AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Robert Flinker (42)


C’est vrai, je n’ai jamais repensé à mon enfance. À présent cependant, elle se trouve soudain à nouveau devant moi, et je suis à nouveau un enfant. Mon père est là à nouveau, son pas lourd résonne, comme jadis, revenant à la maison, il apporte la sécurité, la tranquillité et la protection avec lui. Ma mère est là à nouveau ; elle s’empresse laborieusement à travers les chambres, sans cesse en activité, sans cesse à se soucier de ses enfants et de sa maison. Et dans la cuisine les domestiques travaillent, ils nettoient et rangent et cuisinent les merveilleux gâteaux de fête. L’odeur du gâteau remplit à nouveau la maison, cette odeur, dans laquelle toute l’enfance est celée. Je roule à nouveau, comme jadis, dans les rues hivernales, je me plonge profondément dans les sièges mous de la voiture, autour de moi règnent le tourbillon des flocons de neige, le tintement des grelots et le bruit de l’agitation de la rue. À ma droite et à ma gauche cependant se trouvent mes parents qui m’entourent de leur amour et de leur protection. Tout cela est là à nouveau, mais ce ne sont pas que des souvenirs isolés ou des images, au contraire ils forment un tout, une seule sensation, une seule odeur…
Commenter  J’apprécie          370
Cette nuit-là, il fait un rêve singulier : il se trouve dans un vieux jardin redevenu sauvage, l’herbe lui arrive jusqu’aux genoux, et les feuillages des arbres sont si denses qu’il fait presque sombre. Entre les feuilles on distingue un ciel gris-jaune et à l’horizon quelques traits rouges, comme un incendie qui s’éteint.
Commenter  J’apprécie          190
Robert Flinker
"Es gibt keinen Menschen, der sich nicht für unsterblich hielte, niemand rechnet mit dem Tod."
[Il n'y a pas d'homme qui ne se pense immortel, personne ne tient compte de la mort.]
Commenter  J’apprécie          160
La voix sonnait remarquablement angoissée, comme si elle appelait dans la crainte la plus extrême. Mais d’un autre côté elle sonnait brève et tranchante, comme si elle voulait avertir.
Commenter  J’apprécie          90
Il aurait ainsi été à la maison dans la soirée et aurait repris le lendemain son activité habituelle : acheter, vendre, gagner de l’argent et partir à nouveau, entre temps manger, dormir, lire le journal.
Commenter  J’apprécie          90
Mais ici l’attendaient l’inconnu, le secret, ici l’attendait Lisa. Était-il, lui l’homme mûr, tombé amoureux de cette fille en quelques heures ? Non, ce n’était pas cela, mais il avait vu un morceau de la vie, et la vie était partout. De l’autre côté dans le quartier de l’usine, il y avait de la misère et de l’urgence, de la saleté et de la faim, des tripots avec des disputes et des bagarres, de l’amour et de la haine, ça c’était la vie.
Commenter  J’apprécie          91
Im Krieg ist es mit dem Nichtgelten freilich nicht so einfach – wer tot ist, ist tot, ob er nun nach den Spielregeln getötet wurde oder gegen sie. Aber man kann immerhin entrüstet sein und dem Gegner nachweisen, daß er gegen die Spielregeln verstoßen hat und also Verachtung verdient. Macht das die Toten auch nicht wieder liebendig, so macht es doch den Lebenden Vergnügen.
Commenter  J’apprécie          92
Le marchand Josef Hoffmann était assis dans sa chambre d’hôtel numéro dix-huit et comptait son argent. Il était satisfait du résultat de ses comptes, les affaires s’étaient déroulées mieux qu’il n’avait escompté. Lorsqu’il serait sur le chemin du retour le lendemain, il pourrait se dire qu’il était désormais devenu considérablement plus riche.
Commenter  J’apprécie          80
"Es gibt keinen Menschen, der sich nicht für unsterblich hielte, niemand rechnet mit dem Tod."
[Il n'y a pas d'homme qui ne se pense immortel, personne ne tient compte de la mort.]
Commenter  J’apprécie          80
"Das ist dasselbe", sagte der Alte. "Angeklagt ist soviel wie verurteilt."
"Das sagte mir auch ein Richter", antwortete Gregor. "Ich kann es aber nicht glauben."
Commenter  J’apprécie          80
Il lui faut maintenant penser à ces choses et à beaucoup d’autres, certaines joies et peines de son enfance, certains secrets de ses années adolescentes se retrouvent devant ses yeux : une bataille de boules de neige dans les rues enneigées, une randonnée avec des camarades à travers les paysages du début de l’été, une balade avec Maria à travers le brasier d’un après-midi d’été.
Commenter  J’apprécie          70
— Ainsi sont la plupart des hommes, dit-il. Jusqu’à leur dernier souffle ils ne cessent pas d’espérer. Vous non plus vous ne cesserez pas d’espérer la gloire, mais au fond vous savez bien, que vos rêves ne se réaliseront jamais et que vous resterez toujours un petit commis-voyageur.
Commenter  J’apprécie          60
Le train entame sa dernière boucle, la bourgade se trouve désormais en plein soleil. Certes on n’en voit pas beaucoup plus que de vertes collines, car les jardins et vieux arbres ôtent les maisons de la vue du spectateur, ce n’est qu’ici ou là qu’une petite maison s’avance devant les arbres, entourée de petits espaces verts.
Commenter  J’apprécie          60
Maintenant c’était arrivé, l’appel était sonore, si bien que tous pouvaient l’entendre.
Commenter  J’apprécie          50
Un danger inconnu le menaçait-il ?
Commenter  J’apprécie          40
— Attention, attention ! Ici vit et travaille madame Madeleine, la diseuse de bonne aventure à la vaste réputation. Tout ce qui est caché lui est évident. Qui veut jeter un œil sur son avenir, qu’il entre.
Commenter  J’apprécie          40
Ils sortirent dans la cour obscure, mais Lisa ne semblait pas remarquer l’obscurité. Elle prit Hoffmann par le bras et le mena aussi sûrement qu’en plein jour.
Commenter  J’apprécie          40
"Das sehe ich durchaus nicht", antwortete Balkin. "Eine Frau, die dem Mann durch Krankheit und schlechte Laune sein Haus verleidet, ist gewiss keine gute Erfahrung. Und dass sie sich unter solchen Umständen scheiden liessen, ist mehr als begreiflich."
"So sind Sie also in den Hoffnungen, die Sie sich in meiner Schulzeit für mich machten, nicht getäuscht ?"
"Ich war es nicht – bis heute. Die Leichtigkeit aber, oder wie ich leider sagen muss : der Leichtsinn, mit dem Sie eine so ernste behördliche Massnahme wie eine polizeiliche Hausdurchsuchung hinnehmen, hat mich sehr enttäuscht."
Commenter  J’apprécie          40
Quelqu’un le couvrait de ridicule en criant son nom lors d’émissions de radio : la police avait le devoir d’ouvrir une procédure à sa demande.
Commenter  J’apprécie          30
Cette incertitude sera désormais toujours présente, l’appel de la voix peut donc l’atteindre partout, au bureau, en mangeant au restaurant, à la maison, chez des amis, il ne sera plus en paix et en sécurité nulle part.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Robert Flinker (4)Voir plus

Quiz Voir plus

Crep ... ou Crêp ... 🥞

...

crêpage
crépage

11 questions
56 lecteurs ont répondu
Thèmes : culture générale , orthographeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}