AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Shannon Burke (126)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Dernière saison dans les Rocheuses

A vivre cette grande épopée de l'ouest sauvage. Chevauchant des collines de poussières et d'herbes folles, entraîné par la folie des hommes et la promesse de richesse symbolisée par fourrures et peaux, sauvé sa peau d'une horde de sauvages, des indiens et des blancs, une vie sans loi. 1820, quittant le Missouri de St-Louis, une nouvelle compagnie de chasse et de trappes. Juste deux trois années, le temps d'accumuler des peaux et un pécule pour fonder sa famille avec cette sublime brune au regard de braise. Mais la vie de trappeur n'est pas aussi idyllique que cela peut paraître, dormir à la belle étoile, s'enfiler quelques godets de whisky de contrebande, bouffé un steak d'ours... Bref, j'en ai rêvé, comme ces rêves de gosses, j'en suis revenu, la tête KO par ces bisons morts, et l'odeur de cette viande en putréfaction.



Shannon Burke, premier métier ambulancier à Harlem, avant d'être attrapé par la fièvre, non pas de l'or mais de l'écriture, signe ici un formidable roman d'aventures, aux confins de l'ouest sauvage. de la sauvagerie des hommes à chaque page, du massacre de bisons toutes les deux pages, une descente de whisky une page sur trois. La nature, ses collines verdoyantes avant de virer au rouge écarlate, puis au rouge sombre, noir. Les vautours virevoltent au-dessus d'un amas de tripailles. L'odeur est tenace, que la pluie et la nuit ne sauraient effacer de ma mémoire. Alliance et désalliance, l'homme est un loup, encore plus sauvage que l'animal qui sommeille en chaque être, prêt à retourner sa veste de bison pour quelques pièces d'or, ou en l'occurrence gagner quelques chargements supplémentaires de peaux fraîches.



Selle mon vieux cheval, chevauche les prairies cheveux au vent, sors la winchester, tire, des cris d'indiens au loin. Épuisé le dos fourbu, les santiags poussiéreuses, je rentre dans ce comptoir aux abords de la sauvagerie. Des regards pas tendres, quelques putes pour l'ambiance, on me sert un de ces tords-boyaux qui font soit devenir un homme, soit devenir aveugle. Une chance sur deux, le choix du trappeur. Je survis à cette première épreuve. Je me remets en route, en piste devrais-je dire, la route de l'ouest n'est pas encore tracée, se méfier des canadiens, se méfier des espagnols, se méfier des peaux rouges, bref, je suis seul à travers la nature – encore, pour quelques mois seulement – luxuriante. de magnifiques paysages aussi sublimes qu'un poème récité par une de ces poupées dénudées. Je croise quelques cadavres, qu'il faut enterrés, je ramasse quelques peaux, qu'il faut cachées. Nuit à la belle étoile, des flocons de neige qui scintillent autant que les poussières du ciel. La lune me toise de sa hauteur et de sa splendeur, trop belle pour moi, blue moon. L'amas de poussière et la mort du bison.



Merci.
Commenter  J’apprécie          657
Dernière saison dans les Rocheuses

Fin des années 1820, en pleine rivalité entre les Anglais et les Américains qui se disputent les territoires de l'Ouest de ce pays qui deviendra l'Amérique, le jeune William Wyeth, après une brève expérience de chasseur, s'engage dans une brigade de trappeurs pour y acquérir de l'expérience mais aussi la gloire et la fortune. Il laisse Alene, une jeune veuve qu'il compte épouser à son retour, une fois sa fortune faite. La brigade est organisée et dirigée par Henry Layton, un affairiste qu'Alene connait bien puisqu'il a enrôlé son mari et a conduit à sa perte...L'homme est intelligent roublard mais avec un entregent qui lui permet de s'adjoindre un second très respecté et convoité Jedediah Smith. La soixantaine de trappeurs et le double de mules s'engagent bientôt dans un périple qui va durer plusieurs années.



Dernière saison dans les Rocheuses est un roman d'aventures qui s'inspire des carnets de souvenirs de W. A. Ferris, que Shannon Burke remet à l'honneur en donnant son nom à l'un des trappeurs, un équipier d'abord considéré comme intellectuel sans expérience et qui s'avérera bientôt tireur d'élite d'exception. Le récit se fait par le regard du jeune William, qui se fait le témoin de ces grandes expéditions pour chasser et vendre les peaux de castors, de ragondins dans les territoires indiens de l'Ouest. C'est également l'occasion d'en connaître un peu plus sur les alliances entre les indiens et les Anglais et les Américains avec les Blackfoot alliés des premiers quand les Crows font alliance avec les Américains. C'est un récit qui évoque les dangers de la trappe mais qui fait aussi la part belle à l'amitié, la solidarité entre les trappeurs, l'évolution et la révélation des caractères face aux dangers, illustrant certains épisodes épiques comme une chasse aux bisons ou des combats avec un ours ou un taureau.

Dernière saison dans les Rocheuses est une roman d'aventures et d'apprentissage, qui s'est avéré un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          470
Dernière saison dans les Rocheuses

Au début du 19ème siècle , le jeune William Wyeth de Saint-Louis ( Missouri ) décide de rejoindre une compagnie de trappeurs pour satisfaire son goût de l'aventure mais surtout pour faire fortune et conquérir sa belle.



Et, c'est parti pour une aventure qui se veut rocambolesque .

Au menu : longues chevauchées , bivouacs improbables , rencontres dangereuses , coups de feu, coups de gueule, coups fourrés , amitié , bagarres , batailles ou alliances : tous les ingrédients du western donc !



C'est aussi l'occasion pour l'auteur de proposer une petite fresque historique relatant par bribes l'avancée de la colonisation de l'Ouest américain par un panel impressionnant d'aventuriers de toutes nationalités ou de militaires se disputant les territoires en utilisant les indiens qu'ils ne déciment pas.



Mais, c'est aussi bien sûr, la traque sans états d'âme de tout ce qui porte fourrure .

Le récit met en exergue le début du saccage des rivières dues à la surexploitation des compagnies de trappeurs de plus en plus nombreuses et de plus en plus avides .

" Peu d'hommes se souviendraient de ce pays tel qu'il avait été dans sa glorieuse pureté originelle . "



C'est donc un roman d'aventure , porteur de messages mais même si j'ai apprécié cette lecture, je n'y ai trouvé vraiment d'intérêt qu'en seconde partie , quand on arrive dans les Rocky Mountains au milieu des tribus Blackfeet et Craw .



Il faut dire que certains noms évoquent à eux-seuls luxuriance, et beauté , comme auréolés de magie , d'éternité : Yellowstone River , Bear Lake , Big Horn ...enfin !

Et, dans ces écrins , ( enfin aussi ! ) le coeur de l'action .

Des difficultés au démarrage donc !



Un avis en demi-teinte dû aussi au style narratif . C'est un récit à la première personne parfois anachronique me semble-t-il : j'ai trouvé la syntaxe peu adaptée à la personnalité et à l'origine du héros .

Et puis , surtout j'ai vraiment cru reconnaître à un moment une inspiration très marquée de scènes de Lonesome Dove ( quand les espagnols contrôlent les routes du Nouveau -Mexique ) . Il n'en fallait pas plus pour que j'imagine cette histoire contée par un Larry McMurtry !

C'est mal , je sais !

Les comparaisons génèrent souvent la déception .

Vu le thème et le cadre , j'en attendais sans doute le meilleur .

Alors , en résumé , une lecture divertissante mais qui pour moi n'atteint pas les sommets du genre .

Commenter  J’apprécie          430
911

Harlem dans les années 90. 911, emblème des ambulanciers.



« Écrire sur ce que l’on connaît ». Voilà souvent le conseil que l’on donne aux écrivains débutants. Avant d’être romancier, Shannon Burke a été, durant plusieurs années, ambulancier à New-York. Il sait donc de quoi il en retourne et nous savons dès le départ que ce roman va sentir le vrai, la douleur et le sang.



200 pages en apnée, une véritable plongée dans l’horreur quotidienne de ce que vivent les ambulanciers dans un quartier en décrépitude.



Burke nous balance la vérité en pleine figure, à coup de paragraphes décrivant les interventions (parfois hallucinantes, toujours éprouvantes) d’une équipe d’ambulancier de Harlem.



911 est une œuvre de fiction, mais que l’on ne s’y trompe pas, Shannon Burke y a mis toute son expérience, ses anecdotes personnelles et ses tripes.



Il dépeint, par touches de scènes « ordinaires », le quotidien de ces intervenants de l’urgence. Mais là où l’auteur est très fort, c’est qu’il ne nous propose pas juste une banale accumulation d’événements. La description de la vie de cette équipe d’ambulanciers va se transformer en tragédie.



Les scènes d’interventions sur le terrain sont saisissantes de réalisme. C’est le cas aussi des relations entre ambulanciers, tous avec leurs caractères bien trempés, qui amèneront à cet enchaînement dramatique laissant le lecteur sur le carreau.



Avant de lire ce roman, on ne peut imaginer à quel point ce métier, dans un quartier aussi difficile, peut marquer à vie. Le personnage principal y passera onze mois, et se retrouvera changé à jamais.



Le « 911 » est un laboratoire psychologique en accéléré, qui démontre à quel point un homme peut se trouver transformé en quelques mois, passer tour à tour de l’altruisme à l’indifférence, du respect au mépris, ou à la folie.



911 est un récit brut, viscéral, où la détresse de cette population pauvre, tout comme celle de ces ambulanciers, vous touche au plus profond de votre être.



Ne croyez pas ressortir de ce récit de la même manière qu’après la lecture d’un banal roman noir. On est ici dans le vrai, l’authentique, et s’en est d’autant plus perturbant.



Pas étonnant que Darren Aronofsky, le metteur en scène de Black Swan, et le scénariste de la série Les Sopranos se soient lancés dans l’aventure de mettre en images ce récit.



Des images, vous en aurez plein la tête, une fois la dernière page tournée. 911 est un roman qu’on n’oublie pas.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
Commenter  J’apprécie          353
911

Ce livre nous raconte le quotidien des ambulanciers de New York, mais pas dans n’importe ou: à Harlem, un des quartiers les plus pauvres. J’ai trouvé cette histoire incroyable, on ressent en la lisant, toutes sortes d’émotions. On sent que l’auteur est un ancien ambulancier, car les histoires qui nous sont narrées respirent l’expérience et le vécu.



Le personnage et le comportement d’Ollie traduisent tout à fait ce que l’on imagine d’un jeune ambulancier plein d’empathie et de bonne volonté. Il tente de soulager, il souhaite sauver même lorsqu’il n’y a plus rien à faire.



Ollie découvre vite qu’après de nombreuses années dans ce quartier, ses collègues ne voient plus les choses de la même façon, il constate également qu’il n’est pas facile d’être accepté par ses hommes qui ont vu des choses terribles.



C’est un roman poignant, avec des moments très difficiles, qui nous permet de voir le quotidien des ambulanciers différemment que ce que l’on a pu voir à la télévision. Une façon d’intervenir et d’assister qui diffèrent totalement de nos méthodes françaises...
Lien : http://livresque78.wordpress..
Commenter  J’apprécie          340
Dernière saison dans les Rocheuses

Magnifique roman que « Dernière saison dans les rocheuses », Shannon Burke éveille en nous tout l'imaginaire de l'Ouest sauvage, celui de la découverte des grands espaces, par des hommes au caractère entier et complexe, dont la soif d'aventure, de richesse, et de liberté, ne peut être assouvie qu'au milieu d'une nature sauvage, à laquelle ils sont prêts à arracher tous ses trésors -en l'espèce les fourrures, que les hommes de la Prairie, les trappeurs des premiers temps de l'Amérique, ont quêté, sinon pillé, sans discontinuer.



Tout sonne juste dans ce roman, de la personnalité et la psychologie des acteurs de l'histoire aux décors mirifiques, tout nous paraît s'inscrire dans l'esprit de ce temps de la découverte, l'esprit de la Prairie.



La pertinence des descriptions, que ce soit les scènes de chasse ou de combat, nous conforte dans l'idée que l'auteur ne s'est pas limité à laisser vaquer son imagination dans les confins du Grand Ouest, non, on pressent qu'il a construit son histoire en s'appuyant sur une documentation, des témoignages, des conseils, qui crédibilisent grandement ce beau roman, qui s'inscrit sans rougir dans la lignée des écrits épiques, tissée par Fenimore Cooper, et qui peut sans rougir être mis à la suite des Pionniers, de la Prairie et autres Dernier des Mohicans.



Un très beau livre d'aventure, qui nous plonge à la découverte des racines du mythe américain.
Commenter  J’apprécie          280
Dernière saison dans les Rocheuses

Ah, les Rocheuses, le grand Ouest sauvage, celui d’avant, où il y avait encore tout un tas d’animaux sauvages, à poils, à plumes, à écailles… Puis, l’Homme est arrivé et a tout pris, tout pillé.



Malgré tout, j’aime ces récits d’aventures de trappeurs, ces hommes rudes qui vivaient à la dure, qui écorchaient des peaux après avoir trappé leurs propriétaires.



Les chevauchées dans les bois, les récits autour d’un feu de camp, la bouteille d’alcool passant de main en main, le visage pas rasé, le corps puant, tel un fennec (ou un chacal) mort, le tout avec une haleine de poney. Non, ce n’est pas glamour, mais dans un récit, c’est génial.



Shannon Burke m’avait déjà happé une fois, avec des ambulanciers dans un quartier difficile de New-York et là, il m’a emporté avec un récit d’aventures, celle avec un grand A, celle de mecs qui sont prêts à tout pour vivre de grands frissons, s’enrichir et vivre en petite communauté.



La première partie de ce récit est assez sauvage, avec une chasse aux bisons. Nous avons fait connaissance avec le jeune William Wyeth, notre personnage principal, notre narrateur. Il vient de comprendre que dans un groupe de trappeurs, s’il n’y a pas de solidarité, tout partira en couilles. Là, il vient d’éprouver la solidarité qui règne entre les trappeurs et il a aimé dormir sur des peaux de bêtes.



La seconde partie est un peu plus calme, puisque notre William est en convalescence et en mode drague, pour la belle Alene (de poney ?), une jolie femme qu’il aimerait épouser. Dans cette partie, quelques aventures (pas conjugales) fortes, mais le souffle épique était un peu retombé et j’avais peur de ne plus le retrouver, comme dans la première partie.



Arrivé à la troisième partie (moitié du roman), le grand souffle épique est revenu, tel Mathilde et c’était reparti pour un tour dans les Rocheuses, avec la même équipe, plus un autre personnage, détestable au possible, celui-là : Henry Layton. Un fils de riche, trop gâté par sa mère, pas assez aimé par son père et qui sait passer, en un instant, de charmeur et charmant à détestable, limite esclavagiste, puisqu’il n’en fout pas une, mais donne des ordres aux autres.



Pour moi, cette partie est la meilleure, la plus intéressante, car les personnages vont se révéler sous leur vrai jour, mais aussi évoluer, changer, devenir plus intéressant, moins imbu de sa personne. William et son ami Ferris ne changeront pas vraiment, mais leurs personnages étaient déjà des plus intéressants et sympathiques (et ils ont évolués avant).



Et puis, dans cette Amérique, plusieurs nations règnent en maître : américains, anglais et espagnols, ce qui rend les choses bien plus complexes. Ajoutons à cela les tribus Blackfeet et Crow, et vous obtiendrez une idée du fabuleux récit d’aventure que nous propose l’auteur, inspiré des carnets de souvenirs de W. A. Ferris, dont il a donné le nom à un personnage de l’expédition.



Un récit d’aventure où le danger est partout, où l’amitié et la solidarité sont importants, la confiance aussi.



Un récit d’apprentissage, dans l’ouest sauvage, dans les montagnes giboyeuses, les rivières poissonneuses, où les trappeurs étaient nombreux à piéger des animaux pour leurs fourrures et où américains, anglais et espagnols se regardaient en chiens de faïence, persuadés qu’ils étaient tout, de devenir les futurs propriétaires de ce nouveau continent.



Un roman d’aventure comme je les aime.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          270
Dernière saison dans les Rocheuses

Voilà, c'est fini.Il est des jours où l'on se plaît à voir tomber la neige et à passer sa journée sur son canapé, un superbe bouquin entre les mains.Oui,j'ai trouvé ce roman simplement magique.Un style coulant,des dialogues à la hauteur,des descriptions de paysages à couper le souffle et me voici parmi les trappeurs dans une nature hostile,croisant des gens pas toujours bien intentionnés, me jetant parfois dans la gueule du loup comme si les difficultés ne suffisaient pas,le loup pouvant être aussi un ours ou un bison.

Heureusement,il y a une brigade extraordinaire,des personnages hauts en couleurs,éclectiques, moqueurs,chambreurs mais généreux et solidaires.Une belle leçon de vie pour William Wyeth ,Henry Layton ou encore Ferris,sans compter leurs amis.Un apprentissage de la vie porté au plus haut degré .De l'aventure,des rebondissements,du suspense,un vrai beau roman d'aventures avec,en arrière plan,la jolie histoire d'un amour et d'un retour vers l'adolescence ,un beau cheminement vers la vie d'homme.Pas de mélo toutefois,non,mais la construction de soi grâce au courage,aux épreuves, à l'amitié, au respect.Tres belle réussite,à mon avis.Je suis fan.....

Et puis n'oublions pas aussi,hélas,cette fameuse conquête de l'Ouest avec ses enjeux,ses drames,sa sauvagerie,ce désir d'hégémonie des états les uns envers les autres,les exterminations,les indiens...Et oui,il y a cela aussi,une vraie mine d'or,je vous dis.
Commenter  J’apprécie          260
Dernière saison dans les Rocheuses

Livre acheté en 2021 et choisis par Marie2406 pour la pioche de Décembre 2022. Petit à petit, je m’essaie aux autres romans de l’édition 10-18 et pas uniquement les grands détectives. Celui-ci m’a attiré par sa superbe couverture et le résumé m’a intrigué. Jusqu’à son ouverture, du fait du prénom, j’ai cru que l’auteur était une femme…



Ça se lit mais l’histoire n’est pas vraiment transcendante. Même quand il se passe quelque chose, je ne ressens rien pour le personnage principal. Il s’engage pourtant en tant que trappeur dans une compagnie, alors qu’il ne l’ai pas et qui plus est dans une région inhospitalière. Ça reste malgré tout lent et long car tout est noyé dans la masse des détails sur la nature et les indiens rencontrés. C’est un peu comme s’il ne s’était rien passé finalement. J’ai lu une soixantaine de pages sans en retenir grand-chose. Certains le classent en western ; pour ma part, je le verrai plus en nature writing car mise à part les trappeurs et leurs chasses, il est surtout question de nature et de grands espaces.



Comme vous l’aurez compris, ce roman n’a pas su me toucher malgré les éloges de sa 4ème de couverture. Du coup, à part la couverture, je ne sais pas trop ce qui m’a attiré vers ce livre. Dommage pour moi… Si vous êtes amateurs de nature writing, je vous conseille de découvrir cet opus et son auteur. Pour ma part, je continue à épurer mes pioches.



Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
Commenter  J’apprécie          230
911

911, Nine-one-one est un numéro que nous connaissons tous et toutes. C’est celui des urgences. Les urgences américaines, bien entendu.



New-York, années 90… Un groupe d’ambulanciers urgentistes que nous allons accompagner durant des interventions.



De grâce, laissez de côté vos souvenirs de la série Urgences ! Ici, pas de beau George ClooNescafé pour vous prendre en charge avec gentillesse tout en vous servant un ristretto.



Ici, le seul Noir que vous pourrez prendre, ce sera celui que vous chargerez – ou non – dans votre ambulance. Et si vous êtes un peu sadique sur les bords ou brisé par votre travail, vous le prendrez avec votre ambulance, mais au sens propre… Oui, « boum » dans un être humain.



Je vous avais dit que nous étions à New-York, mais dans le quartier de Harlem !



La misère humaine est celle de Zola, les êtres décharnés qui louvoient dans les rues ont tous une aiguille fichée dans le bras, ou presque. Le quartier est gangréné et l’amputation ne résoudrait rien. Des immeubles sont laissés à l’abandon et la population aussi. Ce qui ne la rend pas aimable, vous en conviendrez.



Vous intervenez pour essayer de sauver des vies et vous vous prenez des insultes ou des parpaing sur la tronche. Bienvenue à Harlem !



C’est dans cette atmosphère particulière que travaille notre unité d’ambulanciers : des anciens, des vieux de la vieille, des altruistes, des sadiques, des blasés et notre Ollie, jeune bleu qui fait ambulancier afin d’avoir de l’expérience pour entamer des études de médecine.



Il est jeune et rempli d’empathie, l’amertume ne l’a pas encore contaminé, lui. D’autres sont déjà passé du côté obscur, se donnant pour mission d’éradiquer les drogués en les laissant crever (sorry pour le terme, mais c’est celui qui convient vu la manière dont c’est fait).



Chaque personnage est bien campé, a son caractère bien à lui, sa manière de bosser. Ollie est en apprentissage et son coéquipier est important. Nous verrons comment notre Olivier va basculer lentement du côté obscur de la Force. L’indifférence, ça te tue à petit feu.



Si ceci est une œuvre de fiction, l’auteur, qui fut ambulancier, sait de quoi il parle et chaque intervention est tintée d’un réalisme qui frôle la perfusion… non, pardon, la perfection !



Sans jamais tomber dans l’excès de voyeurisme, sans temps mort, sans jamais gaver son lectorat de termes médicaux en tout genre qui ferait ressembler le roman à un syllabus médical, l’auteur a mis en place toute une histoire derrière et on s’attache à certains personnages, on les voit sombrer, se raccrocher, s’en sortir ou péter les plombs.



Attention, c’est sombre, c’est du p’tit roman noir serré et vos tripes vont se remuer parce que l’auteur a dû mettre les siennes pour l’écrire. C’est sans concession aucune.



Si le 911 a changé notre jeune Ollie en 11 mois, le 911 vous changera en 200 pages. Ensuite, comme eux, vous ressentirez un grand vide.



Excellent !


Lien : https://thecanniballecteur.w..
Commenter  J’apprécie          230
Dernière saison dans les Rocheuses

Les grands espaces des Montagnes Rocheuses font encore rêver et avec ce pur roman d’aventures nous voilà aux côtés des trappeurs à la fin du XIX siècle.

Wieth , le héros, veut prouver à son père et surtout à lui-même qu’il peut devenir un homme courageux et riche. Il décide donc de partir pour une saison de chasse dans une des compagnies américaines réputées mais cette première saison est abrégée par une blessure par balle et il doit rester au fort Ashley . C’est là qu’il retrouve Alene, une jeune femme dont il est amoureux



Les alliances avec certaines tribus indiennes, la compétition entre compagnies et la conquête des territoires entre américains et britanniques émaillent le récit de beaucoup de rebondissements.



C'est à la fois instructif sur les événements historiques, le mode de vie des trappeurs et des indiens et montre déjà la forte empreinte négative de l'homme sur les populations animales comme les castors décimés au fur et à mesure des campagnes de chasse, mais le roman étant écrit de nos jours , je ne suis pas persuadée que cela ait pu être une préoccupation des hommes de cette époque en dehors du fait de devoir changer de territoires et de s'aventurer dans des contrées éventuellement plus hostiles .

J'ai en tout cas passé un bon moment à chevaucher aux cotés de Wieth dans ces magnifiques contrées sauvages .
Commenter  J’apprécie          220
Black Flies

Black Flies ou comment refermer un livre en se disant, zut pourquoi c’est déjà fini !



Le livre raconte l’histoire d’Ollie Cross, ayant raté son concours d’entrée en médecine, il demande une affectation en tant qu’ambulancier urgentiste dans Harlem le temps de repasser son exam.



J’ai beaucoup aimé cette lecture, je l’ai vécue comme une immersion totale dans le monde des ambulanciers, et croyez-moi c’est loin d’être rose… au fil des pages, on se rend compte que le métier d’ambulancier (surtout à Harlem) demande caractère et solidité sinon vous pouvez assez vite mal tourner !



L’auteur nous livre ici un récit noir et nous décrit par quoi le personnage d’Ollie traverse, sans y aller par 4 chemins ou y mettre des pincettes, non ici l’auteur y va franchement et tant pis si c’est moche et parfois difficile à lire !

Il nous décrit des personnages d’une justesse qui se blindent, ou du moins essaient, face à la misère et la violence qu’ils subissent chaque jour.

Je me suis d’ailleurs beaucoup attachée à ce petit groupe d’ambulanciers d’Harlem !



Pour moi Black Flies est un sans-faute, un petit livre puissant avec une histoire solide !

Commenter  J’apprécie          200
Dernière saison dans les Rocheuses

Très déçue par ce roman qui devait, j'espérais, satisfaire mon envie d'ailleurs, d'aventure, de nature, de nouveau monde, de castors, de montagnes hostiles et de plaines à l'infini, de bisons et de trappeurs, mais qui au final n'a rien satisfait du tout tant il est plat et sans relief.



Manquer de relief dans les Rocheuses, c'est un comble! L'action est pourtant bien là, trop là même, sujet - verbe - complément, il se "passe quelque chose" à chaque ligne, tous les ingrédients sont présents et amenés au moment où on les attend : le jeune citadin en mal d'aventure, les vieux trappeurs aguerris, les Indiens en embuscade, la charge du bison, l'incontournable grizzly, le froid, le sang, les empoignades viriles. Mais on ne ressent rien, tout arrive comme convenu, sur le même plan. Quel ennui!



Après la série The big sky" AB Guthrie, après Butcher's crossing de John Williams, j'aurais mieux fait d'y regarder à deux fois avant de sauter sur un titre alléchant pour renouveler l'expérience littéraire pleine de chair, d'aspérités, de sens et de saveur du western midwest américain.

Commenter  J’apprécie          191
Dernière saison dans les Rocheuses

Un jeune homme, William Wyeh, décide de suivre les compagnies de trappeurs . Il y voit la possibilité de grandes aventures et c'est effectivement le cas. Tout début de l'histoire des USA, ces trappeurs qui ne sont pas encore des cow-boys et avant les chasseurs d'or, vivent à la dure,entre hommes, partant pour de longs mois dans une nature très belle mais hostile l'hiver. Au plus proche des montagnes, des saisons et des animaux, ils trappent, essentiellement les castors. Ils croisent régulièrement des Indiens étant sur leur territoires.



On suit tout particulièrement William le narrateur, Ferris l'artiste et Layton le dandy au mauvais caractère.Tant que ces hommes chassent , les jours se déroulent à peu près bien, mais le retour des peaux représentant un beau butin, est beaucoup plus difficile. Les différentes compagnies n'hésitent pas à utiliser les Indiens et leurs guerres fratricides pour piller les autres. Il faut être malin et héroïque pour survivre à ce monde...



Dans ce roman,d'aventure, on voit se dessiner le futur de ces régions, les animaux chassés à outrance, les guerres entre indiens entretenues par les blancs, ces mêmes indiens déjà décimés par la maladie et qui ne font que découvrir que la parole de l'homme blanc ne vaut pas grand-chose, la guerre entre Anglais et Américains, tout est là . Mais il y a aussi une certaine forme d'innocence chez ces hommes qui ne ménagent pas leur peine pour faire fortune. Ils ont une énergie gigantesque pour repousser les limites de la nature, l'honneur et la camaraderie sont des valeurs fortes et ils ont en même temps la naïveté de petits garçons.



C'est un roman agréable, peut-être pas un grand roman mais j'ai parcouru les Rocheuses avec entrain, tournant les pages pour connaître les aventures de ces conquérants. Je vois d'un beau film avec les paysages des Rocheuses et ces hommes, rudes,sales, vêtus de leur hardes crevant l'écran...
Lien : http://theetlivres.eklablog...
Commenter  J’apprécie          190
911

Lecture en apnée de ce roman, tant le ton et les événements sont durs!

L'auteur sait de quoi il parle : ambulancier à New York, il a dû s'inspirer de son expérience pour créer son personnage Ollie, étudiant en médecine, qui devient ambulancier pour payer ses études.

Deux voies possibles : se blinder contre l'horreur quotidienne et utiliser le cynisme comme arme de défense ou essayer de garder le cap, son humanité et son empathie au risque d'y laisser des plumes!

Une découverte marquante et un véritable coup de cœur ... très noir!
Commenter  J’apprécie          180
911

Nous suivons un jeune urgentiste, un "bleu" comme on dit, dans une ambulance à New-York dans le quartier de Brooklyn.



Les personnages sont vraiment travaillés, psychologiquement tous fragiles et/ou déséquilibrés, chacun à sa manière, mais inexorablement à cause de ce dur métier qui les confrontent à la détresse et à l'horreur, qui brise les gens, une spirale infernale vers la folie.

En cause ? Ce quotidien violent et sanglant ou le désespoir est permanent, et qui malgré les apparences ronge les différents protagonistes.



Le récit donne un sentiment de réel dans lequel le lecteur est happé irrémédiablement dans un tourbillon de sentiments divers, et en ressort difficilement, même après avoir tourné la dernière page.

Une référence cinématographique me fait penser à 911, il s'agit du film "À tombeau ouvert" avec Nicolas Cage, assez impressionnant d'ailleurs, j'avais beaucoup aimé, il n'est donc pas étonnant que ce roman de Shannon Burke soit un coup de cœur pour ma part.



Voir la chronique sur mon blog :
Lien : https://unbouquinsinonrien.b..
Commenter  J’apprécie          180
Dernière saison dans les Rocheuses

La recette de «Dernière saison dans les Rocheuses» est très simple. Imaginez la conquête de l'Ouest dans ce pays qui n'est pas encore les USA, la lutte pour la terre et le bétail entre indiens et migrants mais aussi entre Américains, Espagnols, Anglais et Français...

Prenez un héros «normal» William Wyeth qui a des comptes à régler avec son père :

«Toute mon enfance, mon père m'a répété que j'étais et que je resterais toujours un bon à rien. Je veux démontrer le contraire.»

Qui a des scrupules vis à vis de la belle Alène Bayley une Canadienne veuve de Horace Bayley, dont il est éperdument amoureux :

«Cette femme qui m'avait offert son coeur, je l'abandonnais sans défense au milieu de nulle part.»

Prenez «Un fils de famille gâté et cupide ! Un prédateur qui a le don d'embrigader les gens. (...) capable des pires manoeuvres quand il s'agissait d'argent (...)», j'ai nommé Henry Layton.

Ajoutez, Grignon, «Un triste individu (...) Recherché à Saint Louis pour divers délits, contrefaçon et tentative de viol».

Complétez avec des trappeurs, des vrais «bushways», « Jedediah Smith, bien sûr. Glass. Bridger. Moses Branch et Pegleg.» des gars qui ont le coeur sur la main et le fusil sur l'encolure du cheval.

Layton a réussi à convaincre cet assemblage hétéroclite de se lancer dans l'aventure de la Compagnie des Fourrures de Market Street qu'il vient de créer en s'endettant.

Il «offre l'opportunité de devenir riche en six mois.»

Ajoutez une pincée de «(...) whisky, des armes de la poudre. Douze moules, du plomb. Et quelques babioles, des miroirs, du vermillon.»

Le roman est construit comme une parabole, Walter Ferris et William Wyeth sont les jeunots. Ils découvrent le sens de la vie en même temps qu'ils découvrent le pays, sous l'oeil amusé mais plein d'empathie des anciens toujours prêts à reconnaitre le courage et à épauler les trappeurs en devenir attirés par «L'amour de la nature sauvage, le mépris du danger, la volonté de se battre le cas échéant, et par dessus tout, (leur) passion pour la vie de trappeurs (qui) procure la certitude de faire exactement ce dont on a envie.»

L'écriture de Shannon Burke sert le récit avec fièvre et précision, les scènes les plus folles se succèdent, la course pour gagner le cheval andalou noir que Red Elk le chef Blackfoot prétend qu'on lui a volé, la chasse au bison sur l'étang gelé, le combat contre l'ours et le taureau, la poursuite finale digne d'un grand western y compris l'arrivée de la cavalerie.

Bref, on ne s'ennuie pas dans ce roman épique de Burke. Avec humilité, il cite ses sources, nous invitant à les lire si l'on est passionné de cette époque de l'histoire des USA.

William Wyeth, contrairement aux autres, sait pourtant que tout cela aura une fin, un jour...

«Quel gâchis ! le saccage des rivières par des brigades de plus en plus nombreuses transformerait cette nature riche et indomptée en désert cartographié, surexploité et hostile.»

Un auteur et un roman à découvrir
Lien : http://desecrits.blog.lemond..
Commenter  J’apprécie          170
911

« Nos voisins de Manhattan ont des boulots, ils votent, ils paient leurs impôts. Les gens qu’on a ici, c’est de la racaille. Des parasites. Et dès que quelqu’un essaie de les aider, ils se mettent à hurler, jamais un merci. Je leur souhaite tous de crever. Je leur souhaite tous de se prendre une putain de balle dans le foie et de crever de la mort la plus douloureuse qui soit. Mais s’ils souffrent, s’ils sont mes patients, je les soignerai mieux que Verdis. […] Ma façon de voir les choses, c’est que, pour préserver l’objectivité et la distance professionnelle qui s’imposent, le mieux pour un ambulancier, c’est de détester ses patients. »



Quand, au début des années 1990, le jeune Ollie Cross, recalé à l’examen d’entrée en fac de médecine trouve un travail d’ambulancier et se trouve affecté à la station 18, sur la 136ème rue, au cœur de Harlem, il pénètre dans un monde effarant à plus d’un titre. D’une part parce que l’extrême pauvreté de ce ghetto en fait un lieu d’une violence extrême prompte à se retourner contre tout représentant d’une quelconque autorité officielle, secouristes compris. D’autre part parce que les ambulanciers expérimentés qui l’accueillent oscillent entre un recul frisant l’indifférence, à l’image de Rutkovsky, l’équipier d’Ollie, une agressivité et un racisme assumé comme LaFontaine, ou une empathie peut-être trop importante pour Verdis.

Shannon Burke, qui a lui-même exercé le métier d’ambulancier à New York, propose ici une sorte de chronique du quotidien d’Ollie Cross faite de scènes saisissantes, bien souvent extrêmement crues et violentes sans pour autant virer dans le voyeurisme ou la provocation gratuite, et qui, surtout, montre l’emprise de ce métier sur la vie de ceux qui l’exercent.



L’enchaînement des situations décrites avec une précision chirurgicale et, si ce n’est sans transitions, avec du moins des transitions – constituées d’extraits d’un discours de prime abord emphatique mais de plus en plus âpre fait aux jeunes ambulanciers – tout aussi éloquentes, rend le récit extrêmement dynamique. Cette accumulation permet par ailleurs de mettre en exergue l’isolement de ces hommes qui se voient comme une race à part, un escadron doué du pouvoir de sauver ou de laisser mourir, et le syndrome de Dieu qui finit par affecter certains d’entre eux.

En suivant le cheminement du jeune héros dont le nom même (Ollie Cross/Holly Cross/ Sainte Croix) exprime l’innocence et la manière sacerdotale dont il aborde ce travail, et la façon dont, peu à peu, il semble près de basculer définitivement dans ce monde aussi addictif que dévorant, Shannon Burke instille le malaise, certes, mais pose aussi la question des effets de cette confrontation quotidienne à une horreur qui finit par devenir indicible.



Tout cela fait de 911 un roman poignant et fulgurant, par bien des aspects accablant, mais surtout un livre passionnant et qui à le grand mérite d’allier la forme choquante à un fond particulièrement pertinent par les questions qu’il pose sur la nature humaine et sa capacité à accepter et à supporter la souffrance – la sienne comme celle d’autrui.




Lien : http://www.encoredunoir.com/..
Commenter  J’apprécie          162
Dernière saison dans les Rocheuses

Tout est à découvrir, tout est à conquérir dans ce grand ouest américain encore peu exploré en cette année 1826.

William Wyeth a quitté la ferme familiale la tête pleine de rêves d'aventures, et c'est à Saint-Louis qu'il va rencontrer les hommes dont les récits lui font briller les yeux.

Il va donc s'engager dans une compagnie de trappeurs et partir dans cet ouest mystérieux, avec cependant un petit pincement au coeur, celui d'avoir laissé Alene une jeune femme dont il est tombé amoureux mais qui rejette ses avances..

William va être grièvement blessé au cours d'une partie de chasse au bison alors que la compagnie qui écumait de nouvelles rivières commençait à accumuler une importante moisson de peaux.

Ses compagnons décideront de le ramener jusqu'à Fort Burnham pour qu'il puisse y être soigné.

Fort Burnham où il retrouve Alene qui s'étant mariée entre temps à un homme fortuné, est devenue veuve et endettée après que son mari se soit fait escroquer.

William va se rétablir, mais l'appel des grandes contrées encore sauvages de l'ouest sera le plus fort.

Une superbe évocation de ces hommes intrépides qui ont bravé aussi bien la nature que les Indiens et les autres nations tels que Britanniques et Mexicains, pour conquérir cet ouest grandiose alors pratiquement inconnu dans ces premières années du 19ème siècle.

Commenter  J’apprécie          150
Dernière saison dans les Rocheuses

Un roman d'aventures, ça fait du bien, surtout après avoir terminé un Houellebecq qui m'avait laissé un goût amer. Et quand ça se passe dans le grand ouest américain au début du XIX° siècle, en compagnie des trappeurs, des castors, des bisons, des chevaux, des indiens avec en bonus une histoire d'amour, tous les ingrédients sont présents pour vous dépayser.

Ajoutons à cela un peu d'histoire et de géographie, une grande variété de sentiments comme la jalousie, la cupidité, la trahison, l'amitié, l'honneur et l'amour qui attend plusieurs années que son trappeur revienne. ça sent le feu de bois, la viande grillée, la sueur, le whisky, ça vous donne envie d'aller vous perdre dans la nature sauvage et de dormir à la belle étoile au risque de rencontrer un grizzly.

A mi chemin entre western et nature writing, ce beau roman m'a fait penser à Edward Abbey dans désert solitaire ou à Pete Fromm dans Indian Creek. Et puis au hasard de mes lectures, j'ai retrouvé Yellowstone et la Snake River, parcourus dans une autre vie. Nostalgie, quand tu nous tiens !

Commenter  J’apprécie          130




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Shannon Burke (524)Voir plus

Quiz Voir plus

Une charade pour trouver un auteur

Mon premier est un article défini (masculin)

Le
Un
La

9 questions
34 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}