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Critiques de Stéphane Bellat (66)
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La chambre d'Hannah

Je voudrais dans un premier temps vous parler de la couverture car j'ai commencé ce livre en ne sachant que cela....Je n'avais pas lu la quatrième de couverture et pas lu les avis de mes blogs amis ! Non, juste cette couverture au ton sobre, cette porte ouverte sur le monde et cette robe oubliée ou qui attend des jours meilleurs.Cette couverture m'a touchée, elle est pleine de tendresse et contient un petit côté romantique.



Pourquoi ce livre me direz vous, vu que je n'ai fait aucunes démarches pour le découvrir.... tout simplement parce que j'ai été influencé par des amies blogueuses et facebookéennes comme moi (d'ailleurs si vous souhaitez me trouver, je suis ici ). Je disais donc, on m'a dit "il faut absolument que tu le lises !" (je ne dénoncerai personne, non non n'insistez pas, je ne parlerai pas d'Audrey (dit Loley), de leila ou de biens d'autres.. je respectes trop mes amies !)



Bien leur en a pris d'insister ....Car je suis ravie de cette lecture ! Pour différentes raisons. Allons-y pour les explications ...Soyez attentif !!



La période de le seconde guerre mondiale a été le sujet de maintes livres, on ne peut pas dire qu'il ce soit une nouveauté dans ce domaine. C'est de toute façon très difficile, l'histoire ne se transforme pas, ne s'améliore pas ! Mais la confrontation de notre passé et notre présent est très intéressante. Là est l'originalité.



Toute la partie historique est très documentée tout en n'étant pas un manuel scolaire entendons-nous !( Bon l'auteur est un peu dans son domaine là.. )



L'enfant se trouvant dans notre présent (enfin en 1992 pour faire pile 50 ans) rencontre des difficultés familiales qui soulèvent plusieurs questions : Est-il bon de rester en couple lorsqu'il n'y a plus de sentiment juste pour le bien d'un enfant ? Un enfant peut-il tout entendre ? Bref, ce petit est perturbé il faut l'avouer ! Malgré tout, il se raccroche aux branches et l'une d'elle se nomme Hannah.



C'est une très belle histoire d'amitié, de réflexion aussi à savoir si l'on pouvait changer le passé que ferions nous! on est droit aussi de se demander qui sauve qui dans cette histoire, car que ce soit Pierre, Hannah, le père et la mère de Pierre ils ont tous un destin qui se transforme ??



Vous l'aurez compris, il y a beaucoup d'éléments dans ce roman. et juste entre nous j'ai une petite tendresse pour Maxime qui est loin d'être un imbécile et qui aurait peut-être mérité d'avoir un rôle plus fort auprès d'Hannah!



Pour conclure, c'est un très bon bouquin difficile à classer dans un genre particulier car il touche à l'historique, science fiction, un brin sentimental. J'ai trouvé quelques répétitions mais qui ne gênent nullement sa lecture. Monsieur Stéphane Bellat a même réussit à m'émouvoir suffisamment pour que je verse ma petite larmouille, c'est vous dire ... Je le conseilles donc !
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La chambre d'Hannah

Février 1992, Paris. Pierre supporte mal les disputes de ses parents. Ils ne communiquent plus : ils s’agressent continuellement ; leurs mots ne sont que rancœurs. Dans sa chambre de la rue Belleville, le petit garçon de onze ans rêve d’avoir un frère ou une sœur pour partager son désarroi. Ses résultats scolaires sont bons, sauf dans la matière qu’enseigne son père : l’histoire. Cette discipline est le symbole du rejet de la figure paternelle. Heureusement, il trouve du réconfort dans son amitié avec Maxime de qui les parents, commerçants, n’ont pas de temps à lui consacrer.



Une nuit, alors qu’il cherche le sommeil, au milieu de ses larmes, il entend des bruits de pas. Pourtant, personne n’est là. Plusieurs jours plus tard, en entrant dans sa pièce, il découvre une fille de son âge. Elle se présente Hannah Klezmer. Tous deux affirment que c’est leur chambre. Ils se revoient quelque temps après et comprennent que l’adolescente effectue des sauts dans le temps. Elle déclare qu’elle vit en 1942, qu’elle ne va plus à l’école et qu’elle est enfermée dans l’appartement, parce qu’elle est juive. Trop jeune pour avoir étudié cette période de l’histoire, Pierre découvre, avec effroi et chagrin, l’Occupation. Les termes « J2 », « marché noir » lui sont inconnus. Déterminé à soutenir sa nouvelle amie, il se lance dans des recherches pour comprendre ce qu’elle vit. Maxime et lui enchaînent les projets. Leur empathie et leur investissement sont émouvants. Avec une innocence fébrile et bouleversante, ils effectuent un devoir de mémoire.



Ma fille, âgée de treize ans, s’intéresse à la Deuxième Guerre mondiale. Aussi, pour son anniversaire, je lui avais offert ce roman, car j’avais lu, dans un avis qu’il devrait être proposé dans les collèges. Je partage entièrement cette pensée. En effet, Pierre, Maxime et Hannah se heurtent à des évènements qu’ils ne connaissent pas. Les garçons parce que personne ne leur en a jamais parlé, la fillette parce qu’elle les vit et n’a pas le recul de l’Histoire. Elle témoigne, ils se documentent. Elle a peur et ils partagent ce sentiment, renforcé par ce qu’ils apprennent. Même si pour un adulte, certains évènements peuvent être anticipés, je l’ai lu avec le regard d’une enfant, mêlé à mes frayeurs de l’adulte. J’ai été touchée par le témoignage d’Hannah, car il est empreint de ses préoccupations et de son ignorance de son âge, mais surtout de son époque. J’ai été émue par certaines actions de ses copains de 1992, car ils n’ont écouté que leur cœur et ont fait ce que des adultes n’auraient jamais imaginé faire. Leur humanisme est bouleversant. J’ai été époustouflée par la valeur historique de cette histoire, en particulier pour la jeune génération.



Enfin, j’ai adoré l’histoire teintée de fantastique, qui m’a surprise à rêver et à espérer. J’ai, souvent, affirmé que je n’aimais pas le surnaturel, sauf s’il apportait quelque chose à l’intrigue. Ici, c’est absolument le cas. Sans les sauts dans le temps, Pierre serait seul avec sa peine au sujet de ses parents ; Hannah n’aurait pas son amitié. J’ai eu un coup de cœur pour La chambre d’Hannah. Ma mission, maintenant, est de convaincre ma fille de le lire (elle lit très peu).


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La chambre d'Hannah

Nous sommes à Paris en 1992. Pierre Descarrières est en 6ème, il est malheureux. Il vit au milieu des continuelles disputes de ses parents qui le minent, et il est l'objet des moqueries de ses camarades de classe car il est roux et a les oreilles décollées. Il se rend compte que Lucile Marchand, le jeune fille qu'il aimait ne s'intéressait à lui que pour ses bonnes notes en français. Pour toutes ses raisons mais surtout pour fuir une ambiance familiale détestable, Pierre a décidé d'en finir.







Un soir alors qu'il était dans sa chambre, il entend un petit bruit et voit une jeune fille qui lui demande ce qu'il fait là , surpris par cette apparition, Pierre ne se sent pas en danger et le dialogue s'installe entre les deux enfants. Les visites d'Hannah, le jeune fille, vont se faire de plus en plus fréquente, et Pierre et Maxime, son meilleur ami, vont se rendre compte qu'Hannah vient du passé, elle vit en 1942, elle est juive et c'est la guerre. Les deux amis vont se renseigner sur cette période pour mieux comprendre ce que vit leur nouvelle amie. Ce qu'ils vont apprendre va les effrayer, ils vont tout faire pour changer le destin tout tracé d'Hannah : Auschwitz





Ce roman nous fait explorer une période tragique de l'histoire humaine, celle de la seconde guerre mondiale et plus particulièrement de l'holocauste. A travers l'enquête des enfants, et la description qu'Hannah nous fait de sa vie, nous plongeons dans cette atmosphère de haine, de peur constantes. Pierre et Maxime découvrent , aidés de leur ancien instituteur et d'un ancien déporté, les horreurs que peuvent engendrer la peur de la différence.





"Le regard des autres est pire que la faim. Il déchire les entrailles, arrache des larmes de sang. Il vous pousse à maudire le destin d'être né différent. On en finit par souhaiter de devenir invisible. Au plus profond d'eux mêmes, la plupart des humains entretiennent la phobie de ce qui n'est pas eux."





Le parti pris de l'auteur de faire raconter l'histoire par un narrateur de onze ans, lui permet aussi de traiter le thème du passage à l'âge adulte et de la perte de l'innocence et du formatage de l'individu. L'adulte étant décrit à l'instar des parents de Pierre comme des êtres obtus, sans imagination. Un conformisme qui allié à la haine de la différence peut mener au pire quelle que soit l'époque à laquelle on vit.





"Jamais ma mère ne m'avait parlé comme on parle à un adulte. J'étais partagé entre le plaisir de ne plus être considéré vraiment comme un enfant et la peur de devenir une grande personne, à l'image de mes parents. Un jour, je le savais, je cesserais de rêver et je ressemblerais à tous ces gens que l'on croise dans la rue et que l'on ne voit qu'en transparence. Il existe des tas de manières de mourir, entrer dans la norme est l'une d'entre elles."





Avec La chambre d'Hannah Stéphane Bellat nous livre un roman, passionnant , émouvant , poignant. Un roman à lire absolument et à faire lire à nos enfants.
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L'Étoile des anges

Il y a dix jours, j’ai publié mon avis sur La chambre d’Hannah, un coup de cœur que je recommande à tous les adolescents et adultes. J’avais été bouleversée de découvrir la Seconde Guerre mondiale, à travers le regard d’un collégien des années 1990. Pierre n’avait encore pas étudié cette période, en cours d’histoire, aussi sa perception était candide. J‘avais été touchée par sa prise de conscience et émerveillée par la richesse historique du roman. Dans le premier tome, il racontait sa rencontre avec Hannah, une jeune fille vivant en 1942. Elle lui avait parlé de marché noir, d’étoile jaune, etc. ; il l’avait soutenu à sa manière. Son innocence et son investissement étaient poignants.



A la fin, nous connaissions, dans les grandes lignes, le destin de la jeune fille et de son frère (Jacob), mais pas le déroulé des faits. L’Etoile des anges est sa version. Elle retranscrit ses émotions profondes, ses inquiétudes et son regard sur les évènements. Celui-ci est angoissé, car grâce aux recherches de Pierre, au sujet du passé, elle est informée de la Shoah, même si elle peine à y croire. Elle ne peut s’empêcher d’espérer que son ami du futur ait mal compris. Cependant, ses avertissements sont gravés en elle, appuyés par les menaces de plus en plus prégnantes. Elle ne peut prédire son avenir, car les temporalités de 1942 et 1992 sont parallèles. De plus, elle ne peut plus communiquer avec Pierre, car depuis rafles du Vel’ d’Hiv’, elle n’habite plus leur appartement commun.



Ce roman décrit le courage d’une petite fille de douze ans, devenue adulte avant l’âge, en raison de la folie des Hommes. Séparée de ses parents, elle veille sur son petit frère, avec un dévouement exemplaire. Elle le protège, le rassure, l’aime. Elle a le rôle d’une mère : celle qui console et celle qui gronde, pour préserver leurs vies. Sa force, empreinte de fragilité et d’un reste d’enfance, étreint le cœur. Ce récit est aussi un hommage aux Justes. Des gendarmes et des policiers ont essayé de prévenir des rafles, ont exfiltré quelques enfants (lors de celle du Vel’ d’Hiv’, aucun des 4 000 enfants déportés à Auschwitz n‘a survécu) ; des Résistants ont emmené en lieu sûr des enfants juifs, des personnes les ont cachés, etc. Le gendarme Henri Duguet, Marcelle et René, Madeleine et Raoul, sont-ils parvenus à sauver les petits ? Que s’est-il passé après que Pierre et Hannah n’ont plus eu la possibilité de se voir ?



Même si L’étoile des anges est ancré dans la réalité, il comporte une grande part de magie : celle de l’humanité des personnages, celle de leur héroïsme et celle de l’innocence des enfants. J’ai adoré ce devoir de mémoire émouvant.


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La chambre d'Hannah

Habituellement, mes chroniques sont rédigées dès le lendemain voire le surlendemain de la lecture ! Mais « la chambre d’Hannah », un véritable coup de cœur, a engendré un grand coup de ralenti, j’appréhende… Ma chronique serait-elle à la hauteur de mon coup de cœur, du bouleversement que m’a procuré sa lecture ? Saurais-je retranscrire toute cette émotion ?



Je me lance quand même :



4ème de couverture:



Paris, février 1992. Pierre Descarrières, 11 ans, est malheureux coincé entre une vie terne et des parents qui se déchirent quotidiennement. Seul dans sa chambre, il rêve d’un frère ou d’une sœur qui viendrait rompre sa solitude. Paris, février 1942. Hannah Klezmer, 11 ans, étouffe dans l’espace confiné de son appartement, mise à l’écart parce que juive. Leurs routes n’auraient jamais dû se croiser. Et pourtant, c’est arrivé. Car il existe entre eux un lien plus fort que le temps et la folie des hommes.

Si la Chambre d’Hannah plonge ses racines dans l’Histoire la plus sombre, c’est aussi le roman sensible et lumineux d’une amitié entre deux enfants qui n’ont, au premier abord, rien en commun : ni leur condition, ni leur époque. Avec, en filigrane, ces deux questions essentielles : jusqu’où aller par amitié ? Sommes-nous prêts à croire l’impossible ?





Mon avis :



Comme vous l’avez compris, c’est l’histoire de deux jeunes enfants de 11 ans que tout sépare, le milieu social, l’époque, mais ils ont une chose en commun, leur chambre ! Sauf que Pierre vit en 1992 et Hannah en 1942.

Pierre est perdu au sein d’une famille qui se déchire, son appel à l’aide lancé, il a la surprise de voir apparaitre Hannah. Au fil des pages, une amitié sincère voit le jour, une amitié telle, que Pierre et son ami Maxime bravent le temps, les critiques, l’incompréhension des leurs pour venir en aide à Hannah. Qui pis est, Pierre et Hannah doivent l’un à l’autre le fait de rester en vie !



« Nous avons ressenti une partie de ce qui dévorait Hannah de l’intérieur. Une partie seulement, une partie infime de sa souffrance [...] Pour Hannah les mêmes cauchemars se répétaient jour après jour. A l’infini.»



Le roman évoque des sujets très touchants : le rejet, le déchirement des parents, l’incompréhension de cette guerre, l’envie d’en finir, l’amitié, la dépression, la quête de soi et de ses origines.



« Le regard des autres est pire que la faim. Il déchire les entrailles, arrache des larmes de sang. Il vous pousse à maudire le destin d’être né différent. On en finit par souhaiter de devenir invisible. Au plus profond d’eux-mêmes, la plupart des humains entretiennent la phobie de ce qui n’est pas eux. »



Au cœur de l’horreur, Stéphane Bellat parvient à nous émouvoir, le récit est raconté par Pierre, avec des mots enfantins, mais très sensés.



« - Vous pensez que ça recommencera un jour, tout ça ?

- En France, je ne l'espère pas. Je ne crois pas, non. Ailleurs dans le monde, c'est malheureusement possible. Il faut être vigilant, Pierre, ne jamais se dire que c'est fini pour de bon. Ce n'est jamais fini pour de bon. La Première Guerre mondiale devait être la dernière. Vingt ans plus tard, tout recommençait. »



Sur un fond de fantastique et d’affabilité, Bellat nous fait rêver au point de croire en la possibilité de pouvoir changer le passé pour le bien d’autrui !



Vivement que le livre sorte en poche pour que les professeurs d’Histoire-Géo le fassent lire aux élèves !! A mon avis, c’est un livre indispensable pour accompagner nos enfants dans la découverte et la compréhension de la seconde guerre mondiale, pour ma part, il est sur la PAL de mon fils !





Je n’ai rien à y gagner, mais j’assume amplement ! Oui je me transforme en thuriféraire de la Chambre d’Hannah, et je n’ai plus rien à ajouter, excepté : Courez l’acheter !!





« A-t-on déjà vu quelqu’un pleurer devant la perte d’un numéro ? On le remplace. Et personne ne s’en aperçoit. A Auschwitz, le futur se limite à l’heure qui suit. Si on est encore vivant, c’est une victoire. Une heure plus tard, on est déjà dans le futur. »







L’auteur :



Né en 1961 dans l’ouest de la France, Stéphane Bellat est un pur autodidacte, autant par nature que par choix. Très vite attiré par l’expression artistique, il commence par dessiner, puis poursuit son parcours par la peinture. Après avoir créé deux ateliers, il se dirige vers l’étude de l’histoire de la seconde guerre mondiale.

Quelques années plus tard, il devient historien et rédige, durant une dizaine d’années, de nombreux articles pour plusieurs magazines spécialisés. Sa passion du contact humain l’incite à devenir, en parallèle, guide et conférencier, plus particulièrement autour de la Bataille de Normandie.

En 2010, il se sent envahi par le besoin d’élargir son horizon et décide de revenir à sa première passion : la littérature fantastique. C’est ainsi que nait les Passagers Perdus, son premier roman. Quelques mois plus tard, il est suivi par La Chambre d’Hannah.



L’appendice :



C’est le petit cadeau de l’auteur, à lire absolument, il retrace l’historique des lois antijuives en France Loi portant sur le statut général des juifs (JO du 18/10/1940)
Lien : http://leeloosenlivre.blogsp..
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La chambre d'Hannah

Pierre Descarrières est un jeune garçon de 11 ans dont les parents se disputent sans arrêt à tel point qu'il n'est plus heureux de vivre. Un soir il fait la rencontre un peu mystérieuse d'une jeune fille qui apparaît dans sa chambre. Très vite il va comprendre qu'elle vient d'une autre époque et avec son ami Maxime tous deux se passionnent pour la Seconde Guerre Mondiale. En fait la jeune fille s'appelle Hannah Klezmer, elle est juive et sa famille est menacée par les mesures antisémites. Les deux garçons vont essayer de la sauver mais hélas elle et sa famille disparaissent brutalement. Quelque temps plus tard la famille Descarrières s'aperçoit qu'ils sont espionnés. Il s'agit en fait du frère d'Hannah qui a réchappé à la guerre... avec sa soeur. Hannah et les Descarrières se retrouvent pour leur plus grand bonheur. Mais un événement dramatique survient, la mère de Pierre apprend que ses parents l'ont achetée alors qu'elle venait de naître...

"La chambre d'Hannah" est une jolie histoire sur la période de l'Occupation, pleine d'amitié et aussi de fantastique puisqu'il n'est pas vraisemblable qu'une personne puisse traverser les années pour en rencontrer d'autres. malgré cet aspect rocambolesque j'ai bien aimé ce livre que j'ai lu vite et qui est un témoignage intéressant sur les rafles de Juillet 1942. Néanmoins la fin est un peu bâclée, aisément prévisible, elle aurait mérité d'être à l'égal du reste du roman, plus travaillée et recherchée. En bref une lecture intéressante et accrocheuse.
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La chambre d'Hannah

Ce livre a été une déception pour moi malgré qu'il ne soit pas déplaisant à lire.

Il m'a fait penser aux livres "Le petit Nicolas" sauf que d'humour il est question ici de parler de Paris sous l'occupation allemande et du Régime de Vichy.

Les protagonistes principaux ont 11 ans et l'histoire : tant le style que le contenu, est fait à mon sens pour instruire des gamins de 12-14 ans sur cette période. Quoique pour un public si jeune, il faut compter avec pas mal de longueurs. Mais pourquoi pas.

En tant qu'adulte, je n'ai pas été perméable à l'émotion somme toute effleurée dans cette histoire. De plus, la fin est prévisible et tout est un peu trop bisounours pour parler d'événements aussi graves. Le côté fantastique (on traverse le temps à 50 ans de distance) était une bonne idée mais à mon sens pas des mieux exploitée.

Il reste qu'on lit ce livre sans passion ni ennui.

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La chambre d'Hannah

A 11 ans, l'on ne sait pas encore ce qu'il s'est passé durant la 2ème guerre mondiale - comment expliquer l'horreur à un enfant ?



Toute l'intelligence de ce roman réside dans cet éveil : la naïveté de l'enfance confrontée à l'horreur de la guerre.



Les mots vont me manquer pour vous exprimer toutes les émotions que j'ai ressenti à la lecture de ce roman. Stéphane Bellat sait nous mettre en larmes...



Hannah et Pierre partagent la me chambre mais pas la même époque.

Oh je me tais... j'en ai déjà trop dit.



J'aime les questions que ce roman pose, les émotions qu'il provoque - Sa lecture devrait être obligatoire !



Ne jamais oublier ce pan de l'histoire...

Pour que cela ne recommence JAMAIS !



Récit fort, personnages attachants, qu'est ce que vous attendez pour le lire ?



Merci, merci, merci. Ce livre me rappelle pourquoi j'aime lire.



Même si j'ai beaucoup de mal à lire sur cette période car je suis une grande sensible, j'aime y être confrontée car il ne faut pas fuir face à ce qui a été, il faut être conscient de tout ce qui s'est passé.



Une grande pensée pour toutes les personnes qui ont vécu et vivent l'horreur des conflits, des attentats, des guerres, des oppressions...



Réveillez-vous, c'est en train de recommencer...

Éveillez-vous et... lorsqu'il faudra choisir 'un camp', choisissez le bon !

> ne choisissez pas la haine, la torture, l'égoïsme, la peur...

Ne suivez pas la bête, combattez la. Choisissez LA VIE.
Lien : https://influensmans.com/la-..
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La chambre d'Hannah

La chambre d'Hannah n'est pas un roman que l'on pourrait qualifier à proprement parler de "roman historique". L'histoire se déroule sur fond de Seconde Guerre mondiale, avec comme acteurs principaux, de jeunes enfants, à peine âgés de 11 ans. Rien ne les relie, tout les sépare, à commencer par les années. Qui aurait pu prédire qu'Hannah et Pierre, habitant la même maison, vivant dans la même chambre, à 30 ans d'intervalle se seraient rencontrés un jour ?



La magique plume de Stéphane Bellat a réalisé cet extraordinaire séquence. Alternant réalité et fantastique, il joue la carte du surnaturel et crée une illusoire rencontre de ces deux êtres. Peu croyable au début, le lecteur se laisse doucement glisser dans cet abîme fantastique et original, emporté par la douceur et le halo luminescent, merveilleux et onirique qui encadre les deux protagonistes.



Des enfants étant au coeur de l'intrigue, le ton mielleux, la naïveté et l'insouciance qui s'en dégagent sont en parfaite contradiction avec les horreurs de la Seconde Guerre mondiale comptées. Hannah étant juive, l'auteur resserre son étau sur les histoires monstrueuses de génocides, les rafles françaises et le sentiment d'antisémitisme qui s'élève de la population. Pierre assiste impuissant à un cours d'histoire grandeur nature, avec comme actrice principale, sa nouvelle amie, Hannah.



La chambre d'Hannah est un roman empli de contrastes, d'écarts, d'opposition. La bipolarisation des émotions, aux antipodes les unes des autres, dérangent et troublent. Les parents de Pierre sont au bord du divorce, disputes tout au long de la journée, mère malheureuse, fils au bord du suicide, ne supportant plus l'attitude enfantine de ses parents. Puis tout change, l'amour revient, la confiance de la maman réapparaît, Pierre est conforté dans son amitié envers son meilleur ami, il s'est également trouvé une toute nouvelle amie, Hannah, et a découvert que la vie qu'il mène est belle, qu'elle vaut la peine d'être vécue.



Le gros point noir du roman revient cependant à la facilité déconcertante avec laquelle les événements futurs sont devinés. Point de suspense terrifiant, les actions s'enchaînent, laissant poindre un assez grand nombre d'indices pouvant incriminer les scènes suivantes. Sans surprise, le dénouement était, pour ma part, déjà entamé dans mon esprit avant même son développement.



En parlant de la fin du livre, bien que l'ensemble de l'oeuvre soit basé sur un contraste de noir et de lumière, de rêve et d'horreurs, l'onirisme et la prédestination du destin final ne m'a pas convaincu. En y repensant, tout était trop gros, démultiplié, dur à avaler, mais pourtant... plongée dans ma lecture, ce spectaculaire et émouvant final ne m'a pas déstabilisée, bien au contraire, passé comme une lettre à la poste, tel un conte de fée finissant bien, heureux, empli de joie.



Pleins d'émotions, La chambre d'Hannah raconte avec douceur l'épisode le plus noir de la Seconde Guerre mondiale. Sur fond de fantastique et d'aménité, l'histoire est comblée d'un halo d'insouciance volubile qui donne un charme particulier au roman.
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La chambre d'Hannah

très beau livre, très "jeune" mais qui apporte beaucoup, une écriture simple et limpide mais qui ne gâche rien à l'importance du récit. on s'attache aux jeunes héros, des pré-ados et leurs souffrances à des époques bien différentes, une jolie fin ( malgré les circonstances) bref à lire!
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La chambre d'Hannah

A 11 ans, Pierre en a marre de sa vie : ses parents qui se détestent, son surnom débile… Malgré un meilleur ami sincère, il se sent seul et a bien décider d’en finir…

Hannah a elle-aussi 11 ans, mais vit cinquante ans avant Pierre. Elle mène une existence morose depuis l’occupation de la France par les nazis. Enfermée dans sa chambre, elle ne rêve que d’une chose : avoir enfin un ami.



La chambre d’Hannah est un roman de Stéphane Bellat publié aux Editions MA. C’est un roman historique qui peut s’adresser dès 13 ans je pense. La couverture du livre est la première chose qui m’a attiré : je la trouve certes assez simple mais vraiment belle. Le prix risque d’en arrêter certains : 17,90€ pour 255 pages peut paraître onéreux. Pourtant, ce livre est une petite pépite qui est loin de se lire en deux heures, que j’ai dégustée et que je vous recommande !



L’histoire est racontée du point de vue de Pierre, un garçon de 11 ans en 1992, qui mène une existence morose. C’est un garçon sincère, auquel on s’attache rapidement. Il a perdu trop tôt l’innocence que les enfants de son âge ont, mais elle demeure tout de même présente, une petite pointe. C’est un petit garçon normal qui, au final, a grandi trop vite.

Hannah est une petite fille intelligente et tout aussi attachante que Pierre. Vivant durant la sombre époque de la seconde guerre, on s’inquiète pour elle et on a envie de découvrir ce qui va lui arriver.

En personnage secondaire, nous avons le meilleur ami de Pierre, Maxime. C’est un petit garçon de 11 ans, qui a une philosophie de vie très simple : ne pas s’encombrer de ce qui ne sert à rien. Je l’ai beaucoup aimé, il m’a bien fait sourire. J’ai notamment apprécié son évolution, découvrir que ce garçon qui semble avoir une vie idyllique n’est peut-être pas si heureux que ça…

Et puis, il y a les parents de Pierre, qui m’ont particulièrement agacé. La mère m’a beaucoup énervé quand bien même j’ai compris ce qu’elle pouvait ressentir. Néanmoins, elle demeure à mes yeux un personnage assez étrange. Quant au père, il a un rôle très secondaire mais certaines réactions qu’il peut avoir envers Pierre ne m’ont pas convenu.



Beaucoup de personne vont se dire : « Encore une histoire sur la seconde guerre mondiale, c’est une période trop dur pour moi. » Eh bien détrompez-vous. Cette histoire n’est pas une histoire que sur la seconde guerre mais aussi sur l’amitié, les relations familiales, le but de la vie… Certes, l’histoire de la seconde guerre est présente mais ce n’est pas un livre aussi sombre que l’on peut trouver, notamment parce que l’histoire principale se déroule en 1992. C’est au travers des yeux d’un enfant de 11 ans que l’on découvre les faits de la seconde guerre en France, de manière précise mais assez succincte tout de même, sans détails sordides. C’est pour cela qu’on pourrait se demander si le livre n’est pas destiné à un lectorat assez jeune comme de jeunes adolescents, vu la manière dont sont expliqués les évènements.



Bien que déconcertée au début, j’ai rapidement accroché au style de l’auteur, qui m’a beaucoup rappelé celui de John Boyne (avec Mon père est parti à la guerre). Une certaine candeur ressort de cette écriture, qui nous émeut et nous attache.



L’histoire est prenante mais n’est pas non plus exceptionnelle. La tournure des évènements au début m’a surprise : je ne m’attendais à ce que l’auteur lie les deux époques de cette façon, mais j’ai aimé son idée. L’histoire comporte pas mal de rebondissements mais certains sont assez prévisibles (en tout cas, j’en avais deviné la teneur). La fin pourrait comporter quelques longueurs, car l’auteur décide, un peu brusquement, d’imbriquer une histoire qui tombe un peu comme ça. Personnellement, je ne me suis pas ennuyée une seule seconde mais j’ai trouvé ce retournement de situation un peu « grossier », une manière de vouloir amener son ultime rebondissement de façon peu subtile et qui rend la chose beaucoup plus prévisible. Ça m’a surprise, et j’ai trouvé que ça faisait un peu bizarre avec le reste de l’histoire mais cela ne m’a pas véritablement dérangé.



En fait, quand on y regarde bien, ce livre n’est pas parfait. Mais le style d’écriture de l’auteur, les personnages, les rebondissements, l’attente… rendent ce livre poétique et envoûtant. Ce que je qualifie « d’attente » n’est pas véritablement du suspense mais y a un petit quelque-chose qui nous entraîne, qui nous attrape et qui nous emporte ! J’ai trouvé ce livre beau, poétique, plein d’émotion et qui ne se cantonne pas à un seul sujet. Ce livre a été une superbe découverte, un coup de cœur, qui m’a captivé et que je vous recommande !



Conclusion



Me concernant, ce livre est un coup de cœur ! Certes tout n’est pas parfait, mais le style d’écriture de l’auteur est poétique, empreint d’une candeur attendrissante. Les personnages sont attachants, l’histoire est parsemée de rebondissements plus ou moins prévisibles et, excepté une tournure un peu étrange à la fin, ce roman est bien monté. Ce n’est pas un livre « dur » mais une façon de découvrir de manière simple et sobre, la France sous la seconde guerre. L’histoire étant raconté du point de vue d’un enfant de 11 ans, ne vous attendez pas à quelque-chose de pénible émotionnellement. De plus, les pages sont bien remplies et les 17,90€ ne sont pas avalés en quelques heures seulement (si jamais le prix par rapport au nombre de page vous arrêtait).



Je recommande vraiment ce roman à tous, à partir de 13/14 ans, pour découvrir très simplement l’histoire de la France et des juifs durant la seconde guerre, sans détail sordides et horribles. Un livre qui s’adresse à tous pour ne pas oublier ce qui s’est passé.
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Les passagers perdus

La vie de Marc Loebb prends une toute autre tournure le jour où il a un accident de voiture sur le pont Jacques Cartier, à Montréal. Il se réveille à l’hôpital mais ses souvenirs ne correspondent pas à ceux que lui racontent ses proches.

Que s'est-il passé? et qui est cet étrange bouquiniste qui croise son chemin?

Et s'il y avait un but à tout cela, si rien n'était dû au hasard?

Marc, qui jusqu'à présent faisait peu de cas des autres, plutôt tourné vers lui même et ses propres envies, va découvrir que le monde peut être bien différent, pour peu qu'on prenne la peine de voir et d'écouter les signes que la vie vous envoie.

Et si être devenu un "passager perdu" n'était que le début d'une autre réalité?



Stéphane Bellat nous offre ici un récit teinté de fantastique, voire d'un brin d'ésotérisme mais pour une noble cause. La sauvegarde de l'humanité. Et ceux qui sont en charge de maintenir cet équilibre entre les mondes, les guides, veillent au grain.

Heureux sont les indécrottables optimistes, comme moi, qui se réjouiront de suivre le chemin tracé par l'auteur. Et qui verront avec bonheur les changements opérant sur Marc face à sa nouvelle vision du monde. Tout ne semble pas perdu en effet, il reste encore un espoir que les êtres humains ne se détruisent pas totalement à force, de violence, d'égoïsme, d'abus de pouvoir et d'aveuglement.



Cet espoir là, l'auteur nous l'avait déjà donné à voir dans son magnifique roman " la chambre d'Hannah " et ça s'appelle l'amour. Alors fi de quelques passages empreints d'un peu trop de romance naïve, et rappelons nous que nous pouvons tous, par nos choix, nos actions, notre bienveillance les uns envers les autres, changer le monde. Et c'est une optimiste convaincue qui vous le dit.



Un jolie moment de lecture, un auteur que j'apprécie, et une maison d'édition toujours au top.

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Les passagers perdus

J’ai tourné hier soir à regret la dernière page des « passagers perdus ». Stéphane Bellat nous concocte une superbe histoire, fantastique certes, mais d’un fantastique que j’aime, avec des êtres humains bien réels.

Marc, le héros, est un homme à qui tout réussit : bon job, belle voiture, bel appartement, il ne se refuse rien. Puis arrive « l’accident ». Et Marc va se retrouver propulsé dans un autre monde. Sa vie bascule dans un autre univers, où il erre au départ avec angoisse, car il conserve le souvenir de sa vie d’avant. Seul roc dans cette tempête, son couple d’amis, toujours présent auprès de lui. Et un étrange petit bouquiniste qui va lui donner la réponse à ses questions.



Au-delà du fantastique, les fameux mondes parallèles, (d’ailleurs, les conversations avec Calvin White, le bouquiniste sont de vrais régals), on suit avec plaisir Marc, le passager perdu, qui a changé ses valeurs, qui s’éveille aux autres, qui écoute, qui comprend, qui souffre, qui aime. Bref, Marc apprend l’essentiel : l’ouverture aux autres et le respect.



Très belle histoire, d’où j’ai encore du mal à émerger… Serai-je un « passager perdu » ?
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La chambre d'Hannah

Le petit avis de Kris

Le destin croisé de deux enfants parisiens : Pierre Descarrières, 11 ans en 1992, et Hannah Klezmer, 11 ans en 1942. Le premier vit avec ses parents qui s'entredéchirent et rêve d'un frère ou d'une soeur pour rompre sa solitude ; la seconde vit recluse dans son appartement parce qu'elle est juive.



Stéphane Bellat aborde, ici, un sujet grave, sur un ton non pas léger mais vu à travers les yeux de deux enfants, vivant l’un en 1992 et l’autre en 1942. Il faut être gonflé pour faire se mélanger ces deux époques si éloignées l’une de l’autre sans se prendre les pieds dans le tapis ! Mais la façon dont Stéphane amène le sujet ne peut que captiver. En effet, comment peut être perçue cette période si terrible des rafles par deux enfants à 50 ans d’écart ? Il y parvient avec maestria au travers de cette intrigue mi fantastique, mi réelle dans laquelle on plonge sans s’y perdre un seul instant. Une fin surprenante qui colle complètement à l’histoire ! Bravo ! Devrait être lu dans les écoles !!
Lien : https://collectifpolar.com/
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La chambre d'Hannah

J’ai été très heureuse de faire ce retour dans le passé avec Pierre , cette histoire remplie d’émotions fortes m’a complétement retourné . Je me suis littéralement retrouvée dans la peau des personnages et aussi j’ai appris encore beaucoup de choses sur cette guerre atroce . Je n’aurais jamais pensé à un retournement de situation aussi claquant à la fin du livre une grosse claque . Que du bonheur aussi de retrouver des scènes fantastiques , et des personnages aussi attachants .
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Les passagers perdus

J'ai commencé à lire Stéphane Bellat il y a déjà pas mal d'années et je me suis rendue compte que quoiqu'il écrive, peu importe le style, c'est d'enfer.

Quel bonheur de le voir intégrer cette maison d'édition.



Marc Loebb est blasé par sa vie de workingman, il n'a rien d'autre qu'une voiture de luxe, un appartement magnifique et un compte en banque blindé.

On en rêverait, mais sa vie sociale est assez désertique.

Lorsqu'il se retrouve à l’hôpital suite à un accident, il va lui manquer 2h où il ne se souvient de rien et où rien ne colle.

Pour lui il y a un sérieux problème, il a été retrouvé à un autre endroit que le lieu de l'accident.



J'ai trouvé plutôt agréable de voir Marc, personnage irritant à la base, faire amende honorable et revenir sur ses principes plus que cartésiens.

Ça me laisse à penser que si on se donne les moyens, on peut changer, lever les yeux de son nombril et voir, voir vraiment.

Oui, mais voir quoi?

Je ne vais pas vous le dire en plus...



Ce roman est déstabilisant avec sa petite touche de fantastique, d'ailleurs le terme est un peu fort.

Il s'agit peut-être plus de croyance, de croire en autre chose.

Oui, mais en quoi ?

Lis le livre bon sang!



Je suis sortie de ma zone de confort et c'est quelque chose que j'apprécie beaucoup.

J'ai pu franchir un autre monde avec tous les questionnements que ça soulève.

J'ai passé un bon moment, maintenant c'est à vous d'y aller, l'expérience ne se raconte pas, elle se vit.


Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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La chambre d'Hannah

Pierre, jeune collégien de 11 ans, déprimé entre ses deux parents qui se déchirent, décide d’en finir avec la vie. Mais le courage n’est pas au rendez-vous. Il envisage de réessayer quand Hannah, curieux fantôme débarque dans sa vie et dans sa chambre. Un roman cocasse qui vous fera passer un mystérieux moment de lecture.
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La chambre d'Hannah

1992. Pierre Descarrières est un jeune garçon de 11 ans qui vit assez mal les disputes quotidiennent entre ses deux parents. Il se réfugie dans sa chambre et rêve d'un frère ou d'une soeur avec qui il pourrait discuter. C'est alors qu'apparait une jeune fille du nom d'Hannah Klezmer. Très vite, Pierre se rend compte qu'elle ne vit pas à la même époque que lui. En effet, Hannah vivait au même endroit en 1942. Comment est-ce possible ? Et pour quelle raison ?



J'ai d'abord été charmé par cette belle couverture pastel d'une petite robe accroché sur un mur. Puis en lisant le résumé : une histoire un poil suréaliste, affrontant deux époques bien distinctes, je n'ai pas pu m'empêcher de vouloir le commencer.



Le narrateur se présente sous la forme d'un petit garçon de 11 ans, mais dans le style on sent qu'il y a un adulte. A contrario de l'auteur Gilles Paris qui a la particularité de se mettre réellement à la place d'un petit garçon, on pressent ici l'auteur adulte derrière cette histoire. Cela ne m'a pas gêné une fois que je m'y suis habitué.



J'ai aimé être plongé dans l'une de nos plus sombres époques : la seconde guerre mondiale et plus particulièrement le sort réservé aux juifs durant cette période. Parce qu'effectivement, Hannah est juive et n'est pas du tout consciente que les rafles de juillet 1942 arrivent à grand pas. Pierre qui n'étudie pas cette époque au programme scolaire va tout faire (avec son ami Maxime) pour s'informer sur le sujet, et va tenter par la même occasion d'aider à sa manière Hannah et sa famille.



Je n'en dirais pas plus sur la suite de l'histoire car ce livre est rempli de petits détails qu'il faut découvrir au fur et à mesure de la lecture. C'est une histoire certe irréaliste ne serait ce que par le croisement des deux époques, mais je me suis tout de même laissé charmé par ce récit émouvant !



L'auteur nous accompagne au delà du roman puisqu'il publie à la fin des textes historiques concernant les lois anti-juives prononcés par le régime de Pétain. On y découvre les principaux acteurs politiques de cette époque obscure.



Bref, un beau roman touchant et émouvant durant l'une des périodes les plus noires de notre pays.


Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Les passagers perdus

Je m’appelle Marc Loebb, je suis informaticien et je vis à Montréal. Le 3 octobre 2007, en voulant éviter un chien, je suis victime d’un accident sur le pont Jacques Cartier. Après avoir passé huit heures dans le coma, je m’en tirais seulement avec un traumatisme crânien et huit points de suture. On pouvait appeler ça un miracle !



Après avoir décroché un énorme contrat pour ma société, Mitchell Computer Network, je pensais avoir vécu le point d’orgue de ma journée. Grossière erreur de ma part !



Car à mon réveil à l’hôpital, ce que je considérais dans un premier temps comme un miracle, allait se transformer en un véritable cauchemar. Je me souvenais de tout concernant l’accident, mais pas à la même heure, pas au même endroit et pas dans les mêmes conditions.



Tout avait pourtant si bien commencé, c’était hier je crois …



« Les journées qui font basculer une vie commencent toujours de la même manière sournoise : elles vous donnent confiance, puis dans la dernière ligne droite, elles vous mystifient par un revers lifté imparable. Personne ne leur échappe jamais »



Le récit est rédigé à la première personne du singulier et c’est donc Marc Loebb qui nous livre son témoignage. Vous remarquerez que j’ai fait le choix de construire mon résumé de la même manière, histoire de vous plonger dans l’ambiance. Je dois dire que j’apprécie ce choix car il donne une atmosphère particulière au récit, et crée une proximité avec le personnage principal.



Cadre vedette au sein de sa société, propriétaire d’un bel appartement et d’une luxueuse voiture, voilà le bilan rapide de la vie rêvée de Marc Loebb. Vie idéale, qui va être totalement chamboulée par cet accident, que personne n’a vu, et dont aucune trace n’existe nulle part.



Pour trouver la solution à cette énigme, il devra sortir du domaine rationnel, pour aller quelque part dans ce territoire que l’on nomme l’impossible, car on n’échappe pas à la mort, sauf peut-être si l’on doit réaliser quelque chose d’essentiel …



C’est le troisième livre fantastique que je lis, les deux premiers n’étant tout à fait dans la même veine que celui-là. Car la littérature fantastique est, à ma grande surprise une catégorie assez vaste.



La lecture du roman de Stéphane Bellat, LES PASSAGERS PERDUS est une plongée au cœur de « l’impossible » qui suscite une réflexion sur nos choix de vie.



Qui n’a pas rêvé un jour, d’avoir une seconde chance ? Que changerait-on ou referait-on différemment, en se retrouvant face à « son autre » ? Quelles erreurs commises par le passé éviterait-on ? Peut-on réellement influer sur le cours de sa vie et celle de son entourage ? Echapperait-on à son destin, si la vie vous donnait cette seconde chance ?



La lecture du roman de Stéphane Bellat, LES PASSAGERS PERDUS, m’a fait faire une pause en sortant de mon univers littéraire traditionnel, et je dois vous avouer, mon cher Stéphane, que cette lecture m’a laissé une saveur délicieuse au goût de revenez-y.





« Imaginez que l’impossible existe … »


Lien : http://lenoiremoi.overblog.c..
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L'Étoile des anges

Ce roman est un petit peu la suite de la chambre d'HAnnah du même auteur.

Même si c'est un roman au fil des pages on se laisse vite embarquer et réalité / fiction se mélangent. Je lis beaucoup de livres autobiographie sur cette phase de l'histoire catastrophique et malgré que ce soit une fiction j'ai beaucoup aimé , je ne connaissais pas du tout cette partie extérieure à Paris extérieure au camp de concentration et tout ce qu'ont vécu ces juifs cachés par cette forte résistance , cela m'a beaucoup intéressé. Une belle lecture qui ne qui ne laisse pas intact je recommande.
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