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Critiques de Soffia Bjarnadottir (32)
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J'ai toujours ton coeur avec moi

J’ai toujours ton cœur avec moi est une histoire de deuil, de maternité, d’héritage. Une histoire d’enfance brisée, de mouches mortes, de lombrics et d’île lointaine.



Critique complète à lire sur le webzine.
Lien : http://www.undernierlivre.ne..
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J'ai toujours ton coeur avec moi

Coup de cœur pour ce premier roman de l'écrivaine islandaise Soffia Bjarnadottir !



Novembre 2018, Hildur est en route pour l'île de Flatey, une île perdue au large de l'Islande, pour rejoindre la petite maison jaune que vient de lui léguer Siggy, sa mère, qui n'est plus de ce monde. Une mère dont elle dit: "Qui était cette femme? Ce n'était pas ma mère. Pourtant elle m'avait mise au monde.Voila pourquoi il m'arrive de l'appeler maman. Je la vénère et je la crains, comme le dieu Shiva qui façonne et défait toute chose".

Siggy était une marginale, " un touareg solitaire", " qui portait en elle une blessure profonde qui parfois se rouvrait"....une blessure qu'héritera aussi sa fille. Une relation mère-fille d'une force indéfectible, pourtant apparemment inexistante. Le titre du livre , d'ailleurs, qui vient d'un très beau poème de E.E. Cummings fait référence à cette blessure de la mère ressentie par la fille à l'évocation du cerf du poème qui meurt dans la forêt," je sens la blessure de Siggy qui gonfle, s'embrase comme une forêt et disparaît..."

D'autres personnages insolites peuplent ce récit émouvant, Grand-mère Laretta, "vierge" pudique, seul refuge d'Hildur, Kafka, le voisin de maman,sensible et introverti,son coéquipier " d'équipes de secours", Théofilus ,l'homme à tout faire, David, l'homme aux yeux vairons et bien sûr ,Tumi.......je vous laisse le découvrir.

C'est une histoire douloureuse et très triste, mais la plume pétillante ,pleine d'humour et de poésie de l'auteur la rend unique dans son genre.C'est ce que j'appelle Littérature !
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J'ai toujours ton coeur avec moi

Si vous n'aimez que les histoires rationnelles, vous pouvez passer votre chemin. Par contre, si vous n'avez rien contre les divagations d'un esprit chahuté, balançant entre poésie et cauchemars, ça vaut le coup de tenter l'aventure.



C'est un premier roman qui a une originalité certaine et dont le pouvoir de séduction est réel, je l'ai lu sans effort et même avec plaisir et empathie pour Hildur, la narratrice. Sa mère, Siggy, vient de mourir et a légué une petite maison jaune à sa fille, sur une île en Islande. Hildur n'y est pas revenue depuis longtemps, on comprend qu'elle a dû s'éloigner de cette mère, très dérangée, c'est le moins qu'on puisse dire, pour survivre elle-même.



Hildur évoque pêle-mêle ses souvenirs d'enfance, son grand frère, sa grand-mère, les tocades de sa mère, sa difficulté à trouver un sens à cette vie. Siggy est si peu mère que lorsqu'il Hildur accouchera à son tour d'un fils, elle l'abandonnera immédiatement à son père, paniquée et complètement perdue.



Tout en étant très sombre et poignante par bien des aspects, ce n'est pas une lecture triste, Hildur a encore des ressources et est entourée de personnages secondaires tendres et attachants. Kafka, l'amoureux inconditionnel de sa mère et surtout David, le marin aux yeux vairons qui pourrait retenir Hildur dans la petite maison jaune et l'ancrer enfin dans la vie.



Une lecture franchement atypique, à tenter un jour d'hiver, bien au chaud devant une cheminée.






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J'ai toujours ton coeur avec moi

Trop d'étrangeté pour moi dans cette histoire d'une fille de mère délirante (au sens "maladie mentale") qui nous propose ses pensées suite à sa venue dans une île perdue d'Islande, en novembre, parce que sa mère, après l'avoir répété un certain nombre de fois, a fini par mourir vraiment. Un mélange d'images sombres, de références spirituelles, d'où ressort un amour qui détruit... et un livre à côté duquel je suis passée.
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J'ai toujours ton coeur avec moi

Hildur vient d’apprendre la mort de sa mère, Siggy, une femme aussi mélancolique qu’elle, passant de la joie à l’abattement soudain, tel un phénix renaissant de ses cendres à chaque fois. A cette annonce, Hildur quitte la Finlande pour la petite île de Flatey – le royaume des oiseaux, des contes et de la simplicité – où doivent se dérouler la veillée funèbre et l’enterrement. Hildur se retrouve démunie, sans la femme qui l’a mise au monde, celle qui représente tous ses points cardinaux, cette mère qui avait pour habitude de raconter beaucoup d’histoires farfelues, dont on ne savait démêler le vrai du faux… Il ne lui reste qu’une lettre d’adieu et la clé d’une petite maison jaune.



Une foule de souvenirs lui reviennent et l’assaillent, se multipliant comme des morts-vivants. Des souvenirs de l’hiver des lombrics, de sa grand-mère Laretta, du mystérieux et sensible Kafka. Sur l’île elle croisera un homme énigmatique aux yeux vairons, qui semble veiller sur elle de loin, à la façon d’un ange gardien…



Dès les premiers mots, j’ai aimé ce roman, son ton, empreint d’une grande douceur surnaturelle et poétique. On se laisse bercer par la mélodie des mots qui agissent comme un sortilège, dans une langue métaphorique, nourrie de références littéraires disséminées au fil de la narration. On est transporté loin, très loin.



La voix d’Hildur nous conte cette relation mère-fille à la fois fascinante et complexe, la vie de cette mère dont la folie l’effrayait parfois. On a l’impression parfois que mère et fille se fondent l’une dans l’autre, se confondent. Entre vie et mort, rêves et réalité, souvenirs et présent, l’esprit de la jeune femme s’égare. Un roman profondément mélancolique, qui reste optimiste.



Une pépite, indispensable ❤
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J'ai toujours ton coeur avec moi

magnifique écriture, l'Islande, la brume, la pluie, un hommage à la mère, et à la mer, très beau portrait de femme. Petit bijou à mon sens.
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J'ai toujours ton coeur avec moi

Poétique et touchant un beau récit sur la transmission mère fille.



Siggy, une mère toujours absente de son vivant pour ses enfants, transmet une lettre à sa fille Hildur. Celle-ci nous conte ses souffrances et attentes vis à vis de sa mère qui n'a pas su être présente.



La mélancolie, sentiment qui habite notre héroïne, est parfaitement traduit dans ces pages : au travers du style, de la nature isolée et de ses errements.



Comment se construire avec une mère absente ? Pourquoi a-t-elle été abandonnée ?



Beaucoup de désillusion et de la tristesse aussi chez Hildur.



Au travers du récit, nous croisons des personnages fantasques comme Kafka le voisin et compagnon de Hildur ou bien David l'homme aux yeux vairons si lumineux. Petur, le grand frère de Huldur est absent aussi pour l'enterrement de Siggy, pourquoi ? Une mère fantasque, une île désolée, du surnaturel et une question lancinante : quelles sont les raisons de l'éloignement de cette mère ?



Un beau texte sur les relations parents enfants au pays du froid et de la solitude.



A lire pour se plonger dans cette ambiance sublimée par une belle plume.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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J'ai toujours ton coeur avec moi

Le titre de ce roman n'est pas anodin, selon moi. C'est le titre d'un poème de Edward Estlin Cummings. Mais étant donné que l'auteur est islandaise, que le poète est américain et que le livre que j'ai lu est une traduction française, je me fais peut-être des films. Je retranscrits néanmoins ici les vers, qui coorespondent parfaitement à l'image que le lecteur peut se faire des sentiments Hildur pour sa mère Siggy.



J’ai toujours ton cœur avec moi

(Je le garde dans mon cœur)

Sans lui jamais je ne suis

(Là ou je vais, tu vas…

Et tout ce que je fais par moi-même est ton fait…)





Je ne crains pas le destin

(Car tu es à jamais le mien)

Je ne veux pas d’autre monde, car

(Tu es mon monde, mon vrai…)

Tu es tout ce que la lune a toujours voulu dire

Et tout ce que le soleil chantera





C’est le secret profond que nul ne connaît

(C’est la racine de la racine

Le bourgeon du bourgeon

Et le ciel du ciel d’un arbre appelé vie

Qui croît plus haut que l’âme ne saurait l’espérer

Ou l’esprit le cacher…)

C’est la merveille qui maintient les étoiles éparses.



Je garde ton cœur

(Je l’ai dans mon cœur).







"J'ai toujours ton coeur avec moi" est le roman de Soffia Bjarnadottir, une auteur islandaise. Il est important de le préciser, car pendant les quelques premières pages, dans lesquelles la narratrice explique que sa mère est morte et présente un peu le contexte qui l'environne, j'ai cru avoir affaire à plusieurs personnages: la narratrice Hildur, Théofilius le prêtre, Siggy la défunte et Sigridur. Ne connaissant rien à la langue islandaise, qui par ses origines est très éloignée des racines latines du français, de l'italien, etc; il est donc plus difficile de deviner certaines nuances et notions. Ainsi au bout de deux ou trois chapitres, j'ai compris qu'il y avait un problème et que Siggy était le diminutif de Sigridur - apparemment la syllabe [dur] est féminine. Du coup, j'ai repris ma lecture à zéro. Second essai. ;)



Le postulat de départ est incontestablement triste. Le lecteur est conscient que cela ne va pas être un roman où il va se tordre de rire. Néanmoins la mort est omniprésente dans le roman. Le portait de cette mère par sa fille, et donc de cette relation mère-fille est assez étrange. Les thèmes de la solitude, du deuil, de la mort, de l'acceptation dans un sens sont forts. Le lecteur comprend rapidement que Siggy n'était pas une personne stable, elle a une tendance bipolaire très forte, voire schizophrène. Au travers de cette sensation troublante, le récit est emprunt de la solitude, du manque d'amour voire de la dépression dont souffre Hildur. Il faut dire que son enfance n'a pas du être facile dans ces conditions. Sa vie semble vide de sens, avec ou sans sa mère. Le malaise est étouffant.



Les personnages, aussi bien Hildur que Siggy ou même Kafka semblent tous complètement distanciés du monde et des relations avec les gens en général. A certains moments, le lecteur peut même se demander s'il ne serait pas dans un mauvais rêve de la jeune femme, plutôt que dans sa vie. Son rapport avec les insectes; les lombrics et autres araignées est d'ailleurs assez déroutant. Ils ont une tendance plutôt incongrue à apparaître lorsque l'on si attend le moins.



Le lecteur a la sensation de passer à côté d'informations capitales, de ne pas saisir tout les sous-entendus. Il attend les explications qui lui permettront de comprendre les attitudes et les ressentis d'Hildur. Peut-être en vain. Le dénouement, légère lueur d'espoir, ne lui permet cependant pas de quitter cette sensation d'asphixie. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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J'ai toujours ton coeur avec moi

Merci à toute l'équipe de Lecteurs.com de m'avoir permis d lire ce livre lors de l'événement du "Club des explorateurs".



Ce livre nous raconte l'histoire de Huldur et une partie de sa famille. Mais surtout l'annonce du décès de sa maman Siggý avec qui elle a eu des liens particuliers. Cette triste nouvelle va être entouré des extravagances de Hildur, de moments avec son voisin Kafka, des moments zen avec sa grand-mère Láretta.. Mais Hildur nous livre aussi le lien particulier quel vit avec son propre fils Tumi. Ce livre nous entraîne dans un voyage en Islande sur l'île de Flatey, une île perdue au large..



Je découvre cet auteur dans ce livre qui est d'ailleurs son premier roman. le livre raconte entre autre l'annonce du décès d'un membre de la famille, triste nouvelle.

Ce roman est composé de plusieurs chapitres qui restent court et du coup si l'on ne veut lire que quelques pages est plutôt pratique.



Au fil des pages, nous revivons des passages de la vie de Heldur (personnage principal), des bons et mauvais moments, et des anecdotes. Nous voyagions également.

Un livre qui se lit facilement et relativement vite (je l'ai lu en un après-midi).

Cependant, je suis quelque peu déçue, je n'ai pas accrochée. Je m'attendais à un livre plus prenant, une écriture plus poussée, à une histoire plus entraînante. le style d'écriture est pour moi trop simple et monotone. Un livre qui ne m'a pas endormi mais ne pas non plus transcendée. Je n'irais pas comme pour certains livres le relire une seconde fois. Mais comme on dit ce n'est pas parce que je n'ai pas accroché que les autres lecteurs ne le seront pas.



Alors je vous laisse le soin de lire ce livre, de vous lancer dans ce voyage sentimental et familial, en vous souhaitant que vous en ressortiez conquis.

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J'ai toujours ton coeur avec moi

Voilà un texte étrange car il résiste un peu, la narratrice entremêle passé et présent (un présent situé en 2018-2019, mais aucun effet d’anticipation, plutôt un élément de plus dans le côté décalé de ce premier roman), elle (ou sa mère ?) semble avoir des hallucinations bizarres, des mouches, des vers, des plumes collées, des cheveux gris, une tête dans un évier. Et puis il y a ce personnage de Siggy, une mère qui ne l’a jamais vraiment été et n’a donné aucune clé à sa fille pour devenir à son tour femme et mère. Elle lui a plutôt transmis un mal-être dont on découvre la nature à la fin et qui fait partie de la « résistance » : j’avoue que je n’avais rien lu ou presque sur ce roman, je n’aurais pas pensé à cela (je suis naïve, je me laisse raconter une histoire) et je préfère ne pas le révéler ici (le roman ne fait que 142 pages).



Une fois cette explication donnée, on comprend mieux comment la mort de sa mère pèse sur la jeune femme mais elle fait quand même passer Hildur de la résistance à la résilience, à travers un parcours semé de souffrance, de tristesse, d’incompréhension, d’angoisse. Et on se dit que cette jeune auteure a un don pour raconter la folie, le deuil, pour se glisser avec empathie dans la peau d’une petite fille ou d’une femme adulte qui n’ont pas les codes « normaux » pour affronter la réalité. Tout cela est raconté par petites touches, par courts chapitres et finit par créer le portrait attachant de Siggy et de Hildur, entourées par quelques hommes qui leur tiennent la main ou balisent leur chemin, le temps de quelques pages ensorcelantes.
Lien : http://desmotsetdesnotes.wor..
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J'ai toujours ton coeur avec moi

L’Islande est un pays que notre imaginaire associe au froid, au rêve et parfois même au surnaturel. Les sentiments y sont comme les paysages, parfois arides, intimistes, et leur beauté se confond avec celle des âmes qui l’habite. Dans cet univers si particulier, Hildur vient d’apprendre que Siggý, sa mère, vient de mourir.

Alors qu’elle arrive dans la petite maison jaune sur l’Ile de Flatey, Hildur se souvient de cette mère qui n’a jamais su endosser ce rôle unique, être la mère de ses enfants. Les souvenirs, les délires, le ressentiment, l’espoir, des envies d’autre chose, de vivre peut-être enfin, affluent, dans son cœur enfin délivré de cette dose de folie intimement liée à cette femme si singulière. Car au fil des pages et des souvenirs, des errances et des hallucinations, on comprend que Siggý a disparu depuis longtemps de la vie de sa fille, ouvrant une faille impossible à combler puisqu’à son tour Hildur ne saura jamais endosser ce rôle.

Etrange pouvoir que celui d’une mère, présente ou absente, et qui par son comportement, change à tout jamais le destin de ses enfants. Poétique, étonnant, attachant, ce roman se lit avec beaucoup de plaisir et d’interrogation.

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J'ai toujours ton coeur avec moi

Personnellement, j'ai eu beaucoup de mal avec cette lecture que j'ai trouvé à la fois déstabilisante et poétique. Certains passages sont magnifiques, et d'autres incompréhensibles. Ce n’est pas un roman auquel j’ai pris du plaisir à lire, ce que je regrette, parce que c’est un roman qui aurait pu avoir du potentiel.
Lien : https://lasorcieredesmots.wo..
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