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Citations de Sabrina Debusquat (70)


Les femmes rebelles réclament : le droit à la paresse, le droit d'être mère célibataire, le droit de détruire, le droit de créer, le droit d'aimer, le droit de vivre.
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Quand une paire de testicule ratatinés compte plus que la mort de plusieurs femmes.
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La contraception hormonale fonctionne sur les corps avec la même logique que les pesticides dans nos champs, à savoir comme un éléphant dans un magasin de porcelaine. [...] Finalement, c’est un précepte, une idéologie bien précise, qui est à l’origine de toutes les souffrances contraceptives que nous dénonçons aujourd’hui. [...]

Pourquoi ne pas sortir du paradigme actuel où l’homme dompte sans cesse, et avec violence, sa nature et la nature ?
Cet état d’esprit est celui de toute une époque, pas seulement pour la contraception. Ce n’est pas un hasard si, au moment où nous avons généralisé l’agriculture intensive et ses pesticides [...] nous avons enrayé le cycle des femmes avec des hormones synthétiques. Cela procède de la même logique, du même logiciel de pensée.

[...]

À l’image des mutations actuelles de l’agriculture intensive vers une agriculture plus douce et respectueuse de l’environnement, nous devons envisager de nous engager vers un chemin contraceptif plus pérenne et respectueux des corps et des interdépendances qui se tissent au cœur de leurs « écosystèmes.
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Portés par les progrès médicaux des années 1960, nous avons démocratisé pilules et stérilets, réalisant peut être mal le pas important que nous franchissions : c’était la première fois que nous donnions des médicaments ou que nous implantions des dispositifs médicaux dans le corps de millions d’êtres humains qui ne sont pas malades. [...] Or c’est bien là que le bât blesse. Au fond, que reproche la génération « no pilule » aux contraceptions actuelles ? Elle leur reproche d’obliger de s’exposer à d’éventuels effets indésirables mais aussi à dépendre du corps médical, donc d’être médicalisées.
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Nous pourrions réunir autour de la table utilisateurs, chercheurs, médecins et membres de la société civile pour réfléchir à la façon de développer et rendre accessibles à tous des contraceptions efficaces et sans effets indésirables, mais également masculines. » [...] Les choix que nous avons faits il y a plusieurs dizaines d’années nécessitent d’être repensés au regard des exigences de confort des générations actuelles et des connaissances
scientifiques présentes (notamment quant à l’impact des hormones synthétiques sur la santé).
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Compagnons, maris, sexfriends, coups d’un soir... la contraception n’est pas qu’affaire de femmes et vos partenaires ont le droit de considérer leur bien-être au même titre que le vôtre. Elles ont le droit de refuser d’assumer seules la charge contraceptive ou de prendre des contraceptions qui altèrent leur bien-être quotidien ou leur santé.
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Parce que ce sont elles qui subissent directement les conséquences d’une grossesse non désirée, beaucoup considèrent qu’elles devraient « tout gérer » à ce sujet. Famille, amis, partenaire : l’ensemble de la société fait indirectement peser le poids de la charge contraceptive sur les épaules des femmes. Cette pression conduit certaines femmes à continuer de prendre des contraceptifs qui les font souffrir.
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Vu comme intrinsèquement défaillant, fragile, instable, le corps de la femme serait une sorte de cheval sauvage et dangereux que la technique doit dompter et cadrer. Pour certains gynécologues : sans contraception médicalisée, pas de libération de la femme ! « Sans pilule pas de libération de la femme et pas de vie sexuelle. » Engoncés dans le modèle étriqué de
la contraception médicalisée et grisés par tout ce qu’elle a effectivement apporté aux femmes, ces professionnels n’envisagent pas d’autres voies possibles... [Salomé résume le phénomène ainsi : « Prendre la pilule n’est plus considéré comme un droit mais comme un devoir. »]»
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Certains professionnels de santé n’écoutent pas ou peu leurs patientes à ce sujet, voire nient leurs souffrances, leur disent que c’est « normal », « le prix à payer ». Beaucoup ne leur proposent nulle autre solution. Pire encore semble être le sort réservé aux « rebelles contraceptives » : ces femmes qui « osent » arrêter la pilule, réclament une contraception
sans hormones ou refusent le stérilet parce qu’elles ne voient pas pourquoi elles se « mettraient un bout de cuivre dans l’utérus ». Elles sont souvent perçues comme des ingrates, des enfants gâtées, des femmes qui en demandent trop : « Nous, les femmes de mon âge, nous nous sommes battues pour la pilule, et vous, vous la refusez comme une
insolente ! », « Vous ne rendez pas justice au combat des féministes symbolisé par la pilule. Vous comprendrez quand vous serez obligée d’avorter que prendre la pilule c’est important.
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Beaucoup plus de femmes que l’on ne croit souffrent d’une baisse de désir sexuel sous pilule. Les données scientifiques estiment que 20 à 40 % des femmes souffriraient de troubles du désir sous contraception hormonale. Un décalage important existe à ce sujet entre ce qui est vécu et ce qu’indiquent les notices. Les baisses de libido sous contraceptions hormonales sont un immense tabou.
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En moyenne les Français font l’amour cinq fois par mois (neuf pour les couples ensemble depuis plus de deux ans), ce qui peut raisonnablement nous questionner sur l’intérêt de prendre en continu des contraceptifs médicalisés qui exposent à des risques pour la santé.
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« Chaque année en France 3 162 femmes subiraient un grave problème de santé à cause de leur contraception hormonale, dont 83 décéderaient, en hypothèse « très optimiste ». Ainsi ,chaque jour dans l’Hexagone, près de 9 femmes subiraient un grave problème de santé à cause de leur contraception hormonale, et 7 en décéderaient chaque mois. Pour comparaison, la maladie de la vache folle aurait fait 200 victimes entre 1992 et 2014 et l’on n’hésite pas à qualifier cela de "scandale".
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Aujourd’hui, la contraception c’est « Oui, mais ». Oui, mais, à condition que les femmes ne viennent pas trop se plaindre des effets indésirables puisqu’i ln’y a rien d’autre à leur proposer. Oui, mais, sans trop compter sur monsieur qui considère ordinairement que c’est à elles d’endosser cette charge. Oui, mais, à condition de payer si vous voulez telle ou telle
contraception plus facile à supporter. Oui, mais, à condition d’accepter chaque année des examens parfois intrusifs et qui n’ont pas lieu d’être (comme le toucher vaginal quasi systématiquement imposé pour une prescription ou un renouvellement de pilule). Oui, mais,
à condition de se résigner à ce que chaque année certaines meurent ou subissent un grave problème de santé...
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Ces témoignages permettent de prendre conscience des concessions, voire des sacrifices, que font les femmes pour assumer la charge contraceptive. Le « prix de l’égalité », en quelque sorte. Et ce n’est pas un phénomène isolé ou mineur, comme on le croit trop souvent. Ces effets sont une réalité pour la majeure partie des utilisatrices de la contraception hormonale. Sur la durée de prise, une utilisatrice va souvent subir au moins un effet secondaire, la plupart en subiront plusieurs. Et si certaines femmes perçoivent immédiatement des effets secondaires, de nombreuses autres ne les découvrent que par hasard lorsqu’elles arrêtent la pilule. En effet, les effets secondaires des hormones se manifestent souvent si progressivement que les utilisatrices ne se rendent pas compte que leur pilule en est la cause.
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Les malformations alarmantes qui touchent les animaux ressemblent étrangement à celles que nous observons ces dernières décennies chez les petits garçons. Pour les deux scientifiques anglais Jobling et Owen, « les syndromes de féminisation trouvés dans la faune se rapprochent, par effet miroir, de ceux observés sur l’infertilité masculine, les anomalies génitales et le cancer du testicule observé chez le mâle humain ». Mais les petits humains sont-ils exposés à l’EE2 lorsqu’ils sont dans le ventre de leur mère qui a pris la pilule ou en buvant de l’eau potable contaminée à l’EE2 ? Certainement les deux, même si cela reste encore à déterminer. En tout cas, les scientifiques ont fait leur travail.
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L’effet quotidien de l’EE2 est supérieur à celui de nombreux produits chimiques que nous avons interdits par le passé. Son action est signalé
depuis 1979 et c’est la molécule dont les effets sur la faune sont les mieux connus. Pourtant, aujourd’hui encore, les autorités font la sourde oreille. Au point qu’en 2013, dans un rapport réalisé pour l’Agence européenne de l’environnement, les plus grands spécialistes mondiaux ont posé publiquement la question : pourquoi la reconnaissance des effets de l’EE2 met-elle autant de temps ? Peut-être faudra-t-il que les humains prennent conscience qu’ils sont également menacés pour que des mesures soient
prises ?
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Le malaise est si profond qu’aujourd’hui des femmes
préfèrent aller s’informer sur Internet qu’auprès de leur
médecin… Est-ce que ce n’est pas là mon rôle de journaliste, que de porter aux yeux de tous un tel phénomène?
Ce n’est pas acceptable qu’on laisse les femmes seules et
démunies comme ça. Pas acceptable qu’on leur rétorque
« c’est dans votre tête» quand elles disent qu’elles ne supportent pas leur pilule. Je veux que les femmes puissent choisir leur contraceptif en toute conscience. Sans zone d’ombre. Je n’ai pas à les juger ou à leur dire quoi penser. Personne ne devrait le faire. Si les Françaises, en 2017, se détournent de la pilule, il y a des raisons. Je veux comprendre ces raisons et les exposer sur la place publique pour que plus personne ne puisse les ignorer. J’aimerais répondre concrètement aux questions auxquelles ne répondent ni leurs docteurs ni Internet. En fait, je crois que le plus grand des féminismes, c’est de répondre aux demandes qu’expriment les femmes sans chercher à penser à leur place.
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Des milliers de femmes disent que, pour elles, la pilule n’est pas la panacée et de nombreux scientifiques tirent la sonnette d’alarme. Pourquoi refuser de les écouter? Et moi, comment je peux taire ce que je vois et ce que j’entends chaque jour? Les jugements, les petites phrases paternalistes. Ces femmes dont la voix résonne dans le vide alors qu’elles demandent, timidement, une contraception sans hormones, qui les fasse moins souffrir. Ces femmes qui font des sacrifices qu’aucun homme n’accepterait et qui, cerise sur le gâteau, devraient le faire en silence pour ne pas déranger les autres. On a peut-être conquis des droits mais, dans la pratique, on dirait qu’on conserve un statut d’enfant.
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Préface du docteur Spiroux de Vendômois :

Donner la pilule aux jeunes femmes de âgées de quatorze
à quarante-huit ans puis leur prescrire un traitement
hormonal postménopausique représente un
«Eldorado » pour l’industrie pharmaceutique. Cette
situation est rendue possible uniquement par la présence
d’énormes failles dans la chaîne des processus scientifiques
sensés nous protéger. Une science, bien souvent
elle-même inféodée à l’industrie, réalise des études qui
restent secrètes sous couvert de «secret industriel» et nos
agences de santé – souvent infiltrées par l’industrie ou
sous la pression des lobbies – encadrent la mise sur le
marché de ces molécules dans la plus grande opacité.
Pour couronner le tout, des phénomènes connus comme
la bioaccumulation, l’effet cocktail ou les effets des
faibles doses ne sont à aucun moment pris en compte.
En un mot comme en cent, l’ensemble des tests toxicologiques
réglementaires actuels ne sont pas aptes à nous
protéger. Nous et les écosystèmes dont nous dépendons.
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Préface du docteur Spiroux de Vendômois :

La pilule est un perturbateur endocrinien
et elle a été conçue pour cela… Le dire ne préjuge pas
du fait qu’on soit pour ou contre. Parler des perturbateurs
endocriniens a du sens à l’heure où l’Europe vient
d’en donner une définition bien trop restrictive, qui
permet de laisser sur le marché un trop grand nombre
de ces molécules capables d’interférer avec toutes nos
glandes endocrines et même notre système nerveux. En
ce qui concerne précisément la pilule, comment scientifiquement
croire qu’en modifiant l’équilibre si précis des
sécrétions hormonales de l’axe hypothalamo-hypophysoovarien,
on puisse ne pas perturber d’autres fonctions?
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