Stefano Casini

Pendant le Grand Prix de la Havane, nous enlèverons le champion du monde, Manuel Fangio.[...] Batista tente de relancer l'image de son gouvernement, le coup sera très dur.

p26

Exact, soyez confiants, Batista n'a qu'une parole ! Nous saurons vous prouver notre reconnaissance, nous possédons à l'ouest de la ville une zone entière qui pourrait être valorisée touristiquement et nous avons pensé que vous pourriez être de bons partenaires, qu'en dites-vous ?

p10

Copa room. La Havane, casino Riviera.
- Dès que le bruit de la fuite de Batista s'est répandu, la salle s'est vidée.
- Normal, dès que le berger s'en va, les moutons s'égayent.

p46

Ici Castaneda...La brebis est rentrée au bercail, Corientes a téléphoné au vieux Vidal pour lui pomper de la galette...vous vous en occupez ?

p41

(De Stefano Casini Caroselli - homonyme de l'auteur !)
Cuba, pays symbole de l'indépendance à outrance, symbole d'un siècle de bouversements qui n'ont atteint ses côtes, et l'ont oubliée parce qu'elle l'a bien voulu.
Cuba, la belle, tu dois changer si tu veux faire partie du monde, mais si pour cela, tu dois redevenir le bordel de la super puissance...Alors...Reste barricadée dans le XXè siècle !

La guerre est ce qu'il faut pour redorer le blason d'une maison.

(page 15)

Le monde va toujours dans le même sens, là où sont le pouvoir et l'argent.

(page 33)

- J'espère que tu pardonneras cet accès de faiblesse.
- Je n'ai rien à te pardonner , nous avons fait un bout de chemin ensemble, c'était bien.
- Ouais, pas mal... Mais n'oublie pas que je suis le meilleur à la rapière.
- Ben oui, si tu le dis.

Je n'ai rien à te pardonner, nous avons fait un bout de chemin ensemble, c'était bien.

(page 68)

Haïti, ce n'est pas Cuba... Ici, il n'y a pas de guérilla organisée, ni de mouvements avec des idéaux politiques, ni de héros prêts à tout... Ici les gens disparaissent, on vole les cadavres, nous ne pouvons implorer que l'aide des Loa, les choses auxquelles nous croyons... Nous n'avons rien d'autre.

Nous avons de petits problèmes à Cuba. Dans ce pays il y a des gens qui au lieu de travailler et s'amuser comme tout le monde préfèrent chambouler l'ordre établi.

Les astres ne fournissent que des indications, Monseigneur. Seuls les hommes sont les artisans de leur destin.

(page 13)

- Qu'est-ce que tu as fait, Djiba ?
- Le médecin... Il m'avait prévenu : Ils te voulaient du mal, Diamanka.. Ils voulaient détruire l'Amazone.

Fais pas l'malin, gamin, Biff est pas comme les autres, il tue quand ça lui va… Faut la bonne atmosphère, le moment où l'esprit a ce besoin de poésie brutale, l'instant où la lune a besoin de se refléter dans le sang… Moi, je suis un prédateur.

- L’argent et la morale ne fait jamais bon ménage, Willy !

'' Plaisanter? Haiti, ce n'est pas Cuba. Ici, il n'y a pas de guérilla organisée, ni de mouvements avec des idéaux politiques, ni de héros prêts à tout. '' Maman Noel