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4.13/5 (sur 27 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : New Castle, Delaware , le 05/02/1806
Mort(e) à : Philadelphie, Pennsylvanie , le 23/01/1854
Biographie :

Robert Montgomery Bird est romancier, dramaturge et médecin.

Diplômé de médecine à l'Université de Pennsylvanie en 1824, il quitte sa profession au bout d'un an pour poursuivre une carrière littéraire.

Entre 1834 et 1839, il a écrit six romans dont "Sheppard Lee" (1836) et "Nick of the Woods" (1837), son roman le plus réussi.

En 1837, il commence une carrière en tant que journaliste et devient rédacteur en chef de "North American" en 1847.

Il a également été professeur de médecine au Pennsylvania Medical College à Philadelphie de 1841 à 1843.

Bird a été délégué à la convention nationale de la partie Whig à Baltimore en 1844 et 1848.


Source : Wikipédia
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David Meulemans - Au forges de Vulcain A l'occasion de Livre Paris 2018, David Meulemans, président des éditions Forges Vulcain vous présente les ouvrages "Sheppard Lee" de Robert Montgomery et "Fin de partie" de Franck Brady


Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
(Le narrateur, devenu quaker, reproche à son neveu de perdre son temps en faisant de la musique et en appréciant la peinture)

- "On m' a dit, Jonathan, que tu taquinais la flûte et que tu tirais des sons profanes d'un violon, et pis, que tu goûtais la vanité des images peintes, que tu achetais même des images, et que tu t'essayais à la peinture.
- En effet, dit Jonathan, et je ne trouve rien dans les Ecritures qui l'interdise. (...) Qu'est-ce que le monde autour de nous sinon une grande salle de concert, retentissant de la musique des oiseaux et des bêtes, du vent, de l'eau et des feuillages ? Sinon une grande galerie d'images peintes par la main de la Providence ? La nature est peintre et musicienne, et ses enfants ne peuvent rien faire de mieux que suivre son exemple."
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Je crois sincèrement que beaucoup du mauvais et du bon dans la nature humaine résulte de causes et d’influences purement physiques ; que la valeur et l’ambition sont aussi souvent suscitées par un estomac brouillé que la mauvaise humeur par une dent cariée ; que Socrate, dans le corps de Bonaparte, n’aurait guère pu être Socrate, mais que cette combinaison aurait peut-être pu produire un Timoléon ou un Washington ; et enfin, que ces sages qui s’évertuent à améliorer la nature morale de leur espèce n’atteindront leur but qu’une fois qu’ils auront amélioré la nature physique de leur cheptel. Les esprits forts peuvent opérer sans égard aux penchants dictés par le corps, voire s’en affranchir entièrement ; mais les esprits ordinaires occupent leur corps comme l’eau imprègne l’éponge, uniment diffusés à travers chacune de leurs parties, affectés par les affections qui touchent ces parties, modifiés par leurs modifications, et fusionnés si intimement avec la matrice charnelle que la simple amputation d’une jambe, m’est avis, est susceptible de laisser l’esprit boiteux pour le reste de sa vie.
(P144)
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(...), la belle Mlle Smith se maria.
C’était un terrible revers pour moi, et je méditai avec mélancolie sur la frivolité du sexe faible, me demandant ce qui, dans la nature des femmes, leur permettait de remplacer l’objet de leur amour aussi facilement. Je me considérais très injustement abusé, et plus je pensais à la dot et aux soixante-dix mille dollars en titres et hypothèques, plus la douleur de cette perte s’aggravait. Je lus l’annonce de son mariage dans le journal, maudis son inconstance et son coeur de pierre, et m’abandonnai à mon désarroi une matinée toute entière. Il ne faisait aucun doute qu’elle s’était jouée de moi mais, vers l’heure du déjeuner, je me souvins que je l’avais traitée d’une façon assez semblable.
(P161)
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Et à ma grande surprise, le pleutre se mit à jurer comme un charretier et à m'insulter, ainsi que mon oncle. Ses jurons, on s'en doute, ne firent qu'aggraver son obscénité et sa vulgarité, car en effet proférer des injures et des insultes est la chose la plus difficile à faire de façon distinguée. Rares sont ceux qui sont capables de jurer tout en maintenant un semblant d'élégance : c'est là le véritable critère de la noblesse, et par conséquent je ne recommanderai pas de tenter la chose à quiconque n'est pas entièrement sûr de son pédigrée.
(P122)
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Les preuves sont aussi peu estimées en politique que les raisonnements logiques. (...)
C’est un bon moyen de protéger sa réputation que de se tenir à l’écart de la politique.
(P74/75)
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De la même manière, et suivant le même principe de méfiance envers toute intercession miraculeuse du Très-Haut dans les affaires où la raison humaine suffit à notre protection, je cultive quelques doutes à propos d’une autre maxime généralement acceptée par le commun des mortels, à savoir qu’un «homme qui donne ne s’appauvrit jamais.» Je crois, en effet, que la charité d’un homme discret et véritablement consciencieux ne fait aucun tort à sa fortune et peut au contraire, dans certaines circonstances, avoir tendance à y contribuer. Mais je suis également d’avis, et je pense qu’un bon comptable pourra le confirmer, qu’un homme qui a un revenu de mille dollars par an et qui distribue mille cinq cents dollars en oeuvres caritatives se trouvera en fin de compte aussi pauvre que ses pensionnaires. Quand un homme possède une poule aux oeufs d’or, quoi qu’il fasse avec les oeufs, il faut qu’il prenne bon soin de la poule.
(P287)
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Le premier plan que je conçus pour améliorer ma situation fut d'acheter des tickets de loterie. Cela me semblait être un moyen facile de gagner de l'argent. Et en effet, c'est le cas à condition d'avoir la chance avec soi. J'en fus pour ma peine, car tous les tickets que j'achetai s'avérèrent nuls.
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«Par Dieu ! s’indigna le jeune homme, la calomnie ne connaît donc aucune limites ? Moi, blasphémer ? Par Dieu !»
(P267)
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Les causes imaginaires sont toujours les plus efficaces pour susciter la jalousie et la haine.
(P357)
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L'homme qui s'enrichit en extrayant sa fortune du sol et des entrailles de la terre, ou par l'exercice d'une pratique ou d'un commerce qui touche aux besoins vitaux, ou en se mettant au service de la société, celui-là gagne sa vie honnêtement et n'a pas à avoir honte de l'argent qu'il récolte. En revanche, l'homme qui fait fortune au moyen du jeu de passe-passe que représente la spéculation boursière, en retournant les poches de son prochain, celui-là est... bien moins chrétien qu'il ne le croît.
(P213)
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