Samantha Shannon

Bonne histoire mais écriture trop féminine

Une histoire classique dans sa construction, mais bien menée et prenante. L’inversion des rôles traditionnellement féminins et masculins pimentent l’intrigue. Les personnages et la géographie deviennent familier rapidement malgré le foisonnement. La fin est un peu expédiée au regard des développements qui la précédent et de la taille du livre.

J'ai adoré ce roman !

Les chapitres nous font naviguer entre les deux extrêmes du monde dans lequel évoluent les personnages aux croyances opposées. Je trouve le sujet sur la peur de l'autre d'actualité : à l'Est on vénère les dragons d'eau comme des dieux tandis qu'à l'Ouest on les place tous comme des serviteurs du Sans-Nom et on les redoute.

Un autre thème central est la déconstruction d'un mythe ancré depuis des générations mais si vous pensez avoir trouvé au fil du texte, vous êtes encore loin de la vérité !

C'est un roman très bien écrit et qui se lit sans s'en rendre compte malgré sa taille et qui nous emmène dans un univers magique où un fruit peut révéler la magie.

Hello,



Coup de coeur !!!

Même si ce livre fait 1000 pages, j’ai été happé par l’incroyable histoire . Nous voyageons entre l’Est, le Sud et l’Ouest à travers des personnages touchant et fort. Gros coup de coeur pour Ead, Sabran, Meg et Loth. J’ai été un peu moins hype par l’histoire de Tané.

Le girl power est au rendez-vous dans ce livre!



Ce livre rassemble de la magie, une cour royale, une histoire d’amour, des dragons, des pirates et pleins d’animaux fantastiques. Que demander de plus !

Mon seul bémol sur ce livre est la fin un peu trop rapide à mon gout surtout par rapport à la taille et au niveau d’immersion de ce livre.



Comme vous l’avez compris c’est un vrai coup de coeur pour ce livre te sa couverture. Je le recommande meme au plus frileux. (Je sais que la taille du livre fait peur) ça vaut vraiment le coup.



Et vous?



Livre lu Physique en VF.

▪️Moi qui suis une béotienne en matière de fantasy j’ai été agréablement surprise, mille pages dans un monde imaginaire où l’esprit s’évade à travers un récit dont l’univers est hors d’atteinte d’une explication rationnelle ..

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Évasion garantie....

Mythes, légendes, magie, dragons sont au rendez-vous de ce Prieuré de l’Oranger .. Je me suis laissée complètement emportée par l’ambiance et l’histoire .. J’ai bien aimé.

Mais ...

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Il m’a fallu deux cents pages pour arriver à situer le contexte géographique ainsi que le contexte historique (loin d’être simple ) des personnages... d’ailleurs un énorme glossaire en fin de livre vous accompagne mais bon dieu il faut tout de même rester concentré !

Le plaisir est alors enfin atteint car l’auteur vous balade dans son monde et vous offre les rebondissements tant attendus ...

A ce stade je suis captivée et emprisonnée dans ce monde imaginaire d’une richesse incroyable. Tout y est permis et l’auteur maîtrisant parfaitement son intrigue vous hypnotise...

Le monde réel me semble alors bien fade ..

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Nous sommes page 700 et étonnement malgré mon enthousiasme je commence à aspirer à la fin ..

Sachant à ce stade de ma lecture les tenants et aboutissants l’auteur commence à me perdre avec une surabondance de légendes et des personnages qui commencent à trop s’apparenter aux gentils et aux méchants .. J’attendais des retournements de situation ; du style le gentil, pas si gentil, qui a un esprit un peu plus machiavélique que juste suivre son devoir à tout pris pour sauver le monde ... un peu trop de mièvrerie à mon goût.

Ces 300 dernières pages ne m’ont pas surprise et m’ont semblé longues et un peu trop de l’ordre de Young Adult Fantasy ...

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Il reste que j’ai franchement adhéré à ce style même si j’en attendais plus sur le dernier tiers qui m’a un peu ennuyée... .. Un dernier tiers un peu à la « Harry Potter » que j’ai moins apprécié ..

Un livre un zeste trop long à mon goût.

Mais ce n’est que mon avis. Restant complètement ignorante des us et coutumes de ce genre littéraire j’ai encore tout à apprendre.▪️
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L’univers était très complet et très convaincant, j’ai adoré ces conflits religieux et politiques et ces différences compréhensions de l’histoire d’un peuple à l’autre. Presque 1000 pages et pourtant je ne me suis pas ennuyée un seul instant : l’action est au rendez-vous et l’intrigue évolue rapidement sans tourner en rond. Chaque partie était utile et menait à un point B jusqu’à arriver au climax.



Le style a pu me gêner au début, non pas parce qu’il était mauvais mais parce que les phrases étaient construites à l’opposé de ma façon de penser (si je les avais écrites, j’aurai construit à l’inverse). Le style n’était cela dit pas mauvais, juste pas le mien, et je m’y suis rapidement faite. Il est fluide, et m’a étonné de par son vocabulaire plutôt relevé par moment (surtout sur le début).



Les personnages m’ont beaucoup plu, et chacun évolue énormément, ce qui est très intéressant à voir. Seuls les personnages de l’Est m’ont semblé moins intéressants, et par conséquent j’ai beaucoup moins apprécié les passages narrant les évènements qui s’y déroulait. Petit plus pour le pouvoir au féminin dans ce livre, ça fait plaisir : les femmes sont badass, se battent, et même mieux que les hommes.



Le livre a quelques défauts tout de même, notamment la facilité scénaristique. Dès que les personnages ont absolument besoin de quelque chose, ils tombent par hasard exactement sur ce qu’il leur faut. De même, ils ne cessent de se rencontrer et tomber l’un sur l’autre pile au moment où il faut. Certaines tournures d’évènement m’ont fait lever au ciel : c’était un peu facile. Mais bien amené, alors ça passe.



Un excellent moment de lecture, j’ai adoré me plonger dans cet univers et j’ai été attristée de le quitter. Je vous le recommande !
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Aux amoureux d’heroic fantasy, Le Prieuré de l’Oranger s’impose de façon aussi évidente que l’Assassin Royal de Robin Hobb ou (comme c’est indiqué sur la couverture du superbe ouvrage par Laure Eve), que Le Trône de Fer de George R.R Martin.



J’ai toujours un peu d’appréhension à commencer un roman de medieval fantasy car il est extrêmement facile de retomber dans les clichés et les réécritures d’œuvres déjà magistrales dans cette catégorie. Samantha Shannon a réussi le pari de construire un univers nouveau et riche qui échappe en partie à cette catégorisation souvent réductrice. Le premier élément que je veux faire remarquer et qui a classé ce roman dans mes rares coups de coeur à 5 étoiles, c’est le féminisme subtilement présent dans l’oeuvre. Les femmes dans le Prieuré de l’Oranger sont des femmes de pouvoir. Avec leurs forces et leurs faiblesses, évidemment mais dans un monde médiéval où nos propres visions s’imposent au milieu d’un royaume rempli de rois, de chevaliers et de combattants Samantha Shannon nous propose un reinaume, avec des reines de pouvoir, des combattantes et des guerrières.



Les intrigues de cour sont tout aussi présentes que dans GoT ou l’Assassin Royal, les trahisons, les guerres et les alliances font rage tout au long de cette histoire fantastique pour le plus grand plaisir des lecteurs ; mais le livre nous réapprend à briser nos a priori fondés sur la propre histoire de nos sociétés médiévales, avec un pouvoir et des capacités de combats presque exclusivement masculins. Ainsi, je me suis retrouvée à lire une scène dans laquelle il est écrit que les gardes royaux se ruent dans les appartements pour protéger la reine et dans la phrase suivante d’être la première surprise en s’apercevant que « une première garde arriva près de la porte. » Oui , une et pas un, ça n’a rien de fou pourtant, une garde royale, une femme d’armes et non pas un homme... mais c’est sans cesse ainsi que l’écriture de l’autrice nous surprend avec subtilité, remettant la place des femmes au même niveau que celle des hommes dans l’univers médiéval, alors qu’honnêtement, on en a pas l’habitude !



Les différentes visions de la religion dans le Prieuré de l’Oranger sont aussi une mise en perspective dont on a peu l’habitude dans ce genre de romans. Ici il ne s’agit pas comme c’est souvent le cas de religions diamétralement opposées mais plutôt, fidèles à la réalité de notre monde, de religions et de traditions qui s’entremêlent, opposant certaines de leurs versions tout en étant en accord sur d’autres. Les divinités priées dans une partie d’Ynnis sont moins considérées à l’autre bout du royaume mais néanmoins présentes et existantes, même si parfois rejetées… la question est toujours de savoir qui détient la vérité, quelle est l’histoire originelle et réelle de ces entités presque mythologiques que chaque personnage prie de son côté, targuant les autres versions de blasphèmes ou de trahisons…



De plus, j’ai particulièrement apprécié l’utilisation de quatre narrateurs différents pour cette histoire, deux hommes et deux femmes avec des cultures et des points de vue très éloignés qui nous aident à situer les différentes intrigues et surtout à prendre du recul sur les avis politiques ou religieux de chaque partie du reinaume. La confrontation de leurs visions des choses nous oblige à prendre de la hauteur et à mieux comprendre les rouages des pouvoirs faisant rage dans le reinaume d’Ynnis et autour. Si les noms propres, les événements passés, les termes inventés et les lieux sont très nombreux, les glossaires en fin d’ouvrage sont extrêmement utiles et appréciables lorsque la mémoire nous fait défaut.



Je finirai donc cette longue chronique en vous conseillant de ne pas avoir peur de la taille de ce petit dictionnaire (oui 1000 pages ça peut faire peur !) car je l’ai personnellement dévoré en moins de deux semaines. L’intrigue y est addictive, les relations entre les personnages passionnantes et l’écriture de Samantha Shannon d’une beauté qui lui est propre -allez jeter un oeil aux citations pour vous en convaincre !- Elle a su composer avec les canons de l’heroic fantasy tout en les déjouant de manière habile … et c’est un régal pour les lecteurs que nous sommes !
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J’ai été subjuguée par la complexité de l’univers créé par Samantha Shannon. Le Prieuré de l’Oranger peint sous nos yeux un univers riche. Il n’est pas aisé de le comprendre au début mais peu à peu il se dessine sous nos yeux et nous subjugue.



L’auteure a une imagination débordante et un talent indéniable. J’ai aimé ce monde si différent du notre et pourtant si proche, les tonalités orientales de l’univers en même temps que sa ressemblance avec le Moyen-Age occidental tel que je me l’imagine.



L’écriture de l’auteure est simple mais sublime. Certains passages m’ont vraiment touché. C’est fou ce que quelques mots peuvent faire ressentir au lecteur…



J’ai adoré les personnages si sombres et si beaux à la fois. Ils reflètent parfaitement la nature humaine : un mélange complexe d’ombre et de lumière. Ils font partie de mes personnages favoris de la littérature.



Le personnage que j’ai préféré est Ead. Cette jeune femme m’a bluffée par son courage, son intelligence et sa loyauté. C’est elle qui m’a le plus touchée parmi tous. Elle est pour moi L’héroïne de cette vaste fresque de fantasy. Je pense que le fait que je l’ai autant aimé est surtout dû au fait qu’elle est le personnage le plus développé du roman.



J’ai apprécié l’originalité de ce roman. Je ne m’attendais pas du tout à lire un roman aussi féministe, ce qui m’a agréablement surprise. Toutefois, ce féminisme n’est pas extrême. Même si les héros sont principalement féminins et que ces femmes sont pourvues de belles qualités, il y a tout de même des hommes qui font également preuve de courage. Les femmes du roman ne sont d’ailleurs pas des héroïnes lisses et toujours tournées vers la lumière. Elles n’hésitent pas à manipuler, à tromper et à tuer.



Les points négatifs :

J’ai vraiment eu du mal à rentrer dans l’histoire car l’univers est très complexe. Au début du roman, nous avons quatre points de vue qui suivent à chaque fois des individus dans des lieux différents et éloignés. J’ai eu du mal à m’attacher aux personnages car il y en avait vraiment trop et qu’à cause de la multiplication des points de vue, nous passions seulement peu de temps avec eux à chaque fois. La personnalité, la complexité du personnage se dessine tout au long du roman. Il est difficile de les cerner dès le début de la lecture et de créer un lien étroit avec eux.



Si j’ai un petit conseil à vous donner avant de lire ce roman, c’est celui-ci : lisez-le pendant une période où vous aurez beaucoup de temps pour vous. Il est vraiment très long à lire. Pour ma part, je l’ai lu pendant ma semaine de repos. J’ai eu énormément de temps pour lire mais il est tellement costaud que j’ai mis plusieurs jours à le lire. A la fin, je peux vous dire que je commençais à saturer. L’histoire était époustouflante mais malgré tout j’en avais vraiment marre…



En effet, je trouve que ce roman est trop long et en même temps trop court. Je pense que je l’aurais peut-être plus apprécié s’il avait été publié en plusieurs tomes pour avoir le temps de souffler un peu. J’aurais aimé qu’il y aie également plus de péripéties. A la fin du roman, nous arrivons trop rapidement à la bataille selon moi, bataille qui se résout un peu trop facilement par ailleurs. Certains passages ne sont pas décrits. Certains aspects du roman auraient mérité d’être plus approfondis. J’aurais par exemple aimé avoir des passages détaillés sur les épreuves pour devenir dragonniers et vivre ainsi ce challenge avec Tané.



Enfin, j’aurais aimé que le roman laisse place à plus de rebondissements. Beaucoup de faits étaient prévisibles ou alors ils ne m’ont pas surprise.
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Si nombre de lecteurs comparent ce roman à l’œuvre de Georges R. R. Martin ou de Robin Hobb, Samantha Shannon tire son épingle du jeu en utilisant les traditions de nombreux peuples pour son univers. Ainsi, elle recourt aux dragons de feu et aux dragons de mer, en en faisant des ennemis que les humains trop sophistiqués ne distinguent pas et dont ils souhaitent la disparition, se privant ainsi d’alliés fort utiles.
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Après avoir entendu autant de bien de ce roman je craignais qu'il ne soit pas à la hauteur de mes attentes, mais le moins que l'on puisse dire est que sa réputation n'est pas usurpée! L'histoire est captivante et prenante, l'univers est incroyable et très riche, et les personnages sont aussi variés qu'attachants. C'est un récit plein d'intelligence et d'audace, qui délivre de vrais enseignements et qui fait la part belle aux idées reçues, c'est un véritable bijou de Fantasy!

n livre du style médiéval fantaisie qui m’a beaucoup plus et bluffé par son univers.

Tout d’abord j’ai été attiré par cette magnifique couverture e livre. La couleur est super jolie et fait référence à l’oranger. Les écailles du dragon ou wyrms (comme ils sont appelés dans le livre) sont en reliefs et surbrillance. La tour que l’on aperçoit sur la couverture fait référence au palais d’Ascalon ou vit la reine Sabran Berethnet.

Dans les premières pages du livre nous avons une carte qui nous permet de comprendre la composition de cet univers très bien décrit et les différents royaumes le composant.

L’histoire est écrite par chapitre relatant ce qui se passe dans les différents royaumes en fonction du lieu où l’on se trouve (Nord, Sud, Est, Ouest). Plusieurs personnages et point de vue sont mis en avant dans chacun de ses chapitres. La plume de l'autrice fait que le titre se lit bien. Les chapitres sont assez courts et s'enchainent rapidement. Le livre est dense, il y a beaucoup d'informations à digérer, et beaucoup de trames scénaristiques à suivre.

L’histoire se déroulant dans un monde coupé en deux (voire plus, on le verra ensuite) autour de la question de la vénération ou non des dragons, le tout autour d'une légende de grands personnages les ayant affrontés. On s'y retrouve bien des siècles après la dernière grande bataille alors que le plus terrible d'entre eux semble se réveiller. On y suit d'un côté la Reine Sabran dont le règne est perturbé par de multiples complots et de l'autre Tané, une jeune dragonnière en devenir qui tente de gravir les échelons malgré ses origines modestes. Une grosse partie du bouquin se passera aux côtés d'Ead, à la cour de la reine Sabran. La jeune femme va devoir éclaircir quelques complots, protéger la reine tout en voyant le monde partir en vrille depuis son château.

Personnellement j’aurai souhaité avoir plus d’informations sur cette dernière grande bataille et sur les personnages du passé. J'ai aimé les quelques moments où on a entraperçu les dragons et où ils ont agi même si je trouve qu’il n’y en a pas assez à mon goût. Quant à la bataille finale je trouve à mon goût qu’elle est trop peu développée, j’aurai souhaité quelque chose de plus « grandiose ».

La force du roman est cette panoplies de personnages fouillés et attachants. On prend plaisir a voir évoluer leurs caractères, leurs interactions sont crédibles et touchantes. On comprend chaque points de vue et leurs oppositions même si au final ils ont un but communs.

Ce que j’ai adoré par-dessus tout c’est le côté féministe de ce bouquin. C’est un portraits de plusieurs femmes fortes qui ont la pression de la société sur leurs épaules, qui doivent diriger et sauver le monde.
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Pfiou. Après des mois d’attente, à voir tout le monde commencer cette brique et l’adorer (ou non), je peux te dire que je n’avais qu’une hâte après mes partiels : me jeter enfin sur le Prieuré. J’avais beaucoup de peurs en le commençant : ne pas accrocher, ne pas avancer, voire carrément détester… Finalement, j’ai passé un très bon moment avec ce pavé de presque 1000 pages.





Pourtant, je t’avoue que ce n’était pas gagné : j’ai commencé en galérant comme jamais face au nombre impressionnant de personnages de l’univers de Shannon, à paniquer en ne comprenant pas les relations entre chacun… j’ai même hésité à me faire une fiche pour me souvenir des noms des protagonistes vu que je suis terriblement nulle pour m’en souvenir, mais finalement après 200 pages j’ai commencé à voir la lumière au bout du tunnel et à vraiment profiter de l’intrigue qui est d’une richesse incroyable. L’auteure nous plonge dans un monde inventé de bout en bout qui a l’air un peu trop réel à mon goût parfois, façonné par des langues et des cultures différentes, empreint de légendes et d’enjeux qui se mêlent parfaitement pour arriver à une intrigue cohérente d’une profondeur qui me manque parfois en fantasy mais que j’ai parfaitement retrouvée ici. Il est parfois difficile de suivre cette histoire vu le nombre d’informations à ingurgiter, mais tout ce que l’auteure a créé vaut largement la galère des premières pages. Certaines légendes sont par ailleurs inspirées de « vraies » légendes qu’on retrouve dans notre monde et l’auteure jette une nouvelle lumière très contemporaine sur ces contes, qui les remet au goût du jour.

Par contre, il faut savoir avant de se lancer que l’ensemble est assez lent. Parfois même très lent. Il y a du blabla ici ou là, mais pour le coup ça ne m’a pas gênée plus que ça puisqu’il avait son utilité : ajouter de la profondeur à l’intrigue, apporter de nouvelles perspectives sur des choses mentionnées plus tôt, faire avancer une situation… chaque passage un peu plus lent avait son intérêt et permet à cet univers d’étendre ses racines toujours plus loin. J’ai eu beaucoup de mal à le quitter en refermant mon livre, difficile quand on a été aussi transportée pendant près de 1000 pages…

Et d’ailleurs, j’ai mentionné les dragons ? Non parce qu’il y a des DRAGONS. Qui n’aime pas les dragons au juste, dans un bouquin de fantasy ??





Le Prieuré, c’est aussi des personnages très bien fichus : j’ai mes (grands) favoris mais chacun ici apporte sa pierre à l’édifice et niveau diversité on est servis. Tous les personnages sont bien développés (et vu le nombre de pages, heureusement), chacun a son heure de gloire (puis de PLS), et suivre leurs périples a été une expérience en soi.

L’histoire d’Ead et de la reine Sabran a été ce qui m’a le plus intriguée, sans aucune hésitation. Ce sont deux personnages totalement opposés mais forts à leur manière et qui m’en ont fait voir de toutes les couleurs au milieu d’une cour où les complots règnent. Je les aime beaucoup trop, c’est juste terrible, et c’est leurs chapitres qui m’ont plongée le plus dans cette histoire. Ead aurait pu avoir son pavé à elle toute seule tellement je la trouve incroyable, quant à Sabran je suis à deux doigts de la vénérer. A ce point, oui.

De l’autre côté du monde, nous avons Tané dont le grand rêve et d’être dragonnière pour pouvoir chevaucher des dragons (je t’ai mentionné les dragons déjà ???) : c’est un personnage très solitaire mais avec une détermination à toute épreuve, qui m’a beaucoup touchée. C’est son développement à elle que j’ai trouvé le plus intéressant même si ce n’est pas mon personnage favori : il est tout simplement magistral du début à la fin, mais je vais éviter d’en dire trop pour que tu le découvres par toi-même.

J’ai par contre moins accroché avec d’autres personnages comme Niclays l’alchimiste, même s’il est loin d’être mauvais. Mais difficile de se démarquer face aux protagonistes que j’ai nommés plus haut, qui sont beaucoup trop badass pour passer inaperçus. Dommage pour lui.





Bref, une intrigue immersive, des personnages géniaux et un pavé dont on ne voit juste pas tourner les pages. J’ai kiffé.



Merci à De Saxus pour l’envoi !
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Le Prieuré de l’Oranger, ou comment faire un bien chouette bouquin avec des tropes connus. Si les éléments pris séparément n’ont en effet rien d’original, leur alliance, les personnages, la mythologie de l’univers… en font un roman prenant, à la fois épique et divertissant, offrant de surcroît des réflexions sur des thématiques très actuelles.
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Ce livre me faisait de l’œil depuis sa sortie en anglais, mais je me suis dit que j'allais attendre sa sortie en français pour m'y attaquer, surtout vu sa taille ! Et je pense que j'ai bien fait d'attendre.



J'ai trouvé le début assez complexe et dense, et j'étais un peu perdu entre les différents arcs narratifs qui s'entremêlaient. Je ne comprenais pas vraiment qui était qui, et surtout qui était où. L'auteure a créé un monde extrêmement vaste et bien détaillé, où il est parfois facile de se perdre, surtout pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude de lire beaucoup de fantasy adulte ! Heureusement, les cartes et l'index sont une aide précieuse, et j'ai réussi à rapidement me mettre en selle.



La première moitié de ce roman est clairement fait pour poser les bases de l'univers, d'esquisser un premier portrait des personnages, et de voir se profiler le but final. Et c'est très bien fait, car ça m'a donné envie de poursuivre ma lecture malgré les pages où, finalement, pas grand-chose se passait.



La deuxième moitié du roman était juste géniale. Une fois l'action bien entamée, impossible pour moi de m'arrêter et de poser le livre ! Les personnages se dévoilent complètement, et c'est un plaisir de les suivre car on s'y est attaché.



Quand j'ai refermé ce livre, j'étais impressionnée, mais surtout satisfaite. Je n'ai pas eu l'impression que la conclusion était bâclée ou qu'il aurait fallu une suite, et je suis bien contente de quitter le monde qu'a créé Samantha Sharon de cette façon !

Véritable pavé pensé pour finir sous le sapin, Le Prieuré de l’oranger ne démérite pas, bien au contraire. Si l’on n’ira pas aussi loin que l’éditeur, dans son rôle, évoquant un “tour de force magistral”, c’est sans conteste une lecture de qualité, qui, sans tutoyer les sommets les plus solitaires, ne déçoit jamais et se révèle pleinement satisfaisante, pour ne pas dire réjouissante par instants, tout en assumant avec fougue ses racines épiques.
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Le hic, c'est que les détails de ce monde sont livrés par de longues digressions qui mettent des bâtons dans les roues de l'intrigue. [...] C'est dommage parce que, même si beaucoup des personnages de Saison d'os demeurent assez génériques, il y a des trouvailles dans cette histoire [...].
Lien : http://rss.lapresse.ca/c/336..