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Citations de Rodrigo Garcia (39)


Un gosse qui reçoit tôt sa première raclée peut s'en estimer heureux.
Il sait ce que la raclée veut dire, il rêve de cette raclée inoubliable et il est motivé pour, dans un avenir pas si lointain, donner ses premières raclées.
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On parle de raclées mémorables quand il reste quelque chose d'intact à l’intérieur du cerveau, quand le receveur de la raclée n'a pas été diminué au point de ne se souvenir de rien.
Le cerveau est atteint mais seulement partiellement par la raclée.
Et il se souvent seulement pour se souvenir de cette fameuse raclée. Comment c'était? par où ça a commencé.
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On ne choisit pas d'être boxeur.
Après on ne veut plus s'arrêter.
Ils te prennent quand tu es encore un gosse et ils te disent: tu seras un bon employé.
Alors, tu deviens boxeur.
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Ce que vous voyez du dehors : une personne qui n'arrete pas de bouger. Ce qui se passe en realité : un gars en train de creuser une fosse parfaite
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Haïr un riche n'est pas considéré comme de la jalousie, ni comme quelque chose de malsain, ce n'est pas un péché de souhaiter à un riche le pire du pire
peut être parce que nous sommes une majorité à haïr les riches : nous tous, qui ne sommes pas riches, nous sommes enfin d'accord sur qq chose
Ns disons n'importe quoi quand disons qu'un riche est dépourvu de sagesse
comme si emmagasiner des richesses ne laissait pas le tps d’emmagasiner des connaissances
« Le riche est tje pauvre d'esprit » disent les paresseux et les paumés, ceux qui ne sont justement pas un exemple de sagesse
(…) le patron de Zara connait mieux les tréfonds de l'etre humain que Freud
La pensée de l'avare est plus profonde que celle du moine
Si tu veux connaître un tant soit peu le sens de la vie, ne perds pas ton tmps ni le prix d'un billet d'avion pour aller rendre visite au dalai lama en Inde
Il vaut mieux passer 5 minutes avec le directeur général de coca cola Madrid
(…) le patron d'ikéa (..;) sait mieux que personne de quoi sont fait les reves des gens
Les riches sont pleins de sagesse, voilà pk ils sont la cible de notre colère
Les prophetes nous ont dit d'hair les riches, alors qu'en cachette, ils n'hesitaient pas à echaffauder des plans pour passer de l'autre coté et nous lacher
peu à peu les prophetes du socialisme ont laissé entre les mains des riches la santé et l'éducation des pauvres, et la gestion des aéroports
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Quand je dis que je n'ai pas un timbre de voix reconnaissable ou des gestes qui me caractérisent ou une façon de m'habiller ou de marcher bien précise ou un langage qui me soit propre, ne prenez pas ça pour de la fausse modestie Je manque si gravement de personnalité que l'on ne pourrait même pas dire que le trait saillant de ma personnalité est mon manque de personnalité
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Pour tout vous dire, ils me font bien rire, ceux qui affirment
que
le langage est
une invention de l'homme

C'est l'homme qui est une invention du langage

L'homme et la femme furent dotés des mêmes attributs que les chiens,
les faisans, les thons et les hiboux :

l'exaltation et l'émoi
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Pourquoi, dans tous les films balancés sur Arte, les acteurs font-ils tellement la gueule qu'ils ont l'air de jouer en suçant un citron?
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J'aurais pu tout aussi bien voyager par le monde et ramener des choses plus subtiles, issues de cultures ou de traditions savantes de ces autres pays, mais je ne cherche pas un beau résultat artistique. Mais plutôt à me reconnecter avec une réalité qui a été mienne. Enfin, ce que je voudrais souligner en disant cela, c'est que la frivolité comme la "haute culture" ne font pas partie de mes domaines d'investigation. J'aime ramener les choses mal faites, des choses de peu, parfois sinistres, menaçantes. Ne pas triompher m'intéresse beaucoup, c'est le contraire qui selon moi est affreux (...) Dans ces milieux préservés, beaucoup travaillent avec cette culture de l'esthétique, en questionnant son histoire, ses formes, son langage. Ce que je cherche à créer, ce sont des oeuvres élémentaires, basiques, qui préservent la fragilité, la faiblesse, dans l'acte même de créer.(...) je ne voulais plus travailler pour ce public cultivé que l'on croise quand on est programmé dans les festivals. Toute cette consommation, ce système, tout cela me semble toujours très en contradiction avec le travail (...) J'ai vécu un moment de grande désillusion, en comprenant que je ne pouvais faire autre chose que de travailler pour une société de merde.
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Le décès du deuxième parent, c'est comme regarder dans un télescope un soir et ne plus trouver une planète qui a toujours été là. Elle s'est évanouie, avec sa religion, ses coutumes, ses habitudes et rites particuliers, grands et petits. Il n'en reste que l'écho. [p. 136]
(...)
La culture de mes parents survit largement sous une forme ou une autre dans les nouvelles planètes que mon frère et moi avons créées avec nos familles. Elle s'est en partie amalgamée avec ce que nos épouses respectives ont apporté, ou choisi de ne pas apporter, de leurs propres tribus. [p. 137]
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Nous allons devoir prendre une décision concernant l'avenir de la maison. Mon frère et moi adorons visiter les musées aménagés dans les maisons d'écrivains, peintres et autres malheureux de la même espèce ayant connu le succès. Nous nous engageons donc dans cette direction-là. Je suis néanmoins un peu surpris de me trouver tout disposé à ouvrir les portes de notre maison de famille à tout le monde et à n'importe qui. Peut-être est-ce une tentative désespérée visant à déjouer le temps qui passe, ou tout au moins à nous épargner le crève-cœur de devoir la vider et la vendre à des inconnus. [p. 136]
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Je donnerais n'importe quoi pour passer une heure avec mon père quand il n'était qu'un galopin de neuf ans, ou avec la jeune fille pleine d'entrain que ma mère était à onze ans, incapables l'un comme l'autre d'imaginer l'existence extraordinaire qui les attendait. Et en fait, tout au fond de moi, j'ai l'impression de ne pas les avoir assez bien connus et je regrette assurément de ne pas les avoir davantage questionnés sur les petits riens de leurs vies, leurs pensées les plus personnelles, leurs plus grands espoirs et craintes. Peut-être ont-ils eu le même sentiment à propos de mon frère et moi, car qui peut affirmer pleinement connaître ses propres enfants ? [p. 136]
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Peu après ses soixante-dix ans, pendant et après plusieurs séquences de chimiothérapie, mon père rédigea ses mémoires. Le projet consistait initialement en une série d'ouvrages dont le premier s'ouvrait sur ses souvenirs les plus anciens et s'achevait avec son départ pour Paris, où il allait être correspondant de presse, à l'âge de vingt-sept ans. Mais passé ce premier volume il renonça à écrire les autres, principalement parce qu'il se mit à craindre que raconter les périodes de succès ne soit en fin de compte, comme dans tant de mémoires de gens connus, qu'un étalage de ses relations. [p. 41]
(...)
il déclara un jour : " Rien d'intéressant ne m'est arrivé passé l'âge de huit ans." [Id.]
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Un beau matin, on se réveille vieux. Comme ça, d'un seul coup. C'est incroyable. J'ai entendu dire il y a des années qu'il arrive un moment dans la vie où un écrivain n'est plus capable d'écrire une longue fiction. Son cerveau ne peut plus contenir la vaste architecture d'un long roman nie en parcourir la périlleuse immensité. Et c'est vrai. Je le ressens aujourd'hui. A partir de maintenant, j'écrirai donc des textes plus courts. [p. 16]
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Une fois de plus, je vais parler des lecteurs. Drapés dans leur fausse modestie, les rêveurs affirment qu'en plus de vivre, ils lisent. Mensonges. Ils lisent parce qu'ils ne trouvent pas leur compte dans la vie.
En fait, cette femme dans un train de banlieue, en route pour son travail, plongée dans un roman de gare, elle vaut mieux qu'Homère.
Un écrivain est condamné à commenter du partiel, alors que le plus humble liseur aspire à l'absolu. Le lecteur peut tisser dans les rainures. Le lecteur est avide de tout.
[...] Le lecteur, occupé à ne pas perdre la vie, prend chaque lettre et s'y cramponne comme un alpiniste à son glacier, les doigts tout engourdis. Chaque mot est le dernier espoir. Alors il avance, mot après mot, lettre après lettre, trait après trait, couleur après couleur.
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On donne des raclées de haine et on donne des raclées par amour
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Mon père disait qu'il y a des gens qui veulent péter plus haut que leur cul
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Si tu prend un coup sur le nez, n'y touche pas, ne mouche pas ton nez, tes yeux vireraient au violet.
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Le calvaire qu'il a vécu n'a pas été le plus douloureux que celui de n'importe quel employé de la poste, le calvaire d'une vie dépourvue de sens, comme n'importe quelle vie, pareille que la tienne
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