Citations de Rona Jaffe (56)
C'est terrible d’être une femme, pensa Gregg ; de vouloir tant d'amour, de ne se sentir que la moitié d'un être humain, d'avoir besoin de tant d'attention. Que disait donc Platon ? Un homme et une femme ne sont chacun que la moitié d'un être humain tant qu'ils ne sont pas unis. Pourquoi n'avait-il pas convaincu davantage les hommes de cette réalité ?
Pour ceux que le présent favorise, il est facile d'oublier le passé, même si on n'y parvient jamais tout à fait.
- N'épousez pas un idiot, répondit-il. Ne vous retrouvez pas coincée avec un "garçon très bien" dont votre famille vous vante les mérites. Vous avez de la cervelle, un avenir. N'épousez quelqu'un que si vous l'adorez, quelqu'un dont vous ne pouvez pas vous passer. Mais surtout n'épousez quelqu'un que si vous le respectez. Si vous épousez un homme pour qui vous n'avez pas de respect, ça vous tuera.
Un livre, c'est toujours un livre. Chacun a le droit d'avoir son avis. Pour ma part, je n'ai jamais pu supporter La Lettre écarlate, et pourtant c'est un classique!
Quelquefois, la vie est quand meme simple... juste au moment ou on croit qu'elle ne le sera plus jamais.
Si l'on peut envoyer un homme sur la lune, pourquoi ne pas tous les y envoyer?
Parmi ces jeunes filles, les unes vont à leur bureau parce que chaque jour les rapproche du succès dont elles rêvent, d'autres vont travailler parce qu'elles ont besoin d'argent pour vivre, et d'autres enfin y vont parce que c'est comme ça tous les jours de la semaine et qu'elles ne sauraient trop dire pourquoi. Elles vont vers leur machine à écrire ou à calculer comme si c'était une antichambre où les jeunes filles attendent l'amour et le mariage.
Elle ne souhaitait pas vraiment oublier tout cela parce que ces souvenirs illustraient, sur le moment, le bonheur. Elle aurait seulement voulu pouvoir se les rappeler sans que ce fût douloureux. C'était cela l'astuce : conserver tous les bons côtés du passé et rejeter ceux qui faisaient mal.
Parmi ces jeunes filles, les unes vont à leur bureau parce que chaque jour les rapproche du succès dont elles rêvent, d'autres vont travailler parce qu'elles ont besoin d'argent pour vivre, et d'autres enfin y vont parce que c'est comme ça tous les jours de la semaine et qu'elles ne sauraient trop dire pourquoi. Elles vont vers leur machine à écrire ou à calculer comme si c'était une antichambre où les jeunes filles attendent l'amour et le mariage.
Je crois que les gens imaginent toujours quelque chose de merveilleux ; ils attendent et attendent, et puis ça en vient à prendre trop d'importance. Comme le premier baiser ou le premier n'importe quoi. Ça doit arriver accidentellement, ne pas être prévu avec trop de soin, sinon on risque d'être déçu.
Les gens ne se doutent jamais que d'autres ont exactement les mêmes problèmes et les mêmes pensée qu'eux. On croit toujours qu'on est seul au monde !
N'épousez pas un idiot, ne vous retrouvez pas coincée avec un "garçon très bien" dont votre famille vous vante les mérites. Vous avez de la cervelle, un avenir. N'épousez pas quelqu'un que si vous l'adorez, quelqu'un dont vous ne pouvez pas vous passer. Mais surtout n'épousez quelqu'un que si vous le respectez. Si vous épousez un homme pour qui vous n'avez pas assez de respect, ça vous tuera.
Pour ceux que le présent favorise, il est facile d'oublier le passé, même si on n'y parvient jamais tout à fait.
"Elle était tellement heureuse, heureuse, heureuse ... Et que l'Hudson, à leurs pieds, était bleu, étincelant de reflets blanc et or sous le soleil de fin d'après-midi ! C'était sans nul doute la plus belle vue possible à ce moment de la journée. Comment avait-elle pu penser que le Plaza au crépuscule symbolisait New-York ? Voilà ce qu'était le vrai New-York, avec, auprès d'elle, Dexter Key ; et toutes ces choses merveilleuses que faisaient en secret les gens à l'intérieur de ces grands immeubles sous la lumière flamboyante du soleil à l'heure des cocktails, Dexter les faisait tous les soirs et, ce soir, tout cela s'offrait à elle".
Personne n'aime personne, pensa Caroline, nous pourrions tous mourir, qui s'en soucierait ? Qui aime vraiment qui ici-bas ?
Elle ne souhaitaient pas vraiment oublier tout cela parce que ses souvenirs illustraient sur le moment, le bonheur. Elle aurait seulement voulu pouvoir se les rappeler sans que ce fût douloureux. C'était cela l'astuce : conserver tous les bons côtés du passé et rejeter ceux qui faisaient mal.
On les voit chaque matin à neuf heures moins le quart, émergeant des bouches de métro, sortant de Grand Central Station, traversant Madison Avenue, Park Avenue ou la Cinquième Avenue, on les voit par centaines. Les unes ont l'air pleines d'ardeur et les autres ont un air chagrin, et il y en a qui ne semblent même pas encore tout à fait réveillées. Celles qui habitent en banlieue sont debout depuis six heures et demie. Elles portent des sacs à main bourrés et ont les journaux du matin glissés sous le bras. Les unes ont des manteaux roses ou jaunes et des chaussures à brides démodées depuis cinq ans. D'autres arborent d'élégants tailleurs noirs (qui sont peut-être de l'année dernière, mais allez savoir), des gants de peau et leur déjeuner enveloppé dans des sacs à rayures violettes de chez Bonwit Teller. Mais elles ont toutes un trait commun : aucune d'elles n'a assez d'argent.
L'amour, bien sûr, était une autre affaire. On avait beau sourire du caractère éphémère, inconstant de l'amour, il n'en restait pas moins cruel, dangereux, impitoyable, en cas d'échec.
Depuis quelque temps, elle commençait à se rendre compte que bon nombre de femmes ne considéraient pas les hommes comme des êtres normaux mais comme des lots à remporter, des animaux à dompter, des sauveteurs, des rampes d'accès à un certain standing, des scélérats ou des imbéciles. Une femme devait suivre un parcours bien établi pour avoir une chance de harponner un mari.
On ne peut pas cohabiter sans respecter le territoire des autres.