Lady Margaret étouffe dans le carcan de la bonne société. Elle sait qu’elle doit faire ce qu’on attend d’elle: être irréprochable et faire un bon mariage. Mais Margaret ne veut pas se laisser enfermer dans une union sans amour, condamnée à être reléguée à un statut dont elle ne veut pas.
Affrontant son père, bien décidé à la répudier si elle fait fi de ses ordres, Margaret quitte la demeure familiale et se trouve exilée. Heureusement, elle n’est pas sans ressources. Elle va oeuvrer pour des choses qui lui tiennent à coeur, et va pouvoir offrir bien plus qu’on aurait pu le penser…
Si j’ai d’abord demandé ce titre, c’était pour le nom de l’auteur. Sarah Ferguson, bien connue pour avoir été une belle-fille de la reine d’Angeleterre, et qui n’a pas pu résister aux pressions familiales et médiatiques. Ce qu’on peut comprendre…
J’ai toujours eu un petit faible pour la monarchie britannique, peut-être à cause des traditions qu’ils transmettent encore aujourd’hui. Du coup, je n’ai pas résisté.
L’histoire de Margaret débute un peu comme tous les romans traitant de la même époque: Une jeune de la bonne société anglaise que l’on désire établir à tout prix dans un mariage fructueux financièrement. Les bals, les présentations à la reine, les rencontres arrangées font partie intégrante en général des intrigues. Et soyez rassurés, ici aussi. Pourtant, on ne nous l’expose pas cette fois comme la consécration tant attendue de la jeunesse.
Cette fois, on nous expose une vision étouffante de toutes ces démarches, le personnage principal dépeint un envers du décor beaucoup moins sémillant et parfait. Elle nous expose les pratiques de l’époque comme une espèce de marchandage, ce qui finalement est un peu le cas.
Heureusement, Margaret laisse assez rapidement derrière elle toutes ces mondanités pour nous proposer une autre trame, celle d’une jeune femme indépendante et décidée. J’ai adoré suivre ses pas en Amérique, la regarder prendre de l’assurance, asseoir ses idées et chercher à les concrétiser. Cette partie, plus importante, du roman m’a tout à fait subjuguée. Je me suis laissée porter par l’histoire
J’ai découvert que Sarah Ferguson n’en était pas à son premier roman. Mais je peux dire que celui-ci m’a permis de pouvoir découvrir une plume intéressante.
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