J'ai littéralement dévoré cet album. On est entre la pièce de théâtre et le film. La "mise en scène" est incroyable! Le graphisme de Serge Annequin apporte énormément au texte, il n'y a pas de redondance, il est au service du texte.
C'est à la fois historique et à la fois surréaliste.
Et la chute était inattendue de mon point du vue.
Très bel album que je recommande chaudement.
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Club N°53 : BD non sélectionnée
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L'idée était séduisante mais je n'ai pas été accrochée par le scénario et ne ne suis pas allée jusqu'à la fin.
Morgane N.
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Malgré un scénario original , cette BD ne m'a pas convaincu et j'ai trouvé la fin un peu confuse.
Wild57
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Original mais scénario un peu confus.
Xel
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Constellation(s). Quel album surprenant. Tout commençait de manière plutôt classique, Gian vient passer les vacances chez son oncle près de Forcalquier. Ne se souvenant plus de ce qu’il a fait la nuit précédente, il a sur son avant-bras une marque étrange, se grattant sans cesse. Pendant cette nuit, Luna Gandefour disparaît, alors que l’on retrouve dans l’appareil photo du jeune homme des photographies qui interrogent. Avec le bruit du paysage des Alpes de Haute-Provence, le charme de l’environnement joue un rôle crucial dans la première partie du récit. Et puis tout devient plus cosmique, les références a Matrix émergent dans le choix de nos destins. Sommes-nous dans une simulation permanente, qu est-ce donc que la réalité ? Vous y croiserez l’allégorie de la caverne définie par Platon dans La République, ce qui veut indubitablement le détour. A l’aube où la planète Mars est apprivoisée de près, cet album vient à point nommé pour nous questionner sur nos différentes réalités. Serge Annequin, après avoir adapté le Horla, offre un récit graphique intimiste et sortant des sentiers battus d’une réalité quotidienne trop fade. Mon seul bémol aura été sur la rondeur des dessins et des personnages un peu trop lisses pour être totalement incarnés•••
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Ce récit nous immerge au cœur de la Provence, dans une enquête déroutante, avec une touche d'étrange et de surnaturel. Tout au long du récit nous suivons le personnage de Gian, qui est un garçon un peu perdu, au passé et au présent difficiles. Les événement traumatisants qu'il a pu vivre ne cessent de le hanter, et nous allons plonger avec lui dans ces bribes de souvenirs qui reviendront au fur et à mesure. On s'attache beaucoup à Gian, on compatit, et on avance avec lui vers la découverte de la vérité. Il est intéressant d'osciller entre le présent et les moments du passé, car cela donne du rythme à la narration et nous permet de mieux comprendre Gian. Graphiquement, l'auteur sait jouer sur la colorisation pour nous indiquer les différentes périodes que nous voyons. Un album réussi, qui laissera votre imagination prendre le dessus et qui vous portera au-delà du réel...
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Gian passe ses vacances à Forcalquier et deambule a vélo a travers l'été et la nature. Un matin sa conscience se trouble alors qu'une jeune fille vient de disparaître au village.
L'histoire onirique traite de la conscience, de la réalité et de sa perception. Elle se révèle un peu lente et peu décevante mais très ensoleillée.
Le graphisme est un peu sombre et ne révèle pas la lumière de notre belle région.
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Alpes de Haute-Provence entre Sigonce et Fontienne, l'été est là, Gian vient passé ses vacances chez son oncle sous le soleil au cœur des collines plantées d'oliviers. Au réveil, dans sa cabane perchée au milieu des arbres, il est pris de démangeaisons et s'aperçoit alors qu'une étrange cicatrice tout en triangles occupe l'intérieur de son avant bras. Que lui est il arrivé la nuit précédente ? Il ressent comme une absence et ne parvient plus à se souvenir. Pour ajouter à son trouble, une jeune fille a disparu la nuit dernière. Alors quand Gian découvre sur sa carte SD 3 photos qu'il ne se souvient pas d'avoir prises, c'est le début de la recherche de la vérité pour le jeune homme, entre ses rêves, ses absences, ses intuitions, ses sensations et des faits de plus en plus troublants.
Serge Annequin nous guide tout en douceur sur les chemins à bicyclette (pas électrique tant qu'à faire) aux côtés de son héros dans une quête de la réalité.
C'est fantastiquement troublant, parfois poétique, mais surtout l'histoire nous ouvre les yeux et nous amène à réfléchir sur le concept de réalité avec pour référence Platon et Claude Monnet.
Serge Annequin se joue des couleurs, de la finesse et de la précision de son trait pour nous faire habilement voyager d'un univers à un autre. Les illustrations pleine pages sont superbes et restituent parfaitement la beauté de cette région à laquelle l'auteur rend un bel hommage avec un livre rempli de soleil et d'étoiles.
Un livre à lire à l'ombre des oliviers sur un hamac sous un ciel étoilé
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Les dessin est au crayon, brut et léger, simple mais non dénué de lyrisme. On est dans la montagne, dans la Provence intérieure. La situation géographique apporte une ambiance d’odeurs et de saveurs. Gian, orphelin placé en foyer d’accueil, passe ses vacances chez son oncle. Il va y vivre d’étranges évènements, une nuit d’amnésie, une rencontre avec une jeune fille, une cicatrice mystérieuse sur le bras… Le récit provençal, l’idylle amoureuse, le ton rural et mystérieux à la fois sont touchants, mais je n’ai pas adhéré totalement, On ne nous dit pas qui sont les protagonistes ou les causes mystérieuses des évènements. À travers cette aventure, l’auteur reprend l’allégorie de la caverne et nous la replace dans une interprétation new-age. Je ne suis pas vraiment convaincu par cette réappropriation. Cet aspect new-age, éthéré et bien-pensant, m’a un peu agacé. Pourtant je n’ai pas envie de rester sur un avis négatif avec cet auteur : cette ambiance, cette incursion dans la philosophie, ces personnages touchants, autant d’arguments qui me donnent envie d’en connaître un peu plus sur Serge Annequin.
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INTRIGUE À FORCALQUIER
Chaque année, Gian passe l’été chez son oncle au cœur du décor provençal de Forcalquier. Un matin, il se réveille avec une mystérieuse marque sur son bras… Impossible de se remémorer sa soirée ! Pourtant lorsqu’il apprend la disparition de Luna, il a l’étrange impression d’être lié à elle…
Serge Annequin propose un étonnant récit où se mêle suspense et questionnements sur la perception de la réalité.
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Une bien étrange BD, je ne sais pas trop comment la définir, en tout cas j'aime beaucoup.
Le personnage de l'homme-oiseau, est très intriguant mais au final la boule bleue l'est plus, j'ai envie de savoir pourquoi cet homme-oiseau tiens tant à revoir à travers cette boule bleue, peut-être parce que dans ses souvenirs elle représente la sécurité.
La BD semble assez triste (je n'ai pas lu les 2 autres tomes, donc pas la fin encore).
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Encore une de ces bds prise de tête qu’il faut apprécier de lire quand on cherche à sortir des sentiers battus. Je me dis qu’il faudrait certainement appartenir à ce public en quête d’autres choses pour aimer l’étrangeté de cette histoire mettant en scène une fillette un peu paumée dans une ville sans âme.
Le père a d’ailleurs une tête d’oiseau sans que l’on ne sache la raison. On ne sait pas s’il est vivant ou mort. On ne sait où est passé la mère de cette enfant aux réflexions très stranges à la limite d’un effet poétique pour donner l’illusion de la consistance. On rencontrera au détour de ce récit une vieille voisine un peu caricaturale ainsi qu’un copain adepte du pétard. Personnellement, le grunge ne m’attire pas vraiment.
J’essaye de tirer un peu de positif dans tout cela mais je dis tout haut que ce n’est décidément pas mon genre de lecture. J’avoue cependant que la chute finale m’a bien plu car une énigme semble résolue même si cela appelle de nouvelles questions, par exemple sur le voyage temporel. Mais bon, je n’ai pas très envie d’en savoir plus. C’est dire. Des fragments de l’oubli que j’oublierai vite.
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