AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Santiago Lorenzo (7)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Les dégueulasses

Comme bien souvent dans les récits où humour noir et satire sont des maîtres mots, tout commence par une histoire abracadabrantesque : Manuel, citadin peu débrouillard, pensant avoir tué un policier à Madrid va se retrouver au milieu de nulle part à Zarzahuriel, petit village espagnol abandonné, avec un statut de fugitif.

Loin d'être un chantre de l'écologie ou un adepte de la reconnexion avec la nature, il va petit à petit vivre en ermite se foutant de tout, au sens propre et littéral.

Au fil des mois, rien ne vient plus le troubler, aucune âme qui vive pour l'importuner : il savoure et a appris à n'avoir besoin de personne, à cultiver le court-circuitage de ses besoins.



Les semaines et les mois vont s'écouler sans surprise, au simple rythme des saisons, jusqu'à ce qu'une famille nombreuse débarque, chaque week-end, dans la maison jouxtant la sienne.

D'abord effrayé et barricadé dans son grenier, il va passer à l'action et tout mettre en oeuvre pour faire fuir cette famille qui donne envie de se boucher les "oreilles et les yeux" car dans cette maison "on était andouille par emportement, par iniquité, par déficience de la semence et parce qu'on était scandaleusement gâté, matin, midi et soir"



Que risquons nous de devenir à nous laisser emporter par les excès de la société, du superflu? Qu'est ce que l'essentiel? qu'est ce qui peut nous faire passer d'une vie illusoire à une vie porteuse de sens? Telles sont les questions que le lecteur sera amené à se poser, toujours avec un sourire au coin des lèvres.

Un bon moment de lecture garanti.
Commenter  J’apprécie          80
Les dégueulasses

Cela démarre bien, dans un style original, avec de l'humour et des petites punchlines bien sympathiques. J'ai aimé ce début, ce style un peu nouveau pour moi et cette ambiance. Puis j'ai trouvé que la suite s'enlise car c'est finalement un "guide de survie" avec un enchainement de petites anecdotes pour nous raconter comment Manuel s'en sort un fois qu'il a trouvé l'endroit où il pourra vivre caché. Comme le dit le résumé, des voisins vont venir perturber sa retraitre et nous allons de nouveau avoir droit à une liste à la Prévert de choses que va faire notre très cher Manuel pour faire fuir ses voisins indésirables. Au passage il y aura toute une série de clichés sur la vie moderne ; des choses certes justes mais un trop "faciles". Le fond du roman est intéressant, la fin l'est aussi puisqu'elle pose de manière intéressante la question de "l'effacement de soi" dans notre société. Mais le tout m'a globalement ennuyé et j'en suis déçu.
Commenter  J’apprécie          50
Les dégueulasses

En Espagne, un jeune homme se cache dans un village abandonné afin d’échapper aux autorités Madrilènes. Aidé par son oncle, il découvre la solitude, le calme. Sans avoir d'âme écolo, il apprécie cette vie solitaire, se contente de peu et apprécie les joies simples ou la lecture. Petit à petit, il tend vers le minimalisme dans tous les domaines et il apprécie cette évolution. Un livre intéressant sur cette transformation même si j’ai trouvé certaines description un peu longues et rébarbatives. Le roman reprend un peu de vie ou d’intérêt lorsque les voisins s’installent. Des gens qui lui rappellent son ancien monde. Là, l’auteur caricature de manière un peu satirique ces humains soit disant modernes aimant le bruit, le brillant et la futilité. Un livre assez sympa.
Commenter  J’apprécie          20
Les dégueulasses

Attiré par le résumé, je pensais passer un bon moment de lecture. Hélas, je n'ai pas du tout accroché et j'ai trouvé cette lecture incroyablement longue...

Si l'idée de départ est intéressante, le traitement narratif est trop plat, trop ennuyeux, avec des réflexions qui reviennent en boucle.

Sans compter un vocabulaire soutenu (certainement dû à la traduction) qui ne facilite pas la fluidité et n'est pas forcément judicieux.

Bref, je n'ai pas aimé et je suis heureux d'en avoir fini

Commenter  J’apprécie          21
Les dégueulasses

Ce livre a été un super ventes en Espagne avec plus de 20 éditions. Une pièce de théâtre a été montée en 2020.

C’est un livre drôle et assez original, une satire sociale féroce avec une écriture très particulière faite de néologismes à profusion, contrastant avec un vocabulaire exquis (en VO).



Probablement que son métier de maquettiste, donne à Lorenzo le sens aigu de l’observation, aussi un certain perfectionnisme dans ses descriptions. Son texte est une critique ouverte contre le consumérisme à tout va, les mensonges politiques et autres situations en dysfonctionnement (les relations familiales, le manque de travail, l’extravagance des citadins, l’abandon de la campagne, les difficultés de logement, etc).

Le protagoniste est un jeune de 25 ans, Manuel, avec un profil assez bas, c’est un anti-héros. Marcel sera agressé injustement par un policier anti-émeutes et il va se défendre en lui plantant un tourne-vis dans le cou. Il réussira à fuir et contactera son oncle qui est le narrateur de cette histoire rocambolesque.

Ils vont convenir que Manuel va se planquer loin de Madrid un bon moment. Le jeune homme part en voiture et en plein plateau castillan, il va trouver un village abandonné où il va squatter une maison. Il communique avec son oncle avec un vieux téléphone à carte et l’oncle lui fera livrer une fois par semaine de quoi survivre.

Manuel peu à peu va se rendre compte qu’il peut survivre avec très peu; il découvre la campagne environnante, la nature, la faune et la flore locales. Et il va adorer.

Au bout de un an, la maison la plus proche sera louée à des citadins. Après des travaux, ils vont débarquer tous les vendredis, toujours en groupes et avec des enfants. Ils font un boucan du diable et Manuel doit se terrer le WE pour ne pas piquer leur curiosité. Ce sont ces citadins les dégueulasses (asqueroso a moins de connotation mortifère que dégueulasse).

Ces gens sont bruyants, vulgaires, kitsch, apportant des gadgets ridicules comme le chauffe-papier toilette. Ils s’avèrent aussi incapables de bricoler la moindre broutille, ce qui fait que les ouvriers défilent maintenant en semaine.

Manuel arrive à un tel point d’exaspération qu’il va organiser une vengeance machiavélique. Ceci m‘a laissé pantoise et je ne divulgache rien, car c’est le meilleur du livre.

Certes, les dégueulasses sont insupportables, mais ils possèdent encore beaucoup d’humanité (cf la fin du livre).
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
Commenter  J’apprécie          10
Les dégueulasses



Manuel est un jeune homme qu'on ne remarque pas dans une foule , ..petit , simple mais très futé ..

Lors d'une manifestation , alors qu'il rentre dans son logement vétuste , un policier le menace violemment .. Manuel qui n'a rien sous la main pour se défendre , juste son petit tournevis , lui plante dans le cou et s'enfuit .

Après avoir été aidé par son oncle , il part en voiture dans un hameau abandonné loin de tout ..

La vraie histoire commence avec cette vie en ermite sans beaucoup de besoin que manuel va vivre , toujours aidé par son oncle qui lui fait les commandes des besoins journaliers .

Mais au bout d'une année , des voisins bruyants emménagent dans une maison du hameau , finit le calme et la tranquillité même s'ils ne restent que le week - end ....

Manuel va tout faire pour les chasser ..



************



J'ai vraiment bien aimé cette histoire qui commence presque comme un thriller et devient une histoire de survivalisme .

Le narrateur qui est l'oncle de Manuel nous décrit la vie simple et paisible de celui - ci , avec les quelques combines qu'il trouve pour améliorer son quotidien.

Bon , notre ermite est un peu dans le rejet des autres et souvent dans l'excès , mais le roman est intéressant et bien raconté.

Un bon petit bouquin .
Commenter  J’apprécie          00
Les dégueulasses

Attention, ne vous arrêtez pas sur ce titre quelque peu vulgaire ! Vous avez affaire ici à un roman drôle, décalé, une satire de notre société ! Manuel, citadin distrait et un peu paumé, pense avoir malcontreusement tué un policier lors d'une manisfestation. Aidé de son oncle, il s'enfuit de Madrid afin de ne pas être arrêté. Il trouve refuge dans un village abandonné. Seul au milieu des ruines et de la nature, Manuel doit usé de mille ruses pour réussir à vivre sans jamais attirer l'attention. Mais pas facile quand une famille nombreuse décide de venir y passer tous ces week-ends. Jusqu'où ira t-il pour retrouver sa tranquillité ?
Lien : http://www.xn--conseilslittr..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Santiago Lorenzo (57)Voir plus

Quiz Voir plus

Pluriel de quelques mots composés (2e)

Les carottes sont crues

des épluche-légume
des épluches-légume
des épluche-légumes
des épluches-légumes

12 questions
73 lecteurs ont répondu
Thèmes : vocabulaire , orthographe , Accords , pluriel , noms , motsCréer un quiz sur cet auteur

{* *}