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Citations de Roland Giraud (11)


Mais s'isoler dans sa peine et ses silences ne peut qu'entretenir le chagrin et l'amertume. Alors, il faut oser relever la tête et redécouvrir la beauté du ciel et la chaleur du soleil. Il faut observer l'opiniâtreté de la vie et la puissance de l'espérance. Il faut aussi retrouver la confiance en celui qui sait écouter et qui aide les mots à naître. Et soudain, la fringale de dire. L'écluse s'ouvre et les flots se déversent. Me voilà avide de partager des images, des odeurs, des joies et des larmes. L'avenir retrouve un horizon.
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Comme sans doute dans toutes les maisons, il y avait chez nous des conversations non autorisées, des réalités à ignorer et des sujets impurs voire tabous. Mais pas seulement des conversations : des actes aussi devaient rester cachés et des faits être oubliés. Derrière des belles façades, dans les appartements cossus, les placards sont pleins de ces histoires à enfermer à double tour, la où elles fermentent si longtemps qu'elles empoisonnent plusieurs générations de facon pernicieuse er sourde.
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On dit que celui qui est amputé d'une jambe a toujours mal à la jambe qu'il n'a plus. J'y crois ! Moi, j'ai mal à Géraldine qui n'est pourtant plus là, et qui certainement est mieux là où elle est. Savoir où elle est, et avoir foi en Dieu qui l'a accueillie, ne m'empêche pas de souffrir de son absence. C'est sans doute cela, être et rester humain.
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Parmi l'une des choses les plus dures à vivre, il y a le fait de ne plus s' entendre appeler "papa", "maman".
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L'ami aime en tout temps, mais dans l'épreuve, il se montre un frère
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Le succès est aussi difficile à supporter que l'échec. Il faut apprendre à gérer l'un comme l'autre.
Les succès ne durent jamais longtemps, ni les échecs ; ils se traînent tous deux comme des boulets qui ne disent pas toujours leur nom.
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Le déracinement est toujours douloureux. Comme le dit fort bien le poète Edmond Haraucourt, dans le Rondel de l’adieu : « Partir, c’est mourir un peu, c’est mourir à ce qu’on aime : on laisse peu de soi-même en toute heure et dans tout lieu. » Les hommes ne sont pas de ces plantes que l’on peut dépoter et rempoter à l’infini sans en souffrir beaucoup
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nous nous lamentons parfois sur des actes manqués et des rendez-vous ratés, mais il y a très certainement des événements qui ne doivent se produire qu’à des temps marqués par une puissance qui nous échappe. Ce qui semble avoir échoué hier attend peut-être son heure demain !
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Je pense souvent à un soir de tournée en province où, après le spectacle, dans la voiture qui nous ramenait à Paris, Géraldine avait posé sa tête sur mes genoux. Dans un demi-sommeil, elle m’avait confié, avec une voix de petite fille : « Quand vous serez vieux, maman et toi, je m’occuperai bien de vous deux, comme la meilleure des infirmières… » Ce que le destin en a fait est une souffrance inexprimable.
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Je pense qu’au moment de ma naissance, ma mère ne me désirait pas. Elle avait 37 ans, mon père 40, et ils avaient déjà un fils de 12 ans. Il est fort possible que mon arrivée dérangeait un peu tout le monde. Léo, le fils jusque-là unique, heureux de son statut, a vu surgir un petit frère qui ne pouvait que faire vaciller son univers, naturellement centré sur lui seul ! Comment ne pas le comprendre ? De plus, j’ai vu le jour alors que le monde était en guerre et que la naissance d’un bébé devenait un fardeau pour n’importe quels parents. L’enfant que j’étais a ressenti cet accueil difficile. Mais un autre malaise est rapidement apparu, épaississant et chargeant l’atmosphère familiale. J’ai cru pouvoir sonder une espèce de secret sur ce qui s’était passé un peu avant ma naissance
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Rien
Rien non plus sur cette surface grise
Interminable
Juste l’odeur sèche du ciment
Juste cette ligne blanche
Ligne de fuite vers rien
Et quelques herbes éparpillées là par hasard
Qui attendent sans doute
La main bienveillante qui viendra les tuer
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