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Critiques de Sarah Koskievic (75)
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Hazel

Hazel est une trentenaire parisienne, que rien ne raccroche vraiment à la vie. Elle boit beaucoup, plongée dans une sorte de dépression qui la noie tel un trou noir. Elle se fout de tout, se fout de manger, se fout des hommes avec qui elle couche et qu’elle jette en suivant. Elle a souvent décidé d’en terminer avec son existence, sans jamais réussir, sa peau marquée par les tentatives. À ses côtés on découvre Romain, aussi antipathique que Hazel, homme à femmes, architecte, rêvant de faire souffrir et détruire les personnes sans cervelle avec qui il couche et à qui il promet monts et merveilles.

L’écriture de l’autrice est audacieuse, tranchante comme un couteau, vive et entêtante. Les mots sont crus, les phrases sont courtes. On est ici bercé par la noirceur des personnages.

Et justement ces personnages, parlons-en. Antipathiques à souhait, je n’ai rien éprouvé pour eux. Je n’ai pas été sensible à leur histoire, me demandant même comment l’on pouvait s’attacher à eux. J’ai eu de la peine, pour les quelques personnages gravitant autour d’eux et laissés sur le carreau.

Ce livre ne me marquera certainement pas. Mais je n’oublierai tout de même pas l’écriture si incisive de l’autrice.
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Hazel

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H.A.Z.E.L.

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Hazel, fille abîmée, brisée, éblouissante. Qui côtoie la vie sans jamais la toucher. On ne peut pas la sauver. Elle s’échappe. Idées sombres. Elle ne veut pas goûter au bonheur .



[ je prends et je déchire. Je ne reste pas. Je ne laisse jamais à quelqu’un l’occasion de me découvrir ou de me comprendre. Je traîne ce spleen…]

Écorchée par la mélancolie. Colère silencieuse. Elle médite sur sa vie, à coup de vodka. Coeur vacillant. Mauvaise rencontre .



[ je dois aussi me souvenir de respirer plus souvent et plus lentement car maintenant, je sais que Ian respire avec moi. Il faut que je me souvienne, souvent, qu’il existe un chemin qui, quand je tournoie, plonge, glisse, et me noie, me ramènera à la surface.]

Le coeur au bord des lèvres. Silence installé. Hazel, mystérieuse et envoûtante .



[ les gens joyeux, le bonheur, c’est pas fait pour toi. Ne tourne pas la tête, c’est vrai. Tu rêves de ce que tu ne pourras pas supporter .]



H.A.Z.E.L. comme une sombre histoire d’amour comme une collision . Intense, puissante, toxique. Comme un amour destructeur, cruel, en force. Au rythme du Paris nocturne, à l’atmosphère pesante et toxique .

H.A.Z.E.L. comme une lecture tempétueuse, douloureuse, sous emprise, surprenante jusqu’à la toute dernière page ( relue 2 fois !) . Entre force et fragilité, ombres et lumière .

Une lecture qui ne laisse pas indifférente, qui bouscule, qui interroge . ( j’ai détesté Ian évidemment, j’ai mal compris Romain, et Hazel cette dingue que dire… )



Il vous tente ?

Envie de le lire …

Si oui, j’ai hâte qu’on en parle …
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Hazel

Hazel, trentenaire torturée, lutte puis succombe à l'emprise de Ian.

La construction du récit est originale ce qui en fait un roman très prenant. L'écriture est tranchante mais l'auteure cherche à transcrire la radicalite de son personnage de manière trop maladroite et caricaturale. La construction du personnage d'Hazel et, par conséquent, l'intérêt du récit, en pâtissent selon moi.
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Hazel

Lecture 62 de 2023                   

                

J'ai lu ℋ𝓪𝔃𝒆𝓵 écrit par Sarah Koskievic, publié aux Editions de la Martinière et qui sera disponible le 25 Août 2023 [Résumé en commentaire].             

  

Tout d'habitude, je tiens à remercier Netgalley @netgalleyfrance pour la découverte de ce roman que j'ai lu dans le cadre du Challenge Netgalley #challengenetgalleyfr.

  

Dans ce livre, on suit Hazel, une jeune femme à la vie compliquée comme en témoignent les traces sur ses bras, traces des nombreuses tentatives de suicide depuis son adolescence.   

  

Le début du roman m'a surprise car on a la description du mariage d'Hazel, conduite à l'autel par son meilleur ami Romain, surpris d'être ici. Et puis, on plonge dans le passé d'Hazel, avec des relations nocives.   

  

Sexe, alcool et drogue... Tout est là. Je n'ai rien contre, mais je n'ai pas trop compris en quoi cela servait la narration. Je pense que c'est ce qui m'a le plus gênée dans ce roman, c'est la trame narrative. Pour moi, ce roman est une longue description d'Hazel et de sa psychologie, ainsi que de celles des personnes proches de la jeune femme. Mais cela manque de véritable rebondissement.   

  

Quand à la fin, je l'ai trouvée trop rapide et très surprenante par rapport au personnage d'Hazel qui a été décrit tout au long du roman.   

  
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Hazel

A Paris, Hazel, une trentenaire excessive aux comportements autodestructeurs et suicidaires, s’engage dans une relation passionnelle avec Ian.



Romain, son meilleur ami, est le premier surpris quand il constate qu’Hazel est amoureuse. Elle qui s’abîme dans les nuits parisiennes, l’alcool, les drogues et les relations foireuses d’un soir, semble heureuse auprès de Ian.



Vu par l’intermédiaire de plusieurs personnages, Hazel, la fille au prénom «fabuleux», se soustrait à toute tentative de définition. Les chapitres alternent donnant la parole à Hazel elle-même et Romain ainsi qu’à des inconnus croisés dans des bars et qui observent la jeune fille en compagnie de Ian. Sarah Koskievik décortique ce couple et aborde les notions d’emprise psychologique et de possession.



Ce texte, très contemporain et citadin, nous plonge dans la vie parisienne noctambule et ses excès. Les personnages sont architectes, jeunes et riches, mais très malheureux, et il est difficile de s’y attacher, même si on comprend leur fragilité au fil des pages.



J’ai plutôt aimé le style concis, efficace et cash qui colle au thème. La fin est surprenante, un vrai twist peu vraisemblable mais finalement bien vu.



Reste que dans cette veine du trash parisien, j’ai déjà mes chouchous. Je pense à Johann Zarca avec son terrible « La nuit des hyènes », à Capucine et Simon Johannin et le très beau texte « Nino dans la nuit » ainsi qu’à Clément Mialan qui m’ont davantage émue et dont les personnages sont restés gravés en moi. J’oublierai Hazel sans doute plus rapidement !



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Hazel

Un roman énigmatique à fleur d’émotion, en kaléidoscope, qui se lit le souffle court.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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Hazel

Ce roman est hors norme, des personnages atypiques, une ambiance anxiogène.

Hazel est une jeune femme, trentenaire, en perdition totale de sa vie, elle s'auto-flagelle, se mutile,, tentative de suicide, des cicatrices marquées à vie sur son corps, une preuve de son existence . Une jeune femme dépressive, une vie dépravée, sexe alcool, drogue, des éléments existentiels , pour décrire Hazel, Elle sombre de plus en plus dans les méandres de l'enfer, de la folie. Sa rencontre avec Ian, pourrait-être un échappatoire, une renaissance, se prouver qu'elle peut mener une vie normale, Ce rêve devient vite en cauchemar, une relation toxique s'installe, il la manipule, il se joue d'elle .Hazel est sous l'emprise de Ian, elle à beaucoup de mal à se recentrer sur elle même et quitter cet être nauséabond, Elle est enchaînée avec elle même, Pourra t'-elle reprendre le contrôle de sa vie? Il a également Romain ,son ami de longue date, toujours présent, un homme à femme , des relations d'un soir,, aucun états d'âme pour la gente féminine, Il y a elle, il y a lui, il y a Romain,il y a tous les personnages rencontrés au fil de l'histoire, L'auteur commence son roman , en mettant en avant Hazel ,au bras de Romain,pour célébrer son mariage, un questionnement qui s'installe , qui a réussi à apprivoiser et donner du bonheur à Hazel, Quel est l'heureux élu?

L'auteure m'a totalement chamboulé par son récit, Elle traite avec beaucoup de réalisme son sujet, monde où la fiction n'a plus sa place. Une histoire cruelle dure , où rien est épargné à Hazel, Un langage cru donnant plus de véracité, et je dirai même que c'est existentiel. La lecture est dérangeante, percutante, bouleversante,L'univers est d'une extrême noirceur, un univers glauque, un univers oppressant, Mon empathie pour Hazel c'est intensifiée au fil de la lecture,

L'auteure nous entraîne , avec dextérité dans son monde, du début jusqu'au twist final,Une histoire qui m' a pris aux tripes , scotchée, on ne ressort pas indemne d'une telle lecture, un roman que j'ai dévoré, Un roman court mais intense en émotion, Il reste pour un public averti vu le langage utilisé,

Je vous le recommande.
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Hazel

Si vous cherchez un roman un peu rock’n’roll dans le style de Virginie Despentes, vous serez servis !

Une jeune architecte qui cherche sa place dans un monde qu’elle ne comprend pas, jusqu’à sa rencontre avec un homme qui marque le début d’une relation chaotique.

La plume est acerbe, les personnages donnent tour à tour leur point de vue, et la fin est totalement surprenante. J’ai adoré !

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Hazel

Jeune trentenaire, Hazel souffre d'un profond mal-être. Alors qu'elle essaye tant bien que mal de survivre, elle enchaine les relations toxiques...



Sarah Koskievic nous offre un puissant roman d'amour et d'autodestruction.

Les chapitres alternent les points de vue de Hazel et Romain, son meilleur ami. Quelques rares personnages secondaires prennent la parole et enrichissent l'analyse psychologique de la situation.



La lecture de ce roman est déroutante. J'ai trouvé la narration brute, saccadée, haletante ; Un rythme en parfaite adéquation avec la psychologie des personnages (comme une apnée à vivre).

L'autrice nous dresse un portrait fin et profond d'Hazel. Malgré la noirceur qui l'entoure, on s'attache à elle et on l'accompagne dans sa lutte contre la vie, pour la vie...
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Hazel

Une plume fine et sensible comme je les aime qui met en lumière les tourments de Hazel et Romain, deux parisiens vivant avec leurs tripes le désenchantement de leur époque. Certains passages m’ont mise mal à l’aise, mais le rythme nous emporte, impossible à lâcher pour ma part. Sombre mais jubilatoire !
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Hazel

C’est un roman qui se lit à toute vitesse. Au début, tu te dis : serait-ce une version modernisée de Passion simple? Puis, tu te dis qu'il doit y avoir un truc. Enfin, tu te prends le coup de théâtre final dans la figure et tu souris. Ça change des comédies romantiques comme l’annonce la promo du roman mais ça change aussi des histoires d’amour tout court. Cette scène où un personnage fait voler les romans à travers la pièce à la page 119 est un bon résumé du roman « Vole L’Amant, vole Bonjour Tristesse, vole Circé, vole Passion simple!”. Je recommande pour se changer les idées : cela fait l'effet d'un carré de chocolat : délicieux.

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Hazel

A la manière de Despentes, on suit Hazel, trentenaire complètement lost, et les personnes qui l'entourent, notamment Romain, son seul vrai ami. On suit ses relations toxiques, ses pensées et les pensées des gens qu'elle croise.



Mais finalement je suis jamais vraiment rentrée dans son histoire, on reste assez en surface. J'ai eu l'impression d'une succession de petites scènes sans vraiment de but, composées de personnages de différentes classes sociales mais pas tellement crédibles non plus ... La relation toxique avec Ian n'est pas vraiment approfondie, je n'ai vraiment pas réussi à m'attacher au personnage.



Il n'y a aucune place à la suggestion, tout est verbalisé, ce qui laisse une sensation un peu too much de violence. Et méga méga trigger warning sur le suicide.
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Hazel

Merci à  #netgalleyfrance et aux Éditions de la Martinière pour ce service presse.

#NetGalleyFrance

#Hazel



Quelle femme étonnante.

Hazel désenchantée, transgressive, qui prend quand elle laisse croire qu'elle donne. Elle ne croit pas en l'avenir, supporte tout juste le présent et se laisse porter par chaque journée. Être éthéré, fine, maigre, presque fantomatique, elle ne s'attache pas et attend de disparaître.



C'est un roman original, une héroïne comme je n'en avais jamais vue. Elle se sent vivante le temps d'une étreinte et le dit :

"Je veux me noyer dans les draps et m'oublier. Qu'on me donne un moment de pur plaisir, pour me souvenir, encore, que je suis vivante."



Pourtant elle ne veut surtout pas plus de la part des hommes. Femme-objet et chasseresse tout à la fois, elle est tout en contradictions.



C'est un récit à plusieurs voix : Hazel, l'ami, l'amant, quelques gens croisés au hasard de ses sorties. À se vouloir détachée de tout, elle devient terriblement attirante.



Une lecture qui m'a sortie de mes habitudes et qui m'a beaucoup plue. Sa fin m'a même séduite.
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Hazel

Je suis allée au bout de ce livre... mais à quel prix ! :-) Une certaine exaspération : par l'écriture, le thème, l'intrigue, la chute ridicule... Rien ne m'a parlé dans ce roman qui décrit la vie hors sol de parisiens trentenaires et bourgeois. Une relation hétérosexuelle toxique, au final explorée uniquement en surface, sans reliefs. Je ne le recommanderai pas pour lecture. - offert par Gleeph pour la rentrée littéraire, merci à eux -







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Hazel

Roman coup de poing, cru, direct, sans fioritures, âmes sensibles s’abstenir.

Personnellement j’ai beaucoup aimé mais à mon avis, les avis peuvent être divergents.

La vie amoureuse d’une jeune femme, Hazel, est retranscrite du point de vue de divers personnages, que ce soit le meilleur ami, la patronne d’un bar, une inconnue espagnole qui la renverse en voiture, l’amant du moment, etc.

Sur Hazel, ils portent un regard extérieur et pourtant criant de vérité.

La vie compliquée d’Hazel, sa volonté de s’autodétruire en permanence en font une jeune femme énigmatique qui sort du lot et attire les regards ou fait fuir, c’est selon.

Un roman qui ne laissera pas indifférent.
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Hazel

Hazel est le type même de la citadine trentenaire désabusée, revenue de tout, supérieure à tout le monde, qui traine son mal de vivre de troquets en amants, ou l'inverse. Un jour elle se toque d'un sadique dont elle devient totalement dépendante, malgré ses airs de femme libérée. Elle boit, elle baise, elle fume à l'occasion et recommence à n'en plus finir. En ce moment où les armes ont repris du service en Ukraine comme à Gaza, je ne peux ressentir aucune empathie pour ce genre de personne nombriliste. C'était trop pour moi. Un peu mazo, j'ai tout de même lu jusqu'à la dernière ligne, ne serait-ce que pour comprendre les premières pages, mais avec l'impression de perdre mon temps.

#Hazel #NetGalleyFrance




Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Hazel

Hazel côtoie la vie sans jamais la toucher. La toucher elle, pourtant, les hommes savent comment faire... mais comment résisteraient-ils ? Pour elle, ils ne sont que des visages déjà oubliés, ils sont la cause directe et indirecte des cicatrices au bras, des morsures aux épaules, des vertigineuses et irréparables blessures intérieure.

Ce parant d'un maquillage plus ou moins sombre en fonction de la noirceur intérieure, Hazel tente chaque jour d'affronter le monde.



Son ton grinçant, son désintérêt de tout, son mépris, sa haine non dissimulée, sont les épines dont elle se pare pour repousser ce monde qu'elle déteste mais qui arrive néanmoins à la dévorer à petit feu de ses crocs acérés, brisant la plus dure des carapaces comme la plus fragile des fleurs.



Entre nuits sans fin, quête de séduction, alcool, drogue, la liberté est totale. Mais quand Ian fait son entrée en scène, la rencontre est explosive, l'envoûtement total, la voici bientôt captive de cet amour toxique.



Un roman qui prête également la voix à Romain, le meilleur ami d'Hazel, mais également aux différentes personnes qui croisent la vie d'Hazel, le terrible Ian compris, des voix tour à tour désabusées, blessés, dissimulatrices, fausses, mais qui sonnent toujours éminemment juste.



Un rythme haletant pour un livre intense, parfois cru, souvent drôle, remplie de références musicales (en plus des noms de chapitres qui sont des titres de chansons), corrosif, sombre et Rock and Roll, profondément féministe et dénonciateur d'une société destructrice, jusqu'au final aussi inattendu que mordant.
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Hazel

Hazel – Sarah Koskievic



Pour mon défi NetGalley France 2023, j’ai reçu ce roman : Hazel. Une littérature française intrigante, une fiction pour adulte (je le précise ici, car nous avons un certain langage cru), qui nous entraîne dans l’histoire d’une femme fragile dans un univers pesant.



Hazel, une jeune femme de trente ans, ressent « un vide inexplicable ». Il n’y a pas une seule journée dans ce monde où elle ne se pose pas des questions sur sa vie, sur le sens de celle-ci et si elle a vraiment sa place… On voit sur son corps les cicatrices, les bleus; la preuve qu’elle n’est pas bien. Tous les jours sont une souffrance, un vide, sauf lorsqu’elle voit son ami Romain. Pour lui, elle est différente : lumineuse, originale, mais également sombre, avec des idées noires.



« …Mais avec moi, elle laisse entrevoir son vrai visage. Impétueuse, insolente, irrévérencieuse, profondément dépressive, elle peut enfin déverser le flot d’émotions qu’elle retient depuis toujours. »



Jusqu’au jour où elle rencontre Ian. Un homme attirant, mystérieux, mais qui est également en proie au même mal-être qu’Hazel. Ici, il n’y a pas de contes de fées, de fin heureuse, mais seulement un amour violent, dur et… tout simplement destructeur. Qui seront nos futurs mariés? À vous de le découvrir.



Sarah Koskievic a une plume intéressante, intrigante. Elle nous entraîne dans un roman court, hors norme, car elle sort des balises habituelles. Mais, pour cette chronique, je vais être honnête en disant ceci : soit vous aimez, soit non. Pour ma part, ce ne fût pas le cas malheureusement. Je n’ai pas aimé l’ironie dans la plume de l’auteure, la noirceur… La descente aux enfers de notre personnage. Je lis toutes sortes de romans : romance, polar, thriller, dark romance, donc j’ai l’habitude… Mais celui-ci est très cru, pesant, difficile, et il y a une relation que je trouve beaucoup trop sordide. Cependant, cela ne m’a pas empêcher d’aimer la structure, l’histoire en général et certains des personnages secondaires.



Mais ce qui m’a agréablement surprise dans cette histoire, je ne m’y attendais tellement pas, est la fameuse chanson que je connais d’un dessin animé « Un Monstre à Paris »… Alors, j’ai relu-relu-relu ce passage, car je l’ai adoré. Quelle surprise de lire ce petit extrait :

« On rentre quand le soleil se lève et que l’eau se réveille.

Sur le pont des Arts, mon cœur vacille. Entre deux eaux, l’air est si bon. Cet air si pur, je le respire. Nos reflets perchés sur ce pont. »



Un roman étonnant, original, mais dont je n’ai pas apprécié la noirceur, ni l’ironie.

Et vous, qu’en avez-vous passé? 6/10



Merci pour ce service presse!

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Date de sortie : 25 août 2023 (France)



Résumé :

Une trentenaire désabusée en proie à des idées sombres traîne son autodestruction et morcelle son intégrité dans ses relations amoureuses. Hazel, c’est son nom, s’automutile et se donne à des hommes le temps d’une nuit, comme de petits abandons volontaires qui la dépossèdent d’elle un peu plus à chaque fois.

Jusqu’au jour où elle rencontre Ian.

L’attraction est immédiate, irrépressible. Au rythme du Paris nocturne et des fumoirs de boîtes de nuit, Hazel et Ian se perdent dans une histoire d’amour vouée à l’échec. Jusqu’à sa fin… inattendue.

Avec une langue décapante et incisive, Sarah Koskievic présente une héroïne tragique qui bat en brèche toutes les recommandations de « bonne conduite féministe » - féminisme dont elle se réclame paradoxalement. Hazel fascine autant qu’elle émeut. Un personnage intense, entre force et fragilité, qui interroge avec férocité les contradictions d’une époque.


Lien : https://www.facebook.com/pho..
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Hazel

« On est tous le toxique de quelqu’un ».

Hazel est cassée et se détruit, elle peine à trouver sa place dans ce monde et un sens à cette existence qu’elle veut fuir.

Un roman à plusieurs voix dans lequel Hazel occupe la place principale.

Elle qui n’a jamais cru en l’Amour rencontre un jour Ian, présentant le profil type de l’homme pervers et narcissique.

Ian s’engouffre dans les failles d’Hazel et prend de l’emprise sur cette féministe, forte et fragile à la fois.

Il lui fait découvrir qu’elle peut avoir envie d’aimer.

Cependant est-ce de l’amour ?

Sarah Koskievic nous livre ici l’histoire d’une relation malsaine et toxique, à travers une narration crue faisant penser à l’écriture de Virginie Despentes et portée par des personnages paumés, emplis de la solitude des grandes villes.



Un livre que l’on referme en s’interrogeant sur ces liens destructeurs pour nous, mais que l’on accepte parfois au-delà de tout… Jusqu’à à sombrer dans la souffrance.

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Hazel

Un portrait de femme qui brûle tout ce qui touche.



Une écriture vive, moderne, ce portrait se construit par le biais des hommes qui vont croiser le chemin de cette femme. Tout ceux qui viennent se brûler à son mal être.



Je ne sais trop que penser de cette lecture qui après deux mois passés ne m'a pas laissée une terrible impression, peut être une fin qui se veut percutante qui donne un sentiment déroutant...



Mais je n'ai pas succombé à l'attirance de cette Hazel.



Merci à NetGalley et aux Editions de la Martinière pour le partenariat !
Lien : https://imagimots.blogspot.c..
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