AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Sébastien Morgan (12)


Il resta un instant sans bouger, contemplant le tombeau vide. Une soude angoisse monta en lui car quoi qu'il y eût là-dedans, les Daces l'avaient libéré et c'était maintenant une menace pour l'Empire.
Commenter  J’apprécie          120
La peur de la sorcellerie est parfois pire que la magie elle-même.
Commenter  J’apprécie          100
Les humains sont comme des plantes vénéneuses, ils promettent de belles choses, ils sont d'apparence plaisante et quand on les touche, ils font mal.
Commenter  J’apprécie          50
Il ne voulait pas adopter leurs lois et leurs coutumes, il refusait de leur payer un tribut sous la menace.
Maintenant il comprenait que le conflit qui avait opposé son peuple et par-delà, la plupart des nations dites barbares, à cette soit-disant "ville de lumière et de civilisation" avait une dimension plus profonde. Il aurait bien sûr dû se douter en assistant à l'émergence des pouvoirs du loup, en voyant l'envol du grand dragon. Ce qui se déroulait dépassait de loin les simples actions politiques et économiques. Cet affrontement était en réalité le reflet d'une guerre divine. Il n'aurait pu dire quels étaient les enjeux exacts de ce combat. Mais après son séjour en Alexandrie, où il avait rencontré des philosophes, des mages et des mystiques et écouté des prédicateurs gnostiques, la conscience d'être au milieu d'un conflit cosmique s'imposait désormais à lui. Et cette guerre, sans qu'il sache dire au juste comment, avait également des ramifications dans les conceptions du monde qui charriaient les peuples et les cultures.
Commenter  J’apprécie          20
Ce matin-là, ses pas la menèrent dans les ruelles sordides de la basse Rome. Celles que les Romains respectables n'empruntaient jamais. Avec un frisson elle ramena sa cape sur ses épaules ; la matinée était fraîche.
Surtout, la cape me permet de dissimuler le long poignard scythe qui m'accompagne.
Sur son chemin, les bâtiments se faisaient plus délabrés. Dans toute la ville, les plus riches habitaient toujours dans les étages inférieurs des immeubles, et les plus pauvres au-dessus, de sorte que toutes les couches sociales de la population étaient en général présentes partout. Sauf là où elle se rendait. Ici, pas de riches ayant de quoi manger à leur faim quotidiennement. Ici, il n'y avait que la misère. La misère et la violence. Car ces deux-là marchaient souvent ensemble, comme deux compagnons.
Des compagnons abjects !
Commenter  J’apprécie          10
— Hypocrite ! Vos manigances déclenchent plus de guerres que n'importe quelle folie impériale ! La seule chose qui vous intéresse, c'est le pouvoir et la domination !
Une sourde colère l'envahit, qui secoua son épaisse crinière blanche comme la neige. Un observateur extérieur attentif aurait d'ailleurs remarqué qu'il y avait quelque chose de curieux dans ses cheveux, comme si ceux-ci se mouvaient de leur propre volonté, se dressant comme des serpents.
— Et vous êtes contre la vengeance ? Pourquoi me le dire alors ? Et surtout... Pourquoi me le dire maintenant ?
L'homme ne sembla pas le moins du monde impressionné par la colère.
— Parce que je vois que tu es au fond du trou. Parce que je sens la présence néfaste non loin. Parce que je pense qu'elle va rassembler ses forces quelque part et qu'elle va s'en servir pour détruire l'Empire. Parce que l'Histoire est à un tournant important et que, comme toujours, nos ennemis vont tenter d'en profiter. Parce que les Sept Royaumes sont peut-être même menacés... et que moi, je dois partir.
Commenter  J’apprécie          10
Il importe qu'il y ait des dieux, comme il importe d'y croire. Prodiguons sur leurs autels antiques et l'encens et le vin. Les dieux ne sont pas plongés dans un repos indolent et semblable au sommeil. Vivez dans l'innocence, car ils ont les yeux sur vous. (Ovide)
Commenter  J’apprécie          10
La pauvreté extrême, elle marque les âmes et les visages. Ceux-là seraient prêts à m'éventrer par pur plaisir, car ils s'imaginent que je viens d'une haute famille patricienne... Quelle ironie !
Commenter  J’apprécie          10
C'était une brûlure horrible qui pénétrait dans tout le corps, dans chaque cellule, dans chaque recoin de son être. Une douleur comme il n'existait aucun équivalent sur Terre, comme si toute la détresse du monde s'était condensée en ce lieu sous forme liquide.
La détresse et aussi... la haine. La haine qui aveugle, qui brûle les cœurs, qui inspire les pires massacres et les orgies sanglantes. La haine qui détruisait, engloutissait tout sur son passage, menant le monde vers une certitude de destruction totale. Cette haine qui pénétrait dans chaque pore de sa peau, dans ses poumons et dans son cœur attaquait son être comme l'acide le plus corrosif, comme le poison le plus virulent.
Commenter  J’apprécie          10
Un rire retentit, sec avec une pointe d'hystérie, un trille sifflant éveillant les peurs les plus ancestrales. Héliogabale trembla. A cet instant, il sentit une main sur son épaule. Il était pétrifié, il n'osait pas bouger. Du coin de l’œil, il pouvoir voir de longs doigts blancs aux ongles acérés comme ceux des rapaces.
- Allons Héliogabale, tu me pries depuis que tu es enfant. Ne me dis pas que tu as peur ?
Commenter  J’apprécie          10
Yares regarda son lieutenant et vit que celui-ci pointait le doigt vers le fond de la salle. Il suivit du regard la direction indiquée et l'horreur le submergea. Au fond de la salle, en face de l'entrée, se trouvait une pyramide plus grande qu'un homme. Au début, il avait cru à la silhouette massive d'un trône installé pour le chef de clan, il n'en était rien. La pyramide était formée de centaines de petits globes. Ils avaient trouvé les yeux des villageois.
Commenter  J’apprécie          10
— Jamais !
Je crane encore, mais je n'ai déjà presque plus de force. Ma vie s'écoule, ma mémoire vole en éclats.
Le messager se penche avec un sourire.
— Tu as perdu. Tu as perdu et l'histoire est écrite par les vainqueurs. Nous parviendrons à prendre le contrôle des humains et de leur formidable énergie. Nous parviendrons à les réduire en esclavage et à leur faire accepter cet esclavage de leur plein gré. Tu n'imagines pas ce que cette race est prête à consentir et à endurer. Et finalement, ils nous remercieront. Ah oui, je prends ton épée aussi...
Ma vie s'écoule rapidement, ma vision se brouille.
— Tu ne t'en tireras pas comme ça, salaud.
Je lui réserve encore une insulte ou deux, mais elles ne franchissent jamais mes lèvres. Je rends mon dernier soupir.
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Sébastien Morgan (23)Voir plus

Quiz Voir plus

La Bible

Quel était le vrai prénom de l'apôtre Pierre?

Ben, Pierre!
Simon
Jésus
Joseph

12 questions
511 lecteurs ont répondu
Thèmes : ancien testament , nouveau-testament , antiquité , histoireCréer un quiz sur cet auteur

{* *}