Sophie Blackall

Un album sur un phare et sur le métier ancien du gardien de phare. Avec de belles illustrations et de magnifiques paysages, il présente ce métier qui appartient désormais au passé.



Le phare est situé sur une île minuscule à l'autre bout du monde: il guide les bateaux sur leur chemin...



Le rôle et le métier ancien du gardien de phare est présenté: lui qui veille sur la lumière, recueille les naufragés...

Toute sa vie est évoquée en fonction des saisons: le phare est perdu au milieu des glaces l'hiver, ou parfois dans la brume; lors des tempêtes, il est attaqué par de grosses vagues... L'été, le gardien peut apercevoir des baleines... et des oiseaux.

Toute une vie est retracée dans le journal de bord... Mais un jour, le garde-côtes vient avec une machine qui remplace désormais le gardien de phare.



Cet album a la beauté des choses du passé... il présente de magnifiques paysages, comme ceux que l'on peut admirer du haut d'un phare... il nous fait rêver le temps d'une lecture, ce qu'il est agréable d'effectuer l'été, sur la plage...



Challenge album jeunesse

Sur une île minuscule, un nouveau gardien s'installe dans le phare.



Ses journées sont rythmées par les multiples tâches qu'engendre son travail, l'entretien du bâtiment, la prise de notes dans le journal de bord.



Chaque nuit, la lumière du phare guide les bateaux, les avertit du danger. Le gardien doit alors veiller à ce que la lampe ne s'éteigne pas.



Sa femme le rejoint peu après et, dans ce cocon qu'ils se sont aménagés loin de tout, leur premier enfant voit le jour.



Ce très bel album nous retrace le quotidien des gardiens de phare du temps où la main de l'homme était encore essentielle pour alerter les navires. Une époque révolue puisque, comme nous le conte Sophie Blackall, les gardiens ont dû laisser la place aux machines et faire leurs adieux à leurs petits bouts de terre.



Les illustrations à l'encre de Chine et à l'aquarelle sont douces, de toute beauté. Le lecteur se retrouve balloté par les vagues, bercé par le souffle du vent et le cri des mouettes.



On affronte avec eux les aléas climatiques, la maladie. On ressent aussi la solitude, l'isolement de cette famille mais également l'amour qui les lie.



La double page finale ajoute également au plaisir de cette magnifique lecture car l'auteure nous explique sa démarche, ses recherches dans une note très enrichissante.



Une histoire touchante et pleine de poésie. Un bonheur absolu pour les yeux.
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Une lecture rapide et légère. Ok, on assiste à 9 morts à répétition d'un garçon de 12 ans, mais c'est léger et plutôt drôle je vous assure ! Ok, ça finit mal (je ne spoil rien promis) mais bon, ce gamin est vraiment un Salmeck. Un peu trop Salmeck peut-être, il m'aurait fallu un peu plus d'affinités avec Philibert pour être plus touchée par cette lecture.

Pour les âmes pas trop sensibles dès 9 ans.

A mi-chemin entre l'album et le documentaire, ce livre avec ses magnifiques illustrations est un voyage vers le rêve. Il raconte la vie d'un ancien gardien de phare à travers son arrivée, l'exercice de son métier et sa vie de famille. Et malheureusement également son départ puisqu'il sera bientôt remplacé par une machine.

Les pages s'alternent entre l'histoire de notre gardien et la vie du phare aux prises avec les éléments climatiques.

Un petit garçon apprend qu'il va avoir une petite sœur. Mais d'où viennent les bébés ? Tout le monde y va de sa réponse : graine, œuf, hôpital, cigogne...jusqu'à la bonne explication.

C'est simple, clair, n'entre pas dans les détails. C'est suffisant pour les petits. Il y a en plus une page documentaire à la fin avec des conseils de réponses à apporter aux questions des enfants.

Petit plus : les bébés dans l'arbre sont très jolis !

Juste un souffle : c'est ce qu'il faut pour découvrir ce magnifique album, qui raconte en une phrase l'histoire d'une maison abandonnée, une ferme, que l'autrice a trouvée lors d'une promenade, et qui lui a révélé ses secrets.



Au fur et à mesure qu'elle la découvre, elle imagine alors son histoire, ses habitants, leurs rires, leurs pleurs, les journées de labeur et les doux moments en famille, les saisons et les années qui passent..



Pour illustrer le vécu de cette demeure, elle emprunte au lieu des souvenirs, morceaux de papiers peints, tissus, tels des secrets ravivés, qu'elle utilise et insère dans ses illustrations.



Une jolie manière de faire revivre cette ferme centenaire et une lecture qui ravira les petits comme les plus grands!
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Un roman jeunesse, qui détaille la vie d'un vilain garçon Philibert Salmeck, de son assistant et d'un chat. Une histoire où l'on découvre le caractère bien trempé de chaque membre de la famille Salmeck, après quoi, on comprend mieux les malheurs qu'ils attirent !

Dans ce très bel album, nous assistons à l'arrivée d'un nouveau gardien de phare, sa solitude jusqu'à ce que son épouse le rejoigne, le sauvetage de marins échoués, la naissance d'un enfant, l'installation d'une nouvelle technologie et le départ de la famille...



Les illustrations sont superbes à regarder, les couleurs sont extrêmement soignées. Les vagues me font penser à celles d'Hokusai, avec plus de rondeur. La vie de ce gardien de phare est très réaliste, on sent que Sophie Blackall s'est bien renseignée (elle nous donne d'ailleurs beaucoup d'informations à la fin du livre).



"Le phare" nous fait voyager dans le temps et l'espace, là où les flots et le vent sont rois.

Un petit roman très sympa qui se lit d'une traite et ma décroché quelques sourires.

Un bon cocktail d'humour "noir" des illustrations géniales que demander de mieux.

Philibert Salmeck descend d'une longue lignée d'affreux personnages tous plus méchants les uns que les autres. Pour ne pas déroger à la règle il la lui aussi hérité de ces si "agréables" traits de caractères.Cet enfant dernier Salmeck du nom décide de déjouer le sors qui a touché tout les membres de sa famille "Mourir jeune et d'une façon ridicule voir ironique». Pour ce faire accompagné de son fidèle serviteur Austerman il va chercher se faire greffer les 8 vies supplémentaires de sont chat.

Après en fera t-il bon usage ?

Les illustrations tour à tour espiègles et tendres reflètent bien le ton mordant de cette nouvelle série basée sur l'amitié. Deux héroïnes qui n'ont pas fini de faire parler d'elles !
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Philibert Salmeck porte vraiment bien son nom. Dernier représentant d'un richissime et malfaisante famille qui s'était répandue à travers le monde telle un virus mortel, il porte tous les caractères le rendant antipathique : égoïste, colérique, égocentrique, méchant, impatient...

Ne voulant pas suivre l'exemple de tous ses parents, tous morts violemment et précocement, il se fait greffer les 8 vies de son chat (Shad Mahler) par un savant aussi fou que répugnant.

Dès lors, il va s'ingénier à vivre pleinement tous ses caprices les plus inconscients, les plus fous et les plus dangereux, sous le regard affolé de son majordome qui l'avait jusqu'alors surprotégé.

Il va perdre ses vies l'une après l'autre, les gâchant abominablement, jusqu'à la dernière..., va prendre alors conscience de la fragilité de la vie et passer dans l'excès inverse en ne sortant plus par peur du plus petit microbe, du plus petit nuage, du plus inoffensif des caniches, ne s'alimentant plus...

Ironie du sort, c'est sur un événement lié à son chat auquel il a pris huit vies que le roman s'achève.

Vous l'aurez sans doute compris, pour apprécier ce roman, il faut aimer l'humour noir qui traverse tout le livre. Les dessins en noir et blanc de la Mort (un squelette en chapeau haut-de-forme avec une faux) présents pour chaque vie perdue participe à l'ambiance joyeusement morbide.

Mais ce roman porte aussi une réflexion sur la vie, sa précarité, sa fragilité : il ne faut donc pas la gâcher, mais comme nous n'avons qu'une, il faut aussi en profiter !

Un roman original et bien écrit. "Les grandes personnes" éditent décidément des choses bien intéressantes.

Au cœur de la campagne verdoyante se trouve une maison. Une ferme comme tant d'autres, un foyer où grandissent paisiblement douze enfants. Des enfants qui jouent, rêvent d'ailleurs, font des bêtises, rient et pleurent, choyés par leurs parents. Au fil des pages, on découvre leur quotidien, rythmé par la traite des vaches, leurs corvées et les travaux dans les champs. 



L'originalité de cette histoire demeure dans le fait que cette ferme a vraiment existé. En effet, Sophie Blackall a découvert cette maison aujourd'hui à l'abandon et a décidé de lui redonner vie dans ce superbe album. 



Dans les ruines de cette ferme, l'autrice australienne a récolté des trésors, des morceaux du passé qu'elle a utilisés dans la constitution de ces illustrations aux techniques mixtes.



Le résultat en est vraiment touchant et très beau visuellement. Une merveilleuse lecture.
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Quinn, un petit garçon au visage de lutin, aux yeux rieurs et rêveurs, prend ses crayons de couleurs, et se met à écrire. Avec tout son cœur, il laisse courir ses mots et ses dessins sur une longue feuille de papier. Une lettre-drapeau, une lettre-étendard, pour décrire comment est le Monde ici bas, à celui qui ne le connaît pas, encore… au visiteur venu de l’espace. Quinn déroule alors la Terre et ses couleurs, ses paysages, ses climats, ses humeurs, ses joies, ses visages, ses habitudes, ses villes, ses campagnes, ses montagnes, ses mers, ses animaux, ses familles, ses écoles, ses loisirs, ses différences, ses complexités, ses fragilités, ses émotions, ses forces… Un Monde de nuances, beau sensible et changeant. Qui compte sur ses presque 8 milliards d’habitants pour le soutenir l’entretenir prendre soin de lui. Les illustrations sont belles et foisonnent de détails. Des saynètes des dessins en pleine page des inventaires des vignettes, on se promène avec bonheur dans cette lettre colorée et chaleureuse. Un album-documentaire poétique et ludique au ton bienveillant et juste. Qui montre à quel point notre Planète est précieuse.
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Dans la famille Salmeck, trois caractéristiques prédominent : on est égoïste de père en fils, on meurt très jeune pour une broutille, on est toujours assisté par un membre de la famille Austerman.

Alors, lorsque le dernier et ultime membre de cette famille détestée de tous Philibert naît, son protecteur Austerman fait tout ce qui est en son pouvoir pour éviter qu'il ne meurt prématurément : pas de le droit de sortir, de faire du sport, de manger un quelconque aliment qui pourrait lui causer une allergie. Mais un jour Philibert en a marre, il est riche et ne peut pas profiter de sa seule est unique vie, il trouve alors une solution, il va prélever les 9 vies de son chat Shad Mahler. Comme ça il pourra faire plein de bêtises!



Les grandes personnes frappent fort avec ce petit bijou d'humour noir, on aime détester ce p'tit Salmeck!

"Dis tu dors ?" est un album doux comme une caresse, un moment de quiétude et de complicité, de tendresse infinie. Un très bel album !
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Philibert Salmeck est issu d'une famille où tout le monde est imbuvable, arrogant, égoïste... Vous avez compris. Mais, comme il y a une justice, ils meurent tous très jeunes. Philibert, qui ne veut pas mourir, enfin pas définitivement, a l'idée très contestable de voler ses neuf vies à son chat pour pouvoir faire n'importe quoi. Malgré les efforts de son dévoué serviteur, il va persister dans ses erreurs et ne rien apprendre de son histoire familiale.

Ce roman est drôle et grinçant, assez déroutant au début parce que le héros a douze ans et une personnalité très agaçante. Une petite mention pour les illustrations, très réussies.

J’ai trouvé ce livre très bien, les dessins sont simples, les textes également, le but étant de répondre facilement aux questions qu’un enfant peut se poser sur notre planète bleue.



Il est présenté comme un enfant écrivant à un être extra-terrestre en lui décrivant notre planète, la nature, les humains, les animaux, les maladies, les handicapes, bref la vie sur terre .



Le livre est destiné aux 4/7 ans , mon fils l’a lu lui même et avait l’air plutôt satisfait de cette lecture !

On suit un gardien de phare depuis son installation jusqu'à son départ dû à l'automatisation des phares. Son quotidien difficile est expliqué de manière très simple et concrète.



C'est presque un documentaire sur un métier disparu. À la fin de l'ouvrage, il y a d'ailleurs une double page expliquant la fascination de l'autrice pour les phares et quelques éléments historiques.



Le texte est beau et poétique. L'ambiance est charmante. Les illustrations sont superbes. La colo nous plonge parfaitement dans l'ambiance. C'est un très bel objet. Il y a même un volet supplémentaire sur une page pour une grande illustration.



Un bel album pour les jeunes lecteurs passionnés par la mer.

Après le très bon documentaire Comment fonctionne un phare ?, nous avons pris plaisir à en prolonger la lecture avec cet album dont le récit nous amène en pleine mer, au cœur dans phare isolé sur un rocher, pour y découvrir la vie du gardien. Sophie Blackall prend le temps de nous montrer son quotidien dès le jour de son arrivée, insistant sur l’importance de son rôle et sur le poids de la solitude. L’arrivée de son épouse puis de leur premier enfant ouvre sur la découverte d’un mode de vie unique et singulier.



Le récit est particulièrement intéressant et rythmé par l’écriture quotidienne dans le journal. Le lecteur est invité à découvrir un mode de vie dépendant des allers et retours d’une navette qui amène des produits essentiels à la vie, de l’alimentation à la culture en passant pas des médicaments, voir la venue d’un médecin. L’histoire s’achève sur l’évolution du fonctionnement des phares et la disparition d’un métier remplacé par des machines.



Les illustrations à l’encre de chine et à l’aquarelle sont magnifiques et offrent des plans divers qui subliment le texte. On appréciera aussi la lecture, en fin d’ouvrage, d’informations sur les phares et la vie des gardiens ainsi que le travail de recherches mené par l’auteure.
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: Il existe à présent vraiment pas mal d'albums et documentaires en littérature jeunesse sur le thème des phares.

Vous pourriez vous demander d'ailleurs pourquoi, oui pourquoi son patrimoine est si important, n'est-ce pas, jeunes lecteurs?



Nous serons sur de l'outil de sécurité nocture et maritime obsolète?

Wiki le confirme, vérifiez:

"... Ils permettent aux navires de repérer la position des zones dangereuses se trouvant près des côtes, ainsi que les ports maritimes. Ils sont de moins en moins utiles grâce aux moyens électroniques de géolocalisation, mais gardent toutefois un grand intérêt puisqu'ils ne nécessitent aucun matériel de navigation particulier.

Cet intérêt est également patrimonial, architectural et parfois touristique..."

Certains de ces phares sont toujours en place. Ils ont une valeur historique et héroïque intéressantes.



Imaginez-vous, jeunes lecteurs, comme à cette époque de l'album, des siècles plus tôt, gardien des mers et habitant seul sur votre île, protégeant ainsi de la lumière du phare les bateaux aveugles, subissant les mers, les rochers et les ténèbres déchainés.

Le métier de gardien était d'une grande simplicité mais d'une haute responsabilité. Il fallait veiller à ce que le rai de lumière ne s'éteigne jamais de nuit.



C'était aussi un choix, ceux qui choisissaient ce métier avaient le pied marin, pouvaient en apprécier le charme, le chant des oiseaux et des vagues dans un quotidien de silence.

Le phare comporte une symbolique forte et sans doute aussi très théologique, le phare et son gardien sont le berger confiant et empli de foi qui guide les perdus hors des ténèbres et de l'ignorance.



L'album de Sophie Blackall est aussi beau pour ses images que pour son histoire.

C'est l'histoire du nouveau gardien de phare.

Il va reprendre le travail en cours mais une chose toutefois lui manquera: l'amour de sa vie.

Ainsi, sa femme Alice vint aussi habiter sur le petit rocher au phare et accepta alors d'être elle aussi coupée du monde.

Ce n'est pas rien.

L'auteure-illustratrice Sophie Blackall nous fera de belles vues en coupe pour profiter pleinement du quotidien, de l'agencement du phare-maison, du dévouement du gardien et de celui de son épouse. Car que se passe t-il lorsque le gardien tombe malade?

Le temps, les saisons vont passer et accueillir de nouvelles histoires sur un lieu qui pourraient s'en priver ( à part celles des sauvetages).

La fin offrira une belle issue et un joli passage du métier: lorsque le phare n'aura plus besoin de gardien pour le rallumer.

Vous verrez, c'est bien abordé, une histoire chaleureuse. Les lecteurs qui vivent au bord de mer pourront vous témoigner de ce petit lien particulier entre la Mer et eux.

C'est chouette.