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Critiques de Sophie Loizeau (15)
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Les Moines de la pluie

Dans ce recueil de nouvelles, Sophie Loizeau nous embarque dans une ambiance ésotérique, fantastique, érotique. La nature et les femmes sont au coeur de ses histoires.



Je n'ai pas aimé toutes les nouvelles mais, globalement, elles sont nombreuses à m'avoir séduite. J'ai surtout été fascinée par son univers.



J'ai également adoré sa plume. Ses tournures de phrases, les mots choisis, bercent et envoutent. Je n'ai eu aucun mal à entrer dans chacune des histoires qu'elle nous propose.



L'ambiance est sauvage, mystique. Une sorte de retour à la nature, aux instincts, mais au féminin. C'est le deuxième truc qui m'a bien accroché, l'ambiance.



Merci à Babelio et aux éditions Le Pommier pour cette découverte.
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Les Moines de la pluie

Je viens de finir Les Moines de la pluie de Sophie Loizeau. J'ai beaucoup aimé. mais on en ressort un peu tourneboulée. Le fond est sombre et cruel, malgré la magie qui opère à chaque page et la beauté de la langue et la sensualité. L'autrice n'y va pas avec le dos de la cuillère, et ses histoires sont très singulières. Un univers en soi, je rejoins ce que dit Pixie-Flore qui a aimé aussi. Et je recommande.
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Les Moines de la pluie

21 nouvelles au feminin.Magnifique voyage

Fantasmatique entre reve et realite,entre reves et cauchemards au sein de dame nature.Cette derniere magnifiee par une ecriture ciselee,originale et enlevee.

Une quete de reparation face aux violences du monde envers les femmes mais aussi a endroit des animaux .



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Les Moines de la pluie

Chacune des 22 nouvelles des Moines de la pluie de Sophie Loizeau est un monde. On entre à chaque fois dans un univers singulier, poétique au sens fort, puisque l'autrice est d'abord poète (elle a une quinzaine de livres à son actif chez Flammarion, Corti, Le Castor Astral, Champ Vallon). Alors ces histoires étranges, cruelles, de masques, de créatures mythologiques, de métamorphoses, de femmes aux prises avec la dureté de leur environnement, portées par presque rien (pas de psychologie, de grosses constructions narratives ici), ce qui les caractérisent, ces histoires, c'est l'atmosphère qui s'en dégage. A chacune son atmosphère.

Et ça fait toute la différence.
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Les Moines de la pluie

Avec de courts récits d'une réalité fantasmée, l'auteur dévoile vingt-deux portraits de femmes dans des instants brefs, mystérieux, féroces, magiques et charnel. L'écriture onirique pleine d'une vigueur animale s'enracine dans l'essence d'une île. Les mots qui les racontent sont riches. Ils dégagent de la grâce, de l'esprit, mais aussi beaucoup de violence qui monte crescendo. Dans toutes les nouvelles, la nature entre en communion avec ces femmes, et j'ai aimé m'attacher à la description végétale et minérale, dans une émanation païenne, druidique, "sorcière".

Bousculées, malmenées, en phase de rédemption et de reconstruction, ces femmes tentent de survivre en restant maîtresses de leur existence. Cependant, malgré une belle écriture, je ne suis pas entrée en phase avec leurs histoires. Je suis désolée...
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Les Moines de la pluie

22 récits comme des rêves, avec leur étrangeté et leur magie. Dans des univers isolés, où chaque présence, animale ou humaine apporte ses belles surprises ou ses désagréments, Sophie Loizeau enchante encore une fois par son écriture et ses métamorphoses. La mythologie nourrit ces récits pourtant bien ancrés dans notre présent. Bien loin des “témoignages” et autres “histoires journalistiques” qui encombrent nos étagères, c’est à la fiction et au rêve que s’attache ce livre. Pour les personnes qui aiment sortir des sentiers battus, autant pour le style que pour l’histoire.
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Les Moines de la pluie

Je recommande donc le dernier livre de Sophie Loizeau, Les Moines de la pluie. Recueil de 22 nouvelles toutes plus bizarres et inquiétantes les unes que les autres.

Il y a du merveilleux, du fantastique, de l'horreur, et du mythologique ici, et la langue envoûte.

Pas de critique encore dans les médias, ça ne saurait tarder.
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Les Moines de la pluie

Très surprenant livre qui redessine le genre de la nouvelle. Imprégné de l'imaginaire naturaliste de l'auteur, il donne une place d'honneur à la nature - cruelle, résiliente, consolatrice, à la femme - le plus souvent au poste de combat, à l'animal - intrusif, aux aguets. On est presque plus proche du conte que de la nouvelle, à nous de comprendre le message (notamment anti-chasse) de l'auteur !
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Les Moines de la pluie

Je viens de finir la lecture des Moines de la pluie. C'est dérangeant parce que cela ne ressemble à rien de connu. Il faut accepter de perdre ses repères et d'entrer de le jeu (je ?) de l'auteur. Des promenades en forêt, de nuit, où l'on découvre au gré des chemins un château, une cachette, un oiseau de nuit, une bête ou bien est-ce un homme ? Un jardin qui n'a rien de familier, une plage où réaliser une expérience définitive, un masque qui expose plutôt que cache, chaque récit nous propose une expérience de la transformation. Très étrange et porté par une belle écriture.
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L’île du renard polaire de To Kirsikka

Très beau livre de poésie que cette Ile du renard polaire. On l'emmène en voyage, et c'est un double voyage que nous faisons ! Mais ce voyage-ci est plus envoûtant. C'est le voyage insulaire et intérieur de la poétesse finnoise To Kirsikka inventée de toute pièce mais complètement crédible avec son journal, ses poèmes, ses dessins, ses photos. Un livre onirique, très inventif que je vous souhaite de lire !
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La femme lit

la Femme lit, premier livre de la trilogie féministe que l'autrice a par la suite appelée La Trilogie de diane. Une écriture travaillée, complexe, d'une grande beauté, qui creuse l'intériorité du monde. Selon moi, l'un des plus profonds de Sophie Loizeau, avec Les Loups. Et il y a tout ce travail complètement innovant sur le féminin. Comment lui redonner de la visibilité quand la grammaire énonce la supériorité du masculin dans la langue ? Et bien la poète expérimente, trouve des solutions pour extirper le féminin du "grand tout masculin". Les poètes / poétesses qui débutent devraient lire ce livre- manifeste féministe. Juste incontournable.
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Les Moines de la pluie

MASSE CRITIQUE JANVIER 2024



J'ai l'impression d'être totalement passée à côté de ce que le recueil voulait transmettre. La plume est très belle, c'est certain, mais je n'ai pas ressenti cette alliance entre féminité et nature promise dans le résumé... Il faut dire que la première "nouvelle" m'a mise mal à l'aise (une jeune femme naufragée qui se fait amputer l'orteil par un oiseau, c'est un début plutôt original, mais qui ne m'a pas attirée).
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Les Moines de la pluie

Un roman lu d’une traite qui semblait fait pour moi et… il n’en est rien.



Je n’ai pas ressenti de grande émotion à la lecture de ces nouvelles qui sont pour la plupart assez étranges, frôlant le fantastique et l’onirique.



La plume est agréable mais le fond me laisse très septique et sur ma faim.

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Les Loups

Une poésie sur la nature la plus simple, qui a résonné profondément en moi.
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Le corps saisonnier

Le succès (mérité) de "La Femme-lit", éclipse quelque peu les premiers livres de Sophie Loizeau. Très différent par la forme comme par le propos, "Le corps saisonnier" rassemble des textes variés, d’abord publiés en revue (dans le regretté "Polygraphe" et "Le Mâche-laurier "notamment). Dédié à "[la] maison d’Arnouville", orné de photos d’arbres, de lac, "Le corps saisonnier" épouse les mouvements du ciel, des pierres, de la faune et de la flore. Assez court, remarquablement lisible, chaque poème semble effectivement célébrer la Nature, perçue à travers la chaire de façon sensible, directe : "J’avale toute / L’ampleur de ce pays d’âge / Rauque / D’arbreschemins dont l’ossature suspendue / l’hiver s’embarbèle de nuages" (page 98). Les images fusent, s’enchaînent harmonieusement, avec une grâce discrète, parfois nimbée d’une légère mélancolie : "Un matin consacré à la mort / Naturelle des choses je m’ouvris / Les mots d’amandes vertes / C’était hors de saison le goût / Amer avant-coureur de l’amertume" (page 28). Lyrique, Sophie Loizeau chante également l’amour, à travers les « Poèmes érectiles », dédiés cette fois à Henri et placés sous le signe d’Eros. On songe par moments à Jacques Abeille, à "La Guerre entre les arbres"[1]. Audacieux, rapide, le vers libre de Sophie Loizeau évoque puissamment les joies du corps, parfois crûment mais sans vulgarité, loin de tout écueil pornographique : "Ce sacre de la femme en train de pisser / Lumière où laver ton visage / Faveur / Et toi dedans / À boire ton ivresse et ma gloire" (page 54). La Nature participe de cette fête charnelle, en une sorte d’intense danse panthéiste, tellurique. Dionysiaque, heureux, et en même temps limpide, ce bref recueil, édité au Dé bleu, qui annonce "La nue-bête"[2] et "Environs du bouc"[3], s’écarte résolument de toute abstraction, de tout discours creux, sans tomber pour autant dans le minimalisme. Jeune auteure désormais largement reconnue au sein du milieu littéraire, Sophie Loizeau affirme déjà ici son style, mélange d’ivresse et de retenue, profondément original.



Article d'Etienne Ruhaud paru dans la revue "Diérèse".
Lien : https://pagepaysage.wordpres..
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