Rose-Aimée Automne T. Morin

Un recueil de témoignages sur l’impact des difficultés de l’enfance.



L’autrice est une sympathique collaboratrice à « La Presse » dont je lis régulièrement les chroniques. Elle a eu une enfance particulière, avec un père à qui on avait donné deux ans à vivre, mais qui a survécu quatorze ans, consacrant sa vie à modeler sa fille tout en lui faisant côtoyer la mort.



Dans ce recueil, elle est allée à la rencontre d’autres personnes au parcours insolite. Elle a par exemple interviewé une réfugiée laotienne, des enfants du divorce ou de familles d’accueil et même un jeune homme qui a toujours su qu’il était en train de perdre la vue. Chaque rencontre alimente les réflexions de l’autrice qui ne peut s’empêcher de se demander qui elle est ou qui elle serait si son enfance avait été différente.



Un court recueil, des drames humains et beaucoup de résilience.

Aux siècles précédents, les manuels destinés aux jeunes filles foisonnaient et, évidemment, prodiguaient leurs invraisemblables conseils au premier degré. Il fallait bien les instruire, les pauvresses. Aujourd'hui, celles-ci ont désormais de l’instruction et force est de constater que ce sont plutôt les jeunes hommes qui auraient bien besoin de quelques judicieuses recommandations ! Ce manuel réunit nombre d’autrices (et quand même un ou deux auteurs) canadiennes pour palier à ce cruel manque.



Si la plupart des autrices s’en sortent fort bien avec beaucoup d’humour, de second degré, de dérision, de parodie et de moqueries… d’autres ont pris leur travail avec plus de sérieux. Zut.



Mais voilà bien un charmant recueil de bonnes drôleries (qui ne sera, hélas, par forcément lu par les personnes qui en auraient le plus besoin).



Spéciale dédicace à Mélodie Nelson ! Merci, je ris encore !



Avec :

les Réflexions de

Martine Delvaux, Martina Chumova, Eli Tareq El Bechelany-Linch, Stéphanie Boulay, Mélodie Nelson, Léa Stréliski

les Désirs de

Heather O’Neill, Lili Boisvert, Ariane Lessard

la Révolution de

Roseline Lambert, Véronique Grenier, Rose-Aimée Automne T. Morin, Coco Belliveau, Stella Adjokê

et l’Alliance de

Mikella Nicol, Jolène Ruest, Patrick Watson, Simon Boulerice
Lien : https://www.noid.ch/ce-quun-..

Oh la la!

J’avais ce livre audio dans mon application et je n’ai pas lu le résumé. Il était court, j’en avais un peu marre de chercher dans l’application un livre et j’ai piocher celui-ci grâce au titre.

J’aurais vraiment du lire le résumé.

Le papa de Fauve, une jeune fille de 4 ans, apprend qu’il a le cancer, que c’est incurable et qu’il ne lui reste que peu de temps à vivre.

On va donc suivre la maladie au travers des yeux de cette petite fille. Comment va-t-elle gérer la situation? Comment vont-ils vivre ces moments de sursis?

Pour moi c’était beaucoup trop tôt pour lire ou écouter ce livre.

C’est une autofiction, ça se sent, ça sonnait un peu trop vrai pour moi. Peut-être que si je l’avais écouté dans quelques années je n’aurais pas eu autant de mal.

Un essai sur les gens qui ont eu des enfances différentes, particulières, comme l’autrice. Elle donne donc la parole à différentes personnes dont l’enfance a été marquée par un événement marquant, qui a forgé une partie de ce qu’ils sont aujourd’hui, le tout avec un regard réflexif sur sa propre situation.



Toutes les histoires ne m’ont pas parlé, mais j’ai pris pleins de notes.



Des citations :



Comment trouver le vrai de notre identité, quitte à faire le deuil de ce que l’on a toujours été ? Je revire la question dans tous les sens depuis quelques années.



Comment se débarrasser de l’armure qu’on nous a imposée ?



Faire le ménage entre ce qu’on est et ce qu’on nous a appris à devenir. Sans perdre de vue que le passé fait de nous des êtres vivants.



Péter des coches, faire des choix. Mes choix. Sentir que j’existais en dehors du spectre de la mort de mon père. J’imagine qu’il n’est pas trop tard.



Maintenant j’ai trouvé quelque chose qui n’est qu’à moi : ce deuil et ses suites.



Mais je peux aussi simplement défricher le jardin que mon père m’a laissé. Il y a de jolies fleurs là-dedans. Elles sont les miennes. (…). Cet amour est fertile et inaltérable. Je peux prendre toutes les formes du monde, jamais je ne le perdrai puisque mon père me l’a légué. Cet amour est mien.



(Mon père) a cherché à m’offrir les outils pour que je sois heureuse. Aujourd’hui, il est mort. Il ne peut pas me juger. A quoi bon vivre pour être à la hauteur de ce qu’il aurait espéré ?
Lien : https://alexmotamots.fr/ton-..

Le commentaire de Lynda : COUP DE COEUR!



Que puis-je vous dire pour vous inciter à lire ce roman, parce que oui, il faut le lire.

Dans ce livre, nous partageons une période de la vie de Fauve, petite fille née dans une famille vraiment dysfonctionnelle.

Un père qui n'est pas vraiment un père, une mère toujours à la recherche du bonheur, et quelques autres, bref elle est entourée d'adultes qui ne se comportent pas en adultes, Fauve se retrouve donc dans une relation où elle devient l'enfant-parent, veillant sur les siens, prenant trop de responsabilités, pour une petite fille, mais c'est comme ça.

Fauve idéalise ce père manquant, il est son amour, il est l'homme de sa vie, encore plus quand celui-ci est diagnostiqué avec un cancer. Fauve sera là pour lui, mais une dualité se développe, autant elle voulait qu'il vive, après des années à en prendre soin, elle souhaite maintenant sa mort.

Son entourage familial, ne pourra faire autrement que de développer certains comportements troublants pour Fauve, son désir de plaire, son désir de faire plaisir à son père, remplira une grande partie de sa jeune vie. Parce qu'il n'y a qu'une chose d'importante pour Fauve, plaire, plaire et plaire.

Ouf, un roman qui prend au cœur, une lecture qui fait que l'on voudrait tellement aider cette petite fille, la sortir de ce milieu complètement toxique, l'éloignement du comportement nocif des adultes qui normalement devraient être là pour elle. L'auteure sait transmettre à travers ses mots, la détresse, l'inquiétude, les espoirs de cette petite fille. Une écriture coup de cœur et qui frappe. Un roman qui se lit d'une seule traite, et plus on avance plus on veut aller vite dans notre lecture, tout en assimilant les émotions que l'auteure suscite en nous avec son roman.
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C'est un peu comme un receuil. L'autrice a rencontré des gens ayant vécu plusieurs perte dans leur enfance afin de comprendre comment cela a influencé qui ils sont devenus en tant qu'adulte. Ces histoires sont très touchante et très humaine. J'ajouterais qu'il est question de résilience aussi puisque ce sont tous des gens qui surmontent leur difficulté (au passé et au présent).. Bref, une compilation bien inspirante.

On plonge dans cette courtepointe littéraire avec curiosité et on en ressort assurément diverti… et peut-être même grandi !
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Dans ce premier roman à la fois dur et émouvant, Rose-Aimée T. Automne Morin emprunte un ton qui n’est jamais larmoyant. Son autofiction dégage même une immense empathie pour tous ces adultes qui n’ont pas su la protéger.
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Avec Il préférait les brûler, Rose-Aimée Automne T. Morin propose un premier roman dans la même veine que son récit récit Ton absence m’appartient. Puisant dans son expérience personnelle, elle s’est inspirée d’une relation fusionnelle avec un père mourant pour raconter l’histoire d’une petite fille bien singulière, Fauve.
Lien : https://www.journaldequebec...

Se sachant condamné, un père décide de consacrer le temps qui lui reste à faire de son enfant la femme parfaite, du moins selon ses normes. Dans un livre hyper personnel, sa fille, journaliste au magazine Urbania, nous parle de cette relation fusionnelle et de l'impact qu'elle a eu sur sa vie.
Lien : https://www.lapresse.ca/arts..