AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Sarah Koskievic (75)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Hazel

Ce roman est hors norme, des personnages atypiques, une ambiance anxiogène.

Hazel est une jeune femme, trentenaire, en perdition totale de sa vie, elle s'auto-flagelle, se mutile,, tentative de suicide, des cicatrices marquées à vie sur son corps, une preuve de son existence . Une jeune femme dépressive, une vie dépravée, sexe alcool, drogue, des éléments existentiels , pour décrire Hazel, Elle sombre de plus en plus dans les méandres de l'enfer, de la folie. Sa rencontre avec Ian, pourrait-être un échappatoire, une renaissance, se prouver qu'elle peut mener une vie normale, Ce rêve devient vite en cauchemar, une relation toxique s'installe, il la manipule, il se joue d'elle .Hazel est sous l'emprise de Ian, elle à beaucoup de mal à se recentrer sur elle même et quitter cet être nauséabond, Elle est enchaînée avec elle même, Pourra t'-elle reprendre le contrôle de sa vie? Il a également Romain ,son ami de longue date, toujours présent, un homme à femme , des relations d'un soir,, aucun états d'âme pour la gente féminine, Il y a elle, il y a lui, il y a Romain,il y a tous les personnages rencontrés au fil de l'histoire, L'auteur commence son roman , en mettant en avant Hazel ,au bras de Romain,pour célébrer son mariage, un questionnement qui s'installe , qui a réussi à apprivoiser et donner du bonheur à Hazel, Quel est l'heureux élu?

L'auteure m'a totalement chamboulé par son récit, Elle traite avec beaucoup de réalisme son sujet, monde où la fiction n'a plus sa place. Une histoire cruelle dure , où rien est épargné à Hazel, Un langage cru donnant plus de véracité, et je dirai même que c'est existentiel. La lecture est dérangeante, percutante, bouleversante,L'univers est d'une extrême noirceur, un univers glauque, un univers oppressant, Mon empathie pour Hazel c'est intensifiée au fil de la lecture,

L'auteure nous entraîne , avec dextérité dans son monde, du début jusqu'au twist final,Une histoire qui m' a pris aux tripes , scotchée, on ne ressort pas indemne d'une telle lecture, un roman que j'ai dévoré, Un roman court mais intense en émotion, Il reste pour un public averti vu le langage utilisé,

Je vous le recommande.
Commenter  J’apprécie          1236
Hazel

Hazel, pseudonyme d’Alice, trentenaire paumée qui promène son mal-être avec elle. Hazel, petit oiseau fragile sous une carapace de fille facile. Hazel, image de fille facile zébrée de traces de ses frasques avec la drogue…

Sarah Koskievic met en scène un univers glauque, une atmosphère pesante dans laquelle gravitent des personnages dignes d’un film. Ce roman polyphonique est écrit avec une vigueur qui colle à merveille au scénario. La plume est acerbe, mettant en relief toute la profondeur de cette jeune femme à laquelle on finit par s’attacher.

Merci à NetGalley ainsi qu’aux Éditions de La Martinière pour cette découverte.
Lien : https://promenadesculturelle..
Commenter  J’apprécie          440
Hazel

Hazel a trente ans et ça fait trente ans qu’elle ne va pas bien, comme en témoignent, sur ses bras, les traces laissées par ses tentatives de suicide adolescentes. Elle enchaîne les relations d’un soir. Elle a un ami proche, Romain, qui passe d’une femme à l’autre en les jetant sans aucun scrupule. Hazel va rencontrer Ian et ce sera un amour toxique entre deux personnes en proie à un profond mal-être. ● La narration est assumée la plupart du temps par Hazel, mais aussi, parfois, par Romain ou par d’autres personnages parfois très secondaires. Ce dispositif fonctionne bien. ● J’ai regretté la nature très descriptive de ce roman, qui consiste en fait à un long portrait de Hazel ; il me manque une tension narrative véritable. ● En contrepartie, bien sûr, les personnages sont très fouillés, très riches, en particulier, bien entendu, celui de Hazel. ● J’ai été séduit par le style ciselé, pénétré d’oralité, très agréable à lire. ● J’ai trouvé la fin assez ridicule à la fois dans ses invraisemblances et dans le fait que l’autrice cède à la mode. ● Je remercie #NetGalley et les éditions du #delamartinière de m’avoir permis de lire cet ouvrage. #ChallengeNetGalleyFR #Hazel
Commenter  J’apprécie          402
Hazel

Roman choral, centré sur une jeune femme « au prénom fabuleux » et prompte à déchainer les passions. En quête de séduction, elle hante les nuits parisiennes s’adonnant aux rencontres d’une nuit sur fond de drogue et d’alcool, au nom d’une liberté revendiquée et assumée. Mais lorsqu’elle rencontre Ian, la donne change. Elle devient l’otage de cette relation sulfureuse.



L’ambiance générale est glauque. Le milieu de la nuit et de tous ses excès est un décor sombre. L’écriture vient à l’unisson de ce cadre, elle relève plus d’un style oral, loin d’être un langage châtié.



Je suis peu adepte du genre et je ne suis pas parvenue à m’attacher à ces personnages trop superficiels. J’ai apprécié le dénouement un peu inattendu mais qui ne change pas mon impression globale.



181 pages La Martinière 25 Août 2023

#Hazel #NetGalleyFrance
Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          331
Hazel

Hazel a la trentaine, a toujours été borderline, et cela ne va pas en s'arrangeant : de comportements autodestructeurs en comportements autodestructeurs, elle s'enfonce dans la déchéance, subissant la vie tant qu'elle le peut. Sa rencontre avec Ian, un jour comme un autre, sera une bouée de sauvetage, un temps.



Prenant le parti de commencer son récit par la fin, enfin une partie de la fin, de l'épisode de la vie d'Hazel qu'elle choisit de nous raconter, prenant également le parti de nous le raconter par l'intermédiaire de plusieurs narrateurs, dont Hazel, bien sûr, mais plus encore Romain, son meilleur ami, et d'autres, plus ou moins proches de la jeune femme, Sarah Koskievic avait, à mon sens, tout en main pour que son roman soit d'une grande force, tant pour évoquer l'emprise des névroses sur quelqu'un, que l'emprise qu'un autre peut avoir sur cette même personne, déjà esclave de ses névroses, grâce à une plume qui ne mime pas trop mal la déglingue de son personnage. Enfin, au début.



Mais l'on accède très vite à une mauvaise caricature d'Hazel, voulue ou non, je n'en sais rien (je suis peut-être passée à côté du message de l'autrice, après tout), qui devient tout ce qu'elle désavoue au fil du récit, et à une plume qui devient affreusement fade et répétitive, au même titre que la protagoniste. L'ensemble devient alors une platitude qui nous fait quasiment plonger en un ridicule conte de fées pseudo-rebelle, bien peu crédible qui plus est dans les derniers chapitres - je laisse le soin à chacun de découvrir le final -.



Pour la faire courte : un roman estampillé rock and roll, références musicales, style et personnages à l'appui, mais qui l'est autant que la fête de l'automne de ma ville toutes les fins de septembre... c'est-à-dire bien peu. Pour avoir lu beaucoup d'auteurs de la vraie déglingue, l'on en est bien loin.



Je remercie les éditions De La Martinière et NetGalley de m'en avoir permis la découverte, même si elle ne fut finalement pas concluante.
Commenter  J’apprécie          284
Hazel

«Elle vivait sa vie comme une éphéméride»



Dans un second roman haletant, Sarah Koskievic raconte la vie dissolue d’une Parisienne qui, entre la drogue, l’alcool et le sexe, rêve d’une improbable histoire d’amour. Ian sera-t-il l’homme qui réussira à lui faire renoncer à ses principes ?



Les scientifiques ont bien essayé d’expliquer ce qui se passait au moment d’une rencontre, quand deux êtres se trouvent. Les manifestations physiologiques, la chimie du «coup de foudre». Pourtant le mystère reste entier. Ainsi quand Ian croise le regard de Hazel, il ne sait pas encore qu’il est sur le point de faire basculer sa vie. Tout juste peut-il constater qu’il n’avait encore jamais rencontré une telle fille: «Elle avait dans le fond de son regard un minuscule éclat jaune, qui laissait transparaître sa folie. Elle était de celles qui ne reculent devant rien. Elle ne disait jamais non, trop contente de prouver qu'elle pouvait relever n'importe quel défi. Elle voyait la vie comme une succession de moments chiants et longs, un fléau dont elle voulait désespérément s’échapper sans bien savoir comment faire. Elle vivait sa vie comme une éphéméride. Une journée s’écoulait, elle en arrachait le souvenir et passait à la suivante. Elle avait cette propension à se renouveler tous les matins et à mourir tous les soirs.»

On se doute bien que cette fille incandescente n’est pas faite pour la vie de couple. Peut-être pas non plus pour le bonheur. Pourtant, elle a envie d’y croire, elle qui noie son mal-être dans la vodka, dans des soirées qui ne sont plus vraiment joyeuses, mais plutôt faites pour oublier, pour sombrer dans des nuages de tabac, dans des lignes de coke, dans des vapeurs d’alcool, dans des relations aussi éphémères qu’insatisfaisantes. Elle se donne pour avoir l’impression de vivre. Et se retrouve au petit matin encore plus malheureuse que la veille.

C’est sur le rythme syncopé d’une playlist qui donne aux chapitres leur titre que l’on suit ces errances dans le Paris des bobos qui, s’ils n’ont guère de problèmes d’argent, sont tous plus ou moins mal dans leur peau.

En leur donnant successivement la parole, Sarah Koskievic nous permet de détailler ces malaises existentiels, ces quêtes désespérées vers un avenir plus serein. Et comme il est plus facile de juger les autres que soi-même, les avis sont souvent tranchés, excessifs, assassins. Ainsi, Romain qui est l’ami d’Hazel, ne peut s’empêcher de penser que son féminisme est excessif, qu’elle devrait s’amender un peu. L’occasion de souligner que la galerie de personnages proposée ici montre combien l’époque est dramatiquement instable. Chacun se veut fort et affiche ses faiblesses, chacun se veut libre et se perd dans des principes destructeurs. Chacun veut profiter de la vie en oubliant que le bonheur ne se trouve pas dans des addictions plus ou moins puissantes. Cette Meute, pour reprendre le titre du premier roman de l’autrice, a sans doute écouté No Future en boucle.

On pense au Vernon Subutex de Virginie Despentes, mais dans un style plus frénétique, plus décapant, qui colle parfaitement au propos. Jusqu’à l’ultime chapitre qui ne reprend pas pour rien le titre du premier, Sympathy For The Devil, bouclant une boucle qui pourrait vous surprendre.




Lien : https://collectiondelivres.w..
Commenter  J’apprécie          251
Hazel

Je remercie #NetGalleyFrance et les Éditions de la Martinière pour cette belle découverte de #Hazel !



Hazel et Romain sont deux jeunes adultes perdu.e.s dans une société qui leur a pourtant apporté de "bonnes places", loin de la misère financière et pourtant pleinement dans la crainte des lendemains décevants, de ceux qui désenchantent.

Romain commence par nous présenter Hazel, une jeune femme à tendance dépressive, belle et désœuvrée, malgré son poste d'architecte, ses accoutumances et ses soirées à n'en plus finir. Hazel prend ensuite la parole, confiant son malaise et son manque d'empathie pour la vie de couple. Sauf que voilà, Hazel rencontre Ian et la passion incandescente est en marche... Ce couple adultère va bousculer les a priori de Romain, d'Hazel, et des lectrices et lecteurs.



Le style est fluide, agréable, travaillé, percutant. Sarah Koskievic réussit en quelques phrases à planter les décors et les personnages (par exemple pour Denise, patronne de bar). L'autrice propose un mélange de voix : les deux personnages principaux se racontent au fil des courts chapitres, et des personnages secondaires (patronne, client et cliente de bar, conductrice nocturne...) interviennent de façon impromptue. Ces apparitions furtives apportent une dynamique intéressante au rythme, à l'histoire et aux réflexions qui en découlent. Sarah Koskievic invite aussi des voix plus musicales : un titre de chanson est attribué à chaque chapitre consacré aux personnages principaux. J'ai apprécié cette proposition de playlist (et je recommande vivement d'écouter les morceaux au fil de la lecture !)

Sarah Koskievic décrit avec brio cette génération sur-désenchantée, qui déchante sans raison dans ses quêtes de pouvoir, de sens et de pseudo-libertés. Pour finir, j'ai beaucoup aimé le retournement de situation final, même si je m'attendais un peu à un tel dénouement (un brin tiré par les cheveux...), la conclusion est bien amenée et aussi caustique que l'ensemble du roman.
Commenter  J’apprécie          240
La meute

La meute de Sarah Koskievic est un roman obtenu en accès libre sur net galley grâce aux éditions Plon. Merci à eux même si là, je dois avouer que je ne sais pas trop quoi penser de ma lecture !

Nous découvrons Olivia, Romane, Elly, Isadora, Louise et Rosalie. Six femmes que vous allez aimer détester ! C'est ... LA MEUTE.

J'ai un souci, même si ce roman est court il m'a franchement ennuyé par moment ! Je me suis souvent perdue entre le présent et le passé car la chronologie n'est pas toujours claire.

Je n'ai pas réussi à m'attacher à l'une des six protagonistes, et finalement je m'en suis un peu voulu de ne pas avoir su les aimer !

C'est un roman cruel où les femmes boivent, fument, se droguent.. Je n'ai pas aimé leur comportement, je n'ai pas réussi à les comprendre et en fait je dirais que je suis passé à coté de ma lecture !

J'ignorais en le demandant que ce genre de roman n'est pas pour moi, dommage.

Mon avis est très très mitigé, je mets deux étoiles et demie.

Commenter  J’apprécie          230
Hazel

Un portrait de femme qui brûle tout ce qui touche.



Une écriture vive, moderne, ce portrait se construit par le biais des hommes qui vont croiser le chemin de cette femme. Tout ceux qui viennent se brûler à son mal être.



Je ne sais trop que penser de cette lecture qui après deux mois passés ne m'a pas laissée une terrible impression, peut être une fin qui se veut percutante qui donne un sentiment déroutant...



Mais je n'ai pas succombé à l'attirance de cette Hazel.



Merci à NetGalley et aux Editions de la Martinière pour le partenariat !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          180
Hazel

Le roman s'ouvre sur une scène de mariage qui débute, celui d'Hazel et se termine par cette même scène de mariage qui nous révèle qui elle va épouser.

Entre les deux, nous la suivons, elle et son meilleur ami, Romain. Il est question d'amour mais pas celui des contes de fée, ni même d'amour serein, épanouissant. L'amour est ici destructeurs, cruel, violent, marqué par un rapport de force perpétuel.

Hazel, comme Romain dans une moindre mesure, sont des êtres torturés, qui sont dans l'auto-destruction, un mal-être permanent, une sorte de nihilisme. Hazel est dépressive, camée, alcoolique, à la limite de l'anorexie et a fait plusieurs tentatives de suicide. Et malgré ce tableau peu engageant, elle dégage un magnétisme tel qu'elle ne laisse personne indifférent, y compris d'ailleurs le/la lecteur/trice. L'auteure réussit la gageure de nous attacher à Hazel car derrière cette façade se cache une femme hyper sensible complètement déglinguée.

Tous les personnages de ce roman sont d'ailleurs marqués par la vie, les épreuves, les douleurs. Certains n'apparaissent qu'une fois pour commenter ce qui se déroule sous leurs yeux avec Hazel comme personnage principal. Ces derniers m'ont rappelé les chœurs des tragédies antiques qui donnaient des informations sur la situation, sur l'évolution des personnages.

La fin du roman est surprenante et un peu rapide surtout après la puissance dégagée par le personnage d'Hazel, mise en valeur par un style percutant, cash, sans fioriture à l'image d'Hazel. Roman déstabilisant, dur mais très prenant,qui laisse sa trace une fois refermé.

#Hazel #NetGalleyFrance
Commenter  J’apprécie          130
La meute



Niaiserie insipide

Final indécent

Ne mérite pas davantage qu’un mépris certain au regard des grossièretés et des comportements mis en exergue : drogue, alcoolisme, etc.

Commenter  J’apprécie          130
Hazel

Hazel, jeune femme qui ne trouve pas sa place, enchaine les flirts et amours d'un soir, jusqu'au jour où elle tombe sur Ian, qui a ce quelque chose en plus qui la tient jusqu'à une emprise toxique. On croise son meilleur ami Romain, qui veut tout aussi librement et n'arrive pas à se lier avec une femme.

Nous allons les suivre dans les méandres de leur mal-être.



La plume de l'auteur est âpre, acerbe et nous dresse un portrait noir de ces personnages perdus et auto-destructeurs.



Il m'a manqué un peu de nuances dans ce roman, tous les personnages se ressemblent dans leur noirceur et égoïste (sauf le dernier personnage)



Je n'ai pas ressenti d'évolution chez ses personnages malgré une fin qu'elle a voulu heureuse et un peu trop conventionnelle.
Commenter  J’apprécie          120
Hazel

Je regarde cette histoire depuis l’extérieur. Je me sens tellement éloignée de l’univers d’Hazel, jeune femme dont le mal être est tellement profond qu’elle n’aspire qu’à une chose : s’auto-détruire, et le plus vite sera le mieux pour elle. Scarification, tentative de suicide ont marqué son adolescence sans que personne ne trouve le moyen de l’aider, ne serait-ce qu’un peu.

Pourtant, dans les premières pages du roman, nous découvrons qu’elle est sur le point de se marier mais avec qui ? Son meilleur ami, Romain, celui qui a assisté à ses années de désespérance, la conduit à l’autel. Mais qui épouse-t-elle, elle qui a enchaîné les relations sans lendemain ?

Au cours des pages qui suivront, fortes, percutantes, nous découvrons la relation toxique qu’Hazel entretient avec Ian, relation aliénante, étouffante, dont le dénouement ne peut qu’inquiéter le lecteur. Hazel parviendra-t-elle à se défaire de cette emprise ? Et Ian, peut-on attendre quoi que ce soit de positif de lui ? Il est difficile de lâcher la lecture de ce livre qui nous entraîne dans une spirale de souffrance, de dépendance au côté d’Hazel dont la vie professionnelle est aussi réussie que son psychisme est en lambeaux. Tout comme la meute, premier roman de l’autrice, Hazel va à cent à l’heure, parce qu’il faut – aussi – se dépêcher avant que la vie ne vous rattraper.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          100
La meute

Meute de louves ou de hyènes ? En tout cas six meufs que rien ne devrait relier et qui, par delà les années, les emmerdes, gardent toujours le cap de leur amitié.

Cent pour cent parisiennes (ou presque), plus acerbes que tendres, leur vie nous est donnée façon puzzle chronologique via la narratrice, Olivia.

Si dans le premier tiers du roman, j'ai été séduite par l'énergie brute qui se dégage du texte, tout sauf joli, je me suis vite lassée de cette mécanique qui tourne trop souvent à vide (on se fiche un peu, beaucoup de leurs ennuis) et se termine de manière abrupte, mais sans réelle émotion. Oui, voilà bien le problème, je suis restée totalement extérieure à ce roman.
Commenter  J’apprécie          100
Hazel

A Paris, Hazel, une trentenaire excessive aux comportements autodestructeurs et suicidaires, s’engage dans une relation passionnelle avec Ian.



Romain, son meilleur ami, est le premier surpris quand il constate qu’Hazel est amoureuse. Elle qui s’abîme dans les nuits parisiennes, l’alcool, les drogues et les relations foireuses d’un soir, semble heureuse auprès de Ian.



Vu par l’intermédiaire de plusieurs personnages, Hazel, la fille au prénom «fabuleux», se soustrait à toute tentative de définition. Les chapitres alternent donnant la parole à Hazel elle-même et Romain ainsi qu’à des inconnus croisés dans des bars et qui observent la jeune fille en compagnie de Ian. Sarah Koskievik décortique ce couple et aborde les notions d’emprise psychologique et de possession.



Ce texte, très contemporain et citadin, nous plonge dans la vie parisienne noctambule et ses excès. Les personnages sont architectes, jeunes et riches, mais très malheureux, et il est difficile de s’y attacher, même si on comprend leur fragilité au fil des pages.



J’ai plutôt aimé le style concis, efficace et cash qui colle au thème. La fin est surprenante, un vrai twist peu vraisemblable mais finalement bien vu.



Reste que dans cette veine du trash parisien, j’ai déjà mes chouchous. Je pense à Johann Zarca avec son terrible « La nuit des hyènes », à Capucine et Simon Johannin et le très beau texte « Nino dans la nuit » ainsi qu’à Clément Mialan qui m’ont davantage émue et dont les personnages sont restés gravés en moi. J’oublierai Hazel sans doute plus rapidement !



Commenter  J’apprécie          91
Hazel

Alerte pépite de la rentrée !

Dans le cadre du @challengenetgalley, j'ai eu le plaisir de lire en avant-première ce roman qui, je peux vous le dire aujourd'hui, fait parti des pépites de cette rentrée.

Déjà, son autrice ! @sarahkoskievic est la directrice de prod du podcast le plus écouté de France @transfertpodcast. Ouais, c'est elle qui, avec son équipe, nous trouve les pépites de chaque semaine. C'est elle qui valide les histoires fabuleuses que l'on a dans les oreilles. Transfert, je vous en avais parlé en avril, après avoir lu l'ouvrage issu du podcast.



Ici, avec "Hazel" Sarah vise plus grand, Sarah se dévoile, Sarah nous donne des frissons et bien que je ne la connaisse pas personnellement, je peux sentir que ce livre lui ressemble. Dans cette histoire, on va découvrir des personnages écorchés par la vie, aux grosses blessures sur lesquelles ils mettent peu de mots, des êtres aimés et aimant à leur façon, mais qui se cherchent. C'est le début de la vie d'adulte pour Hazel et Romain, ils bossent dans la même boîte, ils se sont rencontrés à la fac, à la fois tout et rien ne les rassemble. Mais ils s'aiment. De cet amour pur, à la limite du fraternel. Sauf qu'on le sait, si on ne s'aime pas soi même, on peut difficilement aimer les autres.



J'ai envie de (presque) tout vous dire de ce livre mais il reste pourtant si difficile à résumer. Par son écriture franche, ciselée, poétique, aux problématiques actuelles, ses phrases percutantes ; ce livre ne se raconte pas mais se "vit".

Ce roman choral rentre dans l'intime de ses personnages, un chapitre va nous faire les détester pour mieux les aimer aux suivant. On a envie de ne pas en perdre une miette, de tout souligner. Persuadé que Romain et Hazel trouveront leur chemin, guériront. Le livre s'ouvre et se ferme sur un évènement (censé être) heureux : un mariage. Entre ces deux chapitres, les prémisses, les qui on était, et comment on en est arrivé là.

Entre ces deux chapitres, les prémisses, les qui on était, et comment on en est arrivé là.

Entres Hazel et Romain, on découvre les tranches de vie des personnes qui sont de passages dans leurs vies, les petits instants qui comptent beaucoup.

J'ai souffert avec Hazel, j'ai détesté le comportement de Romain, j'ai apprécié les tournants féministes, j'ai souris aux notes d'humours, j'ai vécu ce livre et je sais que je ne pouvais pas mieux lui rendre hommage. Par mes émotions.

Plus en profondeur, nous pourrions percevoir que cet ouvrage est une dénonciation de cette nouvelle génération totalement cabossée, dépassée par les tendances et les médias, cette génération qui surconsomme et utilise les gens comme des Kleenex ou qui tentent seulement de trouver leur place dans un monde inadapté.

"De toute façon, on est tous le toxique de quelqu'un".



A noter : l'ouvrage s'ouvre sur une playlist. Connection auditive non surprenante de notre autrice et j'ai adoré ce détail.



Bref, un ouvrage qui m'a fait vibrer, j'en voulais encore. J'ai hâte de lire d'avantage de Sarah. Ne passez pas à côté à cette rentrée !



Commenter  J’apprécie          90
Hazel

Avis :

Bon roman sur les relations humaines.

Les attentes des femmes et des hommes dans une relation ne sont pas les mêmes.

Certaines de ces relations peuvent être nocives pour les protagonistes.



Hazel et Ian tombent dans leur propre piège.



Conseil :

Je recommande ce roman, il est très réaliste, c'est presque du vécu.

Il y'a de l'humour ce qui permet de s'intéresser à l'histoire.
Commenter  J’apprécie          90
La meute

Cette meute de filles déchaînées et enchaînées les unes aux autres par l'amitié (?) ne m'a pas touchée un instant. Elles sont endiablées et peu maîtresses d'elles-mêmes, alcool, sexe, nuits de fêtes. Il y a des passages qui m'ont échappé, d'autres franchement ennuyée. La fin est brutale, inattendue.
Commenter  J’apprécie          90
La meute

Un premier roman qu'on pense d'abord "feel-good" ou "girly", mais qui se révèle plus sombre et profond que ça. A travers l'histoire d'une bande de copines longtemps inséparables qui vont se retrouver, Sarah Koskievic dresse le portrait de la génération qui atteint la trentaine dans les années 2010. Des filles qui veulent vivre librement, comme elles le veulent. Une fin qu'on prend en pleine figure.
Lien : https://appuyezsurlatouchele..
Commenter  J’apprécie          90
Hazel

Hazel a un prénom d'ange. Mais d'un ange déchu. Démoniaque dans sa relation aux hommes, aux autres, elle se nourrit exclusivement de fumée de cigarettes, de vin et du sang de ses victimes. Avec son ami Romain, sa Thelma, elle chasse, joue, dévore. Jusqu'à Ian. Pour la première fois, elle tombe amoureuse, comme toutes ces filles normales. Elle minaude un peu, imagine enfin un horizon possible, une belle histoire de celles qui peuvent sauver les âmes les plus noires. Mais Ian est installé dans une petite vie, avec une gentille fille. S'instaure alors une relation toxique entre Hazel et Ian. Qui est le manipulateur ? Qui est le manipulé ? Rien n'est clair jusqu'à... *twist final* !



Au rythme d'une playlist extrêmement bien choisie (Comment est ta peine ? La mienne est comme ça), on entre dans un roman au ton contemporain, quelque part entre Despentes et Becker. Le genre de textes qui me plaît. Dévoré en une journée, j'ai aimé la construction du récit, son propos, ces personnages trentenaires et parisiens. J'ai regretté que parfois l'autrice veuille en dire trop sur le contexte social, se perdant sur quelques paragraphes dans un discours politique qui nous éloigne de ce qui nous tient en haleine : l'histoire entre Ian et Hazel, cette entreprise de destruction en marche, "un coup de foudre entre eux ? Non, c'était une collision." Parce que le propos social et politique tient dans cette histoire d'amour. Le jeu immuable de la séduction, l'état de nos relations aux autres guidé par une société de l'immédiateté, les conventions sociales qui nous oblige à suivre des chemins tracés et l'envie folle de trouver sa place malgré le poids de ce que l'on est.



Et puis, il y a un petit côté Liaisons dangereuses dans tout ça. Jouer. Manipuler. Blesser. Se blesser. Croire à une rédemption. Retomber. Replonger. Jouer encore. Manipuler plus directement. Blesser pour ne pas être blessé soi-même. Tout ça sous le regard de la faune nocturne parisienne. Un public qui connaît aussi bien les codes que nos héros. Mention spéciale à Denise qui analyse aussi bien les couples qu'elle sert des bavettes-frites. Denise, j'aurais aimé qu'elle me raconte toute l'histoire.

Sympathy For The Devil.

Commenter  J’apprécie          80




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sarah Koskievic (114)Voir plus

Quiz Voir plus

Le tutoiement dans Tintin

Dans quel album le capitaine Haddock tutoie-t-il (une fois) Tintin ?

Le lotus bleu
Le secret de la Licorne
Le temple du soleil
L’affaire Tournesol

1 questions
5 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}