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Critiques de Rona Jaffe (65)
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Rien n’est trop beau

J'ai beaucoup aimé ce roman, bien écrit, sur un ton faussement léger.

Le roman se passe dans les années 1950, mais il reste d'actualité car les préoccupations des jeunes femmes restent les mêmes même si la société et les mentalités ont évolué : quand faire confiance à un homme, quelle place lui laisser dans son existence, faut-il alors renoncer au reste, etc.

J'ai juste trouvé dommage pour la fin en demi-teinte, voire carrément amère...
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Rien n’est trop beau

Avec "Rien n'est trop beau" vous êtes assurés de passer un bon moment mais je suis loin du coup de cœur auquel je m'attendais. Peut-être qu'a force d'avoir envie de lire et d’espérer, j'ai finalement été un peu déçue quand je l'ai enfin eu dans les mains. Je pense qu'il y a un peu de ça mais pas seulement.



J'ai beaucoup aimé l'ambiance année 50 a New-York ou l'on suit le quotidien de quelques femmes, toute d'horizons différents. Les personnages féminins sont attachants et l’écriture est agréable et fluide. Malgré ça j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup trop de longueur, le récit n'avance pas et les situations sont souvent prévisibles.



"Rien n'est trop beau" est sans doute un très bon roman de plage, léger et sans "prise de tête" mais je ne pense pas que ce soit le genre de romans qui laisse un souvenir impérissable! C'est donc un avis en demi-teinte, je ne regrette pas de l'avoir lu mais je ne le recommanderai pas....
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Rien n’est trop beau

"Rien n'est trop beau", premier roman de Rona Jaffe, s'attache à suivre le destin de quatre jeunes femmes, quatre rêveuses dont l'ambition est de croquer la Grosse Pomme, de s'y faire une place, un nom, ou à défaut d'y trouver un mari : "Par où pourrait-elle jamais attaquer cette forteresse ? Elle n'en avait même pas le désir. Tout ce qu'elle voulait, c'était rester ici jusqu'au jour où elle aussi deviendrait partie intégrante de la ville, où elle serait une de ces New-Yorkaises si belles et si soignées; mais cela aussi, c'était presque du domaine du rêve.".

Il y a Caroline Bender, dont les fiançailles ont été rompues pour cause que le fiancé a trouvé meilleure chaussure à son pied et qui souhaite se faire un nom dans le domaine de l'édition; April Morrison, une jeune provinciale naïve à la recherche du mari idéal et dont les hommes abuseront de sa gentillesse et de sa crédulité; Barbara Lemont, une jeune divorcée avec sa fille à charge et qui s'occupe aussi de sa mère; et Gregg Adams, une aspirante comédienne venue se faire un nom à New York.



"Les jeunes filles doivent faire quelque chose, de nos jours.", ainsi, en cette fin des années 50 il est de bon ton pour les jeunes filles d'occuper un emploi : dactylo, secrétaire, lectrice à la rigueur (point trop d'ambition non plus), en attendant de se marier et de fonder une famille.

Là, la femme arrête toute activité et se dévoue à sa famille.

Ce roman est clairement le reflet d'une époque et d'une génération de jeunes femmes, et avec ses quatre héroïnes : l'ambitieuse, la naïve, la rêveuse, la terre-à-terre, Rona Jaffe dresse un portrait fidèle de cette époque où les femmes cherchaient à s'affranchir, mais pas trop, et où les hommes ne les comprenaient pas : "On ne pouvait jamais savoir ce qu'une femme allait faire, et une fois qu'elle l'avait fait, on n'arrivait jamais à trouver une explication logique car elle ne savait probablement pas elle-même ce qui l'avait poussée.".

C'est aussi un portrait audacieux remis dans son contexte car l'auteur n'hésite pas à y aborder la sexualité féminine, le plaisir, l'avortement.

Toutes ces femmes veulent en découdre avec la vie : "Pour ceux que le présent favorise, il est facile d'oublier le passé, même si on n'y parvient jamais tout à fait.", laisser derrière elles le passé pour se forger un futur, une place, laisser sa trace.

A côté de ces première "business women", celles qui n'aspirent qu'à une vie de femme au foyer, sans ambition apparaissent bien futiles et vides à l'intérieur, les autres personnages ayant tendance à se moquer d'elles.

J'ai été frappée par la volonté de ces femmes et leur courage d'oser afficher leur indépendance vis-à-vis des hommes.

Cela n'était pas bien vu ni bien compris à cette époque, j'ai souri à la lecture car ça ne l'est pas forcément plus de nos jours et j'ai pu constater que les progrès ne se faisaient que petit à petit (certaines réflexions machistes s'entendent encore couramment de nos jours).

Pourtant, "Rien n'est trop beau" n'est pas non plus un roman féministe de "chienne de garde", l'auteur aurait pu être beaucoup plus dure avec les hommes, je la trouve presque trop gentille.

Si Caroline est le personnage central ce n'est pas celui qui m'a le plus touchée.

April Morrison n'a cessé de me rappeler Marylin Monroe, une femme belle, intelligente, mais dont les hommes s'arrêtent au physique et n'ont de cesse de l'utiliser comme un vulgaire objet pour satisfaire leurs désirs.

Certes, elle est naïve, mais les hommes qu'elle va fréquenter abuseront d'elle et de sa gentillesse, la laissant en femme fragile et meurtrie.

Barbara est également un personnage qui a su me toucher, par son côté courageux et volontaire, c'est aussi mon côté midinette qui parle mais je n'en dirai pas plus.

Ce récit volumineux se lit rapidement, j'ai apprécié l'ambiance de New York et ses lieux connus fréquentés par les héroïnes, il faut dire que j'en revenais et que j'ai commencé sa lecture là-bas.

Maintenant je reconnais aussi que j'attendais beaucoup de ce roman et au final je suis un peu déçue.

Il est bien mais ne me laissera pas non plus un souvenir impérissable et sera sans doute oublié assez rapidement.



"Rien n'est trop beau" de Rona Jaffe est un instantané sur la vie de jeunes femmes à la fin des années 50 cherchant à se faire une place à New York, à lire pour découvrir cette époque et le récit centré sur quatre jeunes femmes aussi différentes que courageuses et attachantes, et pour se plonger dans une ambiance typiquement New Yorkaise.
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Rien n’est trop beau

Tableau de la condition féminine des années 50 à New-York, ça peut faire sourire en 2019. La naïveté des femmes qui débarquent dans une grande ville, lâchées dans l'arène et les fauves qui leur tournent autour.

C'est bien écrit, on ne peut le nier, c'est surtout une lecture intéressante pour l'historique du monde du travail, d'une époque, d'une ville.

Mais franchement, elles sont un peu trop naïves à mon goût, une envie des les secouer, les filles qui croient au père-noël en gros.

Entre les mariages, les fiançailles ratés, etc... pas très original et pourtant on suit l'histoire de ces donzelles certes superficiellement, on se prend au jeu, on veut savoir comment elles vont se sortir de ce pétrin, quand elles vont ouvrir les yeux, etc...

Un truc que je n'ai jamais compris dans le concept des femmes de l'époque : faire des études à tout prix dans la plus prestigieuse université, puis tout faire pour se marier illico presto avec le premier prétendant et devenir femme au foyer ! Quel intérêt ?

En résumé, une lecture détente, intéressante malgré tout mais 668 pages pour ça, c'est un peu trop .
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Rien n’est trop beau

New York, 2 janvier 1952. Caroline Bender prend ses fonctions au sein d'une prestigieuse maison d'édition au Rockfeller Center. Elle y rencontre d'autres jeunes femmes, obligées de travailler comme elle (Barbara Lemont, jeune divorcée, qui doit subvenir aux besoins de son bébé) ou pleines d'espoir comme April et Gregg, ou encore Mary Agnes, qui prépare son mariage deux ans à l'avance. Pendant plusieurs années, le lecteur va suivre leur parcours semé d'embûches, tant professionnel que sentimental.



Les chapitres se succèdent rapidement et nous dévoilent le quotidien des différentes jeunes femmes qui évoluent à New York et font leur apprentissage de la vie, en particulier amoureux. Et de fait, les unions se font et se défont rapidement. Les figures masculines sont assez négatives, à quelques exceptions près. Quarantenaires qui considèrent les nouvelles recrues comme des objets, maris infidèles ou jeunes hommes ambitieux et volages. Non seulement ils ne tiennent pas compte des sentiments des autres mais en outre, le travail des jeunes femmes est sous-estimé. Au mieux, c'est un passe-temps en attendant de trouver un mari, passe-temps qui sera abandonné aussitôt pour élever une nombreuse progéniture. Une position que Caroline n'envie pas.



Pourtant, j'ai aimé me promener dans les rues de New York, m'insurger contre la misogynie ambiante et croiser les doigts pour l'idylle de Barbara Lemont.



Le personnage central, Caroline, est certainement le plus charismatique. Abandonnée par son fiancé Eddie, elle prend son destin en main et s'investit dans son nouveau travail. Posée et lucide, elle ne s'en laisse pas conter. On peut même avancer l'idée qu'elle intègre progressivement les règles du jeu imposées par les hommes – et d'ailleurs on peut trouver contestable son attitude vis-à-vis de Paul. Mais malgré son indépendance et son intelligence, Caroline reste un coeur tendre et donc vulnérable...



J'ai beaucoup apprécié cette chronique de la vie new yorkaise des années cinquante. Les couleurs des arbres, l'ensoleillement, les petites coutumes, sont souvent convoqués en début de chapitre, donnant au lecteur l'occasion d'un contact intimiste avec la ville. le cadre, les appartements décrits, font penser aux films d'Hitchcock, notamment Fenêtre sur cour. L'ensemble se lit comme un feuilleton prenant. Dommage peut-être que la romance finisse par l'emporter alors que les premiers chapitres étaient consacrés à Caroline et à ses premières armes dans le monde de l'édition. D'autant plus que l'on peut les considérer comme des témoignages d'époque puisque la romancière elle-même, Rona Jaffe y a travaillé et s'est donc inspirée de son propre parcours. Mais c'est là ma seule réserve !
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Rien n’est trop beau

Publié en 1958, "Rien n'est trop beau" est le premier roman de l'écrivaine américaine Rona Jaffe.



Le 2 janvier 1952, la jeune Caroline Bender fraîchement débarquée à New-York entame son premier jour de travail en tant que dactylo dans une prestigieuse maison d'édition.

Ambitieuse, Caroline est bien décidée à se plonger dans le travail, surtout pour oublier Eddie, son ex-fiancé qui lui a préféré une femme plus riche.

Caroline fait la connaissance d'April Morrisson, qui a vite dit adieu à ses rêves de gloire et de paillettes pour pouvoir rester vivre à New-York, et de Gregg Adams, secrétaire aspirant à fouler les planches de Broadway, laquelle deviendra sa colocataire.

En dessous de chez April vit Barbara Lemont, journaliste pour "Femmes d'Amérique"qui peine à subvenir aux besoins de sa fille et de sa mère.

Si ces 4 jeunes femmes entendent bien prendre du galon au sein des éditions Fabian, elles espèrent aussi que Big Apple leur réservera d'heureuses rencontres.



Attirée par cette couverture d'un autre temps et par le résumé très whartonien de ce roman, j'appréhendais toutefois de me retrouver plongée dans de la "pré-chick litt" mais l'avis enthousiaste de Manu m'a décidée à oublier mes a priori.

Dans un trépidant New-York d'après-guerre où tout semble possible, "Rien n'est trop beau" suit pas à pas l'ascension sociale et les déboires amoureux de 4 jeunes femmes célibataires et pas forcément heureuses de l'être.

Autour d'elles, leurs collègues se fiancent et finissent par démissionner d'un boulot dont on peut penser qu'il n'était que transitoire.

Contrairement aux autres jeunes femmes de sa génération, Caroline s'épanouit vraiment dans son travail et se refuse à devoir choisir entre une carrière prometteuse et un bon mariage. Néanmoins, elle désespère de pouvoir tomber amoureuse d'un homme intéressant, honnête et respectueux.

Et on comprend son défaitisme à mesure que l'on découvre les énergumènes peuplant ce roman.

Hommes mariés, dandys immatures, indécis, manipulateurs, même leurs supérieurs masculins tentent de tirer parti de l'insouciance de ces 4 oies blanches.

Il faut dire qu'au départ, elles m'ont semblé vraiment gourdes ( je pense notamment à cette scène où April demande à Caroline ce qu'on fait de la couverture pendant le sexe...) et c'est malheureusement l'expérience et les désillusions qui les feront mûrir, pas forcément dans le bon sens pour certaines, en leur faisant prendre conscience du monde impitoyable dans lequel elles vivent.

Les joies futiles cèdent alors le pas aux déceptions profondes et ces femmes d'abord jugées pathétiques en deviennent touchantes.

Avec à peine de quoi assumer une colocation, elles ne disposent pas d'argent en trop pour les extras. Aussi dépendent-elles des hommes pour les sortir, même si ils ne leur plaisent pas.

( Cela dit en passant, je n'ai jamais lu un roman où l'on picolait plus que dans 5 saisons de Dallas réunies !!! A chaque page tournée, je retrouvais les personnages un verre de scotch ou de gin tonic à la main !)

Forts de cet avantage, beaucoup d'entre eux croient pouvoir tout se permettre en retour, se chargeant bien de leur rappeler où est leur place.

La pression sociale, alimentée par les questions des parents, est tellement forte et le mariage, présenté comme le Saint-Graal, gage de sécurité, semble être l'unique façon pour une femme de se faire une situation respectable et d'accéder au bonheur.



Si l'extrême naïveté de ces héroïnes semble appartenir à un autre temps, les déceptions amoureuses n'ont quant à elles ni âge ni époque.

Il a toujours existé des hommes fourbes, condescendants, égoïstes pour, si pas alimenter, entretenir les illusions de jeunes femmes suffisamment éprises que pour se contenter de ce qu'ils veulent bien leur concéder.

Bien que j'ai souri à la lecture de mots désuets tels que "aérodrome" ou "avorteur", j'ai trouvé que ce roman conservait malgré tout une résonance très actuelle.

"Rien n'est trop beau" peut faire penser à Sex & The City façon années 50, pour ses descriptions, à chaque début de chapitre, de l'effervescence new-yorkaise en toutes saisons. Mais la grande différence réside en ce que Carrie, Samantha, Charlotte et Miranda, contrairement à leurs aînées, ont les moyens de s'offrir de belles parures, des voyages, des virées entre amies, mais surtout le luxe de pouvoir choisir leur vie.
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Rien n’est trop beau

Mais quel ennui !!

Je viens d'abandonner ce livre sans aucun regret, à la 300ième page car je ne me sentais pas la force d'attendre les 300 autres qu'il se passe (eventuellement) quelque chose d'intéressant.

Cette histoire se résume à un petit roman feuilleton bien gentillet. En fait c'est la version écrite et années 50 d'"Hélène et les garcons", c'est vous dire !

Alors que se passe t-il pendant les 300 pages que j'ai tant bien que mal ingurgité?

Oh pas grand chose de fascinant: ces jeunes oies blanches toutes plus niaises les unes que les autres, boivent du whisky avec des hommes plus âgés, tombent amoureuses comme on tombe d'une chaise, rêvent mariage parce que c'est la seule destinée d'une jeune fille bien comme il faut...

Ne perdez pas de temps avec ce livre, alors que tant d'histoires passionnantes attendent!
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Rien n’est trop beau

Ce premier roman de l'américaine Rona Jaffe fut un succès en 1958. Lorsqu'on lui demande d'écrire un livre sur les relations homme/femme dans le monde du travail, elle pense dépeindre un monde cruel où la femme a beaucoup de mal à se faire une place. C'est une réalité certes, mais il en résulte que son coup de gueule se transforme vite en un engouement pour la vie trépidante et excitante de la femme active new-yorkaise. Les lectrices américaines s'identifient immédiatement au cinq jeunes femmes de ce roman.

Aujourd'hui encore son livre fait écho aux jeunes femmes actives que nous sommes. Mary Agnes, Caroline, April et les autres sont nos mères, nos grands-mères mais elles nous ressemblent tellement. Soixante ans nous séparent pourtant nos rêves et nos doutes sont sensiblement les mêmes. Avoir un travail qui nous passionne, aimée et être aimée en retour, fonder une famille et être comblée de joie et de bonheur. La seule différence qu'il y a à notre époque, c'est qu'on veut tout en même temps, nous sommes plus ambitieuses peut-être ou simplement plus gourmandes de la vie !

C'est donc avec beaucoup d'émotions et peu de nostalgie que nous suivons le destin de ces cinq jeunes femmes à peine sortie de l'adolescence. Près d'elles nous apprenons à vivre au sein d'une société encore très machiste les égratignant pour les rendre plus fortes, plus femmes. Elles seront ambitieuses, patientes, courageuses et tenteront d'atteindre le but de leur vie. Pour les unes ce sera le mariage, pour d'autres la promotion professionnelle, mais pour toutes la quête du bonheur.

Bref, j'ai vraiment été touchée par ce roman de Rona Jaffe. Il a su passé les années et réussi à conquérir un nouveau public. Je vous le conseille vivement.

Petite mention "excellent" pour sa magnifique couverture...( j'adore ses chaussures ! )




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Rien n’est trop beau

Enfin terminé !!!

Pas que j'ai mis si longtemps que ça à le lire, seulement j'ai eu du mal à la caser dans mon planning de lecture assez serré. Heureusement (pour lui), ma liseuse n'étant pas fan de la mer et du sable, un bon vieux bouquin papier a plus facilement trouvé sa place dans mon sac de plage.

Mais trêve de digression !

Après avoir lu de nombreuses critiques, la plupart très bonnes, sur cet ouvrage, je dois dire que je suis personnellement restée sur ma faim. Si l'écriture est très fluide, je dirais même moderne pour un ouvrage datant des années 1950, l'histoire est finalement décevante dans le sens où je pensais qu'elle porterait plus sur la vie professionnelle de ces jeunes femmes que sur le côté sentimental. En fin de compte, elles ne sont pas si différentes des héroïnes de chick-lit actuelles qui tombent amoureuses en un clin d’œil, sont trompées, délaissées, manipulées, partent en vrille ... pour certaines trouvent enfin le bonheur.

Un roman plaisant mais qui manque toutefois d'une petite touche d'humour (on ne peut pas demandé de l'érotisme dans un ouvrage d'une soixantaine d'années) pour être une vraie bonne expérience.
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Rien n’est trop beau

Ce petit bijou nous emporte dans le New York des années 50 avec ses jolies jeunes femmes en tailleur attendant des taxis le long des avenues avant d'aller boire un verre au bar d'un grand hôtel ou d'aller voir une pièce de théâtre avec un charmant soupirant.



Dans ce très agréable roman au charme rétro, nous suivons le parcours professionnel et sentimental de 5 jeunes filles qui toutes travaillent comme secrétaire-dactylo dans une célèbre maison d'édition.



Qu'elles s'appellent Caroline, April ou Brenda, elles essaient toutes de trouver leur place à une époque où les femmes ne travaillaient qu'en attendant de se trouver un mari.



Certaines ont des ambitions professionnelles, d'autres veulent juste profiter de la ville et de ses attraits loin de leur famille, d'autres encore espèrent rencontrer l'amour mais toutes ont en elles une vraie envie de vivre et de profiter de la vie.



Entre leurs rêves, leurs espoirs et la réalité, nous aurons l'occasion de sourire, de rire et d'être ému avec elles.



Bref, ce roman nous emporte loin et nous fait rêver le temps d'un week-end et ça, ça n'a pas de prix !




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Rien n’est trop beau

Quel bon moment que celui offert par ce gros roman, qui m'avait attirée par sa couverture. Le fait qu'il nous plonge dans le quotidien d'une maison d'éditon n'y est sans doute pas étranger :) D'autre part, j'aime New York en littérature (oui, en littérature, parce qu'en vrai je ne pense pas que j'y tiendrais plus de 3 jours), et le découvrir à cette époque, à travers des yeux féminins, m'a beaucoup plu.

On suit donc les déboires sentimentaux et professionnels de plusieurs (très) jeunes femmes, venues se faire une place dans le New York des années 50. Il y a l'aspirante comédienne, la jeune divorcée vivant avec sa fille et sa mère, la jeune femme plus ambitieuse qui a vu son fiancé convoler avec une autre et qui tente de l'oublier, et enfin la naïve qui ne rêve que de se trouver un mari.

Publié en 1958, c'est un roman ancré dans son époque et dans ses réalités : l'auteur y aborde des thèmes relatifs au statut des femmes, à leur émancipation financière via le travail, à la contraception, à une certaine pression sociale... Le mariage occupe évidemment une place importante dans le récit, à une époque où, généralement, les femmes ne poursuivaient leurs études ou leur carrière que jusqu'au jour de leur mariage ou à la naissance de leur premier enfant; le mariage (on aurait presque envie d'écire "le Mariage") étant ressenti comme la condition sine qua non de la réussite sociale et du bonheur. Cependant, elles ont aussi le désir de progresser, de laisser une trace. Finalement, qu'elles souhaitent convoler ou faire carrière, elles ont en commun de la volonté et un certain courage, le rejet du qu'en-dira-t-on.

La multiplicité des personnages, avec leur vie, leur passé, leur caractère, leurs difficultés personnelles, fait qu'il est impossible de ne pas s'attacher au moins à l'une d'entre elles, de ne pas sourire, espérer ou avoir le coeur serré avec elles. Autour d'elles gravitent bien sûr toute une série d'autres personnes, collègues, amies, rivales en amour, mais aussi des hommes. Et là, il y en a également pour tous les goûts : pervers, manipulateur, charmeur, gentil, égoïste, timide... faites votre choix, mais n'oubliez pas que ce sont souvent eux qui tirent les ficelles.

Un roman au charme rétro mais aux thèmes toujours d'actualité, mettant en scène des femmes attachantes, fragiles ou volontaires, blessées ou aimées, qui tentent, parfois difficilement, de s'émanciper de leur famille ou des hommes, entre deux verres pris dans un bar et quelques confidences entre filles. Pas un coup de coeur en ce qui me concerne, notamment parce que j'y ai trouvé quelques longueurs (mais j'avoue l'avoir lu de façon assez éclatée, ce qui m'a peut-être empêchée de l'apprécier à sa juste valeur), mais une agréable lecture néanmoins.
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Rien n’est trop beau

Je termine « Rien n'est trop beau » de Rona Jaffe. Et dire, que je ne voulais pas le lire! Ça aurait été bien dommage de passer à côté. La chose se passe dans les années 50 à New York, et il n'y a pas une seule héroïne mais quatre. Quatre jeunes filles dans la vingtaine qui travaillent comme secrétaires . Jolies, pleines de vie, désargentées, charmantes, honnêtes, toutes à la recherche d'un mec et rêvant à se faire épouser, à part cela – très différentes les unes des autres.

C'est justement la découverte de leurs personnalités respectives, qui est le point le plus fort et le plus passionnant de l 'histoire. On les regarde vivre, je dirais, avec tendresse. Et avec beaucoup d'intérêt aussi, en se posant la question comment tout cela va se terminer. Beaucoup de coeurs brisés, mais un coeur brisé, ça se répare facilement et il repart comme neuf !

J'aime énormément, un excellent bouquin « pour les filles » pour n'importe quelle saison de l'année.
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Rien n’est trop beau

Dans son avant-propos, Rona Joffe qualifie son livre de « document sociologique ». Elle promeut un récit issu de sa propre expérience et de celle de ses amies qui se veut être une peinture réaliste de la condition féminine de l’époque. En ce qui me concerne, je trouve que le portrait brossé par l’auteure est loin d’être un plaidoyer en l’honneur de la femme.



« Rien n’est trop beau » nous entraîne dans le New York des années 50, au coeur de l’intimité de quatre jeunes femmes, ayant tout juste une vingtaine d’années.



Parmi elles, Caroline, qui tente de fuir les démons du passé après que son fiancé l’ait abandonnée pour une jeune héritière de Dallas. Meurtrie d’avoir vu ses rêves de mariage et tous ses projets ainsi s’effondrer, la jeune femme espère trouver dans ce nouvel emploi un exutoire à ses angoisses et s’y accroche comme à une bouée de sauvetage. Ambitieuse, elle s’investit bien plus que ses collègues dans son travail et rêve désormais de gravir les échelons pour briguer un poste d’éditrice. Plus terre à terre, déterminée et clairvoyante que ses amies, elle est incontestablement le personnage qui m’a le plus touchée une grande partie du livre.

Débarquant tout juste de province, April Morrisson est incontestablement la plus naïve de toutes. Grande idéaliste romantique, elle rêve du prince charmant. Mais dans une société régie par les apparences et le poids des conventions, ses idéaux et son besoin d’amour intarissable vont se heurter à la réalité.

Vient ensuite Barbara qui, du haut de ses 20 printemps est déjà une mère célibataire divorcée tentant tant bien que mal de joindre les deux bouts. Comme les autres, elle rêve de trouver l’homme de sa vie mais est pleinement consciente que son statut de mère célibataire est loin de jouer en sa faveur. Persuadée qu’elle ne trouvera jamais un homme capable de l’accepter en tant que telle, elle se tient sans cesse sur ses gardes au risque de laisser passer sa chance.

On trouve également Gregg qui aspire à devenir une actrice reconnue. Sous ses airs de femme libre et décomplexée, elle est finalement peut-être la plus fragile du groupe. Comme April, elle souffre d’un criant besoin d’amour qui va la conduire à un comportement autodestructeur.

Un peu à l’écart, il y a enfin Mary Agnes qu’on ne connaît qu’à travers le prisme des autres personnages pour lesquels elle incarne une forme d’idéal et de perfection. Elle a la vie que toutes rêveraient d’avoir : lisse, ordonnée, sans imprévu, planifié à la minute près (des préparatifs du mariage à l’arrivée du bébé). A la différence des autres personnages, Rona Jaffe ne fait pas entrer le lecteur dans l’intimité de Mary Agnes. Jusqu’au bout, on peut donc se poser la question : la vie de Mary Agnes est-elle vraiment idéale ? Ou en est-il autrement si on gratte le vernis ?



Si dans les premiers chapitres, nous plongeons avec délice dans le quotidien de ces femmes apparemment très différentes les unes des autres, une fois passé l’enthousiasme de la découverte, le lecteur se retrouve rapidement confronté aux codes archaïques de la société patriarcale de l’époque. Dans ce New-York des années 50, les jeunes femmes n’aspirent toutes qu’à un même rêve : le Mariage. Dans ces conditions, leur travail de dactylo n’est qu’un levier leur permettant d’atteindre cet objectif. A leurs yeux, l’épanouissement se résume à une vie bien rangée de femme au foyer accomplie et de mère de famille épanouie, à l’image de celles représentées sur les affiches publicitaires. Une conception de l’épanouissement personnel que je suis loin de partager et qui vire pour toutes ces jeunes femmes à la véritable obsession.



Les portraits masculins n’échappent pas eux non plus à la caricature. A de très rares exceptions près, les hommes sont présentés comme des êtres égoïstes et allergiques à toute forme d’engagement quand ce ne sont pas des ivrognes qui n’hésitent pas à harceler sexuellement leurs employées.



C’est donc un tableau affligeant que nous offre l’auteure d’une société où la femme est réduite à une « pauvre jolie petite chose idiote, docile et fragile » écrasée par le poids des conventions et d’une soumission sans faille. Si je ne remets en doute ni le fondement réel de cette vision désuète du rôle de la femme ni celui du poids des moeurs de la société de l’époque, je déplore en revanche le choix de l’auteure d’avoir mis en scène des personnages d’une superficialité affligeante. Je peine à croire que les différents portraits élaborés par l’auteure soient représentatifs des femmes de l’époque (ou alors, la femme ne se serait jamais émancipée !). Si elles sont toutes issues de milieu différents, leurs rêves, leurs idéaux et leurs réactions sont sensiblement identiques.



Je ne saurais dire si cette caricature est un choix délibéré de l’auteure qui exagère intentionnellement le trait pour mieux dénoncer la condition féminine de l’époque. Pensait-elle réellement que les femmes étaient de simples victimes de la société patriarcale de l’époque ? ou bien a-t-elle voulu à travers le portrait de ces véritables potiches renvoyer les femmes à leurs propres parts de responsabilité vis à vis d’un destin qu’elles se montraient incapables de prendre en main ? Dans tous les cas et quelles que soient les desseins nourris par l’auteure, le procédé ne m’a pas convaincue. J’aurais de loin préféré que Rona Jaffe mette en avant des femmes combattives et avec du plomb dans la cervelle plutôt que de les positionner sans cesse en victime et sans le moindre désir d’émancipation. Leur manque de lucidité et leur inertie face aux évènements ont fini par m’agacer. Même le personnage de Catherine qui semblait pourtant tirer son épingle du jeu et faire preuve de davantage de sens critique depuis le début du récit, se verra rattraper par les fantômes du passé pour tomber finalement dans le même piège que ses collègues. Un changement de caractère pour le moins déconcertant (pour ne pas dire consternant) et une occasion manquée pour l’auteure qui aurait pu nous offrir



Ces personnages sans charisme peinent à porter une intrigue elle-même bien plate et sans grand intérêt. Puisqu’à l’image des seules préoccupations des différents protagonistes, le scénario de « Rien n’est trop beau » se concentre sur les déboires sentimentaux des jeunes « héroïnes » qui enchaînent les désillusions amoureuses. Aveuglées par l’amour et se berçant d’illusions, elles s’engagent en effet dans des histoires d’amour destructrices et vouées à l’échec selon un schéma souvent répétitif. Elles ne semblent tirer aucune leçon du passé et réitèrent inlassablement les mêmes erreurs tout en s’apitoyant sur leur sort, les rendant à la longue antipathiques. C’est ainsi un sentiment d’indifférence qui a dominé durant ma lecture face à ces personnages passifs et incapables de prendre leur destin en main.



Si sur le fond, mon avis semble impitoyable, sur la forme, je serai en revanche beaucoup moins sévère. Car en dépit de tout ce que je peux reprocher à « Rien n’est trop beau », il faut reconnaître que l’écriture de Rona Jaffe à défaut d’être novatrice se révèle pour le moins efficace. Malgré une intrigue qui ne brille pas par sa profondeur, l’auteure parvient à capter notre intérêt de bout en bout et les pages se tournent à une vitesse folle. Je reconnais ainsi qu’à défaut d’avoir lu une intrigue captivante et qui restera gravée dans ma mémoire, Rona Jaffe aura au moins eu le mérite de m’offrir un moment de lecture plutôt agréable.
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Rien n’est trop beau

Le roman retrace le parcours de plusieurs jeunes filles, originaires de New-York mais aussi de province, qui entrent dans la vie active à l’orée de leur 20 ans. Elles sont toutes passées par la carte université et s’essaient au monde du travail en attendant de se marier et de fonder une famille. Emblématiques des jeunes filles de cette époque, elles ne cherchent pas à faire carrière, mais un mari. Elles vont devenir amies plus ou moins proches grâce à leur job au sein de Fabian, un empire de l’édition. Il y a Caroline, abandonnée par son fiancé Eddie et hantée par cet amour perdu, qui a fait des études de littérature et souhaite devenir lectrice (éditrice) ; Barbara, jeune mère divorcée qui deviendra journaliste pour un magazine féminin ; Mary Agnès, secrétaire, en plein préparatifs de mariage ; April qui abandonne ses rêves d’actrice pour la publicité ; Gregg qui se partage entre le secrétariat et les planches.

Je m’attendais à un roman léger et il m’a agréable surpris car il est plus profond qu’il en a l’air. Rona Jaffe met en scène des jeunes femmes qui vont très vite perdre leur naïveté, confrontées au cynisme et au harcèlement des hommes au bureau, mais aussi dans leur vie privée. Les personnages sont attachants, j’ai été en empathie totale avec ces femmes, j’ai pleuré et ri avec elles, me suis réjouie de leur bonheur et affligée de leurs malheurs. Ce sont de très jolis portraits de femmes, tour à tour heureuses, tristes, battantes, désespérées, blessées, émues, fragiles, trahies ou aimées.....
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Rien n’est trop beau

Rien n’est trop beau, roman à l’orée de la littérature féminine, est une histoire aux héroïnes impertinentes et courageuses, pleines de répartie face à la gente masculine. Intéressant mais sans plus, il montre les débuts de l’émancipation féminine qui a sûrement donné naissance à maintes héroïnes littéraires et tout simplement aux femmes qui font le monde occidental d’aujourd’hui. C’est un roman que l’on imagine facilement avoir marqué son époque et où des centaines de jeunes femmes ont pu se reconnaitre, mais qui se lit en tant qu’œuvre un petit peu vieillie aujourd’hui. C’est un livre plutôt réaliste de par le fait que tout ne finit pas comme dans un conte de fée et où, à travers des décisions qu’elles ont prises ou des actions qu’elles ont entrepris, les héroïnes sont laissées à la dernière page à des stades différents dans leurs vies. Dans la bataille contre la solitude, certaines ont perdu, d’autres ont gagné, et certaines ont choisi un tout autre chemin… Des gens sont heureux à des moments différents et parfois au même moment aussi. En un mot, c’est simplement la vie qui est dépeinte dans ce livre, inspirée de l’expérience de milliers de jeunes new-yorkaises de l’époque et où même aujourd’hui, certaines pourraient se retrouver…

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Rien n’est trop beau

J'ai adoré ce livre, un premier roman très réussi, nous suivons le parcour de jeunes filles Américaines qui sortent de l'université et qui sont employés comme dactylo à New York.

Nous sommes en 1953, ces jeunes filles sont à la fois modernes ,et vieux jeux avec l'envie d'une vie rangée. J'aime cette période pour son ambiance, nous somme loin des années de crise que nous vivons, le travail est à porté de tous, ces jeunes filles ont la chance de pouvoir choisir et il est marrant de voir qu'elles aspirent toute qu' au mariage, signe evident de réussite. Nous suivons bien sûr, la vie de filles issues de milieu aisé, certains quartiers de New York devaient être moins agréable à vivre , je pense aux bonnes qui travaillent dans les familles de ces jeunes filles, cela me ramène au livre " la couleur des sentiments".

Ce qui m'a aussi dérouté dans cette lecture, c'est le décalage qu'il y a entre la vie à New York et celle de l'Europe, j''ai l'impression d' être plus dans les années 60/70 qu'en 53/54. Elles sortent dans des bars, vivent plus où moins avec des hommes et pas seulement de leur âge , je vois mal cela être accepér en Europe dans les années 50.

Parmi toutes ces femmes, Caroline reste le personnage principal, malgré qu'elle soit la plus mûre de toute, c'est celle qui aura la moins réussie sentimentalement ; car elles arrivent toutes à trouver un mari, ce qui est presque obligatoire; une jeune femme doit se marier, avoir des enfants, une belle maison.... Mais avant d'en arrivé à ce but, ces jeunes filles, la tête pleine de rêve connaitront chacunes, bien des deceptions, la vie à NY n'est pas si belle qu' elle en a l'air.

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Rien n’est trop beau

Très beau roman qui nous raconte la vie et les amitiés de 5 jeunes New Yorkaise dans les années 50. Les personnages sont très bien décrit et le livre se dévore très vite. J’ai eu beaucoup d’émotion avec cette histoire et j’ai été très touché par les personnages. Un vrai régal de lecture et un grand coup de cœur.
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Rien n’est trop beau

Année 50 à New York. Tableau de femmes qui s'émancipent (elles sortent, elles boivent, elles fument, elles aiment plus que leur propre raison) mais qui ont toutes un seul but, trouver le bon parti qui les épousera et qui fera d'elles, les femmes au foyer, heureuses mères de famille qui tiendront leurs intérieurs d'une main bienveillante. Des femmes aux aspirations égales mais à la ligne de conduite différente : aimer son travail et aspirer à une brillante carrière, croire en l'amour alors que ce n'est qu'un jeu de dupe et tout supporter jusqu'à l'avortement pour finalement obtenir une rupture plus que prévisible, tombé morte sous le coup de la folie oppressante d'un amour qui s'est brutalement arrêté et d'un autre côté il y a un mariage qu'on prépare pendant deux ans, l'espoir qui frappe un soir à une porte, un coup de téléphone, un fiancé égaré, un divorce qui délivre tout et pour chacune d'elle une sorte de bonheur. Elles y trouveront toutes leurs comptes. L'univers de cette période américaine est très bien décrite, le travail des secrétaires dactylos est intéressant, la place des hommes "tout puissant", celle des femmes courageuses qui se frayent un chemin pour laisser une emprunte mais malheureusement même si c'est bien écrit, c'était trop long pour moi, trop d'illusion et une fin sans explosion.
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Rien n’est trop beau

New-York. Années 1950. Nous suivons plusieurs jeunes femmes, célibataires, qui travaillent dans une maison d'édition afin de gagner leur vie ou d'occuper leur temps selon leur situation... Caroline est là pour tenter d'oublier un fiancé parti, Barbara pour faire vivre sa fille suite à son divorce, April dans l'espoir de devenir comédienne et/ou de trouver l'amour etc...

Bien que chacune ait ses raisons propres, on se rend vite compte que le mariage est le seul but de ces jeunes femmes à cette époque et pourtant, rien n'est si simple...



Mon avis : Rona Jaffe nous permet de plonger véritablement dans un autre univers, dans une autre époque. Le résumé pourrait faire penser à une caricature (le mariage à tout prix) et pourtant, en refermant le livre, je reste persuadée que tout ce que l'auteur décrit est vrai. Rona Jaffe écrit sur ce qu'elle vit puisqu'elle a elle-même travaillé dans une maison d'édition dans les années 1950 et s'est inspirée de son expérience pour écrire son livre.

Elle nous met face à de nombreux thèmes de sociétés, plus que jamais d'actualité : le harcèlement sexuel, l'alcoolisme, le manque de reconnaissance des femmes, l'avortement, les moeurs...

L'histoire est très bien menée, chaque chapitre étant consacré tour à tour à chacune des jeunes femmes et à leurs attentes, leurs espérances, leurs déboires... Elles sont toutes très attachantes malgré leurs névroses. A aucun moment, je n'ai ressenti d'agacement puisque l'auteur nous fait très subtilement comprendre que les réactions des jeunes femmes sont conformes à ce que veut la société.

Le style est très agréable, simple, fluide, je dirais tendre. Un livre que je recommande vivement.
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Rien n’est trop beau

Rien n'est trop beau pour les membres féminins d'une maison d'édition new-yorkaise, de 1952 à 1955. Intemporel mais aussi propre à l'époque et au lieu. Vie professionnelle et surtout sentimentale de ces jeunes filles qui deviennent des femmes, avec plus ou moins de bonheur, beaucoup de tristesse et de nostalgie, parfois dramatique.
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