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Citations de Sarah Marty (19)


Je crois pouvoir dire aujourd’hui que tout ce que nous avons subi, tout ce qui nous a engloutis peu à peu tout au long de notre vie et qui sommeille en nous, un jour nous submerge brutalement, et c’est toute notre existence dans ce qu’elle a de plus abrupt qui d’un seul bloc nous étouffe.
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C’est l’amour qui coule dans mes veines qui me donne ces jolies couleurs rouges et ceux qui n’aiment pas comme des fous, ceux qui ne vivent pas le grand amour, meurent desséchés comme des poissons crevés au soleil.
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Toi aussi tu vas mourir d’amour et il ne s’en apercevra pas… Les hommes ne voient pas les cadavres qu’ils laissent derrière eux… C’est ça la différence entre les hommes et les femmes…
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Elle verra un couple et ne le quittera pas du regard, fascinée. Sans doute viennent-ils de se disputer. Le jeune homme plante ses yeux dans ceux de la jeune fille, lentement pose sa bouche sur ses larmes. Puis il laisse glisser ses doigts sur ses joues pour les faire totalement disparaître.
Elle comprendra que jamais personne ne s’est noyé dans son regard comme dans celui de cette jeune fille. Elle n’aura connu que des hommes qui auront fui ses larmes.
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Accepte l’inattendu, accepte ce que tu n’as pas demandé et qui te déstabilise, alors seulement tu pourras danser avec le chaos.
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Cevdet les regarde à nouveau et fait le compte, il est superstisieux et croit à la signification des chiffres. Ils sont quinze passagers avec le bébé. Rassuré, il souffle longuement. Il pense que c'est un bon chiffre.
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J'ai demandé le pouvoir et je l'ai trouvé dans la connaissance. J'ai demandé l'honneur, et je l'ai trouvé dans la pauvreté. J'ai demandée la consolation, et je l'ai trouvée dans le désespoir. Crois-moi, le soleil sera un jour à notre porte.
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Toute la nuit elle arpente la chambre. La douleur la taraude, seule la musique parvient à l’apaiser, c’est la Sonate au clair de lune de Beethoven qui la guide, ce musicien qui avait écrit dans son journal intime : « Qui désire récolter des larmes n’a qu’à semer l’amour. » Ses notes s’élèvent dans l’appartement, lui soufflent l’attitude qu’elle adoptera quand son mari rentrera de voyage d’affaires.
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Interloqués, les passeurs sont devant ce groupe toujours debout, résolu, en marche, et eux sont à l'arrêt avec leurs kalachnikovs qui pendent au bout de leurs bras, à se demander comment ils ont pu résister. Des morts-vivants, se surprend à penser un passeur, sidéré devant l'obstination de ces hommes à vouloir vivre.
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Comment vais-je faire pour vivre sans toi, Nihal ? Ce qui me fait redouter demain, c'est la peur du vide entre mes bras.
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Elle se souvient d’elle hier soir, cachée derrière la porte
du salon, un couteau serré dans la main.
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(p. 152)

« Un jour ou l’autre, nous devrons payer le prix de notre fuite. On nous en voudra d’avoir quitté notre pays de misère, on nous reprochera de nous être octroyés une seconde chance en laissant les cadavres pourrir dans les caniveaux. Ces flèches viendront peut-être de nos parents, de nos grands-parents ou même de ceux qui habitent l’Europe. Parfois, tu penses comme eux, tu penses toi aussi que c’est de la lâcheté de fuir, et pas du courage ».
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Oui, même l'horreur a sa symphonie ! Mais plus personne n'est capable d'entendre la diversité des timbres et des exécutés ! Sourds, ils avancent, foncent, se ruent à corps perdu dans la bataille, les mains pleines d'armes.
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Et qui entend encore les coups de feu, les râles de ceux qui tombent dans les rues ? Qui ? Même les hommes qui se battent n'entendent plus la symphonie de l'horreur.
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"Les situations traumatiques nous avalent, nous écrasent de leur obésité.
Tant qu'elles restent en nous, tant que la douleur n'est pas racontée, le temps reste figé."
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Il y a ce mur qui nous lie maintenant à jamais, ce mur soufflé par la tempête puis reconstruit, mais il y a aussi ce livre. Je suis convaincue que les survivants de ce périple insensé doivent faire entendre au monde le prix inestimable de la vie. Ils n'ont pas erré des jours et des nuits la mort aux trousses, marché sur des pieds usés pour simplement se glisser sans bruit dans une autre existence. Non, ils sont là pour raconter, dissiper les ténèbres. Pourtant ces hommes, épuisés de tant de kilomètres parcourus, rencontreront parfois des foules d'ignorants qui, méfiants, ne voudront pas les voir et détourneront leur visage devant leurs yeux encore hagards de tant de souffrance. Ces masses d'anonymes, incommodés, tracassés par leur présence, n'auront de cesse de les blesser cruellement jusqu'au jour où - je veux le croire - la voix de ces ressuscités les bouleversera, et l'amour enfin dessillera leurs yeux.
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Alors qu'elle crève de douleur, qu'elle est immobilisée par sa souffrance, lui est dans l'élan, dans les projets ! La différence entre eux est saisissante et désormais elle comprend mieux pourquoi il ne lui parle plus. Il est déjà dans une autre histoire.
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Huit ans de mariage. Huit ans où il l’aura arrachée à sa vie solitaire pour lui faire croire qu’ils seraient deux pour traverser les épreuves, deux pour faire face au monde, deux pour être plus solides. Huit ans où il lui aura fait de fausses promesses, sans doute pour s’offrir un état civil plus sérieux, plus stable pour signer ses contrats. Huit ans où elle aurait pu rencontrer une autre personne et avoir des enfants.
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Toi aussi tu vas mourir d’amour et il ne s’en apercevra pas… Les hommes ne voient pas les cadavres qu’ils laissent derrière eux… C’est ça la différence entre les hommes et les femmes…
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