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Critiques de Shin Takahashi (39)
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Cette vie auprès de toi, tome 5





Décidément Shin Takahashi est aussi doué pour les dramatiques récits de guerre que les tendres tranches de vie familiaux. Les trouvailles et retrouvailles de Riku et Issei n’en finissent plus de m’émouvoir.



Bien installés dans leur nouvelle vie, une proposition va venir bouleverser le train train de nos deux charmants héros. Et si Riku accompagnait le voyage scolaire à Tokyo des camarades d’Issei ? Tandis que celui-ci digère mal le départ d’un de ses amis justement pour la capitale, ce voyage est-il la solution ou la source de nouveaux problèmes ?



Shin Takahashi nous offre encore un doux développement de ses personnages particulièrement touchant, entre le père qui cherche à tout prix à protéger son fils mais comprend peu à peu qu’il doit aussi lui laisser un peu d’espace pour grandir, et un fils justement qui continue de s’ouvrir et avancer positivement sous nos yeux. C’est superbe.



La virée à Tokyo est un peu très beau moment, mais également un moment tendre et amusant comme sait l’écrire l’auteur. On rit des déboires de nos insulaires à Tokyo en s’imaginant à leur place. On sourit de voir qui est celui qui va les aider à s’en sortir dans ce labyrinthe plein de monde et comment cela se déroule. C’est plein d’une bonhommie bon enfant et tellement doux et chaleureux.



J’ai adoré suivre la destinée des héros, de ce petit garçon qui ose de plus en plus prendre la parole, lui qui avait perdu ce goût autrefois, en passant par ce père plus sûr de lui dans son rôle, ce qui lui permet de corriger plus facilement ses bourdes. C’est vraiment chouette de les voir évoluer tout deux, mais pas qu’eux. Même si c’est plus bref, assister aussi aux évolutions des habitants de l’île, comme Nagi et sa camarade, est mignon tout plein également. Cela contribue à la bonne et douce ambiance générale du titre, qui permet de voir combien tout le monde se sent bien, en confiance, et peu ainsi évoluer et avancer dans la vie.



Tant de positivité pour surmonter les obstacles de la vie fait un bien fou ! Cette vie auprès de toi est vraiment un tranche de vie comme je les aime avec une très belle et douce relation père-fils qui évolue au fil des tomes et profite de chaque occasion pour grandir. Ici, leur retour en ville fut surprenant et touchant pour montrer les fulgurants changements d’Issei devenu bien plus sûr de lui. Superbe.


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Cette vie auprès de toi, tome 4

Le sourire et le bonheur à l’état pur, voilà ce qui définit le mieux cette série et les sensations qu’elle me procure !



Sur le papier, elle n’a l’air de rien. On ne fait que suivre le quotidien d’un père et son fils qui se connaissent mal et qui ont emménagé sur une île pour nouer des liens et s’ouvrir. Mais dans la forme, c’est splendide. L’écriture toute en émotion de Shin Takahashi serre le coeur du lecteur, aussi bien dans ses mots, ses situations que ses dessins et on ressort le coeur rempli de papillons.



Cette douce lecture s’accompagne à chaque tome de jolis moments de vie. Cette fois, c’est un festival organisé par la ville qui est au coeur des préoccupations. Ainsi suit-on le père et le fils se préparer à celui-ci, le second entre répétition de musique et de danse, tandis que le premier n’a que la danse, ce qui est amplement suffisant. On voit combien les choses ont changé depuis qu’ils sont arrivés, grâce à cet épisode. Ils sont pleinement intégré et participent volontiers aux festivités de chaque groupe. C’est émouvant et chaleureux de les voir ainsi. Chacun fait preuve d’une belle force de caractère savamment mise en scène par une autrice pleine de bienveillance, ainsi l’émotion nous frappe lors du jour J et c’est une merveille de petits moments savoureux.



Il faut dire que Shin Takahashi a fait un travail assez dingue pour développer ses personnages sur cette série. Avec une grande douceur et une belle force tranquille, il les a amené à créer une émouvante et solide relation père-fils, basée sur la confiance et la communication, malgré le fait qu’Issei soit un petit parleur. Riku, lui, apprend à gérer son stress au quotidien et m’émeut toujours autant par ses tâtonnements de père. Mais même sur l’île, il y a toujours des choses à faire, à apprendre et Issei en paye les frais au début de ce tome avec ses relations à l’école, où il a encore des progrès à faire pour équilibrer l’ensemble des amitiés qu’il a nouées sans susciter de jalousie nulle part et en offrant de la place pour tous. C’est dur d’être un petit garçon si mignon !



Entre séances de coiffure sous le vent de la mer, répétition de sanshin face à la mer, danse traditionnelle et festival rempli de petits jeux, l’ambiance va bon train sur l’île où nos père et fils ont débarqué. Lecture pleine de charme, elle diffuse émotion et bien être à chaque page, nous faisant succomber à ce père et ce fils en apprentissage de la vie. Shin Takahashi a décidément le chic pour les croquer !
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Cette vie auprès de toi, tome 1

Shin Takahata est probablement l'un des premiers auteurs qui m'a fait sentir qu'on pouvait avoir une patte et un univers différent, plus calme, plus étrange aussi, plus singulier que les mangas que je lisais jeune. Découvert avec Larme Ultime, j'ai donc suivi son parcours et je suis plus que ravie qu'après une longue pause Delcourt-Tonkam nous propose sa dernière série ô combien émouvante.



Démarré en 2019 au Japon, ce shojo ne compte toujours que 5 tomes à l'heure actuelle et est toujours en cours. L'auteur qui nous a habitué aux séries courtes ne devrait cependant pas tarder à le conclure. On sent combien il a mis de lui dans ce titre où il décrit avec émotion le quotidien d'un duo atypique de père et fils venant d'emménager sur une petite île du sud.



Dans ses précédents titres, il nous emmené soit dans des univers fictifs (Larme Ultime, Fragment), soit dans un étrange thriller estival (Le dernier été de mon enfance). C'est dans cette ligne qu'il s'inscrit, reprenant le même cadre lumineux campagnard mais sans le thriller, avec plutôt un beau tranche de vie et drame familial à la place. 



L'émotion est au rendez-vous dans le récit de cette installation d'un père coiffeur visagiste et de son jeune fils quasi mutique qu'il vient de retrouver. On est attendri par le récit à la première personne de ce père qui cherche à offrir un meilleur cadre de vie à son fils mais tape régulièrement à côté, faisant bourde sur bourde. Ainsi leur location se retrouve avec un toit troué et pas d'électricité, leurs voisins les évitent et les fuient même, les clients ne viennent pas et tout manque dans cette maison. Pourtant, ils ne se laissent jamais abattre et ne montre jamais ses craintes, faisant tout pour son fils. 



J'ai retrouvé un peu de Père et Fils de Mi Tagawa dans ce récit avec ce petit garçon adorable mais terriblement réservé qui semble adorer son père et tout prendre du bon côté malgré les épreuves. J'ai retrouvé chez lui, les mêmes craintes que notre précédent héros quant au fait de lâcher son père et aller à la rencontre des autres enfants, mais la même force de caractère pour malgré tout se lancer. C'était touchant. 



Malgré une narration un peu bancale avec parfois des pages assez lourdes et même ennuyeuses à lire, l'auteur parvient à nous transporter dans la douceur de ce quotidien atypique fait de petits plats à l'ancienne préparé sans électricité, de bains à deux, de nuits sous les étoiles et de découvertes atypiques de son prochain. Il se dégage une immense douceur des planches mettant en scène le père et le fils, c'est clairement LE point fort du titre.



Shin Takahashi est connu pour son trait simple, rond et doux, quasi minimaliste. Il le met ici au service de cette histoire toute simple et cette relation qui se veut naturelle. Cependant, il fait passer énormément de choses derrière cette simplicité grâce à un sens des cadrages et du découpage incroyable. Sa façon de représenter les mains de son héros quand il coiffe son fils ou coupe les cheveux de ses voisins est d'une délicatesse ! Les nuits étoilées de nos héros, leurs balades à vélo, leur journée à la plage, tout cela est d'une grande douceur poétique. J'ai été totalement emportée.



Après ce premier tome n'est qu'une mise en bouche qui raconte peu de choses. C'est un quotidien assez terne sublimé par le trait de l'auteur. On y voit leur arrivée sur l'île, leur découverte de celle-ci et de sa frugalité, leurs rencontres avec leurs voisins et leurs premiers pas avec ce nouvel environnement et les amis qu'ils vont s'y faire. C'est peu encore mais tellement prometteur pour qui aime les tranches de vie familiaux.



J'ai eu un vrai bonheur à retrouver le style de Shin Takahashi dans ce tranche de vie familial tendre et apaisant. Suivre le parcours de vie de ce père et ce fils qui vont apprendre à s'apprivoiser en apprivoisant leur nouvel environnement insulaire est touchant, surtout avec le trait si doux de l'auteur. Alors je pardonne sa narration parfois en dent de scie et son rythme un peu lent.
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Cette vie auprès de toi, tome 3

Suite de la petite vie tranquille mais pleine de réflexions d'Issei et son père Riku sur la petite île où ils ont trouvé refuge. Une harmonie qui se gagne peu à peu.



Il se dégage toujours une atmosphère fort singulière de ce titre qui m'apaise. Pourtant, il y a également une belle mélancolie et une légère âpreté dans le titre, renforcée ici par la fine tristesse qui semble recouvrir Riku tout du long. Celui-ci est venu s'installer ici pour aider et apaiser son fils mais cela ne se fait pas en un claquement de doigt et le travail sur soi est un travail de longue haleine.



Là où c'est lumineux de voir ce petit garçon à la parole toujours si rare se faire des amis et trouver de nouvelles activités pour le rendre heureux, on sent son père plus à la peine. Ainsi les pages avec Issei et ses amis sont simples, belles et apaisantes, tandis que celles avec son père sont plus âpres, plus tristes et mélancoliques. Cela se ressent notamment grâce à ses pensées que l'auteur nous laissent entendre et qui n'ont rien de simple. Reprendre ses marques dans une nouvelle vie, apprendre à se faire confiance, oser s'ouvrir, cela demande du travail.



J'ai à nouveau pris plaisir à les voir avancer, à voir Riku aller à une réunion entre amis du village, à découvrir Issei avec Nagi qui lui apprend le sanshin, cet instrument traditionnel aux si belles sonorités, ou encore à les voir à travers le regard des autres habitants de l'île qui les observent et les protègent à leur façon. C'était beau, doux et émouvant, même si il ne se passe pas grand-chose au final.



En revanche la narration de Shin Takahashi n'est pas toujours des plus épurées comme on aimerait l'avoir ici. Il y a des cadres narratifs bien trop lourds pour moi en paroles, et surtout redondants, où cela fait très mélo, très ouin ouin. Cela me donne envie de les passer, de les lire en diagonales pour mieux profiter de l'ambiance apaisante du reste, car eux, plombent un peu ma lecture.



Douces tranches de vie insulaires, Cette vie auprès de toi continue de merveilleusement porter son titre avec ce duo qui continue de chercher ses marques dans sa nouvelle vie, en s'ouvrant peu à peu aux autres et à l'environnement apaisant qu'ils ont trouvé. C'est doux, c'est charmant, parfois un peu trop mélo, mais avec de jolies réflexions sur la vie et les choix qu'on fait pour soi et les autres.
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Le dernier été de mon enfance

Le dernier été de mon enfance... Ou le manga qui était en train de mourir près d'une fenêtre, il en est devenu tout jaune alors que l'avais pas lu... sais pas pourquoi, j'étais bien con...



Oui très clairement j'ai été cruche de pas l'avoir lu avant, pasque c'est plutôt chouette... pas transcendant, ni fantastique, mais chouette, bien, sympa.. une lecture qui m'a amené le sourire et d'autre trucs aussi... heu c'est déjà pas mal je trouve....



Alors un coup de pitch... si...

C'est l'été, il fait chaud, il fait beau, et je trouve que c'est très incongru quand on doit enterrer quelqu'un.. Demandez à Haru si c'est pas incongru alors qu'elle doit enterrer sa mère... Elle est même rentrée dans son village, perdu au fin fond de la cambrousse pour ça, elle a même séché le boulot... m'enfin ça, ça se comprend... Et le truc, c'est que une fois l'enterrement fini, et bien... elle ne repart pas... y a un truc, quelque chose ou quelqu'un qui la retient... Et elle va vivre le dernier été de son enfance.. mais ça c'était un peu écrit, quand tu te retrouves à enterrer ta mère, les carottes niveau enfance sont un peu cuites...

Et elle va se retrouver au millieu d'une bande d'ado, avec le meneur Taro...



Moi ce que je retiens c'est la question lancinante, serinante, qui revient..." renter à la maison, mais c'est où la maison ?".... "renter, mais pourquoi faire? "



Niveau dessins, c'est très beau, léger, fourmillant de détails flous... ouais je sais comment un détail peu être flou, allez savoir, c'est comme ça que je l'ai ressenti... une multitude de genre, le grand écart entre du dessin shojo choupi avec les trames les fleurs et tite étoiles et le flou obligatoire... un coup de dessin réaliste que tu sais pas d'où y sort.. et du dessins humoristique avec les gros pansements, les larmes et les yeux tourbillons.. si tu veux je suis plus à ça prêt... et tu mets tout ça dans shaker, tu secoues et hop t'as "le dernier été de mon enfance"... si... et le résultat n'est pas désagréable du tout, un peu surprenant parfois mais bon... j'ai rien contre les auteurs et les dessinateurs qui essaient des trucs...



c'est aigre doux, sombre mais lumineux, c'est plein de cadavre (et si).. la mort est là, plane... mais elle est là dés la première ligne....

Mais la vie aussi est là... sombre et lumineuse, pleine de rire de larmes et d'aventures, pleine de pirate, de soleil de pluie et de tempête... de bêtises aussi... ouais de sacrées grosses conneries... et de responsabilités... quand le jeu s'arrête parce que là.." quand faut y aller, faut y aller" comme le dit si bien Haru... et ouais c'est peut-être ça devenir adulte....



Nan j'ai vraiment bien aimé... bon je dois dire que la référence à Mark Twain et son Tom Sawyer m'avait pas sautée au visage là paf!, mais en lisant la post face, le petit mot de l'auteur que c'était une adaptation du sieur Tom j'ai eu un "bon dieu mais c'est bien sûr" Souplex sort de ce corps, putain de référence pourries (qui datent en plus de ma grand-mère!)...

Au Japon il est même sorti sous le titre Tom Sawyer.. Alors bon oui, y a plein de référence à Sawyer sa bande et ses aventures.. mais quand même.. faudrait que je le relise avec que ça dans la tête... mais si tu me préviens pas à l'avance c'est pas ce qui m'est venu en premier en tête... non plus....



Mais donc je le relirais bien pour ça, en plus vu que ma première lecture j'ai vu d'autre choses et des bonnes choses, des émotions, compréhension face aux questions d'Haru.... bien venu au club bichette.. des grandes.. t'inquiètes pas c'est pas que chiant... comme l'enfance n'est pas que lumineuse....
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Cette vie auprès de toi, tome 2

Il y a vraiment des titres tranquilles, qui ne paient pas de mine, où il semble ne rien se passer ou presque et qui pourtant nous touchent en plein coeur. C'est le cas de Cette vie auprès de toi, sorte de revisite plus moderne de Sacrée Mamie sous la plume et les pinceaux du poète Shin Takahashi.



Notre jeune papa coiffeur continue son apprentissage de la vie insulaire avec son fils très discret dont il a désormais la responsabilité. Entre beaux moments père-fils, maladresses involontaires et rencontres avec les habitants, malgré un ton très doux et apaisant, le lecteur n'a pas le temps de s'ennuyer dans ce joli quotidien qui se dessine devant lui avec calme et tranquillité. On sentirait presque les embruns de la mer et le bruit de la faune locale à travers les pages du mangaka tant l'ambiance est immersive.



Pour autant cette nouvelle vie à deux n'est simple pour aucun d'entre eux. C'est un défi aussi bien pour le père que pour le fils et l'auteur continue de nous montrer cela avec émotion et subtilité. Du courage qu'il faut à Issei pour aller à l'école, lui pour qui cela s'était mal passé précédemment à cause de sa grande timidité, à celui qu'il faut à son père Riku pour se faire reconnaître comme coiffeur professionnel. Mais aussi l'équilibre à trouver dans cette nouvelle vie comme père et fils, en découvrant les limites de chacun, les rôles de chacun, ce que chacun peut faire ou demander à l'autre sans le gêner. Ce n'est pas simple. Et pourtant l'auteur nous le conte avec beaucoup de simplicité et de douceur, ce qui nous touche.



La pureté et l'honnêteté de chacun des personnages émeut. On rit devant un Riku qui en allant coiffer une mamie chez elle se retrouve à couper les cheveux de tout le quartier gratuitement parce qu'il n'a pas su dire non et s'imposer. On sourit devant la fascination qui nait chez Issei devant le côté un peu mystique d'une camarade de classe qu'il croise au détour d'un chemin bien caché et qui lui révèle être une apprentie prêtresse. Cela a un charme tout particulier, celui de cette île reculée et un peu coupée du monde, ce qui offre un cocon et un havre de paix pour ce père et ce fils qui se cherchent individuellement et à deux. L'île leur offre cette possibilité, leur offre une respiration.



Alors bien sûr, on a l'impression qu'il ne se passe pas grand-chose en dehors des échanges de nos anciens citadins avec les gens du coin, mais c'est justement tout le charme de la série et l'auteur a su vraiment lui donner corps. On parcours l'île avec eux, on rencontre ses habitants, on va pêcher et surtout on cuisine avec eux. Le nombre de bons petits plats qu'on voit cuisiner et qui nous donnent l'eau à la bouche ! L'auteur montre bien l'importance de ces moments chaleureux, conviviaux, de partage, pour bâtir une relation. C'est émouvant.



Série simple, Cette vie auprès de toi décrit cependant avec énormément d'émotion la rencontre d'un père et d'un fils qui cherchent à trouver leur équilibre dans la nouvelle vie que le destin leur offre. C'est beau, c'est calme, c'est reposant. Tantôt maladroit, tantôt émouvant, leur histoire en tout cas me va droit au coeur dans ce décor paradisiaque.
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Larme ultime, tome 1

Larme ultime, j'en ai entendu parler dès le collège. Ça me tentait bien, mais j'ai toujours été difficile, et là aussi les dessins ne me convainquaient pas plus que ça, sans compter que ça coûtait cher à l'achat et qu'il n'y avait pas de bibliothèque toute proche. En tombant dessus à la médiathèque de la ville où je travaille, je me suis dit, allez hop !



Shûji et Chise sont au lycée et sortent ensemble depuis peu, mais ça ne colle pas, leur relation ne semble pas naturelle. Lorsque Sapporo est victime d'une attaque aérienne, Shûji découvre que sa petite-amie cachait un énorme secret d'une grande importance pour le conflit en cours.



C'est vraiment difficile de donner mon avis. Je devrais emprunter au moins les deux premiers tomes à chaque fois, ça me permettrait de me forger une opinion plus facilement. Bref. Effectivement, niveau dessin il y a de la place pour des améliorations. Toutefosi, au bout de quelques pages, ça ne m'a aps posé de problèmes. Le style rend bien l'ambiance particulière du manga, un peu douce-amère. Les traits de crayon sont très faits et donnent d'autant plus de force aux planches "choquantes". Par contre, ça manque d'expressivité en général.



Sur les personnages, je dois dire que Chise est vraiment énervante. Elle est maladroite et ne connaît pas grand-chose aux garçons, se rabaisse et s'excuse sans cesse. Ce "sumimasen" fait partie de la culture japonaise, mais là c'est un peu trop. Quant à Shûji, il est assez insensible, froid et distant, car à sa façon il ne sait pas non plus quoi faire. Ni l'un ni l'autre ne sont très à l'aise, et avoir débuté une relation amoureuse semble être une très mauvaise idée.



Et pourtant, l'intrigue de fond m'a suffisamment accrochée pour que j'aie envie de lire rapidement la suite. Il y a quelque chose de perturbant dans le secret de Chise, quelque chose de bien plus profond que la simple contrariété d'amours adolescentes. Ma curiosité a été piquée. Pourquoi ce conflit ? Pourquoi Chise ? Et pourquoi un sentiment de malaise se glisse-t-il entre les pages ? Des petites choses mettent la puce à l'oreille, font prévoir bien plus de bouleversements que ce que ce premier tome montre.



En conclusion, un premier tome qui m'a fortement intriguée, je compte bien découvrir la suite rapidement.
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Le dernier été de mon enfance

Adaptation libre de Tom Sawyer ce manga plutôt court raconte l’histoire de Haru qui revient dans son village pour les funérailles de sa mère. Elle va finalement rester tout l’été et vivre des aventures, amitiés avec Taro.



Je suis un peu perplexe, j’avoue ne pas avoir bien compris l’histoire …. Disons qu’il m’a été difficile de rentrer dedans et de bien comprendre qui était qui. Les personnages se ressemblent et d’une case à l’autre je n’ai parfois pas compris qui parlait. J’ai trouvé le tout extrêmement enfantin alors que ce manga était classe adulte dans ma médiathèque (probablement un erreur ?)

Il y a de jolis maman mais j’ai trouvé le tout long et lent et j’ai eu peu d’empathie pour les personnages.

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Le dernier été de mon enfance

J'en ai pensé quoi, de l'histoire ? Une belle histoire où se mêlent souvenirs et moments présents, angoisse et poésie. On se laisse emporter par les aventures de ces enfants et cette étudiante, sous le soleil de cet été pas comme les autres. Envoûtant.



L'album ? Chez Delcourt, un gros volume de 384 pages



Le dessin ? De très beaux dessins, un coup de crayon qui a un grand soin du détail et nous emmène très loin, de très beaux décors. Fort agréable à lire !



Donc j'en retiens... que j'ai beaucoup aimé ce manga, one shot vraiment dépaysant, où en tournant les pages, on sent le soleil et on entend les grenouilles au bord de l'eau le soir. Une adaptation vraiment très libre de Tom Sawyer (de ce que j'en connais du moins, je n'ai pas lu le roman), mais un mélange d'action et d'émotion vraiment très sympathique. Un bon manga.



Et je l'ai lu grâce à... ma médiathèque
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Cette vie auprès de toi, tome 1

Après quelques lectures difficiles, j'avais envie de me plonger dans quelque chose de léger. En découvrant sa couverture et son résumé, "Cette vie auprès de toi" m'a semblé tout indiqué pour passer un moment de lecture plein de douceur.

Résultat, j'ai effectivement passé un très agréable moment de lecture. J'ai beaucoup apprécié ce premier tome qui nous fait découvrir les deux personnages principaux, un père et son jeune fils. Le père semble un peu étrange au départ, notamment dans sa façon de s'inquiéter en permanence pour son fils. Mais au fil de l'histoire, on comprend le pourquoi de son attitude à la fois maladroite et protectrice. J'ai trouvé la fin particulièrement touchante, notamment grâce au personnage du grand-père qui permet de révéler les émotions du père. J'ai hâte de lire la suite !
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Cette vie auprès de toi, tome 1

Un titre tranche de vie qui suit le quotidien d'un papa solo et son fils ça vous tente ? Ce manga est celui qu'il vous faut !



Riku est un homme qui a toujours vécu en solitaire en gagnant sa vie comme coiffeur à Tokyo. Un jour, une de ses ex a redébarqué dans sa vie accompagné d'Issei, son garçon. Elle s'est installée chez lui et c'est ainsi qu'il a découvert qu'il était papa. Puis, du jour au lendemain, la maman est repartie en lui laissant le petit.

Se retrouver seul avec son fils, lui a fait prendre conscience qu'il était père et qu'il devait apprendre à connaître cet enfant qui était encore un total inconnu pour lui.

Pour y parvenir, il a décidé de plaquer sa vie tokyoite pour s'installer sur la petite île d'Haruta et y ouvrir son salon. Seulement, c'est un pari risqué puisque l'île est minuscule et la clientèle rare... Mais ce n'est pas ça qui va décourager notre héros, il ne va pas non plus baisser les bras en voyant la maison délabrée qui leur est attribuée...

Il encaisse le coup quasi sans broncher pour rester fort devant son enfant... D'ailleurs aussi bien Riku qu'Issei semble avoir des personnalités atypiques qui vont leur permettre de doucement s'apprivoiser mutuellement et qui sait ? Peut-être se faire apprécier des insulaires !

C'est un titre doux et tendre qui nous est proposé avec ce nouvel ouvrage de la collection Moonlight. Même si le pitch de base a un côté rude avec cette maman qui abandonne son fils, le quotidien des personnages est plutôt paisible et discret. Les pensées du papa nous sont communiquées et on voit rapidement tout l'amour qu'il éprouve pour son petit bonhomme qui est un enfant qui s'exprime très très peu (on pourrait même se demander s'il n'est pas autiste). Ce côté introspectif m'a beaucoup plu et j'ai trouvé ça intéressant de constater la différence entre les actes du papa qui fait tout pour rassurer son fils et les peurs internes qu'il peut ressentir et cacher pour rester fort. C'est une jolie relation qui se noue au fil des pages et qui nous donne envie de rencontrer le petit duo ! Perso j'irais bien à leur rencontre pour le faire couper les cheveux face à la mer en écoutant le bruit des vagues !

Un titre qui plaira aux amateurs de tranche de vie nous présentant un quotidien simple mais plein d'amour !
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Le dernier été de mon enfance

Voici un manga dont la 4ème de couverture m'avait énormément plut et qui nous présente cette histoire comme le nouveau Tom Sawyer.

Nous rencontrons donc Haru, revenue dans son village natal pour enterrer sa maman mais qui, au final, décide de rester quelques temps sur place après avoir fait la rencontre de Taro, un des enfants du village, avec qui elle va vivre de nouvelles expériences pleines de "gamineries" et ainsi vivre Le dernier été de mon enfance.



Ce manga aurait et avait tout pour me plaire sauf que c'est tout le contraire. Je me suis ennuyée dans cette lecture et ne me suis attachée à aucun des personnages.



Je pense tout de même tenter la série Larme Ultime du même auteur.
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Cette vie auprès de toi, tome 1

Une jolie tranche de vie pleine de lumière et de douceur sur une île perdue d'Okinawa au Japon. Le contexte est un peu flou, on ne sait pas vraiment pourquoi ce père et ce fils se retrouvent soudainement tous les deux sur le chemin de cette nouvelle vie... L'avenir est flou également. Les deux personnages sont singuliers, entre un père à la fois empreint de droiture et de maladresse et un fils qui ne parle pas ou presque. Les voisins qu'ils rencontrent ne sont pas franchement accueillants, au premier abord en tout cas. De nombreuses situations cocasses font sourire... La relation qui se tisse entre le père et le fils est à l'image de la nature qui les entoure, profonde et autenthique.
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Cette vie auprès de toi, tome 1

L'histoire de ce jeune père et son fils débarquant sur une petite île où tout leur est inconnu est bien singulière. Surtout lorsque l'on comprend l'origine de leur emménagement soudain. Malgré les traditions et les personnages emblématiques qui règnent sur cette île, le scénario est moderne et touchant.

J'ai été déroutée par ce père un peu étrange et ce petit garçon mutique mais j'ai envie de connaître la suite de leur histoire. Le dessin n'est pas étranger à tout ça : les très gros plans viennent parfois secouer le lecteur mais la lumière qui se dégage de certaines planches est si douce...

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Cette vie auprès de toi, tome 1

J'ai trouvé ce Josei sur la pile des nouveautés en section BD et quand j'ai vu ce jeune Papa coiffeur tenant la mains de son fils, j'ai craqué pour ce manga.





Riku Haruta et sont fils Issei s'établissent de manière un peu précipité sur l'île qui porte leur nom, Haruta, dans la préfecture d'Okinawa. Île magnifique et relativement petite, on n'y trouve pas les commodités usuelles que dans les îles principales et y tenir un commerce n'est pas chose aisée. C'est pourtant le paris que fera Riku, coiffeur-visagiste, sur une île où les gens se coupent généralement les cheveux eux-même. Son objectif réel est cependant d'offrir un mode de vie moins stressant à son garçon, qui semble avoir une forme de mutisme sélectif et de l'anxiété. Néanmoins, Riku ne sembla pas étranger à l'anxiété, lui non plus.





C'est un manga tranquille, ne vous attendez pas à de grandes péripéties. Il s'agit du processus d'adaptation d'un papa monoparental, qui a hérité de son garçon quelques temps après sa naissance- années ou mois, ce n'est pas préçisé. Sa conjointe se disait incapable d'être parent et a décidé de quitter le pays pour son travail. Riku se retrouve donc parent sans avoir connu la grossesse et les premiers temps de vie de Issei. Il a donc beaucoup de pression sur les épaules et il semble s'en mettre beaucoup lui même. Néanmoins, il a aussi une affection bien réelle pour son fils, peut-être même une tendance à être papa-poule. Il s'en fait beaucoup pour des choses relativement anodines. Je sens donc une tendance anxieuse quelque peu fusionnelle avec Issei. En même temps, Riku provient de Tokyo, il a donc un rythme de vie qui contraste avec celui des insulaires, beaucoup plus posés, et qui explique sans doute un peu sa propension à vouloir tout régler rapidement.





Riku est un parent qui doute de ses compétences parentales, est particulièrement inquiet que son fils s'inquiète, mais empêcher de vivre le sentiment inquiétude ne fera pas disparaitre l'anxiété. Il faut apprendre à le gérer. En ce sens, je le trouve très protecteur, peut-être même trop. Comment Issei fera-t-il des apprentissages sans la latitude requise pour le faire? Toutefois, on le verra plus vers la fin, les autres adultes lui font une remarque similaire. Issei a plus de ressources que Riku le croit, il faut donc qu'il apprenne à faire confiance à son fils, tout en se faisant confiance lui-même. Également, je remarque que Riku a tendance à infantiliser son fils, notamment avec ce qualificatif de 'si petit", qui revient souvent. Un enfant de neuf ans, même de taille petite, n'est plus un jeune enfant, il me semble donc que Riku voit son fils plus fragile et vulnérable qu'il ne l'est en réalité.





Enfin, c'est très amusant de voir ce coiffeur avec une coupe tout en mèches rebelles, façon "Édouard aux mains d'argent". Ça lui va très bien, mais je vois que ça perturbe grandement les autres personnages. Je me fais la réflexion que les japonais n'ont généralement pas la même liberté capillaire que les occidentaux, parce que les colorations et les styles volontairement "rebiqués" semble toujours sous-tendre soit des rebelles, soit des artistes, soit des marginaux, dans les mangas réalistes.





Issei, pour sa part, ne parle pratiquement pas, mais il peut parler. C'est ce qui me fait croire qu'il a ce qu'on appelle un mutisme sélectif, associé à l'anxiété ou à la phobie sociale. Ce n'est pas un état volontaire, c'est un trouble. C'est toute-de-même un personnage attachant. Il semble rempli de bonne volonté, a un attachement sincère pour son papa maladroit et cultive beaucoup d'intérêt pour son environnement. Il a neuf ans et comme le souligne les adultes autours de lui, changer de milieu, c'est beaucoup de changement pour en enfant.





Mention rapide que je trouve importante: On aborde encore trop rarement le fait que certaines femmes ne sont pas faites pour être mères, pour toutes sortes de raisons toutes recevables. Je ne dis pas que d'abandonner son fils est un acte justifiable, mais la question se pose: Met-on trop de pression sur les femmes pour être des mères, sans même tenir compte de leurs désirs et de leur personnalité? Un peu de la même manière qu'on banalise le rôle du père, trop souvent considéré secondaire, voir facultatif? Ici, nous avons une maman qui a clairement un enjeu sur cette question et un papa qui au contraire, montre une identification sincère au rôle de papa, même si elle est encore teintée de manque de confiance et de maladresse.





On n'a pas toujours l'impression que le rôle du papa a le même degré d'importance que celui de la mère dans nos sociétés occidentales, et je me demande s'il en est de même au Japon. Ici, c'est l'occasion de donner la tribune à un type de papa que je vois très peu, non seulement en raison de son métier, mais aussi de son profil psychologique. Riku est peut-être un peu maniaque et anxieux, reste que c'est un père tendre, affectueux et réellement mobilisé pour son fils. Des qualités indéniables. Il a aussi cette façon de tirer l'extraordinaire de situations atypiques, comme ce signe militaire au "sergent" ( une grosse araignée décrite comme "un trésor qui mange les cafards" par la Mme Satoshi, chargée de les accompagner dans leur intégration). Ce salut militaire sera mainte fois repris dans leur quotidien d'ailleurs. Il y a aussi cette pièce au toit percé qui a un trou aussi dans le tatami, dont le centre est couvert d'herbes. On se croirait dans un jardin intérieur. Riku pourrait faire comme les parents standards et réparer la pièce, mais Issei adore cet endroit. Riku décide alors de laisser la pièce en l'état.





Avec douceur et avec pertinence, l'auteur articule donc quelque chose de léger et profond, questionnant le rapport d'un père avec son fils, sur certaines différences ou nuances entre milieu urbain et milieu campagnard, surfant aussi sur le thème de l'adaptation, de l'auto-pression parentale et de la quête d'équilibre psychique.





Au-delà de la relation père-fils, le thème central, il y aussi le thème de l'interaction entre les insulaires et les urbains. Non seulement ne tiennent-ils pas le même rythme de vie, les insulaires n'ont pas toujours un contact facile avec les nouveaux arrivants, dont certains ne parviennent pas à s'adapter, malgré l'accueil chaleureux des habitants. Un peu comme le film "La grande séduction", le manga relate la difficulté des urbains à vouloir vivre dans des lieux où les commodités sont différentes. On en revient donc à l'adaptation. Le soucis que ce thème sous-tend pour les insulaires est leur capacité à garder un nombre stable d'habitants dans leur île. C'est un sujet qu'on voit aussi dans les villages de campagne.





Côté graphique, c'est joli et doux. La nature est magnifique, avec ses fleurs, ses arbres majestueux, ses étendues herbeuses et ses plages tranquilles. Un coin de paradis, quoi. Les personnages sont beaux également, sans clichés de manga que je n'apprécie plus du tout comme ces affreuses gouttes d'eau derrière la tête pour marquer le découragement ou l'exaspération, ou encore ces veines saillantes en forme d'étoile pour l'émotion colérique ou indignée.





Ça fait du bien à l'occasion de sortir des livres addictifs pour leur action à fond de train, pour essayer quelque chose de plus posé, mais aussi plus profond. Au fina, Riku voulait régler pleins de choses en même temps, mais il aura faire des choses assez différentes et pas dans les délais qu'il se prescrivait. Mais c'est un peu ça aussi le changement de mode de vie: Il faut aussi se laisser surprendre et véritablement reconsidérer certaines choses, dont leur priorité. Je me demande comment ils s'en sortiront, ces deux personnages, ce qui me fait dire que je vais suivre le manga dorénavant.





Une sympathique trouvaille qui sort du carcan traditionnel des mangas, je trouve. Ou alors je ne connais peut-être pas bien les Josei, c'est aussi possible.





Pour un lectorat adulte ( ou les lectorat ado et jeune adulte qui s'y intéresseront.
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Le dernier été de mon enfance

Une lecture agréable.

J'ai choisi ce livre à la bibliothèque car son auteur a également écrit la série à succès "larme ultime". Le fait que ce soit inspiré de "Tom Sawyer" me tentait moins, mais pourquoi pas après tout...et puis franchement, je ne l'ai jamais lu donc cela m'importait peu.

Tout d'abord, soyons clair : c'est un pavé. 384 pages, si c'était bien, cela promettait plusieurs heures sympathiques.

Ensuite, les graphismes sont très jolis, on est sur un trait plein de finesse et de sensibilité caractéristique de Takahashi Shin. Celui-ci nous offre de belles planches, remplies d'émotions et même si certains personnages se ressemblent un peu, c'est un vrai plaisir à lire.

Concernant l'intrigue, c'est simplement la vie d'une jeune femme de retour dans son village natal et sa rencontre avec un gamin. J'avoue je ne m'attendais pas vraiment à cela. Je pensais à une histoire d'amour, ou quelque chose approchant. Ici, on est plutôt sur un manga type "tranche de vie", et récit initiatique, mais ce n'est pas plus mal car j'aime ce style. L'auteur a su transmettre une multitude de sentiments à travers ses héros, et leur évolution se faisant doucement pendant les différents chapitres, on prend le temps de s'attacher à eux. J'ai une préférence pour l'héroïne, Haru, qui tente de faire fasse au quotidien, avec ses désirs et ses angoisses comme n'importe quelle femme actuelle. Elle est véritablement touchante, et m'a plu dès le début. Je suis un peu plus mitigée sur Taro qui avait parfois un peu trop un côté sale gosse, mais pouvait aussi être très émouvant par moment.

La partie "thriller" du scénario apporte de la violence et du réalisme à ce josei plein de douceur et de nostalgie, et c'est ce contraste qui rend l'ensemble intéressant.

En bref, c'est bien écrit et je suis contente de ne pas être passée à côté.



OK Tier.
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Larme ultime, tome 3

Chise et Shûji sont de plus en plus proches. Leurs sentiments grandissent et c’est sans doute ce qui permet à la jeune fille de tenir depuis si longtemps. Même si elle est carrément pénible à vouloir s’excuser tout le temps, le dévouement dont elle fait preuve est très beau.



Mais c’est Shûji, que j’étais pourtant loin d’apprécier au départ, qui devient de plus en plus touchant. Pour lui aussi, la situation est difficile et on le sent sur le point de céder à tout instant. Il est complètement démuni face à quelque chose qui le dépasse largement.





Tous leurs actes ont des conséquences. La gravité de ce qui arrive lorsqu’ils prennent la moindre décision est énorme.

Tout le monde est touché, y compris les militaires qui ne savent plus sur qui compter.
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Larme ultime, tome 2

Shuji pourrait passer pour une brute insensible. Du coup, je suis contente que le récit soit construit pour l’essentiel de son point de vue pour pouvoir suivre les pensées de ce garçon qui resterait sinon bien trop mystérieux tellement il n’arrive pas à s’exprimer à voix haute.



J’aime beaucoup le personnage d’Akemi, leur amie commune qui s’inquiète beaucoup pour eux deux. C’est d’ailleurs un peu dommage que les autres lycéens ne soient pas plus caractérisés, ils apportent des instants de fraîcheur à un récit très lourd psychologiquement par ailleurs.



J’ai bien apprécié également passer un peu plus de temps avec les militaires, qui ressemblent finalement beaucoup à de grands lycéens. et le lieutenant Tetsu est un très beau personnage, lui qui a laissé sa femme à la maison.



Il y a peu de chance pour que cette histoire finisse bien. Et pourtant, je suis envoûtée par cette atmosphère et ces personnages qui tentent, coûte que coûte, d’aller de l’avant.
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Larme ultime, tome 1

Évacuons d’abord ce qui m’a déplu, je n’ai pas du tout aimé le graphisme des personnages. J’ai notamment trouvé le visage de Shûji très étrange, avec une forme de menton bizarre.



C’est d’autant plus étonnant que Chise est par contre très belle quand elle est sous forme d’arme.



Au niveau niveau scénario, j’ai également eu un sentiment étrange. Chise et Shûji décident qu'ils vont s’aimer et, partant de là et malgré toutes leurs différences, ils ne vont plus s’éloigner de leur objectif.



Chise n’est pas très attachante. Elle est agaçante et très pénible à toujours vouloir s’excuser pour tout et n’importe quoi. C’est quand elle écrit son journal que j’ai pu la comprendre un peu mieux. Tout comme Shû qui est lui même assez obscur et froid. Heureusement que le manga est écrit de son point de vue pour mieux le cerner.



Si leur histoire a mis du temps à me convaincre, leur obstination à avoir une relation "normale" malgré la guerre et le rôle que Chise y joue a fini par me toucher.



Et puis je qui suis très intriguée par cette toile de fond. Qu’est ce que c’est que cette guerre ? Pourquoi Chise ? Qu’est ce que lui a fait l’armée ?
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Larme ultime, tome 1

larme ultime est un manga que je voulais tenter depuis un moment car il avait d'excellentes notes sur livraddict et qu'il faisait partie du challenge manga. J'ai lu les 7 tomes comprenant l'histoire car le 8eme était un tome bonus et ne m'intéresse pas. Au final, je suis contente d'avoir lu ce manga, bien que je ne m'attendais pas du tout a ça.





J'avais une idée précise de ce que je m'attendais a voir dans ce manga. Et ce que j'ai lu était très différent... Plus triste. Et beaucoup plus de sexe, surtout. C'est le principal point négatif de ce manga : l'immense proportion au sexe. Parfois c'était juste gênant. D'autres fois je n'en pouvais plus. Et je trouvais qu'alors que tout le monde était en train de mourir, que tout se rapporte uniquement a ça. C'est ce qui m'a fait desapprecier l'histoire par moments.

Larme ultime, c'est aussi une histoire de guerre. Beaucoup de tristesse en résulte : ne vous attendez pas, en choisissant de lire ce manga, a vivre une aventure au pays des bisounours. J'en suis ressortie a chaque fois déprimée...



Les dessins de l'auteur ne m'ont pas particulièrement plu. Je n'ai pas aimé sa façon de dessiner par moments a moitie. Il y a tout de même quelques scènes particulièrement réussies quand l'auteur veut bien s'en donner la peine.



En lisant ces mangas, je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotions ; même pas a la fin, lors de la destruction du monde. La faute aux personnages, peut-être, que je n'arrivais ni a apprécier ni a comprendre.



Bien que j'ai donné une très bonne note a cette série, je me rends compte après coup de ma déception et du fait que j'avais espéré mieux de la part de ce manga.
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