Avis sur le roman "Pour un selfie avec lui" de Sam Riversag par Laurine. Lu en service presse sur Simplement Pro.
Dix minutes plus tard, ce fut incroyable, mais j'eus droit à des félicitations. J'étais passée reine en mobilisation des orteils. J'arrivai à bouger rien que le plus petit d'avant en arrière, en laissant tous les autres immobiles. Essayez donc, vous verrez que ce n'est pas facile...
Ensuite, ce fût la fête. Après s'être engueulés devant la fille (la honte), au point qu'elle ait préféré filer, on s'est jeté à la face tous les reproches qu'un vieux couple pourrait avoir à se faire, sauf qu'on était pas un vieux couple, on n'était ensemble que depuis trois ans, enfin presque. Deux ans trois mois et trente jours. Vingt neuf. Disons vingt huit. Je l'ai foutu dehors, on ne savait plus qui avait le droit de rester dans l'appartement. Chacun a commencé à faire sa valise, menaçant l'autre de le planter là aussi sec. On s'est regardé, l'air féroce.
Et puis on a regardé du côté du chat. La pauvre bête n'a rien compris quand on lui est tombé sur le râble. Il m'a eu de vitesse, il l'a attrapée, et moi j'ai attrapé le vide. Elle s'est échappée de ses bras en hurlant, et moi aussi j'ai hurlé après lui. Alors il m'a giflée. Pas la petite gifle. Une vraie gifle. Une qui fait mal. C'était ma première gifle d'adulte.
Si vous n'avez jamais reçu de gifle adulte, vous ne pouvez pas comprendre. J'ai senti monter une réaction genre guerre des Roses, et je me suis immédiatement transformée en Kathleen Turner. J'ai poussé un cri sauvage (ce fut mon premier cri de guerre), et je lui ai balancé mon genou là où il ne fallait pas, comme dans les films, Geronimo!
Je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Il s'est écroulé sans que je n'aie le moindre remords.
Après ça la situation est redevenue immédiatement très calme. Avec une maîtrise exemplaire du côté des deux parties, le protocole de séparation a tout de suite été défini et conclu. Je garderais le chat ET l'appartement, il prendrait ses affaires et partirait s'installer avec sa poufiasse, libre de tout engagement. Je lui faisais cadeau de mes vœux, j'étais magnanime. Je n'avais encore jamais eu de réaction sanguine, mais comme on dit, il faut se méfier de l'eau qui dort.
Je vais mourir. Là. Maintenant. Sans revoir mes parents. La
dernière vision que j’aurai de ce monde, ce sera lui. Je le vois qui se
dresse devant moi, impitoyable et déterminé à me tuer. Je l’implore
du regard, un regard désespérément triste, plein de regret, plein de
larmes ruisselantes. Cette image le laisse indifférent. Cela lui est
bien égal. Ce qu’il voit ne le trouble pas, il préfère se fier à l’odeur
Pour un Selfie avec lui Service presse
J'ai lu ce roman que j ai adore mais manquer au début des dialogue mais la suite c est vite rattraper, j ai adoré le personnage Mary et Simon et ceux secondaire Lola et travort.
J'ai vraiment apprécié l'écriture et la structure du texte surtout entre nos deux personnages principaux entre l'amour et la haine.
Une histoire compliquée entre les deux un coup je t'aime et un jour je te quitte mary l aime encore mais la mère de Simon gâche tout une belle-mère compliquer .
Surtout quand Mary annonce une connerie à ces parents qui s'est vite enflammé elle penser que cette histoire aller apaisé mais non c est vraiment le contraire avec son père.
Elle a beaucoup de trahison , de colère etc mais la fin nous fais sourire car Mary a pris sa revanche.
La couverture parle d'elle-même une fille rebelle avec ces lunettes de soleil et le titre résume bien au roman.
Je remercie l'autrice de m avoir confié cette service presse que j ai adoré même avec des soucis on oublie vite quand on lis
Merci encore
Jean Luc
❝Vous savez ce que c'est, quand on n'a pas d'atomes crochus, et que les phéromones vous agitent le cerveau au point que Cupidon en profite pour vous balancer lâchement sa flèche...❞
Si vous n'avez jamais reçu de gifle adulte, vous ne pouvez pas comprendre. J'ai senti monter une réaction genre guerre des Roses, et je me suis immédiatement transformée en Kathleen Turner.
Ce sont ses nombreux voyages qui lui donnent l’envie de raconter des histoires qui se passent dans les pays qu’elle a découverts et dont elle a gardé d’intimes impressions qu’elle veut partager. Son autre passion, c’est le monde du cinéma, où elle subit l’influence hollywoodienne, avec ses personnages charismatiques, son univers manichéen, ses histoires d’amour impossibles.
Loin de l'effrayer, les cris stridents des oiseaux de nuit réveillaient son instinct de chasseur, car lui aussi sentait la proie toute fraîche à sa portée, il se sentait devenir un prédateur. [...] La chasse, il l'avait dans le sang. Normal quand on aime le sang.
Je fus tentée d’émettre un raclement de gorge. Au lieu de cela, j’allai remplir le seau d’eau. Je savais qu’une affreuse vieille coutume française consistait à séparer les chiens coincés de cette façon, même si cela pouvait être dangereux pour les bêtes.
Plongez dans ce roman loufoque, vous allez être transporté dans le monde de Mary.