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Critiques de Sébastien Juillard (14)
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

C'est une maison d'édition dont je n'avais jamais entendu parlé. C'est la couverture qui m'a intriguée. Le sujet aussi. Palestinien/ Israélien une histoire que j'essaie de comprendre depuis longtemps. Surprise cette collection est notée SF, Fantasy& Fantastique, pas mon genre de prédilection. En fait j'ai peu perçu que c'était de l'anticipation, à part quelques inventions technologiques ( enfin je pense) .

C'est une histoire d'humains avec leurs vies cabossées, leurs drames, leurs douleurs entre colère, désespoir et résignation. Il n'y a pas d'intrigue, juste des échanges entres protagonistes, trois hommes et une femme.

Nous sommes dans la bande gaza, Keren, juive est en mission pour l'ONU. Elle est évidemment assez mal perçue. Il y a Jawad, qui fait des prothèses, pour réparer les corps détruits par les attentats, Marwan qui a cessé de lutter un jour et Bassem qui ne veut pas la paix.

Des histoires qui se croisent ou se frôlent, des bombes qui explosent et littérairement c'est très violent. La bande de gaza frémit de tous ces drames qui n'en finissent pas de faire couler le sang.

Une longue nouvelle qui fait frémir et qui se lit sans vraiment comprendre où l'on va. Désespérant bien évidemment.

Il faudrait pour s'en sortir... Mais cela semble totalement impossible.

Je la relirai cette histoire, m'imprégner de ces mots où l'humain est au cœur du drame.

Je suis très curieuse de découvrir d'autres titres de cette maison d'édition

"Scylla" , un nom pas anodin.

merci à Babelio et à La Librairie Scylla pour cet envoi, accompagné de nombreux marque-pages. Très belle découverte.













































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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

En Résumé : J’ai passé un très bon moment de lecture avec cette novella qui nous plonge à Gaza, dans un futur proche, où une paix fragile vient de s’installer. On va alors suivre des instants de vie de quatre personnages qui ont des existences et des visions complètements différentes. Il n’y a pas ici clairement d’intrigue, ce qui pourrait en bloquer certains, mais plus une tranche de vie de chacun, le tout traité habilement et avec une certaine poésie et qui amène sont lot de réflexions. Surtout que l’auteur ne cherche pas à nous imposer ses idées, ne prenant aucun parti, nous présentant ainsi différents points de vue qui lui permettent ainsi à chacun de s’exprimer. Il ne tombe ainsi jamais dans la caricature. Les réflexions soulevés ainsi ne manquent pas de faire réfléchir qu’elles soient humaines, sociologiques, théologiques ou encore par exemple sur cette notion de frontière et ce qu’on y met derrière. Cette notion résonne d’ailleurs fortement avec notre époque actuelle. Le tout est aussi porté par des personnages humains, touchants, loin d’être manichéens. On découvre ainsi ce qui les a forgé, leurs forces, leurs blessures, leurs buts et on se rend compte que finalement ils ne cherchent qu’à exister au travers du prisme qu’ils croient le mieux. Qu’ils soient dans un camp ou dans l’autre, on les comprends d’une certaine façon. La plume de l’auteur s’avère clairement maîtrisée, à la fois âpre et poétique et même si parfois il cherche un peu trop à en faire, elle happe rapidement le lecteur. Alors je pourrai reprocher quelques passages trop courts ou bien quelques rebondissements qui m’ont moins accroché, mais franchement rien de très dérangeant tant ce récit est intelligent et prenant. Je lirai d’autres textes de l’auteur sans soucis.





Retrouvez la chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

C'est d'abord l'alexandrin du titre m'a plu. Puis, en ouvrant le livre, j'ai découvert que la collection 111 111 à laquelle il appartient prévoit de ne publier que des novella de 111 111 signes de la première lettre de son titre à son point final. Et j'aime bien les contraintes, surtout si elles sont inutiles.

A Gaza, se croisent Keren, qui enseigne l'hébreu aux femmes, Marwan, homme politique, Bassem, fedayin, Eoin, journaliste irlandais et Jawad, qui répare les corps en leur fabriquant des prothèses. Le récit est situé dans le futur (après 2030), et si la technologie et les drogues permettent de modifier les hommes, les mobiles qui les animent sont toujours les mêmes et personne ne peut "oublier la frontière".
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

Présenté comme une rencontre de protagonistes que tout oppose et qui se retrouvent dans une zone de turbulences ou rien de positif ne peut se construire, ce roman, au graphisme et à la pagination peu habituels, pourrait être impossible à lire si l'auteur n'avait fait le choix d'une présentation sans parti pris.

Dire que j'ai pris du plaisir à cette lecture serait inexact, dans le sens ou la situation - la vie dans la bande de Gaza- n'est faite que d'instabilité et de violences. Cependant, Sébastien Juillard parvient presque à nous rendre attachants les personnages aux idéologies diamétralement opposées, aux rancœurs et vindictes tant ancrées en eux qu'on sait dès le départ à quoi s'attendre.

Et que dire de ce titre "Il faudrait pour grandie oublier la frontière"? Je l'ai lu comme " Il faudrait pour mieux vivre oublier les frontières" ( un peu partout dans le monde!)
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

Livre, petit par sa taille mais très grand sur la portée de son histoire. Se lit très rapidement donc n'hésitez pas à vous lancer dans cette aventure humaine.

Critique volontairement courte pour faire écho à l'ouvrage. Parfois, peu de mots valent mieux que beaucoup.



Et sinon, je remercie la maison d'édition pour tous les petits marques pages fournis avec le livre ;)
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

Je dois avouer un grand trouble en refermant ce livre. En cause : une frontière ténue entre fiction et réalité et mes difficultés à ressentir le glissement de l’une à l’autre, à discerner l’une et l’autre.



Une grande maîtrise de l’écriture qui permet ce coup de bluff.



Longtemps j’ai cru lire un roman classique dont l’action se déroule dans la bande de Gaza.

Petit à petit, des éléments me perturbaient, l’impression qu’une partie de l’action échappait à ma logique de lectrice.



La psychologie des personnages est fouillée, crédible, conforme à la réalité ou presque… quelle est cette brèche où s’insinuent les éléments de science-fiction ?



Et sur ce thème, je peine toujours à comprendre comment un être humain peut se mettre une ceinture d’explosifs à la taille et j’aimerais que cela reste une fiction…



Au fil des pages, j’ai eu l’impression que les éléments fictionnels servaient à mettre en lumière les lignes de faille qui traversent les personnages, qui génèrent la violence ou même qui leur permettent de rester debout, vivants malgré l’horreur, l’âpreté du quotidien.



111111 caractères envoyés comme un coup de poing dans l’équilibre des mes pensées.

« Le drame intolérable de l’Histoire c’est que tant de gens sont morts pour des fictions quand ils pensaient s’immoler pour le bien commun » et c’est du grand art que de nous donner à percevoir ce conflit sous cet angle, comment manipulation et projets obscurs savent occulter un quotidien où les protagonistes vivent sur un même territoire, la frontière est-elle réelle ou fictionnelle et qui peut être assez grand, assez fort, assez intègre pour effacer cette frontière et permettre un autre avenir ?



La question Israël-Palestine me taraude, j’ai des amis juifs, des amis palestiniens… et ce livre m’a bousculée… comme si la haine instillée entre deux peuples était une drogue, une manipulation des esprits, irréelle.

Que de fois en lisant l’actualité n’ai-je pas eu envie de me réveiller en me disant tout ça n’est qu’un mauvais rêve… pourrait-on grandir assez pour reléguer ces cauchemars derrière la frontière d’un réel qui discrédite l’humain ?



Petit livre, jaquette, graphisme soignés, un bel écrin pour un récit dense et pleinement signifiant.



Merci à Babelio, aux éditions librairie Scylla pour l’envoi de ce livre déflagrateur dont l’onde de choc n’est pas encore calmée dans mes pensées et émotions.



Je guette les prochains écrits de monsieur Julliard que j’applaudis pour ce travail.


Lien : https://bafouilles.jimdofree..
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

J’ai découvert ce livre grâce à l’opération Masse Critique… et quelle chance d’avoir l’opportunité de pouvoir s’ouvrir à de nouveaux horizons de lecture !



C’est une novella que j’ai lu très rapidement. Le récit est court, condensé. L’écriture est fluide. Et pourtant, j’ai mis du temps à écrire cette critique…



Sur fond d’une guerre Israélo-palestinienne, teintée d’avancées technologiques dont on ne comprend pas toujours les contours, l’auteur amène Karen, lieutenant casque bleu enseignant l’hébreu à Gaza, et quelques autres personnages gravitant dans son microcosme. Les thèmes sont nombreux, la tension est palpable ; on passe d’une scène à l’autre, dans un rythme propre à celui d’une guerre sourde et (presque) silencieuse. Dans cet écrit, la science fiction n’est jamais très loin, et c’est bien, selon moi, ce qui le rend original.



J’ai passé un bon moment de lecture mais je ne peux me défaire de cette impression de « trop »…. « Trop » d’éléments ? « Trop » de violences ? « Trop » de thèmes abordés en si peu de lignes ? Je ne saurais pas l’écrire.

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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

Merci à Babélio et aux éditions Scylla de m'avoir offert l'occasion de découvrir ce livre. La Masse Critique est l'occasion de sortir des chemins battus. 



Jolie édition, joli objet-livre, beau papier, maquette réussie, pagination originale au milieu de la page, dans le texte.



L'éditeur qualifie cet ouvrage de novella, nouvelle de 111 111 caractères et une soixantaine de pages.

Dystopie, l'action se déroule dans la Bande de Gaza en 2050. Les diverses factions Hamas, Hezbollah ou Djihad mènent encore des combats désespérés tandis que la Communauté Internationale et Israël tentent une paix précaire.



Parmi les protagonistes, Keren Natanel, lieutenant de Tsahal enseigne l'hébreu à des veuves de guerre, dans un centre sous l'égide de l'Unesco. Jawad est un ingénieur qui manie la technologie moderne pour réparer les invalides avec des prothèses bioniques. Marwan Rahmani après une longue incarcération dans les prisons israélienne tente une carrière politique jouant l'apaisement.  Bassem, reste fidèle à la résistance armée. 



J'ai eu beaucoup de mal à me retrouver dans la violence récurrente. Il est question de paix et de reconstruction de Gaza mais les bombes, les drones, les attaques-suicides font des ravages et font complètement exploser le récit. Quand je crois comprendre quelque chose il se passe un évènement violent qui interrompt le cours de l'action et me projette dans des conjectures...



Je n'ai pas l'habitude de lire de la Science-Fiction et le vocabulaire techno me dérange, qu'est-ce qu'un conglo? un tore? un recorp? je crois comprendre que Jawad est capable de réincarner sa fille décédée. Je disjoncte.



Je crois que je ne suis pas le bon public pour une telle lecture, trop de violence, d'incohérence, de galimatias. Dommage....Au moins, j'ai essayé!
Lien : https://netsdevoyages.car.blog
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

Gaza, en temps de paix et en pleine reconstruction. Reste les frontières, ces frontières invisibles que nous construisons nous même autour de notre esprit. Est-il impossible d'oublier, de pardonner, suite à des années de conflits et d'embourbement politique ?



C'est ce que demande de façon poétique ce court texte joliment écrit. On ne remarque absolument pas la contrainte de la collection de publication, qui est d'écrire un récit de 111 111 caractères.

Ici, pas de prise de partie, pas d'accusation, pas de positionnement. Juste des morceaux de vies d'un point de vue d'une militaire israélienne de l'ONU, d'un roboticien en deuil, d'un ex prisonnier de guerre devenu djihadiste, d'un ex prisonnier de guerre devenu politicien de la ville. Toutes les parties sont représentées et qu'il n'est nulle part sous-entendu que quelqu'un à tort ou raison. La religion à inévitablement de l'importance pour les personnages eux-même, cela fait partie d'une de leurs frontières personnelles.



Au départ j'ai été un peu déstabilisée par le contexte de la novella (je ne m'y connais pas dans ce conflit, ne sachant pas qui est qui et qui fait quoi), finalement, ce n'est pas le cœur du propos. Ce n'est qu'un prétexte pour mettre en perspective les problèmes soulevés par tout conflit larvé, alimenté par les traditions et les convictions de chaque partie. Message humaniste, pas forcément des plus optimiste mais qui nous rappelle qu'il ne tient qu'à nous (humain) de briser les frontières.



[Plus de détails sur le blog]
Lien : http://le-fataliste.fr/justi..
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

J'ai reçu ce livre à l'occasion de la masse critique, je remercie donc Babelio et la librairie Scylla pour l'envoi, ainsi que pour tous les très jolis marque-pages joints au livre.

Ce petit "trop petit" ouvrage est une très belle réalisation. C'est beau et très bien écrit. L'écriture est sincère, poétique et pleine de sentiments.

En plein coeur d'un pays qui souhaite se reconstruire pour l'avenir des futurs générations, les tensions sont toujours présentes. Et malgré toute la bonne volonté de chacun, l'inévitable se reproduit, encore et encore. Entre destructions et vies perdues, comment garder l'espoir d'un avenir meilleur.

L'opposition dans les idées de chacun est malheureusement trop grande pour trouver un terrain d'entente durable. La Palestine, Gaza ; cette immortelle terre de désolation.

Une jolie lecture qui aurait mérité un peu plus de longueur pour être davantage appréciée.
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

Ces 60 pages nous parle d'un conflit sans fin entre Israël et la Palestine. De ceux qui veulent continuer à se battre pour les frontières, contre les juifs.. de ceux qui on perdu une fille, un frère, un ami, une élève et qui veulent la paix et se projeter vers l'avenir, construire une nation. Mais tous qu'il soit plutôt d'un camp ou de l'autre ne le sont pas complètement, sont plein de doutes, n'en peuvent plus de la guerre mais ne sont pas tout à fait en accord avec la paix.

On croise la belle Keren Natanel, juive, agent et prof. On découvre Marwan, ancien combattant aujourd'hui acteur de la paix. Jawad dont le deuil est trop lourd, Hafez et Bassem qui ne peut envisager la paix avec les juifs. Ils nous donnent parfois de l'espoir et de beaux aperçus d'humanité mais la plupart du temps les bombes rattrapent ces moments là.



Un tout petit livre, trop court selon moi, c'est dommage ! L'écriture de Sébastien Juillard que je découvrais est belle, imagée. La lecture est fluide et bien organisée. Je n'ai pas également pas trouvé d'intérêt à l'apport de la SF dans ce livre.



#massecritique



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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

Un conflit qui durera à jamais ?

L'auteur Sébastien Juillard nous offre une novella à contrainte qui doit respecter cent-onze mille cent-onze signes. Il place son histoire dans le temps futur, entre Israël et la Palestine, à la frontière, dans la bande de Gaza et dans une paix fragile. Il est question de terrorisme, d'attentats, de manipulation. La langue est exigeante, le texte pessimiste. On ne voit pas d'issue à ce conflit israélo-palestinien. On partage une tranche de vie des personnages, trois hommes et une femme, qui semblent manipulés pour que cet état perdure.

Merci à masse critique pour la découverte de cette novella de science fiction et la découverte de cette maison d'édition Scylla. Mention spéciale à la très belle jaquette de couverture et au titre très poétique qui promet la solution.
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

Ce court roman nous emmène vers un futur où la guerre entre Israéliens et Palestiniens semble terminée. Il reste quelques fanatiques, mais une coopération existe. Pourtant rien n'est acquis et malgré les efforts de chacun, le malheur couve. Pour notre époque, ce roman est à la fois décalé mais aussi très actuel. Il nous renvoi aux démons des hommes et à leur incapacité à vivre heureux et solidaires. La guerre en Ukraine pourrait conduire à un résultats identique. Lire ce roman c'est douté de l'humanité mais aussi, peut-être, espérer. Grandissons !
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Il faudrait pour grandir oublier la frontière

Extrait de ma chronique :



"Oublier la frontière, les enfants le font déjà, parfois, alors pourquoi pas les adultes ? Séduite par les promesses d'alternité prodiguées par le monde futuriste d'après 2030 où se déroule la novella, la jeunesse de Gaza veut juste "être comme les autres, en dépit de ses pères et de ses chefs religieux" (page 17) ; l'ennui, c'est que les adultes ne les laissent pas faire, hantés qu'ils sont par leur passé respectif.





La technologie futuriste la plus poussée ne parvient pas, en effet, à uniformiser suffisamment les esprits des adultes pour qu'ils se pensent comme faisant partie d'un même espace, voire d'une même espèce : les quatre personnages principaux de la novella (le soldat-professeur Keren Natanel, l'ingénieur Jawad Al-Yûssef, le gouverneur Marwan Rahmani, le fedayin Bassem) nourrissent tous un rapport ambigu avec la technologie (le backup, la recorp, le mapping neural, le golem) qui n'est là que pour mettre en lumière leur ambivalence profonde.





Si cette novella est autant réussie, sur un sujet a priori aussi casse-gueule (le conflit israélo-palestinien, pour le dire vite), ce n'est pas seulement parce que Sébastien Juillard imagine un futur plausible pour la Palestine (sur le modèle de l'Irlande de 1921 ou de l'Israël de 1948, et leurs violents antagonismes au sein d'un même camp), c'est aussi et surtout parce qu'il se sert de cet élément futuriste comme d'un prisme, pour diffracter les rayons lumineux contradictoires qui composent ces 4 personnages."
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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