Un joli conte sénégalais mettant en valeur deux enfants, élevés par une antilope qui les a trouvés abandonnés dans la forêt. Ils grandissent à ses côtés. Revenus parmi les hommes, ils vont devoir éviter les pièges tendus par la méchante Mamassa. Pourront-ils participer au concours de chant organisé par le roi ? Leur bonté et leur courage leur permettront-ils de surmonter les épreuves et d’accéder à un destin inattendu ?
Les dessins tracés à l’encre noire avec une dominante de teintes marron restituent bien l’ambiance du africaine du conte. Un petit dossier documentaire complète l’histoire, avec des informations sur la vie quotidienne, la culture et les traditions sénégalaises. Une collection intéressante proposant quelques contes du monde entier : Laponie, Mexique, Japon, Turquie…
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Embarquez pour un voyage dans l'Afrique des contes, suivez les superbes dessins de Justine Brax et la voix chaude de Souleymane Mbodj.
Vous en apprendrez plus sur les animaux et leurs drôles de manières.
Bon voyage !
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Un bébé, un éléphant, un épervier, un enfant à l'école, des Wolofs (mais si ça existe, j'ai vérifié, il s'agit d'une ethnie vivant au Sénégal), un hymne aux salutations en tant qu'acte de paix, un kenkini (et oui ! de nouveau, ça existe, c'est une petite cloche musicale), Poulo le petit berger, et enfin le chemin de la vie sont tous prétexte à de petites comptines africaines illustrées par Gaëlle Duhazé. On les retrouve sur le CD, chantées, aux sons du djembé et du balafon (Bon, là vous voyez bien que ça existe et vous devinez seuls, comme moi, ce qu'il en est !) par Souleymane Mbodj.
Mon avis : Aujourd'hui, je vous invite au voyage, un beau voyage, au cœur de l'Afrique. Cet album pourrait ne s'adresser qu'aux tout petits, non seulement parce qu'il est cartonné mais aussi de par ses illustrations, certes dépaysantes, mais surtout simples et enfantines, colorées comme il les aiment. Les comptines, une par double page, sont traduites : en premier lieu, la version originale mise en avant par une police grasse, puis la traduction en police italique non grasse. Sous le titre de chacune d'entre elles, on trouve sa provenance : Wolof, Mandingue, Bambara, Peul, arabe ou hébraïque. Certaines parlent de la nature ou de l'enfance, d'autres sont plus à portées philosophiques. Sur la dernière double page, nous trouvons huit instruments de musique, tous aussi originaux les uns que les autres : le kenkini, le sabar, le djembé, le balafon mandingue, le tama, la guitare, le shekere et, mon préféré, le doumdoum... Et puis, il y a le CD. Je ne suis pas très à l'aise, en général, quand il me faut faire une chronique, pour mes comités lecture, sur ce type de support. C'est probablement dû au fait qu'en matière de musique, j'aime, ou moins, ou pas du tout, mais je suis incapable, dans tous les cas de figure, d'expliquer le pourquoi... Alors voilà : ici, J'AIME ! Ces sonorités originales venues d'ailleurs sont apaisantes et font rêver ; douces mais rythmées, on ne comprends pas les chansons, sans le support du livre, puisqu'elles sont en dialectes africains, et pourtant... elles nous parlent, elles nous transportent, nous quittons notre salon et nous nous retrouvons dans ces contrées inconnues, nous les voyons, nous percevons leurs parfums, nous avons même l'impression de vivre au cœur des tribus rencontrées ! Mais je m'emballe, je m'emballe, peut-être aurais-je dû vous dire en tout premier lieu que, mise à part la chaleur qui y règne, l'Afrique a toujours exercé sur moi un attrait particulier.
Public : à partir de dix-huit mois - deux ans et jusqu'à pas d'âge, aussi longtemps et aussi souvent qu'on le désire...
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Cet album est déjà un bel objet, de grand format, sa couverture aux couleurs vives, a des reliefs et une texture particulière qui donne envie de l'ouvrir. et de découvrir très vite l'histoire qui mérite un tel écrin. Pas de déceptions, le conte africain qui nous ai rapporter nous offre un beau voyage dans cette contrée inconnue (pour moi, en tout cas ). Le déroulement de l'histoire est assez classique, il s'agit d'un conte sur le bien et le mal, et les apparences trompeuses.
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De tous les livres de cette collection, c'est celui que j'ai trouvé le plus beau en terme d'illustrations. Les tracés noirs soulignent et font ressortir les jaunes et ocres de l'ensemble des dessins, donnant à l'ensemble de l'oeuvre une unité à la fois visuelle et en profonde relation avec le texte. C'est aussi le conte le mieux construit du point de vue de sa structure et de sa morale. Les animaux jouent un rôle important et l'histoire des deux enfants est attendrissante. Une vraie petite merveille.
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Un livre-cd illustré par l'excellente Gaëlle Duhazé qui dessine de petits personnages gracieux aux couleurs vives.
Une chanson accompagne chaque double page, et l'on découvre de très jolies comptines d'Afrique à la mélodie douce et agréable.
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Je n'ai pas encore lu tous les contes, mais ceux lus sont intéressants.
Surtout, l'édition est vraiment pertinente, avec un tri par âge, par thème, par temps de lecture. Les dessins sont beaux mais pas trop prégnants, laissant place à l'imaginaire. Sûrement le meilleur livre de contes courts que j'ai pu lire.
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Le caméléon aimerait ressembler à autre chose. Il ne s'aime pas du tout. Il décide d'aller voir la sorcière pour qu'elle change son apparence mais tout ne se passe pas comme prévu...
Un album avec de très belles illustrations très colorées. Un texte bien écrit avec une jolie morale. Un vocabulaire accessible pour les enfants. Un moment de plaisir.
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Captivée par cet album coloré et en relief, je me suis lancée dans la lecture de cet ouvrage. Diarabi et Mansa est un petit conte africain relatant une histoire d'amour fantaisiste avec un fond de bataille entre le bien et le mal. Jalouse de Diarabi, une sorcière prendra son visage pour vivre auprès de Mansa, elle redoublera d'efforts pour la faire disparaître...de multiples efforts !
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Ce livre se compose de 7 histoires :
- Le champ du lièvre ;
- Saraba ;
- L'antilope et le lion ;
- Pourquoi le ciel est-il si haut ? ;
- L'araignée et la pintade ;
- L'homme est l'oiseau ;
- La pierre qui parle.
Voyage en Afrique où à chaque histoire il y a une morale à en tirer.
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Mansa est un jeune prince qui , bien entendu, doit trouver sa princesse.. Grâce à sa générosité, les dieux lui donnent la femme parfaite. Comme dans tous les beaux contes, ils se marièrent mais c'est sans compter sur la méchante sorcière...
A lire pour les amoureux des contes africains. On y trouve toute la couleur des illustrations, certains termes du dialecte (avec un glossaire), la magie africaine, un agréable moment de lecture.
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Attention! Cette critique comporte le dénouement de l'histoire!
Auteur : Souleymane Mbodj
Dessinateur : Zaü
Nombre de pages : 46 (conte + livret)
Éditeur : Rue du monde
Collection : Papagayo – La petite bibliothèque des contes du monde
Dépôt légal : octobre 2012
Les enfants de l'antilope est un conte sénégalais. Deux enfants, le jeune Saayodo et sa sœur Fatim, abandonnés dans une forêt interdite, sont recueillis et grandissent auprès de Kéwel (signifie « antilope » en wolof, une des langues parlées au Sénégal). Elle les initie aux secrets de la nature et leur apprend le langage des animaux.
Quelques années plus tard, Kéwel décide de les conduire non loin de la cité royale de Nder, estimant que la place des enfants n'est désormais plus auprès d'elle. Elle donne à chacun un bracelet qui les protégera en cas de danger.
Les enfants sont accueillis par les habitants de Nder. Mamassa, confidente du Brak (le roi), les reconnaît, et cherche un moyen de les supprimer. Une fête du chant devant avoir lieu en l'honneur du roi, Mamassa y convie les enfants, puis conseille à Saayodo de manger le fruit d'un baobab ancestral, et à Fatim de boire l'eau d'un puits sacré, afin d'avoir la plus belle voix. Il s'agit cependant de pièges. Les enfants partent chacun de leur côté accomplir leur tâche, rencontrant au passage une vieille dame, qui les avertit des précautions à prendre quand ils seront arrivés à destination. Si Fatim parvient à récupérer de l'eau du puits grâce à la protection de son bracelet, son frère devient prisonnier du baobab.
Ne le voyant pas revenir, Fatim part à la recherche de son frère et rencontre à nouveau la vieille dame (il s'agit en fait de Kéwel), qui lui donne le même conseil qu'à Saayodo. Elle parvient alors à le délivrer.
Dénouement : Le lendemain, leur chant attire le Brak, qui reconnaît à son tour ses deux enfants, qui avaient disparu autrefois. A la mort de leur mère, Mamassa les avait abandonnés pour obtenir les faveurs du roi. Elle est finalement condamnée à l'exil, et les deux enfants demeurent auprès de leur père après avoir fait leurs adieux à Kéwel, comprenant qu'elle avait continué à veiller sur eux en prenant l'apparence de la vieille dame qu'ils ont rencontrée.
Les éditions Rue du monde sont créées en 1996 par Alain Serres, auteur de littérature jeunesse, dans un contexte difficile pour la littérature jeunesse, avec la fragilisation des maisons d'édition spécialisées et l'absence de projets ambitieux. Il désire alors développer l'ouverture d'esprit et l'esprit critique des jeunes lecteurs, ainsi que leur sensibilité artistique (voir sur le site ruedumonde.fr la lettre d'Alain Serres de 2011 à l'attention des critiques littéraires « qui n'ont pas encore eu la chance de rencontrer un bon livre jeunesse ») :
http://www.ruedumonde.fr/images/stories/PDF/la_lettre_ouverte.pdf
La collection Papagayo permet aux jeunes lecteurs (en lecture seule à partir de sept ans ou en lecture accompagnée dès 5 ans) de découvrir des contes traditionnels de tous les continents (Japon, Maghreb, Sénégal, Chine, Turquie, Russie, Laponie et Mexique). Cette collection ouvre l'horizon sur des cultures différentes, par des histoires qui conduisent l'enfant à réfléchir. Ainsi, dans Les enfants de l'antilope sont abordés les thèmes de l'adoption, de l'entraide et de la quête d'identité.
Chaque conte est également accompagné d'un dossier documentaire, réalisé par l'auteur du conte, sur le pays dont sont issues les histoires. Complet et utilisant un vocabulaire simple, accompagné d'illustrations, ce livret apporte des informations diverses comme la vie quotidienne, les langues parlées, les religions, la culture, les traditions, la géographie, mais aborde également des sujets comme l'esclavage, et ne donne pas une vision trop simpliste du pays. Bien que synthétique, ce complément offre une vision réaliste de la réalité du Sénégal.
Souleymane Mbodj est né au Sénégal, où il a été initié à la musique africaine, avant d'être formé au conservatoire à Paris. Nourri par l’art du conte depuis sa plus tendre enfance, il se consacre depuis de nombreuses années à la transmission des contes, à l'enseignement de la musicologie, des littératures orales et de la mythologie d’Afrique de l’ouest.
Bibliographie :
Contes d'Afrique (CD audio – 2013) ;
Mes comptines d'Afrique (+ CD – 2010) ;
Les rires de Kër Mour et autres contes de la vallée du fleuve Sénégal (2009).
Zaü (de son vrai nom André Langevin) a illustré de nombreux ouvrages destinés à la jeunesse, notamment pour Bayard et Rue du monde. Il a reçu en 2011 le Grand Prix de l'illustration jeunesse pour l'album documentaire Mandela, l'Africain multicolore (Rue du monde), écrit en collaboration avec Alain Serres. Il dessine directement à l'encre de Chine ou à la peinture à l'eau, sans utiliser de crayon à papier. Ses dessins apportent une sensation de mouvement (voir les arbres notamment), sont simples et invitent au voyage en montrant les paysages spécifiques du Sénégal.
Bibliographie :
ALBUMS :
Mon premier livre de président(e) de la République avec Bernard Chambaz (2012) ;
Le premier livre de toutes nos couleurs avec Alain Serres (2012) ;
Les enfants du soleil et de la lune avec François David (2000).
ROMANS:
Les sept sorcières avec Marie-Hélène Delval (2013) ;
Le jeu des sept cailloux avec Dominique Sampiero (2010) ;
Le ballon d’or avec Yves Pinguilly (2006).
DOCUMENTAIRES:
Martin et Rosa avec Raphaële Frier (2013) ;
Mandela, l’africain multicolore avec Alain Serres (2010) ;
100 chiffres pour rêver le monde autrement avec Elen Riot (2008).
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C'est simple, je l'emprunte à la médiathèque, je repose puis le reprend.Cet album est un moment de magie, on l'ouvre et les animaux d'Afrique apparaissent, la voix de Souleymane leurs donne vie, et il n'y a plus qu'à se laisser emporter sur les vagues de ses mots. Un pur moment de bonheur. Je ne veux plus qu'une seule chose : le voir en spectacle.
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Souleymane Mbodj , conteur sénégalais, nous propose sept contes africains. Malice, humour et message philosophique parsèment ses histoires qui abordent de nombreux thèmes. Les lecteurs apprendront entre autres pourquoi le lièvre est toujours en train de sauter, pourquoi les animaux ne parlent plus... Chaque conte se termine par une phrase du conteur, soit une dédicace, soit une phrase nous expliquant d'où est issu le conte. Un livre-cd d'un accès facile, qui marquera l'imaginaire des tout-petits et dont on sort charmé.
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Sur l'acceptation de soi, faire de ces défauts des qualités et apprendre à s'aimer comme on est.
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Il y a longtemps, très longtemps, vivait un caméléon qui se trouvait moche.
Impossible pour lui d’aimer ses gros yeux, ses courtes pattes ou les deux petites cornes qui trônaient sur sa tête. Il rêvait de l’élégance de la girafe, du pelage tacheté de la panthère ou des beaux yeux de la gazelle. Le jour où il entendit parler de Sadio, une magicienne ayant le pouvoir de métamorphoser les animaux, il décida de lui rendre visite. La magicienne lui dévoila alors le secret de la véritable beauté…
Sous la plume enchanteresse du conteur Souleymane Mbodj et les couleurs primaires de Magali Attiogbé, ce conte nous amène à réfléchir à l’importance que l’on accorde aux apparences et à s’accepter tel que l’on est.
Une leçon de sagesse pour tous les insatisfaits, les complexés et les envieux!
Personne n’est parfait, mais tout le monde a des qualités !
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