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EAN : 9782760412606
144 pages
Stanké (11/02/2019)
3.79/5   21 notes
Résumé :
« J'étais son unique fille, j'allais devenir son projet. L'expérience devait durer deux ans ; contre toute attente, elle s'est étendue sur quatorze années. Ce qui suit n'est pas un joli conte. C'est une enfance en accéléré, une vie de maniaque. Un quotidien orchestré par un tendre égocentrique qui me laisserait plus démunie que je ne saurais l'avouer. »

Rose-Aimée Automne T. Morin a perdu son père quand elle avait seize ans. Atteint d'un cancer, il s'... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un recueil de témoignages sur l'impact des difficultés de l'enfance.

L'autrice est une sympathique collaboratrice à « La Presse » dont je lis régulièrement les chroniques. Elle a eu une enfance particulière, avec un père à qui on avait donné deux ans à vivre, mais qui a survécu quatorze ans, consacrant sa vie à modeler sa fille tout en lui faisant côtoyer la mort.

Dans ce recueil, elle est allée à la rencontre d'autres personnes au parcours insolite. Elle a par exemple interviewé une réfugiée laotienne, des enfants du divorce ou de familles d'accueil et même un jeune homme qui a toujours su qu'il était en train de perdre la vue. Chaque rencontre alimente les réflexions de l'autrice qui ne peut s'empêcher de se demander qui elle est ou qui elle serait si son enfance avait été différente.

Un court recueil, des drames humains et beaucoup de résilience.
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Un essai sur les gens qui ont eu des enfances différentes, particulières, comme l'autrice. Elle donne donc la parole à différentes personnes dont l'enfance a été marquée par un événement marquant, qui a forgé une partie de ce qu'ils sont aujourd'hui, le tout avec un regard réflexif sur sa propre situation.

Toutes les histoires ne m'ont pas parlé, mais j'ai pris pleins de notes.

Des citations :

Comment trouver le vrai de notre identité, quitte à faire le deuil de ce que l'on a toujours été ? Je revire la question dans tous les sens depuis quelques années.

Comment se débarrasser de l'armure qu'on nous a imposée ?

Faire le ménage entre ce qu'on est et ce qu'on nous a appris à devenir. Sans perdre de vue que le passé fait de nous des êtres vivants.

Péter des coches, faire des choix. Mes choix. Sentir que j'existais en dehors du spectre de la mort de mon père. J'imagine qu'il n'est pas trop tard.

Maintenant j'ai trouvé quelque chose qui n'est qu'à moi : ce deuil et ses suites.

Mais je peux aussi simplement défricher le jardin que mon père m'a laissé. Il y a de jolies fleurs là-dedans. Elles sont les miennes. (…). Cet amour est fertile et inaltérable. Je peux prendre toutes les formes du monde, jamais je ne le perdrai puisque mon père me l'a légué. Cet amour est mien.

(Mon père) a cherché à m'offrir les outils pour que je sois heureuse. Aujourd'hui, il est mort. Il ne peut pas me juger. A quoi bon vivre pour être à la hauteur de ce qu'il aurait espéré ?
Lien : https://alexmotamots.fr/ton-..
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C'est un peu comme un receuil. L'autrice a rencontré des gens ayant vécu plusieurs perte dans leur enfance afin de comprendre comment cela a influencé qui ils sont devenus en tant qu'adulte. Ces histoires sont très touchante et très humaine. J'ajouterais qu'il est question de résilience aussi puisque ce sont tous des gens qui surmontent leur difficulté (au passé et au présent).. Bref, une compilation bien inspirante.
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critiques presse (1)
LaPresse
05 mars 2019
Se sachant condamné, un père décide de consacrer le temps qui lui reste à faire de son enfant la femme parfaite, du moins selon ses normes. Dans un livre hyper personnel, sa fille, journaliste au magazine Urbania, nous parle de cette relation fusionnelle et de l'impact qu'elle a eu sur sa vie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (4) Ajouter une citation
L'or qui tombe dans la boue va toujours rester de l'or.
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Quand j’étais petite, on m’a appris à apprécier les moments heureux. À observer ce qui m’entourait, puis à l’imprégner dans ma tête. Ma mère me disait souvent de prendre des photos avec mes yeux.

(Stanké, p.101)
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Notre mémoire est notre âme, c'est ce qui nous rend humains.
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J’avais 16 ans quand j’ai demandé à mon père de mourir.

(première phrase du livre)
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