Citations de Sam DeLuca (55)
« Le Logis de l'Hirondelle, je murmure. Je me demande bien quelle histoire se cache derrière une si belle bâtisse... »
« L'Hirondelle, c'est mon Château à moi. Celui pour lequel je vais me battre. C'est un peu comme une histoire d'amour, c'est là-bas et pas ailleurs. »
« On ne vous a jamais dit de ne pas vous fier aux apparences ? »
« — James, annonce-t-il en me tendant sa main droite.
— Comme Bond ?
Il laisse échapper un petit rire assez charmant.
— Non, mon ange. »
Ma vie n’est pas parfaite. Oui, j’ai un mari qui m’aime et que j’aime, des enfants pas trop ratés, même si tu semblais penser le contraire il y a quelques jours… Mais ces enfants, je les ai attendus pendant sept ans. Sept années de souffrance, de rendez-vous médicaux en injections pour tenter de stimuler une fertilité au rabais. Tu n’étais pas là, tu ne m’as pas vue, mais j’étais l’ombre de moi-même pendant cette période.
J’ai envie de le prendre dans mes bras, de lui expliquer que je n’ai rien prémédité de ce qui s’est passé entre nous pendant ces vacances, que je n’ai pas voulu le faire souffrir, que je suis retombée amoureuse de lui… ou peut-être que je n’avais jamais cessé de l’être…Mais il a déjà tourné les talons et quitté la salle sans se retourner. L’adrénaline qui me faisait tenir jusque-là me fait défaut et je m’effondre sur le sol, en larmes.
Je ne peux pas lui parler. Si je commence, je crois que je ne pourrais plus m’arrêter et je m’écroulerais, en larmes. Alors je fais la seule chose à faire : je feins un sourire et lui réponds que tout va bien, que j’avais besoin de prendre l’air.
Les mecs de notre âge sont déjà pris, ajoute-t-elle avec un regard un peu trop appuyé à mon goût en direction de Théo, et s’ils ne le sont pas, c’est qu’il y a un loup.
Quand on ment, on finit toujours par blesser quelqu’un… et soi-même par la même occasion.
Je t’ai dit que j’étais tombée amoureuse d’un type qui n’existait pas. Mais je savais que c’était la seule façon de te faire comprendre que tu ne devais pas changer tes plans pour moi… Je savais aussi que si je te revoyais, je ne tiendrais pas longtemps et que je tomberais dans tes bras.
Je t’aimais comme une folle sans oser te le dire et de voir que tu étais prêt à renoncer à tes rêves, à ta vie au grand air avec tes chevaux… Ça m’a fait peur.
Ma sœur voue une passion aux sciences occultes depuis son adolescence et même si elle a choisi une voie “raisonnable” en devenant la secrétaire de Jérôme à son cabinet médical, elle continue de faire ses choix de vie en fonction de ses cartes.
L’espace d’un instant, j’ai l’impression qu’il va m’embrasser. Il humidifie ses lèvres, sans doute par réflexe, mais ce simple automatisme ravive un désir ardent en moi.
Quand on aime quelqu’un, on est prêt à tout pour le rendre heureux. Même si ce bonheur ne dure que quelques instants et qu’il cause notre propre malheur en même temps.
J’aimerais combler l’espace qui nous sépare, lui prendre la main et recréer un peu de la magie que j’ai ressentie entre nous cet après-midi après notre bataille de boules de neige. Mais je n’ose pas, de peur qu’il me repousse…
Mais comment aurais-je pu “adapter” mon rêve ? En devenant détective privé pour me coltiner des affaires d’adultère et des vérifications d’arrêts maladie abusifs ou de travail dissimulé ? Pas vraiment passionnant…
Même s’ils n’ont rien à se reprocher, les gens ont tendance à penser qu’ils sont dans la panade si les flics débarquent chez eux. Ou alors à penser au pire. Accident, mort, un drame quoi qu’il en soit.
C’est à toi que je vais devoir expliquer que les gens ont souvent une fausse image de nous, tronquée ou partielle, focalisée sur quelque chose d’insignifiant qui prend toute la place ? Et qu’il est difficile de leur faire voir la vérité s’ils ne veulent pas enlever leurs œillères ?
Parce que nous sommes censées être douces et maternantes, prêtes à tout sacrifier pour faire plaisir aux enfants ? Tu crois vraiment que la pression subie par les femmes de nos jours, avec ces injonctions à être parfaite tout le temps, ne pourrait pas faire péter un plomb à l’une d’elles et lui donner envie de saboter un Noël, juste pour y échapper ?
Il faut avouer que grandir à la campagne dans les années 80/90, c’était plutôt cool. Personne ne s’inquiétait de tomber sur un potentiel kidnappeur ou violeur dans les parages. Les seuls vrais risques qu’on courait étaient les gamelles à vélo, les piqûres de tiques, un coup de sabot voire la noyade dans l’étang du coin.