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Citations de Sextus Empiricus (21)


Même une belle sagesse est sans grâce, qui ne possède pas une noble santé.
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Tout malheur provient du fait de poursuivre les biens comme étant des biens, et de fuir les maux comme étant des maux.
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Mener une vie sans troubles eu égard aux biens et aux maux introduits par l’opinion ne peut revenir qu’à celui qui suspend son jugement sur toutes choses […].
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Les sceptiques […] enseignent que, pour ceux qui ne supposeront l’existence d’un bien et d’un mal par nature, une vie malheureuse s’ensuivra ; tandis que pour ceux qui restent indéterminés et suspendent leur jugement La vie, pour les mortels, s’écoule calmement.
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Celui qui dit que le bien c’est l’utile ou ce que l’on choisit pour lui-même ou ce qui contribue au bonheur […] n’enseigne pas ce qu’est le bien, mais n’en établit qu’une propriété accidentelle.
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Celui qui affirme dogmatiquement que telle chose est naturellement bonne ou mauvaise est dans un trouble continuel.
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Si tout art se manifeste à partir de ses propres activités, puisqu’il n’existe aucune activité propre à la prudence par laquelle elle se fait voir, la prudence ne saurait être un quelconque art de vivre.
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Si l’on se disait que rien n’est, par nature, digne d’être choisi plutôt que d’être fui, ni digne d’être fui plutôt que d’être choisi, et si l’on se disait que tout ce qui arrive est relatif et se présente, selon les différentes occasions et circonstances, comme étant tantôt digne d’être choisi, tantôt digne d’être fui, on aura une vie heureuse et sans trouble, sans être exalté par le bien en tant que bien, ni abattu par le mal, acceptant bravement ce qui nous arrive par nécessité et nous voyant libéré du tourment associé à l’opinion selon laquelle un mal ou un bien est jugé présent.
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Il n’existe aucun bien par nature. En effet, si le bien propre à chacun n’est pas celui de tous et n’existe pas par nature, et si à côté du bien propre à chacun il n’y en a pas qui fasse l’objet d’un accord, alors le bien n’existe pas.
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Sextus Empiricus
La paix de l'âme accompagne la suspension du jugement comme l'ombre le corps.
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En quoi me profite la richesse, si je suis malade ?
J’aimerais mieux n’avoir que peu de chose par jour,
Et vivre une vie sans douleur que, riche, être malade.

[EURIPIDE, TELEPHUS]
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S’il n’est donc ni possible de suivre tous les arts de vivre, ni d’en suivre un seul, ne reste plus qu’à en suivre aucun.
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Le trouble causé par l’opinion au sujet d’un certain mal en tant que mal est parfois plus grand que celui qu’occasionne la présence de ce même prétendu mal.
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S’il existe un bien par nature, il sera bon pour tous, et s’il existe un mal par nature, il sera mauvais pour tous. Mais aucun bien ou mal n’est commun à tous, comme nous allons le montrer : bien ou mal n’existent donc pas par nature.
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Tout ce que les philosophes dogmatiques appellent « science concernant la vie » désigne en réalité une fortification des maux dont souffrent les hommes, non leur salut.
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La nature du divin et du bien consiste toujours dans ce qui rend la vie de l’homme plus égale.

[Timon]
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L’art de vivre est donc inenseignable, inutile et, par suite, inexistant.
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Ainsi la voie sceptique est appelée aussi "chercheuse" du fait de son activité concernant la recherche et l'examen ; "suspensive" du fait de l'affect advenant à la suite de sa recherche chez celui qui examine ; "aporétique" soit, comme disent certains, du fait qu'à propos de tout elle est dans l'aporie et recherche, soit qu'elle est incapable de dire s'il faut donner son assentiment ou le refuser ; "pyrrhonienne" du fait qu'il nous semble que Pyrrhon s'est approché du scepticisme d'une manière plus consistante et plus éclatante que ceux qui l'ont précédé.
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[Note] jamais le sage stoïcien n’est dit « enkratès » mais il est « apathès » -ce qui n’est pas la même chose : l’absence de passion n’est pas une maîtrise de la partie rationnelle sur une quelconque partie irrationnelle de l’âme, mais bien l’activation de l’âme qui, de toute façon, est totalement rationnelle (les passions restent des raisons).
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Si le sceptique choisit/fuit en vue d’obtenir un plaisir et d’éviter une douleur, il est en réalité dogmatique ! Or la contradiction apparente du sceptique est levée si l’on comprend que sa règle de vie n’est pas philosophique.
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