleurs, de dynamisme à l'image de son personnage principal, Myrtille. Myrtille est une jeune fille de 12 ans qui 1 an après la disparition de son père qu'elle trouve hautement suspecte contrairement à sa mère qui se rapproche trop à son goût de son patron, a changé d'école et se voit devoir réduire son temps de créativité.
Un jour, après une dispute, elle découvre un crayon spécial qui lui fait découvrir un autre monde.
Ce roman totalement illustré est une petit bijou littéraire. Un grand travail d'édition a été effectué. Le roman est un délice à lire, à feuilleté. La plume est fluide, agréable et addictive. Le roman est facile et rapide à lire. C'est une ode à l'art, à l'imaginaire et à la créativité. Tout en ne délaissant pas la science et le pragmatisme. On ne prend pas les lecteurs pour des idiots, on leur fait juste découvrir pleins de choses plus géniales les unes que les autres. L'univers est génial, complexe, intéressant, bien décrit, bien dessiné. Ca donne envie de s'y rendre afin d'aider Myrtille et ses compagnons. Des personnages d'ailleurs très intéressants, plutôt bien développés pour un roman jeunesse et profondément attachants. L'intrigue est pleine de surprises, de rebondissements d'action. On ne s'ennui pas une seule seconde. Un roman que je conseille aux petits comme aux grands lecteurs.
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Note : 10/10
Avant toute chose je remercie Nathan de Babelio pour l'envoi de ce livre dans le cadre de l'opération masse critique privilégiée et même si je partais avec un a priori du fait que c'est un roman très jeunesse, j'ai a-d-o-r-é et je vous le conseille 1000 fois pour vos enfants déjà et pour vous également.
Alors ici on va suivre Myrtille, 12 ans, qui vit avec sa mère, son frère de 16 ans et sa petite sœur de 5 ans. Le père de famille a disparu soudainement 1 an auparavant et depuis Myrtille supporte de plus en plus mal son absence. Encore plus depuis que sa mère l'a changé d'école et retiré de son école d'arts qu'elle aimait tant.
Puis un jour elle retrouve dans ses affaires laissées par son père, un crayon hors du commun puisque celui-ci peut donner vie à tout ce qu'elle dessine. Après maintes hésitations elle dessine une porte qui la mènera dans un autre monde, un univers fait essentiellement de noir et de blanc appelé Chroma. En effet toutes les couleurs et le côté joyeux ont été prohibés par le Maître des lieux, Mr White, et gare à celui qui souhaiterait faire naître des couleurs.
Aidée de sa petite sœur et de son nouveau copain d'école, Myrtille va vite se rendre compte que son père n'a pas disparu mystérieusement mais s'est enrôlé dans la Résistance de Chroma afin de lui rendre ses couleurs avant de se faire capturer. Afin de libérer son père, Myrtille et toute sa bande, vont devoir affronter de grands dangers et aventures hors du commun mais palpitantes.
J'ai tout aimé dans ce roman : les personnages drôles et attachants et l'intrigue ne elle-même qui est drôlement bien ficelée. J'avais oublié à quel point lire de la jeunesse peut faire du bien et peut réconforter dans ces moments sombres que nous vivons en ce moment. Alors un grand merci aux éditions Bayard Jeunesse et hâte de lire le tome 2.
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La semaine dernière j’ai eu l’opportunité de découvrir la plume de Biddulph, ainsi que son univers. Et pour vous résumer mon avis… j’ai dévoré ce roman d’un trait
Au début, on fait connaissance de Myrtille, une fillette têtue comme une moule qui m’a fait penser à moi (le moment des aveux est arrivé), mais aussi de sa petite sœur, Petite bête, son grand frère et sa maman. Myrtille est fâchée contre sa maman parce qu’elle pense que c’est à cause d’elle que leur papa les a quitté. Cependant, son papa n’est pas parti comme ça, il a disparu… dans un dessin.
Et oui, vous l’avez bien lu ! Ce roman nous plonge dans l’univers de la créativité, où le dessin nous permet d’accéder à un nouveau monde, celui de Chroma.
Les plus:
• L’imagination est à l’ordre du jour ! Dans cette aventure à Chroma, on va voyager avec Myrtille et les autres personnages dans différents univers artistiques.
• On fait connaissance de plusieurs personnages qui ont marqué l’histoire de l’art… Conté (saviez-vous qu’il était français ? Normand, pour être plus précise ? ), mais aussi des peintres comme Monet, Picasso… jusqu’à Andy Warhol !
• L’aventure est chargée de rebondissements et ça fait du bien ! C’est vraiment un énorme + pour qu’on ne lâche pas le roman.
• Je voudrais pas vous spoiler… mais il y a un petit chien adorable, enfin, un brouillon de chien qui s’appelle Gribouille
Les moins :
• Si bien j’ai aimé la fin, l’aventure n’est pas finie ! Et il me tarde découvrir la suite
• J’aurais aimé approfondir dans la découverte de chaque endroit de Chroma… mais je pense qu’il faudra attendre le T2.
En tout cas, ça a été une lecture très agréable, je me suis régalée avec Myrtille et Gribouille et j’ai hâte de les retrouver !
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