Pour d'autres, la chasse est ... un jeu. Ainsi, des touristes très riches viennent en Afrique pour abattre des lions, des girafes... Comme si tuer de si grands animaux leur prouvait qu'ils étaient très forts !
La cabane d'Anna n'a ni porte ni clé, juste une échelle de corde pour se rapprocher du ciel en guise d'escalier.
Comme les animaux sauvages ont de moins en moins de place pour vivre, ils sont de moins en moins nombreux.
Salomé le sait : prendre soin des grenouilles, des crapauds et des salamandres est essentiel. Ces animaux, qu'on appelle amphibiens parce qu'ils vivent aussi bien sur terre que dans l'eau, sont précieux. D'abord, parce que se sont des êtres vivants. Comme elle !
Et puis aujourd'hui, dans le monde entier, ils sont devenus rares : leur population a diminué ces dernières années. Tout comme la plupart des animaux et toutes les formes de vie sur Terre : les plantes, les champignons... Ce qu'on appelle la biodiversité est de plus en plus fragile.
Si j'étais restée en Afrique, j'aurais brouté les feuilles du sommet des acacias, bu l'eau des marigots et parcouru tranquillement les étendues herbeuses. Ici, je ne peux même pas courir...
Au lieu de chasser le phoque ou le morse, comme le font mes frères ours polaires dans le Grand Nord, je tourne en rond en attendant mon repas composé surtout de poissons... surgelés !
La cabane de Sakari est bâtie sans marteau ni clou. Elle est construite tout en rond, avec des blocs de neige à la place des briques : c'est un igloo.
Partager l'espace, apprendre à se connaître, prendre soin... Voilà sans doute des pistes pour protéger les animaux.
[Salomé] sait bien que toute seule elle ne pourra pas sauver les ours polaires. Les responsables des pays et des entreprises doivent prendre les bonnes décisions pour les protéger. Mais, avec sa famille et ses amis, Salomé a aussi le pouvoir d'agir, même en habitant très loin de ces animaux.
On estime que plus de 4 000 espèces animales sont en danger critique de disparition.