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3.71/5 (sur 15 notes)

Nationalité : Algérie
Né(e) à : Alger Bab-el-Oued , le 01/04/1926
Mort(e) à : Levallois-Perret , le 24/05/2014
Biographie :

Humoriste pied-noir, Roland Bacri est né à Bab El-Oued (le quartier populaire européen d’Alger à l'époque coloniale) le 1er avril 1926.

Il fait ses premières armes de journaliste au Canard Sauvage de Bernard Lecache à Alger. En 1953, il envoya un poème au Canard enchaîné qui le publia. Une relation épistolaire s'établit entre lui, et le rédacteur en chef du journal. En 1956, il est convié à Paris pour une collaboration régulière.

Sous le pseudonyme « Roro de Bab-el-Oued, ainsi que le petit poète », il signe des textes qui se signalent surtout par l'emploi de l'argot algérois. Cette chronique régulière ne s'engagea jamais vraiment en faveur d'aucune communauté, mais eut le mérite de corriger l'analyse du Canard sur la situation algérienne, en particulier sur l'attitude des Pieds-Noirs. Il est chroniqueur à l’hebdomadaire satirique français le Canard enchaîné depuis 1956. Il s'éloigne progressivement du journal dans les années 90.

Son frère, Jean Claudric, qui se nomme réellement Jean-Claude Bacri est l'ami et chef d'orchestre d'Enrico Macias, pour qui il composa « Les filles de mon pays » et « Les gens du nord ».

BIBLIOGRAPHIE :

· Le petit Poète, La Canardothèque (1957)
· Refus d'obtempérer, dessins de Siné, Jean-Jacques Pauvert (1960)
· Opticon suivi de Classiques transis (1960), Julliard
· Le guide de Colombey, photos d'Alain Ayache (1961)
· Et alors ! Et oila ! (1968)
· Le Roro, Dictionnaire pataouète de langue pied-noir (1969)
· Poèmes couleurs du temps (1970)
· Le petit lettré illustré, dessins de Vazquez de Sola (1971)
· La légende des siestes (1973)
· Sacré nom d'une Bible! Poèmes et bibelots par Roland Bacri et Pino Zac (1973)
· Les Trente-deux Impositions ou 32 manières de se faire baiser par le percepteur, dessins de Moisan (1974)
· L'obsédé textuel (1974)
· Roland Bacri / par Roland Bacri (1975)
· Giscaricatures / Roland Bacri et Vazquez de Sola (1975)
· Alexandre Breffort par Roland Bacri et ses amis (1976), Seghers
· Hexagoneries (1976)
· Le beau temps perdu, Bab, el Oued retrouvé (1978)
· Les pensées (1979)
· Trésor des racines pataouètes (1983), Belin
· Les Rois d'Alger (1988), Grasset et Fasquelle, Paris
· Les métamorphoses de la rose: un tiens vaut mieux que deux septennats, dessin de Woźniak (1995), Le Rocher
· Le journal d'un râleur (1996)
· J'ai descendu dans mon Jourdain, la Bible racontée par le petit p
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Ne dites pas :
"quittons ces lieux, Seigneur, il est temps de partir"
mais dites :
"Allez, tchao, et que le bon Dieu y vous l'allonge bien bien !"

(Roland Bacri nous a quitté le 24 mai 2014, "allez, tchao; l'ami")
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Histoire salée

La douce rivière
Sortant de son lit
S'est jetée ma chère
Dans les bras mais oui
Du beau fleuve

L'eau coule sous les ponts
Et puis les flots s'émeuvent
- N'êtes-vous au courant ?
Il paraît que la rivière
Va devenir mer !...
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Roland Bacri
Idée de génie : mettre la pomme de Newton dans la brouette de Pascal.
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UNE HISTOIRE DROLE


C’est pas de l’amour, c’est de la rage
Pasteur


N’attendez pas de moi une histoire drôle.
Je ne dirai rien.
C’est que je tiens à la vie. Et vous aussi, je suppose.
On s’embarque pour une histoire aimable et puis souvent ça finit moins bien qu’on le voudrait.
En tout cas, cela a fini très mal pour un de mes amis que je ne veux pas nommer et qui racontait des histoires drôles.
Il est juste de dire que c’était de la véritable histoire drôle. Car il y a de drôles d’histoires qui ne sont pas drôles, mais la sienne, elle l’était, drôle, et comment !
Il avait mis des années pour la mettre au point, parce que c’était aussi un drôle de travailleur et un acharné fignoleur de l’histoire drôle.
Pas une bavure, pas un dérapage, pas un quart de millimètre d’écart, tout concourait à la drôlerie. Il avait passé des drôles de nuits à l’ajuster. Mais quel résultat ! C’est qu’il la tenait : parfaite, percutante et drôle au point qu’on pouvait dire que mon ami, que je ne veux pas nommer, avait inventé le rire.
Tout ce qui avait été fait avant, certes n’était pas toujours négligeable, mais tout de même, il faut avouer que ça pâlissait drôlement à côté de l’histoire drôle de mon ami dont je tairai le nom
Un jour, il entre dans un café où il allait de temps en temps. Il n’y avait pas de clients. Seule, la serveuse était là en train de s’astiquer les ongles en pensant à autre chose.
« Quoi de neuf ? qu’elle dit.
Rien. »
Et ils bâillent, synchrones.
« C’est tout ce que vous dites ? qu’elle reprend.
- C’est tout » qu’il fait.
Mais il se ravise et dit, absolument sans arrière-pensée :
« Je peux vous raconter une histoire drôle.
- Oh oui ! » dit la petite en battant des mains.
Alors lui, raconte son histoire. Il venait justement d’y ajouter un épisode qui était drôlement démoucheté, un vrai chef d’œuvre, comme vous allez voir. Au bout de deux phrases, l’enfant prend en plein zygoma un mot drôle bien catapulté. Elle se tord. Mon ami embraye à fond. C’est du délire.
« Assez » dit la serveuse, pliée en deux.
Il embraye en troisième avec le passage au poil qu’il venait d’ajouter. Quel chantier ! Ça attaquait la gosse par l’entendement, les oreilles, les yeux. D’autant plus que c’était aussi un drôle de mime, le copain.
« J’en peux plus ! J’en peux plus ! »
Il ne s’est pas rendu compte, il a continué. Et voilà ce qui s’est passé :
La rate de la rieuse s’est gonflée comme un ballon du Louvre. Vous savez ce que c’est que la rate : c’est une masse friable qui se trouve dans le cul-de-sac de l’estomac et qui est remplie de parenchymes. Un truc sérieux. Il n’y a pas à rigoler avec ça. Mais ce bougre d’ami qui tenait son succès, il continue. Il en remet. Hardi, hardi ! Ç’a été épouvantable.
La rate, dilatée à l’excès, appuyait sur le médiastin. C’est facile à comprendre que le médiastin, à ce moment-là, se trouvait être en porte-à-faux. Pression, elle cherche son souffle ; la pression s’intensifie. (Si j’avais un crayon, je vous expliquerais mieux). Médiastin coincé. Assez, assez, grande brute ! et crac, l’air ne passe plus, larynx en travers, elle tombe. Elle était morte.
Il faut dire que l’histoire était une histoire à mourir de rire. Mais tout de même.
Voilà le copain bien embêté. La patronne qui était au premier, descend en vitesse et commence à pointer le doigt sur lui :
« Vous l’avez tuée ! Vous l’avez frappée !
- Du tout. Je lui ai raconté une histoire drôle.
- Avec un instrument contondant ? »
Il précise que non, que la victime est morte de rire, simplement.
Ce n’était pas drôle du tout.
« Vous voilà dans de drôles de draps » qu’elle a dit, la patronne.
Le fait est que Police-Secours est arrivée avec une drôle de gueule et on a emballé mon gars pour le Quai des Orfèvres.. Les heures qu’il a passé là, c’est l’enfer.
« Qu’est-ce que tu lui as fait, à la petite ?
Rien. Je lui ai raconté une histoire drôle.
Il ne pouvait pas dire autre chose, bien sûr, puisque c’était la vérité.
« Dis-nous quelle histoire.
Non, je ne la dirai pas. »
Alors ils l’ont cuisiné. Et des coups de matraque derrière la tête et des écrasements d’orteils : « Tiens, tiens, ordure ! » qu’il en avait les doigts de pieds en bouquets de violettes (défraîchies).
« On te la fera bien dire, ton histoire. »
Ils lui ont tout fait. Jusqu’à cent bougies dans l’œil, modèle Roubachoff. Il devenait fou, quasi.
Au bout de dix-huit heures, il a flanché :
« J’en peux plus. Envoyez le juge d’instruction, je vais lui dire mon histoire. »
Le juge arrive, de mauvaise humeur. Il demande à rester seul en présence de l’accusé. Un gros flic, pourtant, reste là, car on ne sait jamais.
Et mon ami raconte son histoire.
Le magistrat écoute, sourit, puis se tord, puis se tape sur les cuisses, puis se casse en deux, puis fait signe qu’il n’en peut plus. Et puis il tombe, il était mort. Mort de rire, lui aussi, tué par l’histoire drôle.
Quant au gros flic, il n’a tourné le coin que le lendemain matin, à l’hôpital.
Parce qu’il n’avait pas compris tout de suite.

Mais un qui se faisait du mouron, c’était mon copain (non, je ne dirai pas qui c’est), mon copain tout seul dans sa cellule, qui se laissait aller au désespoir.
« Je suis un fléau, qu’il répétait, il n’y a pas de doute. Moi, dont c’est le métier de raconter des histoires drôles, je vais tuer des salles entières. Je peux affadir mon histoire. Mais ce ne sera pas le chef d’œuvre de l’histoire drôle. Je suis damné. »
Quand on ouvrit la porte de la cellule, le lendemain, on ne trouva que son cadavre.
Le malheureux s’était suicidé.
Il s’était raconté son histoire toute la nuit.
Alors, vous comprenez, moi, depuis…

(Les nouveaux contes du grand-père Zig – 1952)

*
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CHARADE


Mon premier
Dit : « Pouce ! »
Mon deuxième
Met à l’index
Mon troisième
Est majeur
Parfaitement !
Et mon quatrième
Et mon cinquième
Sont à deux doigts
Monsieur
De vous mettre mon tout
Sur la gueule !


(Refus d’obtempérer)
*

POEME TETU


J’ai froncé le sourcil
J’ai remué la tête
Et j’ai tapé du pied

J’ai dit Non !
Au répit
J’ai dit Non !
Au repos
J’ai dit Non !
Au crédit
J’ai dit Non !
Au credo
J’ai dit Non !
Aux impies
J’ai dit Non !
Aux impôts.

Alors j’ai entendu
Une voix irréelle
Une voix toute nue
Et qui tombait des nues :
« Que votre Non !
Soit sanctifié. »

(Refus d’obtempérer)
*

REVOLTE


- A genoux mes frères !
- Debout là-dedans !
- Incline-toi
Devant la Loi !

L’un tenait ses assises
L’autre dormait debout
L’autre se pliait
A la discipline…

Et si je refusais
Moi
De joindre les couchés
De joindre les assis
De joindre les debouts ?


(Refus d’obtempérer)

*


ORIENTATION PROFESSIONNELLE


Opticon, que dirais-tu d’un emploi dans un hôpital ?
- Trop de mal.
- Manutentionnaire ?
- Pas emballant !
- Façonnier ?
- Sans façons.
- Alpiniste ?
- Monte là-dessus !
- Prêtre ?
- Ma foi, non.
- Je ne sais plus, moi ! Chômeur ?
- Rien à faire !


(Opticon)


*


AGENCE DE VOYAGES


- Nous avons, Opticon, un circuit touristique en Bretagne, de Ploumanach…
- Vers Meaux ? Ne me faites pas rire.
- Nous avons un départ de Nanterre sur Le Mans…
- Un « Nanterre – Mans » ? De première classe ? Crevant !
- Il y a de charmants petits coins…
- Fès ? Spa ? Sienne ?...
- Nous pouvons aussi vous proposer Trente, Troie, Tours…
- Changez de disque !
- Et les locations ? Nous avons une offre dans Blois…
- Tournez la page.
- Niort ?... C’est joli…
- Je l’ignore.
- Rome ?... ou Munich ?
- Rome, Munich : objet de mon ressentiment !
- Et une croisière ?
- Par Tyr ? C’est mourir un peu.
- Non. En Italie. Avec Piémont quelque part…


(Opticon)
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Préface de la nativité

Au commencement était le verbe
Et le verbe a été fait chair
Chair chez la femme
Et chair chez l'homme
Le textuel
Fut sexuel
Et on laissa parler la chair
Elle eut le verbe haut .
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Roland Bacri
Quand je vois tous ces couples fidèles je me dis que tout le monde peut se tromper.
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Cobra dessus, cobra dessous

Pour le cobra, la cobrate
S'embrasser
Sans bras c'est
Difficile j'en ai peur

S'embrasser
Sans bras c'est,
Pour un cobra, sa cobrate...
Même en étant acrobates
Faut se lover de bonne heure
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MON ONCLE BENJAMIN


Mon oncle Benjamin, j’aurais pu en faire tout un roman mais Claude Tillier il a eu la même idée que moi et encore son oncle Benjamin à lui c’était rien en comparaison !
Mon oncle Benjamin, le père de Marco, y prenait au sérieux que les farces. Y se mettait par exemple dans un fauteuil et y lisait sans bouger un roman policier à l’envers, jusqu’à ce que quelqu’ un lui dise :
- Oh ! Benjamin ! Tu t’assoupis? Tu lis le roman policier à l’envers.
- C’est exprès ! Pour que l’énigme elle soit encore plus mystérieuse. Je trouve trop vite le coupable, moi !
Quand y jouait à la belote avec mon père, tonton Martin et tonton Joseph, y trichait rien que pour le plaisir de faire des calembours.
- Qu’est-ce que ti as comme chant, Benjamin ?
- Comme chant ? Les six reines.
Et y sortait six reines, et tonton Joseph qui gagnait, y jetait les cartes en colère, et tout le monde criait et le patron du café, y les mettait dehors car c’était un ami mais il en avait marre de ces quatre qui lui faisaient tous les jours carnaval.
Sa grande spécialité, à tonton Benjamin, c’était l’autocar pour les Deux-Moulins.
Ma tante Henriette et tonton Léon, c’étaient les premiers de la famille à s’acheter un cabanon aux Deux-Moulins.
Comme y avait quand même une petite trotte, on avait essayé au lieu du tram, de prendre l’autocar qui allait à la Madrague. Y passait juste devant mais y avait pas d’arrêt et le chauffeur y voulait rien sa’oir.
Un dimanche matin, on monte dans l’autocar, le receveur y crie comme d’habitude : « Premier arrêt, La Vigie ! »
Arrivés aux Deux-Moulins, tata Yvonne elle commençait à faire du charme au receveur pour qu’y nous laisse descendre, quand mon oncle Benjamin, tout d’un coup y fait « Aïe ! », y fait « Ouille ! », y se totille, y se plie en deux…
Tout le monde s’écarte et le receveur y s’approche, inquiet :
- Qu’est-ce que vous avez ? Un malaise ?
- Je suis blessé d’la guerre de 14, j’ai une incontinence d’urine que quand j’ai un besoin, j’peux pas attendre une minute, faut que j’descende !
L’autocar il était à hauteur du cabanon.
Le receveur y se dépêche de siffler, l’autocar y freine, tonton Benjamin descend et toute la famille, une vingtaine, on l’aide à descendre.
Comme l’autocar il est reparti tout de suite, le receveur qui criait, on n’a jamais su si c’était des insultes ou bon dimanche !
Une aute fois, dans l’autocar il s’était mis à parler tout seul…
- Y va être content mon fils ! De voir son vieux père depuis dix ans qu’il est parti de la Corrèze ! Je connais même pas ma belle-fille ! Vivement que cet autocar arrive à Maison-Carrée !
Naturellement, comme Maison-Carrée c’était tout à fait à l’opposé, y avait toujours un voyageur qui s’étonnait :
- Maison-Carrée ? Mais monsieur…
- C’est là qu’habite mon fils. Je ne l’ai pas vu depuis dix ans qu’il a quitté la Corrèze pour se fixer en Algérie. Il a épousé une fille de Blida.
- Mais monsieur, nous n’allons pas à Maison-Carrée !
- Je sais. A la place du Gouvernement, j’ai demandé, on m’a dit : « Prenez le car. Premier arrêt La Vigie, ensuite c’est Maison-Carrée. »
- On s’est moqué de vous.
- C’est vous qui plaisantez. Ce monsieur avait l’air si gentil.
- Je vous assure ! Tenez, nous allons demander. Dites, monsieur, c’est pas vrai que cet autocar ne va pas à Maison-Carrée ?
- Ah non ! on va pas à Maison-Carrée !
- Maison-Carrée c’est exactement le contraire !
- Nous on va par là alors que pour Maison-Carrée c’est par là qu’y faut aller.
- On vous a dit : Premier arrêt La Vigie et ensuite Maison-Carrée ?
- L’autre il a entendu « de la Corrèze », y s’est dit : je vais m’amuser.
- Y a des salauds, quand même !
- Je voudrais le voir dans la Corrèze, tiens, et qu’y tombe lui aussi sur un mauvais plaisant !
- Y faut qu’y descende ! et qu’y reparte dans l’autre sens ! Son fils va s’inquiéter !
- Receveur ! Ce monsieur vient de la Corrèze, on l’a fait monter dans cet autocar pour aller à Maison-Carrée.
- Premier arrêt, La Vigie !
- Ouais mais on va pas le faire aller jusqu’à La Vigie, y va à Maison-Carrée.
- Faites-le descendre, y reprendra un aute autocar.
- Il faut que vous descendiez, vous comprenez ?
- Je suis arrivé ?
- Non,vous allez descendre et prendre un aute autocar. Vous demanderez au receveur.
- Mais j’ai déjà demandé à la place du Gouvernement. Y m’a dit…
Mon oncle Martin et tata Yvonne y z’intervenaient :
- Nous allons descendre avec lui, on va l’aider.
- Vous z’en faites pas, monsieur, vous reverrez votre fils ! A Alger, y a pas que des mauvais plaisants !
Et comme tonton Benjamin avait tout bien calculé, l’autocar s’arrêtait juste devant le cabanon de tata Henriette, et toute la famille, on descendait avec lui.
Et le receveur, il ouvrait des yeux comme ça, de voir combien on était serviables, tous, pour les Corréziens égarés.

(Et alors… et oilà !)
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Roland Bacri
Ne dites jamais que quelque chose est acquis.
Dites : « C’est à moi. »
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