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Citations de Robert Belleret (53)



Les vitrines de l'avenue
Font un vacarme aux alentours
A faire se lever l'amour
Des fois qu'on l'vendrait au surplus ......
Au surplus .....et chez Mamouth , à Chalons-sur Saone , une jeune fille de quinze ans qui avait volé un soutien-gorge s'est fait prendre par les flics du magasin . " Tu vas chercher ton papa à la maison et nous on garde tes deux petites sœurs " . Elle n'est pas allée chercher son papa , elle est allée se noyer dans le canal .... Mamouth qui écrase les prix .... et les enfants aussi !

Cette petite tragédie en un acte qui s'est jouée en janvier 1978 , abominablement illustrative de la société de consommation , inspirera tellement Ferré qu'il la reprendra dans un texte intitulé " la méthode " :
Au mois de juillet , sous les soleils employés par Monsieur le Président de la Société des biens de Consommation et de production réunies ..... Tu parles ! Et cette môme de quinze ans , en janvier 1978 , dans notre univers de pointeurs à caméras voyeuses , cette môme de quinze ans avec ses deux sœurs plus jeunes , dans un grand Hyper truc , et qui chourave un soutien-gorge , son premier j'imagine , à soutenir des yeux inquisiteurs , fusent-ils de l'ayatola Mon Cul ....Et Ferré de dénoncer " les journaux à qui on a fermé leur tronche typo.... sauf Libération ....Tiens , tiens .....
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Ces lendemains qui chantent enfin pour la gamine affranchie, la femme fatale miniature, pas pute mais parfois un peu soumise, la fleur du pavé qui sème à tous vents, qui s’esclaffe ou pleure avec la même spontanéité brute, vont connaître des surlendemains qui déchantent.
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Je suis gentil avec tout le monde, celui qui dit le contraire je lui foutrai mon poing dans la gueule...
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C’est incontestablement l’artiste de music-hall français le plus célèbre à travers le monde – qu’il n’a cessé de parcourir – et sans doute de tous les temps (Édith Piaf ou Maurice Chevalier s’étant essentiellement limités aux Amériques). Le plus récompensé aussi, avec une folle collection de prix et de décorations, sans oublier une statue en bronze et un titre de « héros national ».
Sur scène et en coulisses, il a subi les inguérissables brûlures du mépris, de l’opprobre et de l’humiliation, avant d’atteindre les vertigineux sommets du triomphe et de la gloire. En soixante-sept ans de carrière en solo, Aznavour a accompagné, séduit, bouleversé ou agacé plus de trois générations d’auditeurs et/ou de spectateurs. Il s’inscrira peut-être ainsi dans le paysage culturel français et la mémoire collective aux côtés de certains mythes incontestables tels que de Gaulle, Piaf ou Bardot.
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***********WORDS ...WORDS ... WORDS ...( extrait )*****************

Ils ont voté , ils ont voté
Comme on prend un barbiturique
Et ils ont mis la République
Au fond d'un vase à reposer
Les experts ont analysé
Ce qu'il y avait au fond du vase
Il n'y avait rien qu'un peu de vase .......
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Robert Belleret
*********************** ALLENDE ************************

Ne plus écrire , enfin attendre le signal
Celui qui sonnera doublé de mille octaves
Quand passeront au vert les morales suaves
Quand le bien peignera la crinière du mal

Quand les bêtes sauront qu'on les met dans des plats
Quand les femmes mettront leur sang à la fenêtre
Et hissant leur calice à hauteur de leur maître
Quand elles diront : " bois en mémoire de moi "

Quand les oiseaux septembre iront chasser les cons
Quand les mecs cravatés respireront quand même
Et qu'il se chantera dedans les hachélèmes
La messe du granit sur un autel béton

Quand les voteurs votant se mettront tous d'accord
Sur une idée , sur rien , pour que l'horreur se taise
Même si pour la rime on sort la marseillaise
Avec un foulard rouge et des gants de chez Dior

Alors nous irons réveiller
Allende Allende Allende Allende

Quand il y aura des mots plus forts que les canons
Ceux qui tonnent déjà dans nos mémoires brèves
Quand les tyrans tireurs tireront sur nos rêves
Parce que de nos rêves lèvera la moisson

................

Quand la rumeur du temps cessera pour de bon
Quand le bleu relatif de la mer pâlira
Quand le temps relatif aussi s'évadera
De cette équation triste où le tiennent des cons
Qu'ils soient mathématiques avec Nobel ou non
C'est alors , c'est alors que nous réveillerons
Allende Allende Allende Allende
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****************** TU PENSES A QUOI ? ************************

Tu penses à quoi ?
A la langueur du soir dans les trains du tiers monde ?
A la maladie louche ? Aux parfums de secours ?
A cette femme informe et qui pourtant s'inonde ?
Au chagrins de la mer planqués au fond des cours ?
Tu penses à quoi ?
....................
Tu penses à quoi ?
Aux seins exténués de la chienne maman ?
Aux hommes muselés qui tirent sur la laisse ?
Aux biches dans les bois ? Aux lièvres dans le vent ?
A l'aigle bienheureux ? A l'azur qu'il caresse ?
Tu penses à quoi ?
....................
Tu penses à quoi ?
A ma voix sur le fil quand je cherche ta voix ?
A toi qui t'enfuyais quand j'allais te connaître ?
A tout ce que je sais et à tout ce que tu crois ?
A ce que je connais de toi sans te connaître ?
..................
Tu penses à quoi ? dis .
A moi ? des fois ? ...

Je t'aime .
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"La France s'ennuie", avait finement diagnostiqué Pierre Viansson-Ponté dans un fameux éditorial du Monde (14 février 1968) qui tournait sans moi. Avec un très léger décalage temporel, je me trouvais en phase avec cette époque apathique. J'en étais à me morfondre et à tuer le temps avec mes pathétiques envolées de rimailleur -"parce que c'est bath ailleurs", n'aurait pas manqué de souligner mon père - lorsque la fièvre d'un certain mois de mai nous tomba sur le râble, histoire de rappeler qu'il y avait du sable sous les pavés de Paris et des promesses de plage sous l'écume des jours.
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En robe plissée à la mode des filles des Halles et en chandail blanc, celle qui se faisait appeler la Môme Piaf faisait penser à toutes ses sœurs du pavé de Paris et fredonnait des chansons de bitume avec de la gouaille au bord des lèvres. Elle ressemble toujours à un insecte à tête blafarde. C’est un petit monstre sympathique de la chanson (…) Avec ses cruautés, son visage de pleureuse éternelle, Piaf arrive encore à émouvoir. Mais on se prend à regretter la môme qui pleurait sans chiqué, un soir de ses débuts…
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La vie de saltimbanque, comme la vie de bohème, est exaltante dans les romans ou dans les films. Dans la réalité, c’est autre chose. On peut imaginer les manques et les frustrations qu’a pu éprouver Édith réduite à vivre au jour le jour, sans petits camarades d’école ou de quartier, sans un foyer et, surtout, sans mère. Des femmes il en pleut pourtant dans l’existence de Louis le contorsionniste qui, portant beau et auréolé de son statut d’artiste qui marche sur la tête, n’a pas son pareil pour séduire et vite abandonner des jeunes femmes croisées sur sa route.
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Le vent dans tes cheveux blonds
Le soleil à l´horizon
Quelques mots d´une chanson
Que c´est beau, c´est beau la vie

Un oiseau qui fait la roue
Sur un arbre déjà roux
Et son cri par dessus tout
Que c´est beau, c´est beau la vie.

Tout ce qui tremble et palpite
Tout ce qui lutte et se bat
Tout ce que j´ai cru trop vite
A jamais perdu pour moi

Pouvoir encore regarder
Pouvoir encore écouter
Et surtout pouvoir chanter
Que c´est beau, c´est beau la vie.

Tout ce que j´ai failli perdre
Tout ce qui m´est redonné
Aujourd´hui me monte aux lèvres
En cette fin de journée

Pouvoir encore partager
Ma jeunesse, mes idées
Avec l´amour retrouvé
Que c´est beau, c´est beau la vie.

Pouvoir encore te parler
Pouvoir encore t´embrasser
Te le dire et le chanter
Oui c´est beau, c´est beau la vie.
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Même s’ils rêvaient de conquérir New York, les duettistes se résignent vite à monter à Montréal, où un contrat ferme les attend. Leur choix de raison est conforté par les Compagnons de la chanson qui rentrent tout juste de la Belle Province et logent au Langwell et qui leur assurent que le Québec, « c’est très bien ». Tout le monde est ravi car Piaf, qui vit intensément son amour toujours compliqué avec Cerdan, ne tient pas à avoir dans les pattes ces deux « zozos ». Alors que son tour de chant au Versailles commence le 22 septembre, son champion doit affronter la veille l’Américain Tony Zale pour le titre mondial des poids moyens.
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Et Charles d’affirmer que, dès ce premier soir, Piaf lui aurait glissé : « Tu seras mon petit génie con », une familiarité qui paraît bien hâtive.
Plus qu’une amitié, souvent rugueuse, voire dictatoriale, c’est un premier marchepied vers la gloire que Charles a trouvé ce soir-là, même si la route sera longue et semée d’embûches. En étant admis dans l’entourage d’une artiste telle que Piaf, on est inscrit à la meilleure école qui soit. Car après cette première rencontre, suivie d’une entrevue plus studieuse le lendemain après-midi, les duettistes vont avoir le privilège d’être intégrés à la tournée que Piaf commence, quelques jours plus tard, avec les Compagnons de la chanson dont le chef, Jean-Louis Jaubert, vient de prendre la place d’Yves Montand dans le cœur et le lit d’Édith.
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Avec sa langue bien pendue et son audace de timide, Charles ne va pas tarder à saisir sa chance. Il doit à tout prix se distinguer et trouver des engagements car il ne brille pas dans les matières imposées. Il sait tout de même suffisamment griffonner pour oser envoyer une petite missive de candidature au directeur-fondateur du théâtre du Petit-Monde, Pierre Humble, qui produit et anime des spectacles pour enfants. À sa grande surprise, on lui répond. Il est convoqué pour une audition, où il se rend accompagné par sa mère. Sur place, il exécute l’une des seules choses qu’il maîtrise, une danse caucasienne telle qu’on en voit faire aux cosaques ou aux chœurs de l’Armée rouge, accroupis sur les talons et lançant la jambe en avant, et qu’il a apprise auprès des artistes hongrois lors des fins de soirée bien arrosées au restaurant de son père.
Accompagnée par un pianiste auquel Charles a fourni une partition, sa démonstration de « tchitchotka » fait son petit effet, mais on lui dit simplement : « Merci, on vous écrira. » Charles est dépité et amer, mais, deux semaines plus tard, il reçoit de Pierre Humble un engagement pour danser dans une mise en scène d’Un bon petit diable, d’après la comtesse de Ségur.
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Le succès sonne toujours deux fois
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Piaf pouvait aussi être ça, en secret : une femme lucide et déchirée, assoiffée de tranquillité et de respectabilité, désireuse de se cultiver, de découvrir les beautés du monde, de fureter chez les bouquinistes. Quel contraste et quelle découverte ! Et comme elle exprime bien sa pensée avec des mots simples !
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Entre la môme de Belleville et le fils d’immigrés arméniens, âgé de vingt-deux ans, c’est peu dire que le courant est passé. Ces deux-là s’attirent irrésistiblement sans qu’aucun sentiment amoureux se soit déclaré – fait rare. C’est une complicité de purs enfants de la balle qui les aimante.
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Quand il me prend dans ses bras/ Qu’il me parle tout bas/ Je vois la vie en rose/ Il me dit des mots d’amour/ Des mots de tous les jours/ Et ça m’fait quelque chose… Les paroles sont simplissimes comme les sentiments qu’elles expriment mais un charme indéfinissable agit instantanément et il va faire le tour du monde !
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Le verbe et la musique sont ses esclaves bien-aimés. Elle les caresse, les bat et se vautre auprès d’eux. Le miracle de leur soumission tient dans le miracle de sa passion. (…) Ses chansons, Édith couche avec. Elle les chauffe, elle les étreint, elle les regarde dormir. C’est une possession.
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Oui, voilà : la vie ! Quelque chose qui brûle mieux qu’une flamme et qui s’éteint mieux aussi. La vie avec son cortège de bien et de mal, avec son diable et son ange gardien, avec ses battements d’horloge, ses aveugles, ses sourds, ses coups de soleil, ses coups de noir, ses coups de clairon, sa clameur grise où les cris sont les mêmes de détresse ou de joie, de naissance ou d’amour
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